vendredi 11 février 2011

Atlas Shrugged Part 1

Enfin voici le trailer de la première partie du film Atlas Shrugged.




Ce qui est malheureux est que probablement qu'aucun cinéma du Québec ne présentera ce film et qu'il faudra traverser la frontière pour le voir en salle...


mercredi 12 janvier 2011

Secteur public: un gel des salaires nuit à l'économie ?

Comme le dit si bien Pierre Simard dans son texte d'aujourd'hui publié dans le Journal de Montréal:
Ca y est, la période pré budgétaire est amorcée. Celle où les syndicats, les corporations professionnelles et autres groupes d'intérêts se disputent la richesse des autres. La période des loups !
Voici un texte pour lequel cette affirmation s'applique à merveille. Celui-ci est publié par un soi disant économiste au service de Syndicat Canadien de la fonction publique:
Un article du New York Times publié récemment rapportait que certains États américains souhaitaient assainir leurs finances publiques en gelant les salaires des travailleurs du secteur public et en limitant le pouvoir des syndicats. Par exemple, le gouverneur de l'État de New York souhaiterait geler les salaires des employés de l'État, ce qui permettrait des économies de 200 à 400 millions de dollars. D'autres réformes plus radicales pourraient aller de l'avant comme en Ohio, où le gouverneur voudrait interdire le recours aux grèves par les professeurs des écoles publiques.
Les réformes souhaitées par ces dirigeants américains ont de quoi surprendre, car la principale cause de la détérioration des finances publiques est ailleurs. On devrait plutôt regarder du côté de la sévère crise financière qui a mené à une crise économique importante pendant laquelle de nombreux travailleurs ont perdu leur emploi.
Donc, première constatation de cet économiste, regardez ailleurs !
Personne ne dit que la crise économique est causée par le salaires des fonctionnaires, ce que ces états désirent est simplement réduire les dépenses. Clairement, cet économiste désire attirer l'attention ailleurs en contournant le sujet de la réduction des dépenses.

Rappelons que la croissance du PIB repose entre autres sur la consommation des ménages. Diminuer le pouvoir des syndicats afin de réduire les dépenses de l'État est un moyen soutenu par certaines théories économiques aujourd'hui remises en question. Il est clair que la consommation va diminuer si les salaires réels sont réduits. Aussi est-il étonnant que certains gouverneurs américains veuillent diminuer les salaires des travailleurs, ce qui pourrait nuire à la croissance économique.
Il est toujours surprenant d'entendre un économiste affirmer de telles choses. Notez qu'il nous dit que la croissance repose «entre autre» sur la consommation... demi-mensonge, demi-vérité ?
Le PID n'est pas une mesure de la consommation, c'est une mesure de la production. Ce que veux nous faire croire cet économiste avec ses nouvelles théories est que plus on est riche, plus on consomme, plus le PIB croit et donc plus on est riche. Mais ces théories sont à l'envers: pour s'enrichir, il faut avant tout produire et non consommer !
On n'a qu'à réaliser qu'une importation est une consommation qui ne participe pas au calcul du PIB puisque le bien n'a pas été produit dans le pays pour voir une des failles de ce raisonnement.

Lors d'une allocution au Labor and Employment Relations Association (LERA), l'économiste Paul Krugman notait que le déclin du taux de syndicalisation aux États-Unis avait contribué à affaiblir la classe moyenne américaine.
Selon lui, cette inégalité croissante serait due en grande partie à l'érosion des droits des travailleurs à choisir un syndicat et à négocier. Ce phénomène contribue à accentuer les écarts de richesse et nuit inévitablement à la croissance économique. Autrement dit, affaiblir le rôle de négociation des syndicats, c'est rendre la redistribution des richesses encore moins équitable.
Toujours aussi comique ce Krugman... Selon lui, prendre l'argent des citoyens pour la donner aux employés de l'état nuit à la croissance économique et rends la redistribution des richesses moins équitables...
Premièrement, n'en déplaise à M. Krugman, les employés de l'état ne créent pas de richesse. Leur salaire est soutiré de celui des autres citoyens qui eux ne pourront plus en profiter. Ce n'est qu'un transfert d'argent et non de la croissance économique.

Et pour ce qui est de la redistribution des richesses, ceci est un total affront. La majorité des fonctionnaires se situent dans la classe moyenne. Et la majorité des impôts et taxes sont payés par les citoyens de la classe moyenne. C'est cela le concept de redistribution des richesses: prendre aux uns pour le donner à un sous-groupe de privilégié ?

Il n'y a pas de corrélation entre taux de syndicalisation et déficit public, encore moins de lien de causalité. Par exemple, certains pays dans le monde ont des taux de syndicalisation supérieurs à 50% tout en ayant des ratios dette-PIB raisonnables.
Hé, hé... Plutôt malhonnête comme manœuvre ici... Qui sait, peut-être n'y a-t-il pas de corrélation, peut-être y en a-t-il une, là n'est pas la question. Le point est qu'il est certain qu'il y a corrélation entre le salaire des employés public et les dépenses de l'état...
Point à la ligne...

François.

vendredi 31 décembre 2010

Environnement Canada donne dans l'activisme climatique

L’année la plus chaude des 63 dernières années
MONTRÉAL – Lors de son bilan de fin d’année, Environnement Canada a affirmé que le réchauffement climatique accroit le nombre d’événements météorologiques extrêmes.
« Il y a quelque chose d’inusité, pour ne pas dire de déréglé dans notre environnement météorologique. Si on ne peut pas affirmer d’un point de vue tout à fait scientifique que tout découle du réchauffement climatique, on peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat (…) et que l’équilibre est certainement perturbé par nos actions », a dit jeudi le météorologue René Héroux, lors du bilan des dix faits saillants les plus marquants au Canada.
Cette affirmation n'est aucunement digne d'un météorologue et s'apparente plutôt a celle d'un activiste écolo. Le pire est que M. Héroux d'Environnement Canada sait qu'il déforme la réalité, raison pour laquelle il retire à demi son chapeau de scientifique ( «Si on ne peut pas affirmer d’un point de vue tout à fait scientifique» ) avant de faire une telle affirmation. Et que dire du: «on peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat». Très scientifique, la science n'est pas question de croyance, ça, c'est plutôt le domaine de la religion.

M. Héroux a parfaitement le droit de croire ce qu'il veux, il peut même donner son avis personnel s'il le désire. Mais lorsqu'il le fait sans préalablement rapporter objectivement les faits, ce n'est plus un scientifique qui parle et celui-ci ne devrait pas se permettre de parler ainsi au nom d'Environnement Canada, un service public supposément basé sur la science et non un lobby écolo.

Peut-être pouvons-nous aider M. Héroux un peu, puisque celui-ci semble si perplexe devant la météo de la dernière année et est si prompt à conclure que s'il n'y comprends rien ce ne peut être que ce maléfique réchauffement climatique...

« Qui aurait pu prédire que Vancouver connaîtrait son hiver le plus doux jamais enregistré? La revue des événements météorologiques hors de l’ordinaire qu’on s’est appliqué à faire à Environnement Canada illustre bien que c’est dame Nature qui a le contrôle de l’agenda, surtout pour l’année 2010 », a affirmé René Héroux.
Un météorologue aurait pu le faire M. Héroux.... Déjà à l'été 2009, un puissant El Nino s’annonçait. Celui-ci était à son plus fort en janvier et février 2010.

Voici ce qu'en dit Wikipedia:
North America: Winters, during the El Niño effect, are warmer and drier than average in the Northwest, Northmidwest, and Northmideast United States, and therefore reduced snowfalls than average.
In Canada, both warmer and drier winters (due to forcing of the Polar Jet further north) over much of the country occur, although less variation from normal is seen in the Maritime Provinces. The following summer is warmer and sometimes drier creating a more active than average forest fire season over Central/Eastern Canada.
El Niño warmed Vancouver for the 2010 Winter Olympics, such that the area experienced a subtropical-like winter during the games.

Encore M. Héroux ?
« En moyenne, la saison des ouragans dans l’océan Atlantique compte quelque 11 tempêtes, tandis que pour l’année 2010, il y a eu 19 tempêtes nommées dans le bassin Atlantique, avec les conséquences qu’on connaît », a ajouté M.Héroux.
Et oui, et 2009 fut la saison la plus calme depuis 20 ans ! Vous vous en souvenez M. Héroux ?
Ha oui, 2010 a été une des saison les plus calmes dans le pacifique... tiens, tiens...

L’Ontario et le Québec n’ont pas été épargnés par dame Nature. Au cours du mois de décembre, le blizzard a forcé des centaines d'automobilistes à passer plus de 24h dans leur véhicule en Ontario, tandis que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie peinent encore à se relever des tempêtes majeures et marées dévastatrices qui se sont successivement abattues sur ces régions.
Et qu'en pense nos météorologues d'Environnement Canada ?
On peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat (…) et que l’équilibre est certainement perturbé par nos actions
Cette chanson est chanté depuis quelques semaines par tous les écolos de la planète: le froid est causé par la chaleur... leur raisonnement est un peu plus habillé mais nécessiterais un post en soit. Restons-en à l'est du Canada. Comment un météorologue peut-il tant ignorer les oscillations climatiques ?
Nous avons cet hiver:
- Un La Nina qui s'annonce passablement puissant.
- L'oscillation arctique qui est très négative depuis la mi-décembre ( tiens tiens... )
- L'oscillation Nord-Atlantique (NOA) qui est aussi dans une phase négative.

Un beau mélange pour des conditions météo inabituelles.Et c'est avant tout à cause de cette situation qu'il a neigé en Ontario et au Québec. ( et à NY, et à Paris, et à Londres, et à Atlanta, etc, etc ) Un météorologue intègre ne peut parler de réchauffement climatique avant de mettre de l'avant ces cycles climatiques.

Francois

mardi 14 décembre 2010

Le coût de l'eau au Québec: un coup d'épée dans l'eau.

L'eau aura désormais un prix pour les utilisateurs industriels
Le ministre de l'Environnement du Québec, Pierre Arcand, a expliqué mardi en conférence de presse, à Montréal, que l'objectif de la nouvelle réglementation était de privilégier les économies d'eau sur la base de l'utilisateur-payeur.

La redevance, qui équivaut à 0,07 $ du mètre cube, s'appliquera aux industries suivantes: les eaux embouteillées, la fabrication de jus et de boissons, les produits minéraux non métalliques, les pesticides et engrais, les produits chimiques ainsi que l'extraction de pétrole et de gaz.

Un embouteilleur serait toutefois bien mal venu d'invoquer cette redevance pour augmenter ses prix: à titre d'exemple, une bouteille d'eau de 500 millilitres, vendue à 1,50 $, aura fait l'objet d'une redevance de 3,5 millièmes de sou. En fait, ce n'est qu'après avoir utilisé 14 400 litres d'eau qu'un embouteilleur aura payé son premier dollar de redevance.

«C'est sûr que (...) pour chaque bouteille, ce n'est pas un gros tarif. Mais pour l'ensemble des producteurs, c'est un coût supplémentaire. (...) Les producteurs, je pense, vont accepter cette nouvelle royauté, mais ils auraient peut-être aimé mieux ne pas en avoir», a souligné le ministre.

On résume ?
Le gouvernement impose une taxe sur l'eau pour inciter à économiser l'eau.
Mais il s'attend à ce que cette taxe ne se reflète pas sur le prix à la consommation et espère que les entreprises acceptent cette taxe au lieu de déménager.

A quoi peut donc servir cette taxe alors ? S'attendent-ils à ce que les embouteilleurs réussissent à mettre la même quantité d'eau dans un breuvage en utilisant moins d'eau ??
Encore un façon pour le gouvernement de faire un peu plus d'argent tout en jouant la carte du bon citoyen vert et responsable... en posant, comme c'est la mode dans le monde écolo, un geste symbolique.

François.

dimanche 5 décembre 2010

Du Vert Au Rouge de retour...

Suite à la pression de certains, ce blog sera de nouveau actif…
Après une chirurgie et quelques traitements de chimio, je me sent assez fort pour recommencer à m'assoir devant un ordinateur.

Désolé pour le silence que plusieurs ont déplorés mais parfois dans la vie, on n'a comme plus rien à dire tout d'un coup. Et dans ces cas, mieux vaut garder le silence…

Back to business…
François

mercredi 14 juillet 2010

Recensement: quel est le problème au juste ?


Recensement: le Québec grand perdant

Victor Piché
L'auteur est professeur honoraire de démographie à l'Université de Montréal.

Le gouvernement canadien a décidé que le prochain recensement de 2011 ne comptera pas de formulaire long. Il faut préciser que depuis 35 ans, le recensement recueille des informations grâce à deux questionnaires, un court qui comporte huit questions de base (par exemple, l'âge, le sexe, etc.) et un long qui inclut toute une série de questions sur les caractéristiques socio-économiques des individus et des ménages. Cette décision a déjà été décriée par plusieurs personnes et organisations. Sans reprendre ici toutes les raisons qui rendent inacceptable une telle décision, j'aimerais insister sur deux aspects fondamentaux.
On se scandalise beaucoup de cette décision du fédéral.
Pourtant, qu'est-ce que cela va changer ?
...le gouvernement nous annonce que le questionnaire long sera remplacé parl'Enquête nationale auprès des ménages à laquelle la participation sera volontaire. Le questionnaire de cette enquête sera envoyé quatre semaines après la tenue du recensement à un tiers de la population canadienne et comportera entre autres des questions sur l'origine ethnique, le revenu et l'éducation.
Donc, nous avions un questionnaire obligatoire envoyé à 1/5 de la population et maintenant, nous aurons un questionnaire similaire, volontaire, envoyé à 1/3 de la population.

Certainement que certain choisiront de ne pas y répondre. Et c'est super car maintenant, le gouvernement respectera ce choix.
Est-ce que le taux de réponse sera moindre que 1/5 de la population ? Qui sait ?
Mais il est certain qu'à vous entendre chanter à quel point ce questionnaire est important, qu'il est quasiment un salut pour le Québec, etc, etc, et bien, la meilleure solution n'est-elle pas de convaincre la population de l'importance réelle de celui-ci au lieu de chercher une autre fois à déresponsabiliser les gens et les forcer à agir comme vous le voulez ?

Et de plus, faites confiance aux statistiques qui sont capable de donner un aussi bon portrait de la situation même avec 1/10ieme de la population. Les commentaires qui j'entends depuis hier laissent tous sous entendre que les données étaient un reflet exact de la situation, ce qui est faux.

Alors que plusieurs pays européens se tournent vers le Canada pour prendre exemple de cette riche expérience historique, voilà que le gouvernement décide de la mettre à la poubelle.
Quoi ? En Europe aussi ils ne savent pas ce qu'est une statistique ?

...pour le Québec surtout, cette décision sera lourde de conséquences négatives. En effet, depuis plus de 150 ans, les données du recensement permettent au Québec de suivre l'évolution des groupes linguistiques et de faire régulièrement le bilan de l'état du français. Pour le Québec, c'est une question de survie.
OK, alors, pourquoi ne pas profiter de la situation ? Dites à tous les francophones comment il est important de répondre à ce questionnaire. Ainsi pourront-ils biaiser le taux de participation en fonction de leur langue ?
PS: Ils vont biaiser le taux de participation mais ils ne baiseront pas un bon statisticien....

En l'absence des données ethniques et linguistiques détaillées, n'importe qui pourra dire n'importe quoi! Comment pourrons-nous savoir à l'avenir si les politiques linguistiques sont efficaces?? C'est la voie ouverte pour la pire des démagogies?!
Pas de panique Monsieur !
Et parlant de dire n'importe quoi.....

Certains affirmeront que le français est en voie de disparition au Québec, d'autres au contraire que les politiques linguistiques ne sont plus justifiables. Certes, les débats linguistiques ont toujours été virulents et passionnés au Québec, mais ils sont demeurés dans des limites statistiques garantes d'une certaine paix sociale, et ce, grâce justement aux données des recensements.
:) Comme si nous n'avions pas déjà entendu ces deux cotés de la statistique sur la langue francaise. Et ce, avec le recensement obligatoire. Mais vous nous dites que ce sera pire, tellement pire que vous mettez en doute la paix sociale ?

...le faible taux de réponse associé à une participation volontaire posera des problèmes réels de représentativité des données. De plus, il y aura une sous-représentation systématique de certains groupes vulnérables dont entre autres les autochtones, les mères monoparentales, les immigrants, les personnes démunies, les minorités visibles.
Ha ! ces fameux groupes vulnérables... si ont ne les avaient pas il faudrait les créer !
Pensez-vous vraiment que le jugement des mères monoparentales ou des minorités visibles est affecté au point que ceux-ci ne comprendront pas ce qu'est un recensement ?

Le Québec est le grand perdant de cette décision politique. Chaque fois qu'une société restreint l'information nécessaire aux débats politiques et sociaux, c'est la démocratie qui en souffre. Les groupes minoritaires en particulier, y compris le Québec, perdent ainsi un outil essentiel à leurs revendications.
Vu de cette façon, et bien je pense que je vais m'abstenir de répondre à ce questionnaire si je suis un des «élus»....

Faire appel à la démocratie pour se justifier de forcer des gens à donner des informations privées contre leur gré s'apparente bien plus au gang-rule ( à la loi du plus fort ) qu'au système politique libre que vous mettez de l'avant.
La société n'est pas une fin en soi et si des citoyens préfèrent s'abstenir de participer à ce questionnaire, il faut l'accepter et faire avec.

Avec de tels arguments, il est facile d'arriver à la prochaine conclusion qui serait de forcer tous les citoyens à voter aux élections pour ne pas que qu'ils soient sous représentés, au nom de la démocratie et en leur nom...

François.

mardi 13 juillet 2010

Les Tea Party et le racisme...

Encore un bel exemple de façon d'éviter le débat d'opinion:
Une résolution contre le «racisme» du Tea Party?
NAACP considers resolution decrying racist elements in tea-party movement

Réunie à Kansas City à l’occasion de sa convention annuelle, la NAACP, la plus importante association américaine de défense des droits civiques, devrait voter aujourd’hui sur une résolutioncondamnant les «éléments racistes» du Tea Party, ce mouvement de contestation anti-Washington. La résolution reproche notamment aux militants du Tea Party de brandir des affiches dénigrant «les gens de couleur en général et le président Obama en particulier» et d’injurier ou de menacer des élus noirs du Congrès.

Les Tea Party font peur aux Etat-Unis. Regardez à quel point les revendications de ce mouvement ne sont jamais décrites et discutées.
Voici ce que revendique ce mouvement:
1- Identify constitutionality of every new law: Require each bill to identify the specific provision of the Constitution that gives Congress the power to do what the bill does (82.03%).
2- Reject emissions trading: Stop the "cap and trade" administrative approach used to control pollution by providing economic incentives for achieving reductions in the emissions of pollutants. (72.20%).
3- Demand a balanced federal budget: Begin the Constitutional amendment process to require a balanced budget with a two-thirds majority needed for any tax modification. (69.69%)
4- Simplify the tax system: Adopt a simple and fair single-rate tax system by scrapping the internal revenue code and replacing it with one that is no longer than 4,543 words -- the length of the original Constitution.(64.9%).
5- Audit federal government agencies for constitutionality: Create a Blue Ribbon taskforce that engages in an audit of federal agencies and programs, assessing their Constitutionality, and identifying duplication, waste, ineffectiveness, and agencies and programs better left for the states or local authorities. (63.37%)
6- Limit annual growth in federal spending: Impose a statutory cap limiting the annual growth in total federal spending to the sum of the inflation rate plus the percentage of population growth. (56.57%).
7- Repeal the health care legislation passed on March 23, 2010: Defund, repeal and replace the Patient Protection and Affordable Care Act. (56.39%).
8- Pass an 'All-of-the-Above' Energy Policy: Authorize the exploration of additional energy reserves to reduce American dependence on foreign energy sources and reduce regulatory barriers to all other forms of energy creation. (55.5%).
9- Reduce Earmarks: Place a moratorium on all earmarks until the budget is balanced, and then require a 2/3 majority to pass any earmark. (55.47%).
10- Reduce Taxes: Permanently repeal all recent tax increases, and extend permanently the George W. Bush temporary reductions in income tax, capital gains tax and estate taxes, currently scheduled to end in 2011. (53.38%).

Vous pouvez être pour ou contre ces revendications, argumenter certains points, dénoncer d'autres points...
Mais la tactique courante d'associer ce mouvement à un mouvement raciste est totalement déplorable ! Elle permet de discréditer ce mouvement sans avoir à en discuter les opinions.

Certes qu'il y a surement des gens qui sont racistes dans ce mouvement. Mais cette accusation est encore une tactique d'une bassesse déplorable de discréditer par association tout en évitant tout débat d'opinion.
Que le NAACP ait vu quelques pancartes qu'elle considère raciste ne lui permet pas d'accuser tout le mouvement. Pour accuser le mouvement Tea Party de racisme, elle doit le faire dans un débat d'opinion. Elle doit par exemple démontrer que ce mouvement est une facade à un mouvement ayant des buts racistes ou quelque chose du genre. Et elle doit le faire avec un raisonnement logique.

En attendant que ces gens nous offrent un tel texte, on peut se demander qui est le plus raciste dans tout ceci.
On peut aussi se poser des questions sur l'intégrité de gens si prompt à crier au racisme mais qui ne se gênent pas de traiter les partisans de ce mouvement de TeaBaggers....
Obama Calls Tea Partiers 'Tea-Baggers'

Quel drôle de monde que le notre. Cette façon d'agir: répliquer à une opinion en criant des noms et des bêtises devrait être dénoncée par tous comme étant du domaine des enfants et non des adultes.

François.

Mon gouvernement me fait sentir généreux


Procréation assistée: le ministre Bolduc annonce le début de la gratuité
Le ministre de la Santé lancera officiellement ce matin l'ambitieux programme de gratuité de la procréation assistée au Québec. Il s'agira d'une première dans le genre en Amérique du Nord.

Cette année, le gouvernement prévoit rembourser 3000 cycles de fécondation in vitro (FIV) pour un total de 25 millions $. Mais dès 2014, 7000 cycles seront remboursés pour une facture totale de 63 millions$.
«C'est sûr que la demande va augmenter au cours des prochains mois. Plusieurs couples infertiles n'avaient pas recours à la fécondation par manque de moyens. Ils pourront maintenant le faire», a déclaré M. Bolduc.
Quel beau programme, quelle générosité, quel peuple progressiste que le Québec...
La journée a été remplis de commentaires et d'éloges dans les médias.

Mais il y a deux points important qui sont totalement ignorés par tous dirait-on.
Le premier est que ce n'est pas le gouvernement qui paye cela, c'est le peuple Québécois.
Je suis bien content pour ces gens qui auront accès gratuitement à ce service, mais c'est à se demander selon quel principe moral est-ce moi (et vous) qui devez payer ?

A la limite, je suis prêt à me plier à la majorité (pas bien le choix...) si celle-ci faisait ce choix mais lorsque c'est un gouvernement qui veux jouer au généreux avec mon argent, c'est plutôt immoral.
Et parlons en de la moralité de notre époque. Selon une grande majorité des Québécois, il est moral de prendre l'argent des uns pour la donner à ceux qui désirent avoir des enfants...
Et il est immoral de demander que celui qui désire avoir des enfant via cette méthode en assume les couts.
Où s'arrête ce genre de morale à sens unique ? Faudrait qu'on m'explique c'est quoi la morale et la justice sociale dans ceci....
Demain il faudra payer pour les frais d'adoptions à l'étranger. Et que sera après demain ?

Et je ne parlerai pas de l'argument qui est régulièrement servi qui est: «la capacité de payer des contribuable». Cet argument démontre bien à quel point nous vivons dans un système immoral.
Le contribuable est vu ici comme un citron, un éponge qu'il faut laisser se regonfler de temps en temps avant de le represser...
Dans ce code moral, le bénéficiaire a droit à la compassion, aux grands principes de justice.
Le contribuable, lui, à droit à un peu de répit de temps en temps....
Le bénéficiaire a droit à la fécondation gratuite, le contribuable lui, doit payer pour ce droit au détriment de ses besoins à lui. C'est cela la justice sociale ?

Le deuxième point est que le gouvernement du Québec n'a tout simplement pas les moyens de nous faire ce cadeau. Nous n'avons pas l'argent. Le système de santé avale toute argent qu'on lui lance et crève toujours de faim. Et on ose lui rajouter une charge vraiment pas négligeable ?
Quelle folie !

Et il ne faut surtout pas croire les chiffres avancés par le ministre. Autant par expérience qu'en y pensant deux secondes.
«Un traitement coûte entre 6000 $ et 15 000 $.
Cette année, le gouvernement prévoit rembourser 3000 cycles de fécondation in vitro (FIV) pour un total de 25 millions $.
Faites le calcul 3000 fécondations au cout de 6000$ à 15 000$. Cela fait entre 18M$ et 45M$.
Pensez-vous vraiment que le gouvernement arrivera au plancher de cet estimé ? Pensez-vous que les compagnies privées ne vont pas profiter du fait que la concurrent n'est plus et augmenter leur tarifs ?

Selon Me Amireault, Québec épargnera avec son programme car «ce que l'état investira d'un côté, il le sauvera de l'autre en diminuant les grossesses multiples». Le ministre Bolduc assure aussi que le programme s'autofinancera, même s'il reconnaît que plus d'infirmières et de personnel devra être engagé pour répondre à la demande.
Ici, on nage en plein délire... De penser que ce service s'auto-financera est un blague...
L'argument ici étant que puisqu'il y aura moins de grossesses multiples, les cout s'annuleront.
M. Bolduc nous raconte n'importe quoi et il l'avoue en plus:
Un seul embryon à la fois sera implanté chez la majorité des patientes pour éviter les grossesses multiples. «Ce meilleur encadrement permettra de réduire de 30% à 5% les grossesses multiples dues à la procréation assistée», explique le ministre Bolduc, qui reconnaît toutefois ne pas avoir mené d'étude précise sur cette baisse attendue.
Mais celui-ci est certain que cette baisse permettra de sauver assez pour financer tout le programme.... C'est de la pensée magique cela...

Et cette pensée magique laisse de coté un point bien important. Pourquoi pensez-vous que les clinique implantent plus qu'un embryon ? Sans connaitre le sujet, il est évident que c'est parce que le taux de réussite n'est pas de 100%. Et même qu'il est nettement en dessous de ce chiffre.
En n'implantant qu'un seul embryon, le taux d'échec va alors nécessairement augmenter.
Mais ce n'est plus grave hein ? Car ce n'est plus le client qui paye, donc il a juste à revenir une autre fois.

A 10000$+ l'opération, êtes-vous vraiment certain qu'on va y économiser quelque chose M. Bolduc ?
Moi pas.

jeudi 8 juillet 2010

Bachand et le concept de débat d'opinion...


Suite à un texte publié dans le Journal de Montréal accusant le gouvernement provincial de nous mentir: «On ment aux Québécois» , M. Bachand n'est vraiment pas content.

Le problème est que ces gens des gouvernements se considèrent au dessus des critiques.
Le texte de M. Doucet est un pur texte d'opinion, appuyé par des chiffres et sans attaques personnelles. Que vous soyez d'accord ou non avec son opinion n'en change rien.

Et que faut-il faut si on n'est pas d'accord, simplement riposter par un autre texte, ou se taire.
C'est ce qu'on nomme un débat d'opinion, mais cette bibitte est en voix d'extinction à notre époque.

Voici comment ces gens conçoivent une réplique:
- 1. éviter à tout prix d'aborder directement les points soulevés. Rester vague et réitérer le même message initial.
- 2. attaquer le messager, sa crédibilité, ses «credentials». Ne pas répliquer à l'opinion mais bien démontrer que l'opinion de cette personne ne peut être crédible. Attaque personnelle, association avec quelque chose qui est percu comme le mal, squelette dans le placard, formation personnelle, tout les moyens sont bons.
- 3. Prendre un ton indigné, paternaliste. Du genre: «vous savez, ce que l'on veut, c'est le bien de tous.... je me demande qu'est-ce qui motive cette personne à agir ainsi», «Je trouve vraiment déplorable de telles attaques...», etc...
- 4. Boucher le reste de la réplique en parlant de «canard en rût» ou de toute autre imbécilité non compromettante donnant l'impression de répliquer sans le faire....
- 5. Terminer avec le baillon. C'est à dire de faire des menaces à gauche et à droite, de poursuite, de comité de déontologie, etc. Le but étant de donner l'impression que l'argument (qu'on n'aborde même pas ) est tellement faux qu'il s'apparente à un attaque diffamatoire...

M. Bachand semble avoir bien apprit ses leçons: Bachand contre-attaque

Le budget est transparent, a signifié M. Bachand. «Les chiffres sont des prévisions. On verra où on tombe. Mais si on tombe à 58 % ou si on tombe à 65 %, on vous dira qu'on est à 58 % ou à 65 % (...) Vous allez pouvoir suivre ces chiffres-là (...) Il y a un Vérificateur général du Québec, il y a des centaines de spécialistes de toutes les maisons qui viennent examiner les chiffres. Parlez-leur», a plaidé le ministre des Finances.
Point 1. Ce n'est pas sur ceci que portait le texte de M. Doucet.


Raymond Bachand s'est de nouveau montré indigné par le reportage publié dans notre livraison de lundi, affirmant qu'il était «basé sur une analyse fausse et qui arrive à des conclusions fausses (...)».
«C'est un reportage qui fait honte à la profession de journaliste», a sermonné le ministre des Finances qui est allé jusqu'à mettre en doute la compétence du comptable ag réé Louis Charbonneau, dont les analyses ont été la source des reportages signés par le Journal.
«Le reportage s'appuie sur une personne qui donne le titre de comptable agréé, ce qui est inexact selon mes informations. Cette personne n'est pas comptable agréé, à ce que je sache.

L'Ordre des comptables agréés est intervenu», a signalé M. Bachand.
Un porte-parole de l'Ordre des comptables agréés, M. Jean-Philippe Paiement, a confirmé que l'Ordre, de sa propre initiative, mène une vérification au sujet des qualifications professionnelles de M. Charbonneau.
Le Journal de Montréal précise que M. Charbonneau a été membre de l'Ordre des comptables agréés jusqu'à sa retraite en 1996.
Point 2: l'attaque personnelle.
Ici, on a analyse fausse == conclusions fausses mais aucun détails sur ce qui est faux.
Puis on a ce comptable (qui est supposément un imposteur ? ). Comme si cela changeait de quoi à l'argument. Si M. Bachand veux discréditer ce comptable, c'est avant tout avec des chiffres et des arguments qu'il doit le faire.
Et que dire de l'Ordre des comptables qui a manqué une belle occasion de nous dire que c'était juste pas de ces affaires... Qu'il fallait écouter les chiffres.

Raymond Bachand s'est de nouveau montré indigné...
«C'est un reportage qui fait honte à la profession de journaliste», a sermonné le ministre des Finances...
pour se plaindre de ce qu'il a qualifié de «dérapage» et réclamer des «corrections » et des «excuses».
Point 3: l'indignation face à un tel affront.
Dérapage, honte à la profession de journaliste ? absolument pas...

Québec prévoit fournir 62 % de l'effort en comprimant ses dépenses tandis que les contribuables absorberont 38 % par des augmentations de taxes et de tarifs, a soutenu Raymond Bachand.
Le budget est transparent, a signifié M. Bachand.
«Les chiffres sont des prévisions. On verra où on tombe. Mais si on tombe à 58 % ou si on tombe à 65 %, on vous dira qu'on est à 58 % ou à 65 % (...) Vous allez pouvoir suivre ces chiffres-là (...)
Point 4: bla bla bla, on redit le message en prenant bien soin d'éviter tout point soulevé par la critique...

Raymond Bachand a dit avoir écrit une «lettre privée» au pdg de Quebecor Pierre- Karl Péladeau pour se plaindre de ce qu'il a qualifié de «dérapage» et réclamer des «corrections » et des «excuses».
Il a aussi mentionné que le ministère des Finances examine les recours qu'il pourrait exercer. «Le pouvoir de la presse, c'est important pour la démocratie, mais c'est important qu'il y ait un standard de qualité», a-t-il précisé.
Point 5: le bâillon, les menaces de représailles...

Et c'est ici que M. Bachand nous démontre à quel point celui-ci se considère au dessus de toute critique et à quel point il est prêt à piler sur la liberté d'expression pour ne pas avoir à débattre.

«Le pouvoir de la presse, c'est important pour la démocratie, mais c'est important qu'il y ait un standard de qualité»
C'est vous qui dicterez les standards de qualité j'imagine M. Bachand ?
Espèce de Chiwawa qui se prend pour un dictateur !

François.

vendredi 18 juin 2010

De plus en plus de tempêtes dans la région de Québec ?


De plus en plus de tempêtes dans la région de Québec

(Québec) Vous doutez encore de la parole des climatologues qui nous promettent des orages plus violents dans l'avenir?
Eh bien, c'est déjà commencé, d'après des mesures prises pas plus loin que sur la Rive-Sud de Québec, qui montrent que les tempêtes qui revenaient une fois tous les 40 ans dans la première moitié du XXe siècle se produisent maintenant une fois tous les 10 ans.

Désolé mais je doute encore, même après avoir lu votre texte....

Présentées cette semaine par André Musy, directeur général d'Ouranos, un consortium scientifique québécois sur le climat, ces données reposent sur des mesures spéciales du niveau du fleuve à Lauzon entre 1900 et 2002.
Les vents forts et la pression atmosphérique peuvent en effet déplacer d'assez grandes masses d'eau et influer ainsi sur le niveau du fleuve, explique-t-il. Si l'on mesure le niveau du fleuve et que l'on soustrait l'effet des marées, on obtient ainsi une mesure, nommée surcote, de la force des tempêtes, puisque plus les vents sont forts, plus la masse d'eau déplacée est grande.
Pour mesurer la force des tempêtes, M. Musy a donc analysé les cas où cet «excédent» d'eau a dépassé un mètre à Lauzon, et a regroupé tous les cas en deux tranches chronologiques : l'une s'étend de 1900 à 1956, et l'autre de 1957 à 2002. En comparant les deux, M. Musy a pu démontrer que les grandes tempêtes se produisent nettement plus souvent dans la région de Québec qu'il y a un siècle.
Dans sa période 1957-2002, en effet, les surcotes très importantes de 2,3 mètres (ce qui n'est pas rien) survenaient une fois tous les 10 ans, mais cette amplitude ne s'observait qu'une fois tous les 40 à 45 ans entre 1900 et 1956.

Ces «événements extrêmes» sont donc beaucoup plus fréquents maintenant qu'il y a un siècle.
Je ne sais s'il y a une publication scientifique associé à ceci... Elle n'est pas sur le site d'Ouranos à tout le moins...

Mais bon, prenons ce que nous avons et assumons que les faits sont réels....
Premièrement, qu'est-ce que l'étude mesure ? Elle mesure des tempêtes de très grande envergure. Le genre de tempête qui, selon les mesures survient une fois tous les 20 ans.
(d'après les résultats d'Ouranos )

Mais statistiquement, les mesures obtenues ne sont pas très pertinents.
Prenez par exemple cette affirmation:
mais cette amplitude ne s'observait qu'une fois tous les 40 à 45 ans entre 1900 et 1956.
Ceci est dit comme si c'était une norme établie du passé. Mais une fois tous les 40 ans entre 1900 et 1956, c'est une fois....

Dans sa période 1957-2002, en effet, les surcotes très importantes de 2,3 mètres (ce qui n'est pas rien) survenaient une fois tous les 10 ans
Ici, entre 1957 et 2002, c'est quatre fois....

Avec si peu de donnée, avec des événements si peu fréquents par rapport à la période de temps évaluée, toute conclusion est statistiquement impossible.

En plus, si ces gens veulent vraiment prouver qu'il y a plus de tempêtes, il y a d'autres méthodes plus solides d'y arriver....
Par exemple, combiner la pression atmosphérique avec les vents et la quantité de précipitation ( ce qui défini réellement une tempête... ) dans le temps. Evidemment que de telles données ne remontent pas jusqu'à 1900 mais il aurait été possible de nous montrer une tendance de 1950 à maintenant ( si celle-ci existe ).

Plus de tempêtes dans la région de Québec ?
Pas très convainquant...

François.

mercredi 16 juin 2010

Quand on cherche vraiment, on trouve...

Le rapport d'Ouranos sur le Réchauffement Climatique au Québec nous offre un point bien intéressant sur le besoin à tout prix d'attribuer des effets négatif au réchauffement climatique.

L’exposition aux rayons ultraviolets (UV).
Dans les régions nordiques telles que le Québec, les changements de comportements liés aux changements climatiques seraient le facteur le plus important de l’exposition future aux rayons ultraviolets (UV), plutôt que l’amincissement de la couche d’ozone (Diffey, 2004). On prévoit en effet que l’allongement de la saison chaude amène une plus grande exposition de la population aux rayons ultraviolets (Hill etal., 1992). Une augmentation de l’exposition aux rayons UV signifie globalement une augmentation de l’incidence des coups de soleil, des cancers de la peau (de 4 % à 6 % d’augmentation annuelle), des cataractes et des maladies associées aux effets immunosuppresseurs des rayons UV(OMS, 2003). Diffey (2004) a montré que des températures estivales plus chaudes sous nos latitudes peuvent encourager la population à vivre davantage à l’extérieur et que le réchauffement moyen futur amènerait une augmentation de l’exposition aux UV et des cancers de la peau de l’ordrede 20 % par rapport aux niveaux actuels. Cette augmentation est deux fois plus grande que l’effet de l’amincissement de la couche d’ozone sur les cancers (environ 10 % d’augmentation) qui devrait être éliminé vers 2050 en vertu du protocole de Montréal.
Quel délire ici !
Le réchauffement climatique a un impact sur le cancer de la peau. Comment ?
Parce qu'il fera plus beau et que lorsqu'il fait beau, les gens vont dehors. Et s'ils vont plus longtemps dehors, ils attraperont donc ainsi le cancer...

Quand on cherche vraiment des effets négatifs, il y a moyen d'en trouver.
Avec de telles associations, tout est permis. Par exemple, je peux affirmer avec une quasi-certitude que le réchauffement climatique cause une augmentation de mort par noyade.
Facile à comprendre: il fait plus chaud, les gens se baignent plus. Donc plus de noyades...
Pourquoi avoir laissé de coté ceci dans votre étude ?

Quand t'es rendu à trouver que le beau temps est un problème, autant descendre dans une grotte et y rester !

Quand des organismes publient de telles simplicité sous une étiquette de «science», et ce, avec notre argent. Quand personne n'est là pour ramasser ces activistes au masque de scientifique, je me demande dans quel genre de monde vit-on ?

François.

mardi 15 juin 2010

Vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses à Montréal. Vraiment ?


Le groupe Ouranos vient de publier une étude sur les impacts du réchauffement climatique et les adaptations nécessaires pour le Québec.

Sans commenter ici cette étude, à plusieurs endroits, celle-ci nous parle de vagues de chaleurs plus fréquentes et plus intenses. Ceci est présenté comme un fait indéniable, une vérité incontestable:
En particulier, des températures plus élevées associées à un haut taux d’humidité ainsi que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses représentent des risques importants pour la santé humaine.
Vous me direz tous: oui, il fait plus chaud qu'avant, c'est bien évident...
Et bien, loin d'être certain de ce fait, j'ai fait un petit exercice pour vérifier cette affirmation.

Voici mes hypothèses:
- Si nous sommes en pleine période de réchauffement climatique. Donc s'il doit y avoir plus de températures plus élevées, plus de vagues de chaleurs, nous devrions être capable de le voir maintenant et non dans un futur hypothétique.
- Les impacts du réchauffement climatique ne peuvent qu'être locaux. C'est à dire que quel que soit le chiffre global de la température moyenne de la planète, ce qui compte pour mesurer l'impact à un lieu est la température du lieu.

J'ai pris comme lieu l'aéroport de Montréal. Pourquoi celui-ci ? Pour 3 raisons:
- Cette mesure représente bien la température de Montréal. Bien qu'au centre-ville, il fasse certainement plus chaud, (et de plus en plus chaud au fil des ans à cause des ilot urbains ), il n'en demeure pas moins un bon indicateur de température.
- Cette station météo est de calibre A. C'est à dire qu'elle est considérée par Environnement Canada comme étant très fiable.
- Cette station a des statistiques depuis 1942, ce qui offre une période de temps intéressante.

Les données sont disponibles sur Environnement Canada ( dans un format difficile à avaler ).

Le premier graphique veux répondre à la question: est-ce qu'il fait de plus en plus chaud ?
C'est à dire qu'il essaye de démontrer ce qu'on entend régulièrement: que les températures sont de plus en plus extrême.
Le graphe affiche donc la température la plus chaude de chaque mois d'été de 1942 à maintenant (pour Montréal):

Pouvons-nous parler de hausse des températures extrêmes ?
Certainement pas....

Remarquez ici le maximum de tous les temps pour Montréal ( le temps étant défini ici comme ayant comme début 1942 évidemment...) : 37,6C en aout 1975.

L'autre graphique est plus suggestif. Ce qu'il essaye de répondre est: y a-t-il plus de vagues de chaleur ? La notion de vague de chaleur est suggestive. Mais justement pour prendre un exemple que tous le monde peut comprendre sans parler d'écart type, j'ai défini une journée très chaude comme une journée au dessus de 30C Celsius.
Pourquoi 30? Parce que c'est le seuil psychologique où ici à Montréal on considère qu'il fait chaud. Il y a en moyenne 10 journée par année au dessus de 30C à Montréal mais l'écart-type (puisqu'il faut en parler) est très grand (Cela veux dire par exemple qu'il y a des années avec aucune journée au dessus de 30 et d'autres avec plus de 20 jours... )

Donc, à Montréal, avons nous plus de journées de très grande chaleur ?

Encore la, non !
Et remarquez que l'été 1955, pour ceux qui y étaient est un maximum difficile à battre...


Ceci nous permet de contredire Ouranos (et tous les autres groupes activistes. ). Non, à Montréal, il n'y a pas de vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses !

Donc, toutes les conséquences que vous énumérez dans votre rapport, basées sur cette assomption sont fausses car totalement hypothétiques.

Tout modèle informatique que vous mettrez de l'avant pour justifier vos affirmations se doit aussi d'expliquer pourquoi aucune augmentation n'est visible présentement mais le sera éventuellement. Autrement, ce modèle n'a pas plus de crédibilité que l'horoscope quotidien...

Ce qui est le plus désolant dans tout ceci est de constater à quel point cette pseudo-science climatique est merdique. N'importe quel individu est capable, en quelques heures de démontrer que ce que ces gens affirment est basé sur des fausse prémisses. Et pourtant, ce genre de rapport est utilisé pour construire l'avenir de notre société.
Quel genre de monde pensez-vous bâtir pour le futur si celui-ci n'est pas basé sur des faits réels ?
Utopia ?....

Francois.

samedi 12 juin 2010

300 cyclistes nus protestent à Mexico contre la marée noire


300 cyclistes nus protestent à Mexico contre la marée noire


Environ 300 cyclistes nus ont remonté samedi l'avenue de la Réforme, principale artère de la capitale mexicaine, pour protester contre la pollution du Golfe du Mexique à la suite de l'accident survenu sur la plateforme offshore de BP, a constaté l'AFP.

«Assez de guerres et de marées noires», pouvait-on lire sur la poitrine d'un des manifestants.

Protester hein? Mais n'est-il pas venu à l'idée de ces gens qu'ils n'y avait pas grand chose à faire contre ce fait ? Protester pour qu'il n'y ait pas de marées noires, c'est comme manifester pour qu'il pleuve demain...

Ces gens exposent à nu la simplicité de leur argumentation ( est-ce d'ailleurs pour bien appuyer ce point qu'ils se mettent nus ? ). Ils agissent en enfant gâté et réclament leurs petits caprices...

Ou pourrait s'attendre à ce genre de réaction dans une garderie ou au primaire. Mais les adultes, normalement, sont capable de concevoir que la situation est beaucoup plus complexe. Que de vouloir ici n'est pas gage d'avoir...
Que des gens beaucoup plus compétant qu'eux sont à l'oeuvre jour et nuit pour corriger la situation. Que nous vivons dans un monde de pétrole et que simplement vouloir que celui-ci disparaisse sans tenir compte des conséquences est digne d'un enfant...

Nous ne vivons pas dans une fable.. mais bien dans un monde réel...
Si vous voulez que le monde change, ce n'est pas en se mettant tout nus et en exigeant ce que vous voulez que celui-ci va changer. Il va falloir travailler plus fort pour le changer vous même et non faire une petite crise pour que les autres le fasse à votre place, selon vos caprices...

Francois.

jeudi 10 juin 2010

Égoïsme, individualisme et altruisme.

On nous répète continuellement qu'un des grand maux de notre société est que nous vivons dans une société individualiste. Mais le problème est que tous mélangent deux concepts dans leur accusation et n'utilisent pas le bon mot. Le mot à utiliser est égoïsme et non individualisme.

Commençons par voir ce qu'en dit Wiki:
Égoïsme:
L'égoïsme est un trait de caractère, l'attitude d'une personne dont les actions ou les idées sont uniquement orientées par ses propres intérêts, sans prendre en compte les nécessités d'autrui. Le terme est presque toujours utilisé de façon péjorative.
L'égoïsme, qui ne considère que ses intérêts personnels, se distingue de l'individualisme, qui considère les droits, les intérêts et la valeur des individus (non le sien uniquement) et privilégie leur autonomie face aux institutions sociales et politiques.
L'égoïsme est souvent associé à une absence d'empathie, à un non-respect d'autrui, à de l'insouciance. L'égoïsme est opposé à l'altruisme.


Individualisme:
L'individualisme est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur des individus par rapport à ceux du groupe. Il prône l'autonomie individuelle face aux diverses institutions sociales et politiques (la famille, le clan, la corporation, la caste...) qui exercent sur lui certaines règles. Il s'oppose ainsi à l'obligation du groupe envers lequel l'individu a des devoirs.
Il ne faut cependant pas confondre individualisme et égoïsme à courte vue. Car si l'égoïste ne considère que ses intérêts personnels, l'individualiste considère l'intérêt des individus et non le sien uniquement.
Par exemple, faire partie d'une organisation n'est pas incompatible avec le principe d'individualisme.

Alors, clairement, selon Wiki, individualisme et égoïsme ne sont pas interchangeables.
Selon Wiki, l'égoïsme est l'opposé de l'altruisme.
Je rajoute: l'individualisme est l'opposé du collectivisme.

Qu'est-ce que l'égoïsme ? Selon Wiki, c'est quelqu'un qui ne penses qu'à lui, sans égard aux autres, aux conséquences de ses actes et valeurs sur les autres.
Mais cette définition est un peu trop superficielle car avec celle-ci, il est possible de jouer un peu sur les mots et d'arriver à quelque chose du genre: un individualiste est un égoïste qui se soucie de ces amis...

Je vous propose une toute autre définition. Une égoïste est un altruiste manqué ou défroqué.
C'est à dire que la caractéristique principale de l'altruisme n'est pas la «générosité envers les autres» comme certains pourraient le croire mais plutôt de se définir par rapport aux autres.
Ce que l'altruisme dit est: tu n'es pas une valeur en soi, c'est ton voisin qui est ta valeur... Ce qui compte n'est pas toi, c'est ton prochain...
Mais aucun humain ne peut vivre sans l'estime de soi, sans répondre à la question: qui suis-je ?
Et la réponse dans un tel monde est: «je suis ce qu'en pense mon prochain».
Si c'est lui qui est la valeur, c'est donc son opinion qui compte et non le mien. Ce que je penses de moi n'est rien, rien que de l'égoïsme vous dit l'altruisme.... Ce qui compte alors est ce que penses l'autre de soi... C'est ce que j'appelle se définir en terme des autres...

Bien que certains soient capable d'accepter cela, la majorité des gens évitent la question (car la réponse cause un dissonance cognitive) et se trouvent alors incapable de répondre au besoin interne du: qui suis-je?... (C'est un des grand mal de notre monde mais c'est un tout autre sujet.)

D'autres, face à ceci rejettent complètement l'autre.
Ayant été conditionnés à se définir face aux autres, mais refusant la conclusion de l'altruisme qu'ils perçoivent comme la négation du «moi», ces gens en viennent à considérer l'autre comme une victime servant à se définir.

C'est de l'altruisme inversé ! C'est l'autre qui sert à nourrir le «moi» au lieu de nourrir les autres.
Ces gens trouvent l'estime personnelle dans le pouvoir, dans la quantité de monde qu'ils contrôlent. Ils ne recherchent pas la richesse comme telle, ce qu'ils désirent est être quelqu'un d'encore plus grand en ayant la richesse des autres. En ayant la soumission des autres...
Ces gens sont les vampires de l'altruisme. Mais ils en sont aussi l'autre coté de la même médaille.

Dans un monde où la valeur principale est de se donner à l'autre, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des gens qui se définissent comme «l'autre» et désirent tout manger...
Quelle est la réponse générale à ceci ?
«All you need is love»....
Mais ceci est d'une naïveté navrante... C'est le mouton qui dit au loup: si tu avais «l'amour», tu ne me mangerais pas... Le loup de répondre: mais je t'aimes.... dans mon assiette...

Passons maintenant à l'individu individualiste.
Celui-ci a comme valeur première le «moi». Mais la principale différence est que celui-ci ne défini pas son «moi» en terme des autres mais bien selon lui-même.
Celui-ci refuse la négation du «moi» tel que l'altruisme le demande.
Mais au lieu de trouver son estime personnelle dans l'exploitation de l'autre comme le fait l'égoïste, il la trouve dans la réalisation personnelle face à son propre système de valeurs. Celui-ci se réalise en interagissant avec les autres dans son propre intérêt mais comme il n'a pas besoin de l'autre pour le faire, il y a alors place au respect de l'autre.

Pour l'individualiste, l'autre n'est alors qu'un autre «moi»...
L'autre n'est pas celui qu'il faut «dévorer» pour être quelqu'un. (égoïsme)
L'autre n'est pas celui qu'il faut «nourrir» pour être quelqu'un. (altruisme)
L'autre peut alors être l'égal... l'autre peut alors être une valeur... (individualisme)

Si vous voulez une société juste et respectueuse de son voisin, il faut réaliser que celle-ci n'est possible que si ce voisin n'est pas une valeur servant à se définir. Ce n'est que lorsque vous serez quelqu'un à part entière sans celui-ci que vous serez capable d'interagir avec celui-ci d'égal à égal, avec respect....

Ni l'altruisme, ni l'égoïsme ne sont le chemin pour une telle société.

François.

mercredi 9 juin 2010

L’inflation, un facteur méconnu de destruction de notre prospérité.


Je vous offre un texte de Maxime Bernier sur l'économie et la monnaie.
Oui, oui, c'est ce même Maxime Bernier que tous regardez de haut avec un petit sourire en coin parce que les médias vous ont dit qu'il était «safe» de la faire...

Imaginez un monde où tout les députés auraient un discours aussi idéologie, aussi clair...
Un monde où un politicien dit autre chose que la poutine du: «vous savez, nous ont veux le bien de tout le monde, il suffit de discuter pour trouver une solution».... Blabla....

Mais juger pas vous même, voici ce texte:
L’inflation, un facteur méconnu de destruction de notre prospérité

L’inflation, un facteur méconnu de destruction de notre prospérité
8 juin 2010
The Economic Club, Toronto
Maxime Bernier, député de Beauce

(Remerciements)

Les politiques monétaires sont l’une des questions les plus difficiles en économie. Mais aussi, je crois, un sujet d’une importance absolument cruciale pour notre prospérité.

Comme vous le savez tous, la Banque du Canada a haussé la semaine dernière son taux directeur d’un quart de point à 0,5%. Beaucoup de spéculation avait été soulevée au cours des dernières semaines à propos de cette décision de finalement hausser les taux après les avoir tenus à un plancher record pendant plus d’un an. Et comme à l’habitude, il y aura beaucoup de spéculation concernant les prochains gestes de la Banque. Jusqu’où ira-t-elle ? Avec quelle rapidité ?

Toutes ces suppositions sur la fixation des taux d’intérêt n’a rien à voir avec le capitalisme et le marché libre ; cela a plutôt à voir avec la planification centralisée et le contrôle de l’État sur la masse monétaire. Dans un marché monétaire libre, le taux d’intérêt serait déterminé par la demande de crédit et l’offre d’épargne, tout comme n’importe quel autre prix dans l’économie.

Le contrôle de l’État sur la monnaie a de lourdes conséquences dont peu de gens semblent conscients.

L’une d’entre elles est que les banques centrales augmentent constamment la quantité de monnaie en circulation dans l’économie. Au Canada par exemple, selon la définition la plus stricte de la masse monétaire, celle-ci a augmenté de 6 à 14% par année ces douze dernières années. C’est à peu près la même situation dans les autres pays.

Cette création de monnaie à partir de rien a pour effet de déprécier la valeur de notre monnaie et de faire grimper les prix considérablement. Les prix augmentent non pas parce que les entreprises sont avides de profit, ou parce que les salaires augmentent, ou parce que le prix du pétrole augmente. En dernière analyse, seule la banque centrale est responsable d’avoir créé les conditions pour une hausse des prix en imprimant toujours plus d’argent.

La Banque du Canada a une cible d’inflation de 2% depuis une quinzaine d’années. Cela peut sembler minime, un taux d’inflation moyen de 2% par année. Mais 2% de dépréciation année après année, ça finit par s’accumuler. Ainsi, de
1990 à aujourd’hui, l’inflation au Canada a été au total d’environ 45%. Cela signifie que votre dollar vaut aujourd’hui moins de 70 cents si on le compare à celui de 1990.

Comme l’a admis le président de la Réserve fédérale lui-même, Ben Bernanke, l’inflation est l’équivalent d’une taxe. Une taxe parmi les plus insidieuses, qui touche le plus directement ceux qui sont le moins capables de la payer. Cette taxe gruge notre pouvoir d’achat, nos revenus et nos épargnes.

Il est vrai que la plupart d’entre nous obtiennent des augmentations de salaire qui compensent la perte de pouvoir d’achat. Mais tous ceux dont les revenus n’augmentent pas aussi vite que les prix s’appauvrissent.

Plusieurs groupes d’intérêt, y compris les gouvernements, adorent le crédit facile. Il existe un penchant intrinsèque, dans le cadre de la politique monétaire, en faveur de plus bas taux d’intérêt. Mais cela aussi a des conséquences qu’on n’avait pas nécessairement souhaitées.

L’une d’elles est que cela incite les gens à épargner moins, parce que le rendement sur l’épargne est plus bas. Et ils ont plus tendance à s’endetter, parce que le crédit devient plus facile à obtenir.

C’est justement ce qui se passe au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde depuis 20 ans. En 1990, l’endettement total des ménages canadiens en pourcentage de leur revenu disponible était de 90%. Aujourd’hui, ce ratio d’endettement a atteint 144%, un sommet de tous les temps.

S’endetter semble être devenu un mode de vie. Heureusement, la dette publique au Canada se situe à un niveau raisonnable. Mais comme on peut le voir à travers le monde, plusieurs pays tels que la Grèce sont maintenant au bord de la faillite parce qu’ils sont devenus trop dépendants du crédit facile.

L’inflation monétaire crée toutes sortes de distorsions dans les marchés et est également la cause du cycle de booms artificiels et de récessions que traverse notre économie.

Il est devenu très clair que ce cycle n’est pas une faille inhérente au système capitaliste, comme beaucoup de gens le croient. Il est plutôt provoqué par les politiques des banques centrales, comme nous l’ont expliqué il y a longtemps des économistes comme le lauréat Nobel Friedrich Hayek.

Souvenez-vous : nous avons eu la bulle des dotcom à la fin des années 1990. Lorsque cette bulle a éclaté, Alan Greenspan a inondé les marchés de liquidités. Entre 2001 et 2004, la Réserve fédérale a réduit les taux d’intérêt jusqu’à
1%.

Si vous tenez compte de l’inflation, les taux d’intérêt réels étaient en fait négatifs. C’est comme si on subventionnait les gens pour les encourager à s’endetter. Mais on le sait tous: vivre sur la carte de crédit, ça ne peut pas durer indéfiniment!

Nous avons alors eu une autre bulle, qui s’est amplifiée avec l’aide du gouvernement américain. Celui-ci a incité les banques à accorder des prêts hypothécaires à risque et a encouragé ses concitoyens à acheter des maisons qu’ils ne pouvaient pas réellement se payer.

Vous connaissez le reste de l’histoire. Ces prêts ont été transformés en titres et revendus sur le marché un peu partout dans le monde. Les institutions financières à travers le monde qui détenaient ces titres se sont retrouvées en difficulté lorsque des propriétaires sont devenus incapables de payer leur hypothèque et que le prix des maisons a commencé à baisser.

En 2007, cette bulle de l’immobilier a elle aussi commencé à se dégonfler. Et depuis, les banques centrales ont de nouveau abaissé les taux d’intérêt pratiquement jusqu’à 0%. Ça veut dire qu’encore une fois, les taux d’intérêt réels sont négatifs, puisque les prix augmentent plus vite que cela. Les banques centrales ont inondé les marchés financiers d’argent et ont permis aux gouvernements de s’endetter de façon vertigineuse pour éviter une récession.

Il est vrai que la croissance économique semble être de retour. Mais dans quelle mesure peut-elle se maintenir durablement ? Comment les gouvernements et les ménages rembourseront-ils toute cette dette, sinon en coupant dans leurs dépenses ? Certains pays décideront-ils de monétiser leur dette et ainsi d’engendrer une forte inflation ? Avons-nous créé de nouvelles bulles dans d’autres secteurs qui entraîneront une autre récession mondiale lorsqu’elles éclateront ? Et si cela arrive, quelles sortes de plans de relance pourrons-nous adopter si nous croulons sous les dettes ?

Malgré tous ces effets négatifs de l’inflation, la plupart des économistes et des commentateurs semblent croire qu’un peu d’inflation est une bonne chose. Et ils nous disent que la déflation, c’est-à-dire une diminution des prix, serait un désastre pour l’économie. Mais c’est faux.

Commençons par le gros bon sens et ce qu’on peut observer dans notre vie quotidienne. Est-ce que vous, comme consommateurs, préférez acheter des biens qui sont moins chers ou plus chers ? Je pense qu’on connaît tous la réponse à cette question !

Nous sommes tous des consommateurs, et nous en bénéficions tous lorsque les prix baissent. Si nous pouvons débourser moins pour un bien, ça veut dire que nous avons de l’argent de surplus pour acheter d’autres biens.

L’activité économique ne s’arrête pas à cause de ça. Ça signifie simplement que nous pouvons acheter plus de choses avec la même quantité de dollars. Et un pouvoir d’achat plus grand nous permet à tous de jouir d’un plus haut niveau de vie.

En réalité, il n’y a rien de bien mystérieux à propos des conséquences d’une baisse de prix. Pensez aux ordinateurs.

Il y a quinze ans, ils étaient gros, pas très performants, contenaient peu de gadgets et coûtaient beaucoup plus cher qu’aujourd’hui. Depuis, les prix dans l’industrie informatique n’ont pas arrêté de baisser à chaque année.

Est-ce que les gens ont cessé d’acheter des ordinateurs ou ont attendu des années avant d’en acheter un nouveau pour profiter de prix encore plus bas ? Absolument pas. Au contraire, plus les prix baissent, et plus il se vend d’ordinateurs.

Imaginez une situation où les banques centrales ne manipulent plus la masse monétaire. Au lieu d’augmenter constamment de 6 à 14% par année, comme cela a été le cas ces dernières années au Canada, la quantité de monnaie dans l’économie reste fixe.

À chaque année cependant, on devient un peu plus productif. On crée de nouveaux biens et services. On trouve de nouvelles méthodes pour les produire plus efficacement. La technologie s’améliore. Et s’il y a une croissance de la population, il y a aussi plus de gens qui travaillent.

Il y a donc de plus en plus de biens et services disponibles dans l’économie, mais la même quantité d’argent pour les acheter. De toute évidence, les prix vont devoir baisser pour s’ajuster. Si l’économie croît, disons, de 3% par année, alors que la masse monétaire augmente de 0%, il y aura nécessairement une déflation des prix.

Notez bien que dans une telle situation, les entreprises peuvent toujours faire des profits, parce que leurs coûts aussi diminuent.

Ce n’est pas seulement de la théorie. C’est ce qui s’est passé à plusieurs reprises au 19e siècle, à une époque de développement économique rapide. Quand il n’y avait pas de banque centrale et que la monnaie était calculée en quantité d’or ou d’argent métallique.

La déflation n’est pas une menace à notre prospérité. Dans un contexte de quantité de monnaie stable, c’est au contraire le résultat de notre prospérité !

La prospérité, ça n’a rien à voir avec la quantité d’argent qu’on possède, mais plutôt avec la quantité de biens qu’on peut se procurer. Et si l’on peut acheter plus de biens avec la même quantité d’argent parce que les prix baissent, on est plus prospère.

Voilà pourquoi la crainte de voir les prix baisser n’est pas fondée. Et les interventions des banques centrales pour empêcher une baisse de prix pourraient créer plus de tort que de bien à l’économie.

Compte tenu de tout cela, que devrions-nous faire ? Je pense que d’ici quelques années, nous devrons tenir un véritable débat sur le retour à l’étalon-or.

Mais d’ici là, il y a d’autres mesures plus immédiates à discuter, telles que la cible d’inflation de la Banque du Canada. L’entente sur cette cible d’inflation entre la Banque et le ministre des Finance est fixée pour cinq ans et doit être renouvelée l’an prochain, en 2011. La Banque étudie différentes solutions de rechange à la cible actuelle de 2%.

J’ai été très heureux de voir que la Banque a déjà rejeté une suggestion faite dans un rapport du Fonds monétaire international l’hiver dernier d’augmenter la cible à 4%. La logique du FMI est entièrement fondée sur l’idée que les banques centrales devraient avoir plus de flexibilité lorsqu’elles tentent de manipuler les taux d’intérêt et la quantité de monnaie dans l’économie. Selon ce point de vue, si au début d’une crise l’inflation et les coûts d’emprunt sont plus élevés, cela permettra aux banques centrales de réduire encore plus agressivement les taux d’intérêt et de les laisser à un faible niveau plus longtemps si nécessaire pour encourager la consommation.

C’est un peu comme si on cherchait à guérir un drogué en lui donnant des injections de drogue plus fortes. Le problème est justement qu’il y a déjà trop d’inflation et trop de manipulations de la monnaie par les banques centrales. La solution est d’en avoir moins, pas plus.

Une autre des solutions proposées est de cibler l’atteinte d’un certain niveau de prix sur une plus long période plutôt qu’un taux d’inflation chaque année. Ça voudrait dire que si par exemple une année le taux d’inflation est de 1%, la Banque essaierait l’année suivante de faire augmenter les prix de 3% au lieu de simplement revenir à 2%. Elle chercherait à maintenir un taux moyen d’inflation à travers le temps et compenserait les déviations du passé par des déviations en sens inverse.

Laissez-moi reformuler tout ceci différemment selon ma propre perspective. Le taux d’inflation n’était que de 1% l’année dernière. Nous aurions dû déprécier la monnaie de 2% pour être en bonne voie d’atteindre le niveau de prix visé. Donc, cette année, créons encore plus de monnaie à partir de rien de façon à ce que le dollar perdre 3% de sa valeur. Cela compensera pour la dépréciation insuffisante de l’année dernière.

Ça semble absurde ? Je pense aussi que ça l’est.

Si nous devons nous fixer une cible d’inflation, je crois que la solution la plus appropriée et la plus réaliste à ce stade est de la fixer à 0%. Cela diminuerait en effet la capacité de la Banque du Canada de stimuler artificiellement l’économie. Il ne pourrait plus y avoir de taux d’intérêt réels négatifs comme nous en avons en ce moment, puisque le taux officiel de la Banque ne peut pas aller sous zéro. Mais comme je l’ai expliqué, les manipulations monétaires font partie du problème, pas de la solution.

Pour maintenir l’inflation à 0%, la Banque devrait mener une politique monétaire beaucoup plus prudente et ferme. Cela aurait pour effet de réellement préserver notre pouvoir d’achat. Cela préviendrait les cycles de booms et récessions que nous avons récemment traversés. Cela éviterait la distorsion des prix que l’inflation engendre dans toute l’économie. Et cela faciliterait la planification financière des individus et des entreprises, tout en augmentant l’efficacité de notre économie.

En août dernier, le gouverneur de la Banque du Canada, M. Mark Carney, déclarait : » la contribution la plus directe que la politique monétaire puisse apporter à la bonne tenue de l’économie consiste à donner à nos citoyens et citoyennes l’assurance que leur monnaie conservera son pouvoir d’achat. »

Une cible d’inflation de 0% atteindrait exactement cet objectif, en plus d’affirmer clairement que l’inflation en elle-même est quelque chose de mauvais. Qu’il y a peut-être quelques avantages immédiats à déprécier notre monnaie mais que cela apporte toujours des maux à plus long terme.

Un tel changement constituerait un grand pas dans la bonne direction.

Je suis sans doute un rêveur, mais je pense que les questions monétaires devraient être un sujet chaud ! La révision actuellement de la cible d’inflation de la Banque du Canada est un excellent moment pour avoir ce type de débat. J’espère que davantage de Canadiens s’intéresseront aux effets de la cible d’inflation sur notre pouvoir d’achat, notre niveau de vie et, en conséquence, sur notre vie en général.

Merci.


jeudi 3 juin 2010

Au contraire, mangez du poisson d'élevage tant que possible...



La liste rouge dans notre assiette
Comme l'a bien expliqué Greenpeace, hier, dans sa présentation à la presse, ce ne sont pas les produits de luxe, style caviar ou thon rouge, inabordables, ou alors les produits peu courants (qui mange souvent du requin pour dîner?) qui sont les plus difficiles à retirer du menu quotidien du consommateur moyen pour cause de non-rectitude environnementale.

On n'en mangeait déjà pas ou très peu.
Le fait qu'il s'agisse d'espèces menacées n'est que l'énième bonne raison de les éviter.
Non, ce qui est difficile, c'est tout le reste de la liste rouge des produits de la mer qu'on ne devrait plus manger.
Ce sont tous ces poissons et fruits de mer que l'on mange tous les jours, qui sont partout dans nos menus. Et qui posent problème car ils sont surpêchés, mal élevés, mal récoltés...

Prenez le saumon de l'Atlantique, par exemple. Fumé, grillé, en sushi, il est omniprésent au resto et au supermarché. Eh bien! Savez-vous que, dans la plupart des cas, il provient d'élevages industriels côtiers où il est nourri de colorant rose et de farines animales horripilantes avant de contaminer l'océan avec ses parasites? Lorsque j'ai lu la description de ces élevages dans le livre Notre mer nourricière, du journaliste Taras Grescoe, j'en ai eu l'appétit coupé.

Si vous voulez manger du saumon, choisissez le sauvage - celui de la côte Pacifique ou de l'Alaska - ou le biologique, ou alors, à la limite, celui qui provient d'élevages clos. Toutefois, préparez-vous à payer. Le saumon bon marché est généralement le surindustrialisé, précisément celui qu'il faut éviter.
On aurait pu s'attendre à ce que ces écolo soient pour l'élevage de poisson dans le but de protéger les stocks naturels mais ce n'est pas le cas.

Pourtant, l'élevage est l'avenir pour la consommation de poisson. C'est la seule méthode qui permettra de garantir du poisson pour tous. C'est la seule méthode permettant d'assurer la survie des poissons sauvages.
Ce poisson qu'il faut tant manger selon ces nutritionistes, Greenpeace et Cie ne veulent pas que vous en ayez.

Et pour arriver à cette fin, ils dénigrent l'aquaculture de la façon qu'ils savent si bien le faire: avec des clichés, des demi-vérités et des généralisations inadéquates.

Prenez le saumon de l'Atlantique. Savez-vous que, dans la plupart des cas, il provient d'élevages industriels côtiers où il est nourri de colorant rose et de farines animales horripilantes avant de contaminer l'océan avec ses parasites?
Belle phrase Mme Lortie, mais complètement biaisée.
Premièrement, ces poissons d'élevage ne sont pas nourris au colorant rose ( ce qui ne nourri pas vraiment d'ailleurs... ) et ces farines animales horripilantes comme vous le dites ne sont que de la viande et de l'huile de poisson.

- There they are fed a mixture of fishmeal, fish oil, grains, minerals and vitamins until they reach market size.
- a balanced diet containing oils derived from plants such as soybean and fish as well as fish meal and natural fillers.
Cette façon de décrire la nourriture de ces poissons est typique de ces organismes écolos.
«Farine animale horripilante»...

Et pour ce qui est de ce colorant rose qui vous horrifie, Mme Lortie, sachez que celui-ci est de la carotène. Oui, oui, cette même carotène que vous trouvez si bonne pour la santé dans votre nourriture ! Pourquoi donne-t-on de la carotène à ces animaux ? Premièrement, elle est bonne aussi pour la santé des poissons, mais surtout pour qu'ils acquièrent cette couleur de chair rosée. Dans la nature, le saumon obtient cette carotène via la consommation de krill et de crustacés. Dans l'élevage, on lui met comme supplément dans sa nourriture.
Est-ce vraiment si horrible que cela ?

Encore une fois, de parler de nourrir un poisson de colorant rose, insinuant ainsi que ceci est une imposture, est typique de ces gens qui manipulent l'opinion.

Prenez ces grosses crevettes surgelées vendues dans les grandes surfaces à prix dérisoire. Alerte.
Ces crustacés proviennent d'élevages asiatiques qui sont problématiques à plusieurs égards. Là encore, le livre de Grescoe nous en dresse un portrait pétrifiant.

D'abord, dans certains pays, ces fermes intensives sont en train de désorganiser complètement la pêche traditionnelle, dont dépendent des millions de personnes. Ensuite, pour produire des aliments comestibles, ces élevages doivent avoir recours à toutes sortes de désinfectants polluants pour l'environnement.
Ne trouvez-vous pas, d'ailleurs, que parfois ces grosses crevettes ont un goût de chlore?
Prix dérisoire, alerte, élevage asiatiques, fermes intensive... là encore on commence à voir venir le portrait...

Mais regardons au delà des qualificatif utilisés par Mme Lortie, quelle est la principale raison contre l'élevage de crevette ? Cet élevage menace la pêche traditionnelle !
Mais réalisez qu'en demandant que l'élevage ne soit plus, au nom de la pêche traditionnelle, ce que vous demandez est de figer ces gens dans le temps, dans leur condition. Avec une belle étiquette de «compassion», vous désirez leur refuser le droit de progresser.
Que vous le vouliez ou non, le monde est constamment en mouvement, il faut continuellement s'adapter à son milieu... Et désirer que ces gens restent figés dans leur condition n'est certainement pas vouloir leur bien à moyen et long terme...

Vous nous parlez de désinfectants polluants pour l'environnement. Bien que je ne sois pas au courant de cette culture, on peu se poser des questions sur la pertinence de cette affirmation.
Surtout lorsque vous insinuez que ces crevettes on un gout de chlore pour appuyer votre point.
(D'ailleurs, sur ce point, peut-être que les décongeler à l'eau courante du robinet n'est pas une si bonne idée que cela. Non ? )

Enfin, comme c'est aussi le cas avec le saumon, on nourrit les crevettes de protéines animales trouvées en mer, qui représentent un poids supérieur à la chair produite. Pour produire 1kg de crevettes, il faut 2kg de nourriture animale.
Imaginez si, pour produire un boeuf, on devait tuer deux cochons...

Est-ce sensé?
Vous me faites bien rire avec ce genre de calcul...
En passant, vous savez combien de cochons il faut pour élever un enfant à maturité ? Est-ce sensé ?

Cet argument est si merdique... Ces gens vous disent que c'est OK de manger des crevettes dans la nature mais pas ceux d'élevage. Mais dans la nature aussi, la crevette doit manger deux fois son poids en nourriture... Quelle est la différence ?
Aucune. A part le fait que ces gens ne veulent tout simplement pas que vous mangiez des crevettes et c'est pour cette raison qu'ils forgent des demi-vérités telles que celles-ci.

Ceci dit, est que le la culture de poisson ne cause pas de problèmes ? Oui, il y a certains problèmes de pollution dûs à la concentration d'une espèce dans un espace restreint. Mais est-ce une raison pour abandonner celle-ci ? Aucunement !
C'est via l'élevage de poisson que le poisson deviendra bon marché et en quantité suffisante.
C'est via l'élevage de poisson que les stocks de poissons naturels seront protégés.

Mais encore une fois, les écolos nous démontrent qu'ils ont perdus toute valeur humaine et ne servent absolument à rien. Si ces gens avaient un peu de jugement, ils réaliseraient que la culture est l'avenir et mettraient leurs efforts à s'assurer que cette industrie s'améliore.
Ils travailleraient à nous donner l'heure juste sur les impacts de cette culture au lieu de nous déblatérer des peurs simplistes dans le but non-avoué de nuire à l'humanité.

En attendant, au nom des stocks de poisson du monde, mangez du poisson cultivé, c'est la meilleure option. Cette industrie n'est pas encore optimale en terme d'impacts environnementaux mais il est certain que ces gens y travaillent fortement.

Francois.