lundi 31 août 2009

La Royal Society: ministry of scientific truth.


La Royal Society, sous son masque de science est en fait un organisme politique.
En fait, en Novlangue, cette institution devrait s'appeler le Ministry of «Scientific Truth».

Cette fois-ci, ce que nous offre ces gens, sous son masque scientifique est de la propagande de la peur:
Man-made volcanoes may cool Earth
THE Royal Society is backing research into simulated volcanic eruptions, spraying millions of tons of dust into the air, in an attempt to stave off climate change.The society will this week call for a global programme of studies into geo-engineering — the manipulation of the Earth’s climate to counteract global warming — as the world struggles to cut greenhouse gas emissions.

Ce thème est récurent dans la propagande climatique: devoir manipuler le climat pour nous sauver du réchauffement climatique.
Toujours présenté comme un plan B au cas où l'humanité ne réussirait pas à réduire les émissions de CO2.
Preliminary discussions have gone so badly that many scientists believe geo-engineering will be needed as a “plan B”.

Toujours des solutions grandioses et horribles où même le plus courageux des humains y penserait par 3 fois avant de déployer une telle folie.
Toujours présentés comme un projet très risqué et incertain. L'ultime dernière chance de sauver l'umanité !
The Royal Society is Britain’s premier science institution and its decision to take geo-engineering seriously is a measure of the desperation felt by scientists about climate change.

Par exemple:
- Noircir le ciel tel le film de la Matrice.
- Déverser des tonnes de métaux dans les océans et l'atmosphère.
- Faire voler des parasol géants (...).
- Man-Made volcanoes... ( qui en passant n'est qu'une image pour faire peur et n'a absolument rien à voir avec les volcans )

Toutes ces solutions délirantes nous sont présentés comme de meilleures alternatives au réchauffement climatique.
Mais tout ceci est de la pure manipulation.
Personne, mais absolument personne de censé ne pense vraiment utiliser aucune de ces méthodes.

Le seul but de tout ceci est la culture de la peur, la peur du CO2.

La Royal Society, en faisant la promotion de cette peur nous montre bien à quel point celle-ci n'a plus rien à voir avec la science et a tout à voir avec la propagande.

La devise de la Royal Society, «Nullius in verba» ( 'in the name of no one' ) fait appel à l'indépendance de cet institut par rapport aux autoritées. Assez ironique comme devise.

En fait, Wiki nous dit ceci:
The motto of the Royal Society, "Nullius in Verba" (Latin: "On the words of no one", or "take nobody's word for it"; the full quote from Horace—Nullius addictus judicare in verba magistri—expands into the gold standard of objectivity: "Not compelled to swear to any master's words." although the Royal Society itself now prefers the translation "Nothing in words",and its former president Robert May favours "Respect the facts"), signifies the Society's commitment to establishing the truth of scientific matters through experiment rather than through citation of authority.
Effectivement, la devise «Respect the facts», devise pouvant être interprété dans deux sens totalement différents va très bien à cet institut... ( C'est du «DoubleThink» )
«Respect the Facts of the Ministry of Scientific Truth»... ca colle plus à la réalité...

Francois.

dimanche 30 août 2009

Pourquoi on n'épargne pas

Bon texte de M. Claude Picher dans la Presse aujourd'hui: Pourquoi on n'épargne pas
Si on observe l'évolution des taux d'intérêt et du taux d'épargne depuis le début des années 60, tels que compilés par Statistique Canada, on est frappé par la corrélation entre les deux. À quelques nuances près, la courbe est pratiquement identique. Plus les taux d'intérêt augmentent, plus le taux d'épargne grimpe également, et l'inverse est aussi vrai.

C'est une évidence: lorsque les taux sont élevés, les gens, comme épargnants, ont intérêt - c'est le cas de le dire - à en profiter, et à augmenter leur effort d'épargne en conséquence: cela rapporte gros. Lorsque les taux sont bas, les mêmes gens, comme consommateurs, ne voient pas pourquoi ils laisseraient dormir leurs épargnes dans des comptes qui ne rapportent même plus autant que la hausse de l'indice des prix à la consommation: cela équivaut à s'appauvrir.
Dans ces conditions, mieux vaut consommer.

Mais il apparaît clairement, en observant les données des 50 dernières années, que les ménages épargnent ou consomment en fonction de l'évolution des taux d'intérêt. Ils sont loin d'être des irresponsables: au contraire, ils cherchent à profiter au maximum de la conjoncture.

Continuons le raisonnement de M. Picher pour voir où cela va nous mener...
Tous les spécialistes en finances personnelles vous diront qu'épargner, c'est investir dans sa qualité de vie.

Nous avons:
- Épargner est une bonne idée pour un individu.
- Il y a corrélation directe entre l'épargne et les taux d'intérêts. ( Corrélation explicable en plus )
- Non dit dans le texte mais que tout le monde sait: les gouvernements manipulent les taux d'intérêts et les tiennent au plus bas possible pour obtenir une croissance économique des plus hautes.

Donc nous y revoici...
Les gouvernements manipulent les taux d'intérêt pour obtenir une meilleure croissance économique. Mais cette manipulation a deux effets secondaires qui nous intéressent ici:

- Un taux d'intérêt bas crée des distorsions dans l'économie qui se matérialise sous la forme de bulles économiques, bulles qui causent les récessions lorsqu'elle crèvent. Voir: Les banques centrales savent qu'elles sont la cause de la récession.
- Un taux d'intérêt bas incite une société à s'appauvrir en rendant l'épargne non intéressante.

Il est très difficile de nier que laissé à lui même, le taux d'intérêt d'une société est une mesure inverse de sa richesse.
Le taux d'intérêt est alors fonction de la quantité d'épargne de cette société. L'épargne est la vraie richesse d'une société, c'est à dire que c'est la consommation potentielle. Plus une société a d'épargne, plus son taux d'intérêt sera bas.
Plus une société est pauvre, sans épargne, plus le taux d'intérêt sera haut.

Ce que font nos gouvernements est de fausser ce régulateur de marché en faussant le taux d'intérêt. Le résultat est qu'on s'appauvrie, qu'on consomme au delà de nos moyens.

A quand le seul débat qui est honnête dans un tel contexte ? C'est à dire celui qui cherchera à savoir si une société où le taux d'intérêt est maintenu artificiellement bas telle la notre est réellement mieux qu'une société où ce taux d'intérêt serait laissé à son taux naturel, celui qui reflète la richesse de cette société et indique aux citoyens le temps d'épargner vs le temps de consommer.

François.

samedi 29 août 2009

Oxfam-Québec et le réchauffement climatique.

Oxfam-Québec se lance dans la courte à la peur climatique et se positionne en faveur du festin socialiste que sera le sommet de Copenhague.

Oxfam-Québec lance une campagne de sensibilisation

Oxfam-Québec veut sensibiliser la population à l'urgence d'agir pour lutter contre les changements climatiques.
Oxfam insiste sur le fait que cet accord doit être adéquat et équitable pour les pays en développement et doit tenir compte des besoins des populations les plus vulnérables.
Doit ? Selon quel principe ?
Les pays industrialisés se liguent ensemble pour faire un pacte de suicide, Selon quel principe est-ce que ceux-ci doivent tenir compte des besoins des populations plus vulnérables ?

Il n'y a aucune raison que ceci soit un devoir.
Ho! Vous me direz que ces gens sont victimes de l'industrialisation du monde ?

OK, admettons que le réchauffement climatique soit réellement causé uniquement par l'industrialisation et que celui-ci leur cause réellement du tord.
Il n'en reste pas moins que ces pays profitent énormément de cette industrialisation du monde.
Bien que ces gens soient encore dans la misère, leur condition de vie s'est énormément améliorée dans le dernier siècle. Pourquoi ? Grâce à toute cette technologie dont ils profitent.
Médecine, métallurgie , ingénierie, communication, transport, etc, etc. Toute ces technologies sont empruntées du monde industrialisé. Sans celui-ci, ces peuples seraient encore plus vulnérables ( pour prendre le qualificatif d'Oxfam ).

Comme ces gens ont profité de l'industrialisation du monde, il est bien difficile d'accepter qu'il soit un devoir de leur donner encore plus maintenant.
Je ne ressent aucune culpabilité à avoir aidé ces gens à mieux vivre en partageant l'industrialisation que me reproche Oxfam. En fait, s'il en est, c'est une certaine fierté que devrais resentir l'occident en voyant que le reste de la planète profite de ce que l'innovation et l'industrialisation a crée.

Prenons par exemple le Bangladesh, pays préféré de ces gens lorsqu'il est question de me mettre sous les épaules la misère du monde. Le cliché que nous avons tous ici est le paysan qui laboure son champs avec un boeuf en attendant la prochaine inondation ou le prochain tsunami.
Pourtant, bien que le Bangladesh ne soit pas un modèle de société libre et prospère, voici quand même une autre image de ce pays:
C'est la ville de Dhaka, ont est loin de ce paysan et son boeuf.... Et bien plus près de la société industrielle....

Ce que fait ce mouvement écolo est d'essayer de nous culpabiliser d'avoir eu l'audace et le courage d'avoir créé une société libre basé sur l'innovation et la créativité de chacun de ces citoyens.
Ces gens pensent que toute cette technologie qui fait partie de notre monde est apparue comme cela... de rien. Comme s'il était possible d'ignorer l'histoire et ne pas voir que c'est le «monde libre» qui hausse le niveau de vie de ces pays.

Alors, est-ce qu'on doit quelque chose à ces peuples ? Absolument pas !
Est-ce que l'on ne devrait pas les aider ? Ha, ca certainement...
Mais ce n'est tellement pas avec l'accord de Copenhague ou autre délire anti-progrès que nous y arriverons. Ce que ces gens ont besoin est d'éducation, de liberté et... de temps....


Pour terminer, il est difficile de passer sous silence cette petite statistique que nous offre Oxfam:
De plus, on comptait 125 catastrophes naturelles par année dans les régions du sud de la planète dans les années 80, alors qu'il y en a actuellement de 400 à 500.

C'est le genre de statistique qui fait douter. Pour moi, c'est la première fois que j'entends celle-ci.
Cette affirmation n'est aucunement basé sur une étude. ( Ou du moins, quelqu'un peut me pointer cette étude ? )

De mon coté, je vous offre ceci:

Ce graphique, produit par Munchen Ré ( une compagnie d'assurance internationale, pro-catastrophe climatique ). Ce graphique nous montre effectivement une hausse des catastrophes naturelles depuis 1950 mais voici plusieurs point à prendre en compte:
- Tout ce qui est comptabilisé avant les années 80 est douteux. C'est à dire qu'à cette époque, le monde était moins «petit» et les évènements climatiques n'étaient pas vraiment mondialisés.
- Que dire de la proportion de «Autres évènements» ? Quel qu'il soit, il n'y en a eu aucun avant 1970... Vraiment ?
- Finalement, vous pouvez y voir une hausse si vous le voulez. Mais il est difficile de nier qu'il soit possible d'y voir une oscillation. Après 1998, la fréquence est nettement à la baisse. Hasard ou cycle ? Seul Oxfam le sait ?....

François.

vendredi 28 août 2009

Climat: les entreprises décoivent les ( pseudo ) scientifiques.

Il est toujours intéressant de voir la quantité de fausse information véhiculé par les groupes d'activistes verts. Ces gens nous offrent des textes d'une intégrité exécrable.

Par exemple ici:
Climat: les entreprises déçoivent les scientifiques
Selon cette étude, intitulée «Le gouffre carbone» et réalisée par le Carbon disclosure project (CDP), organisation indépendante basée à Londres, «la majorité des entreprises n'ont pas engagé les programmes de réduction nécessaires pour éviter un changement climatique dangereux». Les scientifiques du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC) estiment que, pour limiter le réchauffement de la planète à +2°C, les pays industrialisés devront réduire leur émissions de GES de 80% d'ici 2050 (par rapport à 1990).
Ces gens, le CDP se cachent derrière la crédibilité de la science pour avancer leur agenda.
Le titre du texte est totalement faux.
Aucun scientifique n'est impliqué dans le texte rapporté. Le Carbon Disclosure Project n'a rien à voir avec la science. C'est un groupe activiste qui se nourrit de la manne verte, rien de plus.

Pour ce donner un semblant de crédibilité scientifique, ces gens mélangent dans le même paragraphe leur opinion et celui du GIEC ( autre organisme qui est plus politique que scientifique de toute façon ).
Il n'y a aucun scientifique de déçu ici..... circulez !

François.

La végétation en Arctique et le réchauffement climatique.

Les changements climatiques ont des répercussions sur la végétation arctique
Les changements climatiques ont déjà des répercussions importantes sur la végétation dans le Haut Arctique.
Dans cette région où l'on trouvait autrefois de la toundra rocailleuse, la végétation se transforme et devient de plus en plus verte, ce qui occasionne un autre phénomène qui pourrait accélérer le réchauffement climatique.

Le géographe confirme, pour la première fois, que les températures en hausse dans l'Arctique créent des changements majeurs chez les plantes qui y poussent.

Bon, arrêtons ici un instant... C'est peût-être la première fois que CE monsieur confirme ceci mais je peux vous assurer que ce n'est vraiment pas la première fois que quelqu'un «confirme pour la première fois» que les changements climatiques ont un impact en Arctique...

Cette fois-ci c'est la bonne ? La vraie première fois ?
Le pire est que personne ne mets honnêtement en doute le fait que l'Arctique c'est réchauffé dans les dernières années... Et la majorité des gens sont assez «allumés» pour comprendre que si l'été est «moins froid», les plantes s'en porteront mieux...

Ce temps chaud a changé la donne, puisque le nombre total de plantes qui poussent a doublé.
Dans les zones humides, cette masse a triplé depuis le début des années 1980.
Les plantes qui atteignaient à peine les chevilles des chercheurs touchent désormais leurs tibias.
Je n'ai pas vu le rapport mais j'espère juste que celui-ci est plus méthodique que de mesurer entre la cheville et le tibia !

Ceci dit, voici ce que nous dit le texte:
Une étude comparative de la biomasse d'un site en Arctique entre 1980 et 2009 nous a permis de constater une augmentation de celle-ci. Dans les zone humides, cette augmentation est d'un facteur de 10. Le texte nous dit aussi que le nombre de plantes a doublé. Il faut par contre mettre en doute la pertinence de cette information: ce qui compte pour le reste du texte est vraiment la biomasse et non le nombre de plants...

Sans que cela fausse l'étude, ce qu'il faut remarquer ici est que celle-ci a été faite sur un seul site et que ce n'est qu'une comparaison entre deux années. Comment savoir que ce site représente vraiment tout l'arctique ? Et avec uniquement deux points de comparaisons, comment exclure les variations annuelles de climat local dans cette mesure de la biomasse. Autrement-dit, rien ne garantit qu'on ne soit pas tombé sur une bonne et une mauvaise année...
Ainsi, ce qui se passe sur l'île d'Ellesmere pourrait se généraliser dans le monde polaire.
Oups.. Cette phrase est difficile à concilier avec le titre du texte...
On parle de l'ile d'Ellesmere, on généralise mais ici on «localise»....

Après les faits, voici ce qu'en conclut l'étude:
Toutefois, les conséquences de ces changements demeurent inconnues, selon le géographe.
Il a notamment expliqué que ces changements peuvent affecter les habitudes alimentaires de certaines espèces animales, comme le caribou, qui dépend, pour se nourrir, du lichen et de la mousse, qui pourrait se raréfier.

M. Henry affirme que la nouvelle toundra, plus touffue et dense, pourrait accélérer les changements climatiques parce que la végétation est plus foncée et absorbe ainsi plus d'énergie solaire. Cela est l'équivalent, selon certaines recherches, de doubler la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

Donc, dit autrement: on ne connais pas les impacts mais c'est sûrement mauvais....
Par exemple le lichen et la mousse pourraient se raréfier et cela pourrait avoir un impact sur les habitudes alimentaires du caribou ( impact qui, sous-entendu dans le texte, pourrait être négatif ). Oui cela se pourrait.... mais cela fait bien des «peut-être»...

Et voici le punch majeur du texte:
...la végétation se transforme et devient de plus en plus verte, ce qui occasionne un autre phénomène qui pourrait accélérer le réchauffement climatique.
M. Henry affirme que la nouvelle toundra, plus touffue et dense, pourrait accélérer les changements climatiques parce que la végétation est plus foncée et absorbe ainsi plus d'énergie solaire.
Cela est l'équivalent, selon certaines recherches, de doubler la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Délire total que cette affirmation !

Il est vrai qu'une surface végétale réfléchie moins la lumière qu'une surface de roche.
Et donc que le végétal se réchauffe légèrement plus que la roche en absorbant l'énergie de cette lumière. Cette énergie sera lentement retournée à l'atmosphère sous forme d'infrarouge.

Mais l'impact de ceci est infime comme il est possible de le constater dans une forêt.
Regardez une foret avec une caméra infrarouge. Le jour comme le soir, celle-ci ne sera jamais une très grande source d'infrarouge. En fait, le soir, la foret est plutôt sombre.
Si l'impact était significatif, cette foret ( particulièrement la canopée ) serait vu comme une source de chaleur bien visible, ce qui n'est aucunement le cas.

Que dire maintenant de la différence entre de la végétation aux chevilles et celle au tibias... Qui pense réellement que la réflexion de lumière entre ces deux environnement est si différente ?

Que dire du fait que sur l'ile d'Ellesmere, cette végétation, quelle que soit sa biomasse est enfouie sous la neige pour environ 10 mois sur douze et dans un tel cas, la réflexion est le blanc de la neige.

Que dire alors du peu d'impact que ce deux mois peut avoir sur la température de la planète, vu la faible surface impliquée et la si faible durée pour laquelle ce si faible réchauffement a lieu ?

Et finalement, que dire du fait que toute cette masse de végétation ( assumons qu'elle soit aussi grande que décrite dans le texte ) soit un puit de CO2 énorme. Toute cette biomasse est faite à partir de CO2. Tout ce CO2 est du CO2 de moins dans l'atmosphère.
Que dire de l'augmentation d'un facteur de 10 de biomasse souterraine ( ie: des racines ).
Les racines sont un des meilleurs puits de CO2 car lorsque la racine se décompose, le CO2 reste dans le sol, contrairement par exemple à des feuilles qui se décomposent et relâchent leur CO2 dans l'atmosphère.
Planter un arbre ici est bon, celui-ci absorbe du CO2.
Mais dans le nord, celui-ci devient mauvais car il absorbe la lumière ? ....
De la merde tout ça.....

François.

jeudi 27 août 2009

Les 2 watts écologiques banissent les 100 watts.

Fini les ampoules de 100 watts en Europe
Les ampoules de 100 watts seront retirées le 1er septembre de tous les rayons de l'Union européenne, marquant le début de la mort annoncée de toutes les ampoules classiques d'ici à trois ans, remplacées par les lampes de nouvelle génération consommant 80% d'électricité en moins.
Belle victoire de l'insignifiance....

Ces 2 watts écolo s'imaginent que ceci change quelque chose dans le monde...
C'est de la pure illusion. Les ampoules sont une infime partie de l'énergie utilisé par l'humanité.

C'est une victoire symbolique ? Fuck vos symboles !
Faites de la symbolique si vous voulez mais pas avec des lois !
Une loi c'est plus de la symbolique...

Vous nous faites économiser ?
Et si l'on était assez intelligent pour décider tout seul où l'on désire économiser et où on ne le désire pas ?
Sous cette façade de «bon écolo qui veux mon bien» ce cache un être misérable qui ne désire qu'imposer son idéologie du «rien-être», question de ne pas se sentir seul dans son insignifiance et ainsi la justifier.

Le pire est que ces sous-humains gagnent toujours par défaut...
Personne n'a osé les confronter, autant sur leur petite lumière «écolo-cute» que sur le principe que le néant de leur existence ne peut être imposé ainsi au reste de l'humanité ainsi.

François.

Les banques centrales savent qu'elles sont la cause de la récession.

Oubliez toutes les explications «à la Krugman» pour les causes de la récession.
Les banques centrales savent très bien qu'elles sont la cause initiale de la récession que nous subissons.
Evidemment, celles-ci ne l'avoueront jamais ouvertement pour conserver leur intégrité et leur raison d'être.

Mais voici le texte du discours que M. Mark Carney, gourverneur de la Banque du Canada, a fait la semaine dernière: Some Considerations on Using Monetary Policy to Stabilize Economic Activity
( La version francaise est disponible aussi mais n'est utile que pour montrer les limites de Google Translate... )

As we have all just been reminded at great cost, low, stable, and predictable inflation and low variability in activity – especially when associated with exceptionally low and stable interest rates – can breed complacency among financial market participants as risk taking adapts to the perceived new equilibrium. Indeed, risk appears to be at its greatest when measures of it are at their lowest. Low variability of inflation and output (reduces current financial VaR and) encourages greater risk taking (on a forward VaR basis). Investors stretch from liquid to less-liquid markets. In parallel, low and stable interest rates promote larger asset-liability mismatches across credit and currency markets. These tendencies are particularly marked if there is a perceived certainty about the stability of low interest rates.

Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles. In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.
Tout est dit.... M. Carney nous dit indirectement qu'il sait très bien que les banques centrales sont la cause de cycles économiques.
.......


Ok... voici une explication plus détaillée...
Commencons au tout début: le crédit est normalement de l'argent économisée qui est prètée à des gens.
Mais notre système économique ne fonctionne pas ainsi.
Ce que le système actuel fait est de créer de l'argent à partir de rien sous forme de crédit.
Manipuler ainsi le crédit a plusieurs avantages:
- il permet d'avoir un taux d'interet très bas puisque l'argent est disponible à qui le veux.
- il permet d'avoir une croissance économique hors du commun. Tant d'argent à si bas prix: plusieurs projets sont disponibles. Le chômage baisse, la machine économique tourne à fond.
- le faible taux d'interet favorise l'endettement et le faible rendement des placements défavorise l'économie et favorise la consommation. Celle qui «fait rouler l'économie» selon ces gens.

Ca, c'est le beau coté de la chose.

Mais évidemment, comme cette pratique essaye de défier la réalité, il y a toujours un mauvais coté. Le plus apparent est qu'on se rend compte rapidement que plus il y a d'argent crée dans l'économie, plus l'inflation sera forte.

Quel est le mandat de la banque centrale ?
De créer du crédit à partir de rien pour avoir la meilleure croissance économique possible.
La deuxième partie du mandat des banques centrales et de «contenir» l'inflation qui en résulte. Le taux visé est d'environ 2% par année.
Ce que fait la banque centrale est de continuellement ajuster la quantité d'argent à «pomper» dans le système en fonction de cette cible de 2%.

Première fraude des banques centrales: ces gens se présentent en gardien de l'inflation mais ne parlent en aucun temps du fait que ce soit eux qui créent cet inflation. Pour eux, la croissance économique DOIT passer par la manipulation du crédit et donc considèrent leur première partie du mandat comme une nécessité donc ils n'en sont pas vraiment responsables...
Ce qui est évidemment faux.

Mais revenons à M. Carney. Ce qu'il nous dit est ceci: nous constatons que parfois, l'injection de tout ce crédit dans le système ne se réflète pas comme de l'inflation mais plutot en bulle économique.

Evidemment, M. Carney ne nous le dit pas ainsi. Voici comment il interprète la situation:
As we have all just been reminded at great cost, low, stable, and predictable inflation and low variability in activity – especially when associated with exceptionally low and stable interest rates – can breed complacency among financial market participants as risk taking adapts to the perceived new equilibrium.
Le tout est viré à l'envers: Une inflation basse, stable et prévisible, combinée à un taux d'interet exceptionnellement bas et stable....
Pourtant, l'inflation est le résultat, et non l'outil. L'outil ici est le taux d'interet.

Ce que M. Carney nous dit si on le remet à l'endroit est: Nous avons remarqués qu'un taux d'interet bas et stable ne provoque parfois pas d'inflation. Cette stabilité est percue pour ce qu'elle est: de la stabilité et a tendance à induire en erreur l'économie et lui faire croire que la situation est ... stable.

Selon M. Carney, d'offrir pendant longtemps de l'argent facile ( à partir de rien ) a tendance à faire que le marché baisse la garde et assume que ce flot ne se terminera pas.
En d'autres mot, c'est comme si un pusher nous disant: je donnes de la drogue à très bas prix à mes clients et ceux-ci en deviennent junkies. Bien oui.....

Ce qu'il faut ironiquement préciser ici est que les banques centrales n'ont pas plus vus que les autres cette instabilité cachée dans la stabilité qu'elle reproche aux autres...

La banque centrale pompe de l'argent dans le système. Elle ne mesure que l'inflation de la monnaie pour savoir quand ralentir et accuse les autres quand le système pète.
Les autres ne sont pas plus fous: ils regardent la banque créer tout cet argent, voient que l'inflation est basse et que donc la banque centrale va continuer à «pomper» cet argent. Ils la prennent.

Bien que M. Carney réfute toute responsabilité: «ce n'est pas nous, c'est eux qui ont prix trop de risques dans une telle situation», il nous montre bien qu'il comprend que c'est le taux d'interet bas de sa banque qui est à l'origine de tout ceci.

Qu'est-ce qui se passe dans une telle situation ? M. Carney nous l'explique un peu:
Low variability of inflation and output (reduces current financial VaR and) encourages greater risk taking (on a forward VaR basis). Investors stretch from liquid to less-liquid markets. In parallel, low and stable interest rates promote larger asset-liability mismatches across credit and currency markets.
Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles. In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.
Dans une telle situation, l'argent est utilisée pour batir ( from liquid to less-liquid ).
Non dit dans le texte mais implicite: l'argent servant à batir prend beaucoup plus de temps pour se retrouver dans l'économie et affecter l'inflation. Ce qui fait que les banques centrales n'en voient pas les effets et continuent à «pomper» cette économie ( avec un beau grand sourire.... )...

Such asset-based financing creates intensely procyclical liquidity cycles.
Simplement dit: ceci crée des bulles économiques....

In these cycles, rising asset prices increase funding liquidity, which finances further purchases and prompts additional price increases.
Ici, c'est ce qui arrive en bout de ligne, juste avant l'éclatement de la bulle et la récession qui suit.
Les prix augmentent, le bulle gonfle... et ce, jusqu'à ce que la réalité reprenne ses droits.
C'est à dire que cette richesse fictive n'est pas soutenable pour une société. Trop d'investissement sont fait, trop de ressources sont nécessaires, ces ressources n'existent pas dans le monde réel. Tot ou tard, le projet qui semblait réalisable hier ne l'est plus aujourd'hui, les gens commencent à perdre confiance et le chateau de carte s'effondre.

Alors, oui, M. Carney sait très bien que c'est le taux d'interet bas qui est la cause première de tout cela.
D'ailleurs, ce qu'il propose est que lorsqu'une telle situation survient, la banque centrale devrait hausser les taux d'interets:
The alternative would be to generate price instability to prevent financial instability. That is, the price objective might have to become less stable in order to disrupt the endogenous liquidity creation that comes from relatively stable, predictable rate paths.
Le langage utilisé est très douteux... Le «price objective», c'est le taux d'inflation visé. «Price instability» veux dire ici: hausser le taux d'interet. «endigenous liquidity creation» veux dire: bulle.
Donc: «une alternative serait d'augmenter les taux d'interet dans le but de stopper la bulle, quitte à rater la cible d'inflation désirée.»

Le pire est que cette méthode fonctionnerais probablement. C'est à dire que d'augmenter le taux d'interet au début de la bulle aurait comme effet de la stopper avant que celle-ci soit énorme.

Il y a par contre deux problèmes majeurs avec cette idée:
- Personne n'est capable de savoir si cette «tactique» ne ferait pas une bulle énorme dans plusieurs années ? C'est que normalement, la réalité est impossible à déjouer.
- Mais l'argument le plus important est celui-ci: les banques centrales et les économistes nous ont prouvés qu'ils sont incapables de reconnaitre les situations de bulles. Un remède, lorsque l'on est incapable de reconnaitre le bobo ne sert pas à grand chose...

Francois.

mercredi 26 août 2009

La Banque du Canada veut ralentir notre économie...


La vigueur du dollar pourrait nuire à la reprise

La Banque du Canada a prévenu mardi qu'elle était prête à intervenir pour empêcher le dollar canadien de poursuivre sur sa lancée des derniers mois.
Le sous-gouverneur de l'institution Timothy Lane a expliqué que l'économie était en pleine reprise, mais qu'un huard trop robuste pourrait freiner la relance.
Un dollar fort nuit aux exportateurs en rendant plus dispendieuses les exportations canadiennes à destination des États-Unis. Le dollar canadien a clôturé mardi à 92,1 cents US, en baisse de 0,75 cent US.

Comique hein ? Qu'est-ce qui fait la force du dollar ? La force, la vitalité et la confiance d'une économie. Sans manipulation monétaire, la valeur au change du dollar est fonction de ce qui est produit par unité vs les autres monnaies.
La valeur du dollar est aussi soumise au libre-marché. En d'autres mots, plus les gens considèrent que cet argent est solide ( ie: stable ) ou risque de monter en valeur, plus ceux-ci vont conserver des devises Canadiennes au lieux de les reconvertir en une autre monnaie.

Alors, un dollar à la hausse est un signe d'une économie qui va bien par rapport à une autre économie qui va moins bien où pour laquelle la valeur de son argent est manipulé par les gouvernements.
Mais pas pour la Banque du Canada....

Pour ces gens, un dollar solide est synonyme de ralentissement économique...
Celle-ci nous dit qu'un dollar fort freine les exportations... C'est oublier que le Canada ne fait pas qu'exporter mais importe aussi autant.
En fait, pour qu'une économie fonctionne à long terme, les exportations et les importations doivent se balancer. C'est la balance commerciale, et celle-ci doit balancer... ( ok, devrait balancer mais c'est un autre sujet... )...

Donc, puisque le dollar Canadien se porte bien grâce à une économie qui se porte mieux que certaines autres, ce que la BDC veux faire est manipuler la valeur du dollar Canadien dans le but d'en ralentir l'économie.

Et quelle manipulation souhaitent-ils ?
M. Lane a ensuite rappelé que «même si le taux directeur se situe à sa valeur plancher, nous conservons une flexibilité considérable grâce aux instruments de politique monétaire non traditionnels à notre disposition, y compris l'assouplissement quantitatif».
C'est joli comme nom n'est-pas: assouplissement quantitatif... Ça sonne doux...
Et pourtant, c'est la plus grande crosse qu'un pays peut faire à ces citoyens: imprimer de l'argent à partir de rien pour en dévaluer sa valeur.
Ce que veulent faire ces voleurs est de réduire la valeur de vos économies en créant de l'inflation.
En réduisant la valeur d'achat de chaque dollar.

Ce qui est vendu n'est évidemment pas une dévaluation de vos économies mais plutôt un concept abstrait pour la majorité des gens: la valeur du dollar vs les autres monnaies.
Mais pour arriver à dévaluer ce dollar par rapport aux autre monnaies, ces charlatans de la piasse se proposent de vous appauvrir...

Le huard profite aussi des mesures d'assouplissement quantitatif importantes décrétées par les banques centrales d'Europe et des Etats-Unis, ce qui a eu pour effet d'augmenter la masse monétaire et d'affaiblir ces devises.
Le dollar Canadien prend de la valeur parce que les autres pays ont manipulés l'argent au détriment de leurs citoyens. Et que propose de fait notre BDC ? La même fraude...

Il est grand temps que les banques centrales soient mise à jour pour ce qu'elles sont: des fraudeurs, manipulateurs qui jouent à l'apprenti sorcier avec notre économie et qui sont la cause de base de tous nos crises économiques.
Le tout sous le couvert de «bon agent neutre et juste dans cet économie».

Ne touchez pas à la valeur de notre argent ! On en a besoin et on l'a gagné !
François.

mardi 25 août 2009

Jeff Plante: la peur du libéralisme.

N'ayez crainte chez kamarades, le mal a été éradiqué de l'intérieur et ce, rapidement:
La candidature de Jean-François Plante a été rejetée

Jean-Francois Plante est un vrai promoteur de la liberté des gens. Un individu d'idée.
M. Plante se présente à la chefferie de l'ADQ et tous et chacun se mettent en branle pour éliminer cet ennemi commun.

Les médias y vont de commentaires totalement enfantins et faux. Populiste, misogyne, raciste, «controversé» nous ont prévenus les médias...

Les 3 autres prétendants à l'ADQ y sont allés de commentaires très constructifs du genre: M. Plante a des idée qui sont totalement dépassées.
?? Ha oui ? Le respect de liberté individuelle est un concept dépassé dans notre société ?

Il est désolant de voir à quel point le libéralisme fait peur aux gens.
Il est désolant de voir à quel point un individu ayant une idéologie solide et des idées contraires à «la pensée Québécoise» fait peur.
Pourtant, si M. Plante est réellement raciste, avec des idées dépassées et illogiques, etc, pourquoi s'acharner si rapidement à le bâillonner ? Pourquoi ne pas prendre un plaisir à confronter ses idées sur la place publique comme il se propose de le faire ? L'écraser et l'humilier publiquement comme vous prétendez être capable de faire ?

Vous avez peur...
Et cette peur n'est pas de M. Plante comme telle mais bien la peur du libéralisme.

Pourtant, cette peur du libéralisme n'est en fait qu'une peur de nous même.
Posez-vous la question à savoir pourquoi vous avez peur lorsque vous entendez parler de liberté individuelle, de responsabilité personnelle, d'accomplissement, de fierté.
Ce sont pourtant des valeurs qui devraient faire pétiller des yeux la très grande majorité des gens.

Les gens qui rejettent ces valeurs avec une conviction si profonde mais non réfléchie le font par peur de voir en eux ce qu'ils ne désirent pas voir.
Et qu'est-ce qu'ils ne désirent pas voir ?
Qu'ils rejettent des valeurs qu'ils savent importantes pour eux...

Notre société est rempli de débat sans grande importance comme par exemple, celui de cette semaine à savoir si une société d'état devrait commanditer un établissement d'enseignement privé. Mais cette société ne veux surtout pas entendre parler de liberté personnelle, de responsabilité, d'accomplissement personnel. Pourtant, ces valeurs, que l'on soit pour ou contre, ont bien plus d'importance sur la vie des gens que le financement d'un collège privé.

On se cache continuellement derrière les victimes de la société pour ne pas avoir à confronter personnellement ses valeurs. Ces pauvres pauvres (...) sont comme des boucliers humains servant à cacher notre vide de valeurs.
On se cache continuellement dans le confort du conformisme et de la pensée déjà pensée ( la pensée seconde main )...

Vous pouvez être contre le libéralisme, aucun problème.... mais pour être crédible, il faut le faire sur une base des idées, de principes et de valeurs.
Rare sont ceux qui confrontent le libéralisme sur une base autre que l'attaque personnelle ou la petite phrase type du genre: cette question a été réglé il y a bien longtemps....
Pourtant, de telles valeurs avancés par cette idéologie ne peuvent être balayés du revers de la mains ainsi.
Et vous le savez quelque part en dedans de vous...

Pour terminer, merci à M. Plante pour m'avoir fait rêvé de pouvoir un jour aller voter avec la conviction de l'option...

François.

Hydro devra revoir ses mécanismes d'attribution de dons


Hydro devra revoir ses mécanismes d'attribution de dons
Non seulement Hydro-Québec ne versera plus d'argent à des écoles privées, mais elle devra aussi revoir son mécanisme d'attribution de dons et commandites pour éviter les apparences de conflit d'intérêts.

Hé hé... C'est bien comique tout cela...
J'ai bien hâte de voir comment tout ce beau monde va réussir à nous offrir une politique d'attributions de dons ( et de commandites ? ) qui se tient debout.

Car presqu'unanimement, vous dites que c'est OK de donner de l'argent à l'OSM ou à d'autres organismes culturels mais que c'est immoral de donner à des collèges d'enseignements privés.
Quelle est la logique ici ?
Comment pouvez-vous justifier l'un et critiquer si violemment l'autre ?
J'ai bien hate de voir les critères en jeu ici ?

- L'OSM est un organisme culturel ? Soit, mais sachez que ces collèges sont des collèges... d'enseignements.
- Les collèges ont déjà des subventions du gouvernement. Et pas l'OSM, vraiment ?
- Les collèges privés sont fréquentés par des riches qui n'ont pas besoin de subvention... Et pas l'OSM ? Vraiment ?

Et si c'était juste un haine injustifiable de l'élite et de la réussite, ce que représente justement à fond ces deux collèges privés ?
Qui aura le courage de regarder honnêtement pourquoi il ressent ce qui ressent face à cette controverse ?

François.

dimanche 23 août 2009

Les Canadiens: l'environnement avant l'économie

L'environnement avant l'économie, disent les Canadiens
Faux !

Le sondage La Presse Canadienne-Harris-Decima révèle que sur cette question clé, 67 pour cent des répondants estiment que l'environnement et les problèmes économiques ont une importance égale. Et seulement 26 pour cent des répondants croient, qu'au contraire, l'environnement devrait passer en second plan.
OK, on calcule ensemble ?
67% : environnement et économie égaux.
26% : économie en premier plan.
Donc, que reste-t-il ?
100 - ( 67 + 26 ) = 7%

Donc 7% des Canadiens estiment que l'environnement passe avant l'économie...
Spin, spin.....

François.

mardi 18 août 2009

La récession nuit à la santé des Canadiens...

La récession nuit à la santé des Canadiens
La récession a des effets dévastateurs sur la santé des Canadiens, révèle le dernier rapport annuel de l'Association médicale canadienne (AMC). Près d'un adulte canadien sur cinq dit avoir sauté un repas au cours des derniers mois pour des préoccupations financières. Et le quart des citoyens ont dernièrement annulé un rendez-vous chez le dentiste pour les mêmes raisons.

Les pressions financières amènent 16% des Canadiens à sauter des repas, elles en empêchent 23% de dormir, stressent grandement 40% de la population et amènent 14% des Canadiens à retarder l'achat de médicaments d'ordonnance.«Nous nous imaginons à tort que les soins de santé sont à l'abri des dures réalités économiques qui sévissent actuellement. Notre sondage révèle que cette notion est tout à fait erronée», note le Dr Ouellet.
Dévastateurs hein ?
Sauter un repas au cours des derniers mois. Non mais, à quoi pensez-vous !!!!!
Votre santé est foutue....
Annuler et retarder une rendez-vous chez le dentiste....
Horrible !

Tout ces chiffres n'ont évidemment aucun effet «dévastateur» sur la santé des Canadiens.

Ce qu'il faut bien comprendre est que tous ces chiffres ne veulent absolument rien dire.
Pour démontrer que la crise a un impact sur les habitudes de santé des gens, il est bien effronté de nous présenter des valeurs absolues sans comparaison avec la situation d'avant la crise.
Par exemple: 16% des gens on sautés un repas durant cette crise. Soit.
Mais qui pense vraiment que ce chiffre est de 0% lorsqu'il n'y a pas de crise économique ?

Qui pense que personne ne remet à plus tard un rendez-vous chez le dentiste faute d'argent lorsque l'économie va bien ?

Ce qui est le plus pathétique est que tous les médias ont bus de cette nouvelle mais aucun n'a eu la présence d'esprit de se poser la question: qu'est-ce que sont ces chiffres au juste...

Et bien, ces chiffres ne sont absolument rien !
Francois.

Selon le FMI, plusieurs pays devront hausser leurs impôts


La plupart des pays de la planète devront hausser les impôts pour rembourser les milliards de dollars investis pour lutter contre la récession mondiale, estime le Fonds monétaire international (FMI).

L'économiste principal du FMI, Olivier Blanchard, affirme dans un texte devant être publié mercredi que les gouvernements ont bien agi en augmentant leurs dépenses pour contrer la pire récession à frapper depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Il prévient toutefois que ces interventions auront un coût, et qu'une hausse des impôts dans pratiquement tous les pays est inévitable.
Heu... faut-être économiste principal du FMI pour arriver à de telles déductions savantes ?
Les gouvernements ont dépensés comme des bienfaiseurs-compulsifs notre argent et maintenant, un sage nous avertit que cette folie aura un coût. Que c'est nous qui allons le payer en hausse d'impôt...
M. Blanchard: merci, mais on le savait déjà....

La croissance sera positive mais modeste dans une majorité de pays au cours des prochaines années, croit-il.
Et dans plusieurs pays, le potentiel de l'économie de rejoindra pas les niveaux atteints avant la récession.
Wow, j'approuve ! Quelle vision économique hors-pair ici.
Beaucoup de pays auront une certaine croissance modeste ( d'autres non ). Et plusieurs pays ne rejoindront pas les niveaux atteints avant la récession. ( quand ? jamais ? dans les prochaines années ? ).
J'approuve, car il est pratiquement impossible qu'une telle prédiction ne s'avère pas vrai tellement elle est vague.
M. Blanchard pourrait se recycler «diseur de bonne aventure» sans même faire la formation tellement il est fort...

La FMI estime par ailleurs qu'un nouvel équilibre entre les pays est nécessaire, ce qui se traduirait notamment par une augmentation des importations aux États-Unis et en Chine.
Ouch ! Non !
La dernière chose que les Etats-Unis ont besoins est d'une augmentation de leur importations...
En fait, peut-être est-ce que e bonne nouvelle pour les Etats-Unis.
En fait, si la Chine fait cela, c'est effectivement. Blanchard a été mal cité et ce qu'il a dit est que la Chine devrait augmenter ses importations des US dans le but de réduire le déficit commercial entre ces deux pays.
Mais encore là, ce ne serait vraiment pas une bonne idée. Ce serait un grand pas vers un nouvel équilibre mondial, mais pas celui que les US aimeraient.
Si la Chine achète plus des US, elle retournera dans l'économie américaine des sommes d'argent qui ne sont pas le bienvenue ( pour les US ). Toute cet argent provoquerais une inflation monstre qui aurait le potentiel de faire tomber le dollar US.


Ceci dit, on se demande pourquoi M. Blanchard nous fait de telles «révélations».
Le FMI qui nous dit sans nuance que nous avons bien fait de nous endetter et que maintenant il faut en payer le prix...
Aucune analyse sur les impacts de ces dépenses, sur le positif de celle-ci, aucune comparaison entre les dépenses d'un pays VS celle qu'un autre. Qui s'en sort le mieux VS ce qu'il a «flambé» comme argent de ces citoyens.
Tout ce qu'on nous offre est: vous avez bien fait de vous endetter...
Comme si c'est le geste seul qui comptait et non la somme.

Dire que Mme Naomi Klein, dans son livre «the shock doctrine» accuse les partisans du libre-marché de profiter et même de créer de toute pièce des crise socio-économiques dans le but de faire avancer leur idéologie.

Ou es-tu Naomi pour dénoncer aussi ces gens ? Ces gens qui utilisent cette crise économique pour faire avancer leur idéologie socialiste-étatique.
Ha ! Cette fois-ci ce n'est pas pareil car c'est pour pour une bonne cause ?
Vraiment ?

François.

dimanche 16 août 2009

Hey US, votre économie se stabilise ? Stoppez les dépenses gouvernemantales au plus vite !

Les sceptiques confondus?
Au moment d'écrire ces lignes, la récession américaine est probablement terminée alors que plusieurs indicateurs économiques à haute fréquence donnent à penser que le produit intérieur brut réel américain (PIB) s'apprête à relever la tête au troisième trimestre de l'année en cours.

Au-delà de l'argument de la productivité,
n'oublions pas que les effets des stimulants budgétaires commencent à peine à se faire sentir au sud de la frontière. Malgré qu'au Québec, il soit difficile de circuler sans observer de nombreux chantiers, l'emploi dans le secteur de la construction ainsi que les dépenses gouvernementales n'ont pas encore solidement relevé la tête aux États-Unis.
Dans un avenir rapproché, l'économie américaine devrait bénéficier de stimulants budgétaires totalisant plusieurs centaines de milliards de dollars. L'activité économique sera toutefois déjà en reprise avant même que ces stimulants n'entrent en jeu.
Quelque chose me dérange énormément dans cette analyse.
Si je résume autrement: la récession serait presque terminée et ce, malgré le fait que les milliards investit par le gouvernement Américain pour contrer cette récession ne soit encore réellement dépensés dans le système économique.

Mais alors, la seule conclusion possible de cette analyse est que ces milliards étaient inutile pour empêcher l'économie de sombrer dans un trou noir !

Pourquoi suis-je le seul à arriver à cette conclusion ?
Pourquoi personne ne demande au gouvernement Américain d'arrêter cette hémorragie puisqu'elle est maintenant inutile ?
Est-ce juste moi qui considère que des centaines de milliards dépensés par un gouvernement, ce n'est pas de la petit bière ?

Que vous étiez d'accord ou non avec la théorie que cet argent devait absolument être dépensé pour sortir les US de la crise, il est difficile d'affirmer maintenant que cette somme est absolument nécessaire.

Le problème est qu'un gouvernement qui dépense des centaines de milliards au nom des citoyens ( sans la raison du stimuli keynesien en temps de crise ), cela s'appelle un gouvernement socialiste.
Un pays qui s'endette de centaines de milliards sans raison est un pays qui fonce tête baissé dans la misère.
Des citoyens qui se font voler leur avenir sous leur yeux sans réagir n'auront qu'eux à blâmer pour leur misère.

Réveillez-vous les Américains et réclamez ce qu'il reste de votre avenir !
Je me répète: la raison du «package de dépense gouvernementale» était quelque chose de difficile à contester, surtout que même les économiste et les intellos étaient en sa faveur.
Soit.
Mais maintenant, il est temps de vous reprendre en main et de réaliser que celui-ci est désormais inutile.
Just say STOP !....

François.

jeudi 13 août 2009

Imiter l'autre est à la base des liens sociaux (?)

Les êtres humains ne sont pas les seuls bipèdes à se sentir flattés lorsqu'ils sont imités: l'imitation constitue chez les primates un premier pas vers les liens sociaux, affirme une étude parue jeudi dans Science.
Selon les auteurs qui s'appuient sur des études précédentes, les êtres humains adoptent volontiers les manières et les postures des gens qu'ils rencontrent, une attitude qui suscite en retour inconsciemment bienveillance et empathie de la part de l'imité.
Ce mimétisme serait à la base des liens sociaux.

Donc mesdames et messieurs, n'ayant aucune identité personnelle et donc aucune fierté en celle-ci, lorsque nous adoptons bassement les idées et comportements de nos compères, nous ne somme pas plus bas qu'un singe. Confortons-nous dans notre conformisme aveugle.

En fait, il semble même, selon cette étude, que d'imiter aveuglément les comportements ( donc les raisons d'agir ) des autres est la base des liens sociaux !
L'étude ne le dit pas mais, est-il possible à partir de celle-ci de supposer que d'utiliser sa raison pour se faire une opinion et une personnalité est anti-social ?

Bheeeeeeee !
Le Mouton Noir.

Aux étudiants du Collège Notre-Dame: bienvenue dans le monde des grands.

La saga de la commandite d'Hydro-Québec donnée au Collège Notre-Dame a donné lieu à des commentaires plutôt déplaisants dans les médias.
Il est déplorable est de voir à quel point tous et chacun détestent ce collège pour ce qu'il est.

Chers étudiants du Collège Notre-Dame, bienvenue ! Bienvenue dans un monde où l'élite et la réussite est considérée comme le mal. Vous représentez pour la société québécoise tout ce qu'elle n'aime pas: des gens qui se prennent en main pour assurer leur avenir avec le plus de chances possibles. Des parents qui se privent pour vous assurer cette chance.
Quelle horreur hein ?

Qu'est-ce que notre société pense de vous ?
Des enfants gâtes privilégiés non pas par leur effort mais plutôt par la richesse de leur parents dit-elle. Certains vont même jusqu'à mettre sur votre dos la médiocrité du reste du système d'éducation.

Mais ne vous en faites pas, ce n'est rien.... ce n'est rien qu'un début. Attendez voir les commentaires que vous aurez lorsque vous allez réussir votre carrière...

Et honte à Hydro-Québec !
Honte à Hydro-Québec, pas pour la commandite mais pour ne pas avoir eu le courage de dire publiquement ce qu'elle fait.
C'est à dire, investir dans l'éducation de l'élite comme le fait plusieurs entreprises privées, dans le but d'en retirer les fruits éventuellement. Il aurait suffit de dire: «c'est que l'on sait où ont été éduqués la majorité de nos meilleurs employés»

Hydro-Québec n'est pas un organisme communautaire, elle n'est pas Québec-Solidaire, elle n'est pas le Ministre de l'éducation. Elle n'a rien à foutre des drop-out de l'éducation, ce qu'elle a besoin pour performer, ce sont des ingénieurs, et les meilleurs.
Ce que fait Hydro-Québec n'est pas un acte de compassion sociale mais du PR.
Vous reprochez à cet organisme d'investir dans son avenir mais vous serez aussi les premier à le critiquer lorsque sa performance ne sera plus la même faite d'employés compétant.

Le pire est que si Hydro-Québec avait donné ( inutilement cette fois-ci ) 50,000$ à un organisme privé de charité ou de sans-abris, vous auriez louangés la vision sociale de cet organisme.

François.

mardi 11 août 2009

La fonte de la banquise s'accélère (?)


À la faveur d'un été torride, des dizaines de milliers de kilomètres carrés supplémentaires de banquise ont fondu dans l'Océan arctique, les chercheurs n'excluant pas un nouveau record.
Au cours du siècle écoulée, les températures ont augmenté de 0,6 degrés centigrades.
Mais dans l'Arctique, les températures ont augmenté deux fois plus vite, au minimum.
Et ce à cause des gaz à effet de serre, accusent les scientifiques.
Bon, mettons tout ceci en perspective.
A la faveur d'un été torride ?
On parle bien de la banquise en arctique ici non ?
Voici les températures à date en arctique pour 2009:

La ligne rouge est la température moyenne journalière. La verte est la moyenne depuis 1958.
Torride hein ? Direct sur la moyenne et parfois sous celle-ci.

Fin juillet, le mercure frôlait les 30 degrés dans ce village où vivent 900 Inuvialuit, nom des populations de l'Arctique occidental. «L'eau était vraiment chaude. Les gosses se baignaient dans l'océan», raconte Gruben.
Encore de la perspective ? le mercure frôlait les 30 degrés...
Effectivement, il fait chaud même la des fois.
Frôler les 30 degrés, c'est plutôt vague comme valeur de température. En 1973, il a fait 29.4C. 1973, c'est avant le réchauffement climatique ?....

Début août, selon le U.S. National Snow and Ice Data Center (NSIDC, basé au Colorado), la banquise s'étendait sur 6,75 millions de kilomètres carrés, après avoir rétréci en moyenne de 106 000 kilomètres carrés par jour en juillet, soit l'équivalent de trois Belgique quotidiennes.
Ce taux était équivalent à celui enregistré en juillet 2007, l'année où la fonte a atteint un record, la banquise n'étant plus en septembre que de 4,3 millions de kilomètres carrés.
De beau gros chiffres, faussement simplifiés en «nombre de Belgique» quotidiennes...
Une chose qu'il ne faut pas perdre de vue est que l'hiver, la glace augmente et l'été, la glace fond... Ça a l'air simple de même mais il ne fait pas le perdre de vue....
Pour ce qui est de tout ces chiffres, une image vaut mille mots ici pour mettre le tout en perspective:


Ici, la légende est claire: en rouge, c'est 2009. En noir et gris, la moyenne et l'écart type.
Bon an mal ans, plusieurs «Belgiques» fondent chaque années comme on peut voir.
Certainement que 2009 est sous la moyenne mais à date, rien ne laisse croire que la fonte va atteindre le niveau de 2007.

Selon les scientifiques, la composition même de la glace de mer a évolué ces dernières années: sa forme principale n'est plus cette glace épaisse vieille de plusieurs années, mais une glace plus fine, annuelle, qui se solidifie l'hiver et fond l'été.
Et bien l'intégrité d'un «scientifique» qui rapporte ce fait ainsi ne vaut pas plus qu'un tas de «merde d'ours polaire»...
La composition de la glace a évolué.... héhé....
Même un enfant serait capable de comprendre que s'il y a eu un minimum en 2007, la glace couvrant maintenant ce surplus de fonte de 2007 ne peut avoir plus de 2 ans en 2009 !....

Donc la fonte de la banquise s'accélère ?
Où ça ?
François.

samedi 8 août 2009

L'éducation socialiste...

À trop évaluer les élèves, on les inciterait à tricher
Un expert dit avoir la solution pour prévenir la tricherie dans les classes.
Il suffit de mettre plus d'accent sur les notions à apprendre, et moins sur l'évaluation de l'élève.
Le professeur de psychologie éducationnelle à l'université de l'Ohio, Eric Anderman, a fait part de ses découvertes, samedi, lors d'une réunion de spécialistes à Toronto.
Selon lui, l'étendue de la tricherie s'explique en grande partie par l'emphase mis sur l'évaluation des élèves, ce qui cause à ceux-ci beaucoup d'anxiété et de stress.
Wow! Quel génie ici !
Les élèves ( certains élèves ) trichent dans les examens. Solution ? Abolissons les examens et le problème est réglé... Non ?

M. Anderman a soutenu qu'il était clair que des étudiants ayant l'impression que l'objectif du professeur est véritablement de leur apprendre des notions seront beaucoup moins tentés de tricher.
Quel argument massue non ?
Comme si le fait que l'objectif d'un prof soit d'apprendre des notions à ses élèves est incompatible avec le fait de mesurer par après le degré d'assimilation de celle-ci par les différents élèves...

M. Coran a toutefois fait valoir la nécessité de préparer les jeunes à la réalité d'un monde axé sur la concurrence, que ce soit pour être admis dans certains programmes universitaires ou pour se tailler une place sur le marché du travail.
Ha, cet horrible concurrence de la vie !

Tout ceci est une appel au socialisme de l'éducation: «A tous un diplôme selon ses besoins»
Dans un monde sans examens, qu'arrivera-t-il à la motivation de bien assimiler la matière ?
Qu'arrivera-t-il a celui qui voit que ces camarades de classe réussissent autant que lui et ce, sans effort.
Tel un système économique socialiste, ceci aura pour effet d'étouffer toute motivation à aller de l'avant et se dépasser. A quoi bon faire plus quand tout le monde a la même note !

Comment en arrive-t-on à proposer de telles idées ? Comment est-ce possible que même une fédération des enseignants sanctionne de telles idées ?
La réponse à mon avis se trouve dans le fait que pour notre société, la réussite intellectuelle n'est aucunement une valeur.
On ne fait jamais l'éloge de l'intelligence et de la réussite.
Et ce, au point même ou la réussite est considérée comme un facteur négatif: il n'a aucun mérite, pour lui étudier est naturel.....
Cette aversion pour la réussite commence à l'école, par jalousie.
Mais rarement les adultes n'expliquent aux enfants que réussir n'est pas comme à la loto et pour le faire, il faut comprendre le sens du mot «effort»....

Francois

vendredi 7 août 2009

Isolez ces sauvages !

Le tourisme chez les indigènes peut être «dévastateur»
Le tourisme chez des peuples indigènes peut «vite devenir dévastateur», souligne Survival International France, appelant notamment à éviter de se rendre dans les îles Andaman (Inde), dans la Réserve du Kalahari central (Botswana) et chez les Papous en Indonésie.
Le tourisme chez des peuples indigènes peut «vite devenir dévastateur», souligne Survival International France, appelant notamment à éviter de se rendre dans les îles Andaman (Inde), dans la Réserve du Kalahari central (Botswana) et chez les Papous en Indonésie.
Les circuits aventure organisés pour rencontrer des peuples isolés de Papouasie pourraient également «avoir des conséquences catastrophiques», poursuit Survival.

Donc, si je comprends bien, il faut à tout prix éviter que ces peuples entre en contact avec notre société moderne ?
Mais qu'en pensent ces gens ? Peut-être sont-ils intéressés à en savoir plus sur le monde ?
Il est évident que ce que «Survival» désire est d'isoler ces peuples. Mais pour quelle raison ?
Est-ce pour les protéger de notre culture ou bien pour protéger la leur, tel on protège un artefact historique, dans une bulle de verre.

Tous ces gens nous disent que c'est pour le bien de ces peuples, pour les protéger des virus et des maladies pour lesquelles ces peuples ne sont pas immunisés.....
Bullshit ! Je ne vous ait pas entendu dire qu'il fallait isoler le Mexique à cause de la grippe porcine pour laquelle le reste de la planète n'était pas immunisé.
«la présence de touristes à proximité immédiate de cette tribu récemment contactée lui fait courir de graves risques d'infection par le virus de la grippe A et autres maladies contre lesquelles elle a très peu d'immunité».

Dans sa volonté de promouvoir la réserve de gibier du Kalahari central pour la convertir en une destination touristique d'exception, «le gouvernement botswanais autorise une agence de safari à construire au coeur du territoire ancestral des Bushmen des lodges touristiques qui nécessiteront de grandes quantités d'eau alors qu'il empêche ces derniers d'accéder à leur unique puits», ajoute l'ONG.
Bullshit encore ! Si il est vrai que ces gens n'ont plus accès à de l'eau, pourquoi ne pas simplement réclamer que le gouvernement Botswanais leur donne un autre puits ?

Désolé mais c'est pas très convainquant comme argument. Il est clair que ce que vous voulez est d'isoler ces peuples.
Mais alors, pourquoi ne pas le dire clairement et nous expliquer pourquoi ?
Et quelle que soit votre raison, qu'en pensent ces gens ? Ou bien les considérez-vous tellement «attardés» que vous pensez pouvoir décider pour eux ?

Et si, comme je le pense, votre seule motivation à aider ces gens est que cela donne un sens à votre vie: de se «sacrifier» pour le bien de plus faibles que soit ?
Et si, derrière votre masque de compassion pour leur «fragilité», d'admiration pour leur culture, il y avait le mépris de la supériorité, le syndrome que l'on rencontre dans les cours d'école qui est de «bosser» les plus petits pour se sentir plus grand ?

François.

jeudi 6 août 2009

Prier pour stopper le réchauffement climatique...

On aura tout vu:
Prier pour stopper la fonte des glaciers
Les habitants de Fiesch, dans le Haut-Valais, veulent prier contre le réchauffement climatique et la fonte du glacier d'Aletsch.
En 1678, explique jeudi l'office du tourisme du Valais les habitants de Fiesch et de la vallée de Fiesch avaient fait serment de vivre de manière vertueuse et de prier contre la croissance du glacier d'Aletsch: il s'agissait de lutter contre celle-ci et d'éviter que le village soit inondé par le débordement du lac de Marjelen. Pour renforcer l'effet de ces prières, une procession annuelle a été introduite en 1862.

Depuis que le glacier a atteint sa taille maximale au milieu du XIXe siècle, «les temps ont changé: beaucoup de glace a fondu», relève le communiqué de Valais Tourisme. Pour que le glacier croisse à nouveau, il faut donc modifier ce «serment catastrophique» à l'heure du changement climatique...

Ha le mysticisme...
Mais voila, ces gens ont trop priés et voila que le glacier fond maintenant...

Et pour Herbert Volken, préfet du district de Conches, «si le glacier fond, c'est que nous avons trop prié»
Dire qu'on pensait que le réchauffement climatique était à cause du CO2 !!!
Faites vos prière moins fort les gars sinon je vous dénonce à Al Gore....

Pour renforcer l'effet de ces prières, une procession annuelle a été introduite en 1862.
Voila sans doute la cause du problème.
Si vous regarder la progression du glacier dans le passé voici ce que Wiki nous dit:

Évolution de l’Oberaletsch en mètres.

*En vert, les différences de longueur annuelles cumulées. En rouge, les variations de longueur annuelles.

La procession annuelle a été introduite en 1862 ? Regardez ce qu'il arrive au glacier à partir de 1862 !
Celui-ci se met à fondre comme du beurre au soleil ( ou encore, comme une banquise en arctique pour être plus d'actualité ).
Sans doute que la combinaison prière/procession était trop pour ce glacier.

Fait intéressant à remarquer, en 1862, le réchauffement climatique n'était certainement pas causé par le CO2. L'automobile n'était pas encore vraiment inventée...
J'imagine que l'on peut croire que la baisse du glacier après 1960 est cette fois la cause de l'humain ? Mais alors, comment justifier la fonte d'avant cette année ? Et comment différencier les deux causes ?

Ces gens ont bien raison de se tourner vers le mystique, c'est beaucoup plus simple.
Et sa fonctionne en plus. ( Peut-être un peu trop même... )

François.

mercredi 5 août 2009

Conduire une auto à 7 ans: enfin une grande question sociale ?

Ce fait divers à fait le tour du Québec dans les derniers jours.
Un père a filmé son enfant de 7 ans qui conduit une auto.
Tous les croniqueurs du village ( oups, pays ? ) en ont parlés.
C'est rendu que le «dossier» est quasiment sur le bureau du premier ministre et qu'on doit presque se poser la question entre la prison à vie ou la peine de mort pour ce fou furieux en liberté qui a tenté de tuer sa famille....

Jugez par vous même:
Conducteur de 7 ans: le père admet son manque de jugement

Regardez le vidéo sous ce lien et dites moi par la suite:
Que vous considérez que ce vidéo est un scandale...
Que les passagers étaient réellement en danger de mort...
Que si le père avait conduit sur la même route à 100km/h en cherchant un CD dans la boite à gants, cela aurait été beaucoup moins risqué...
Qu'il y a un sens à pénaliser une infraction non-prise-sur-le-fait mais avouée 2 ans plus tard.
Que toute cette affaire est pertinente dans les éditoriaux, que c'est un débat national...

Enfin, un vrai débat de société... Il est rassurant de voir que nous savons encore nous scandaliser collectivement sur de vrai questions !

François.

Salon de bronzage: lieu de débauche (solaire) à interdire ?

Selon M. Lamontagne (PDG du collège des médecins du Québec), il faudrait contrôler le va et vient des citoyens aux salons de bronzage.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) nous apprend que les cabines de bronzage et l'exposition aux rayons ultraviolets (UV) sont des causes certaines de cancer au même titre que le tabac, l'hépatite-B ou encore le ramonage des cheminées.
À l'instar de l'Association canadienne de dermatologie, le Collège des médecins du Québec demande au gouvernement fédéral de restreindre l'accès aux lits de bronzage. Tout d'abord, l'utilisation des cabines de bronzage devrait être interdite aux moins de 18 ans. De plus, les utilisateurs devraient obligatoirement utiliser le même salon de bronzage et se restreindre à un nombre limité de séances de bronzage par année avec une durée maximale d'exposition.
Le bronzage dans les salons augmente le risque de cancer, soit...
Mais ce que M. Lamontagne oublie est que ses statistiques ne sont que des risques.
( Sans juger ici si ceux-ci sont plausibles ou non ).

Ce comportement est typique de notre époque.
Le risque est élevé ?
Selon les experts, leur risque mortel est aussi élevé que celui de l'arsenic et du gaz moutarde. Ainsi, le risque de cancer de la peau augmente de 75 % chez les gens qui ont eu recours aux cabines de bronzage avant l'âge de 30 ans.
Il faut bien comprendre ces chiffres d'épidémiologie. Ce n'est pas que vous aurez 75% de chances d'avoir un cancer de la peau si vous allez vous faire bronzer !
C'est le risque qui augmente de 75%.
Par exemple, si le risque d'avoir un tel cancer dans la société était ( supposément ) de 1%.
En allant dans un tel salon, selon cette étude, vous augmentez votre risque à 1.75%
( Et l'incidence d'un tel cancer est sûrement moins de 1% dans la population ).

Est-ce que ce risque est un risque démesuré ?
Je ne doute pas de la capacité de M. Lamontagne de comprendre l'impact d'une telle hausse. Mais je doute fortement de sa capacité d'en juger la pertinence pour chaque individu de la société.
Une telle augmentation de risque, sans être négligeable n'est pas vraiment significative.
En quoi M. Lamontagne est-il en meilleure position que l'individu concerné pour mesurer les risques qu'il prend dans sa vie.
Selon quels critères notre gouvernement serait-il mieux placé que l'individu lui-même pour évaluer les risques de son mode de vie ?

Si pour quelqu'un, le bronzage est très important (...), c'est son problème. Une hausse de 75% de risque est peut-être très acceptable pour lui.
Et que dire de la personne qui se rend au salon de bronzage à vélo sur la voie de service du Métropolitain ? La hausse de 75% de risque est infime par rapport au risque que celui-ci prend en roulant à vélo dans un tel endroit. ( Doit-on interdire d'aller sur le Métropolitain à vélo pour se faire bronzer ? Ou plutôt, devrions-nous ne permettre que ce cas particulier puisque le rapport de risque est ainsi ? )
Comment M. Lamontagne peut prétendre être capable de tenir compte de tous ces paramètres et choix en demandant d'interdire l'accès de citoyens aux salons de bronzage ?

Dans un monde «normal», les risques que prends M. X en allant au salon de bronzage serait les siens et personne ne devrait demander de loi pour le sauver de cette hausse de 75% de risque.
Mais voila:
Il est grand temps que les gouvernements adoptent des politiques beaucoup plus sévères à l'égard des salons de bronzage. La société n'a pas les moyens de payer les soins requis pour la coquetterie des gens qui font grassement vivre les salons de bronzage.
Ce fameux système de santé «social». Comme tout le monde paye la note globalement, nous considérons que nous avons le droit de juger ceux qui prennent trop de risque à notre goût.
Cet argument est utilisé à toute les sauces pour contrôler les gens: le coût social !
Quel outil idéologique pratique: comme tous sont forcés à y contribuer et que la contribution n'est pas selon le risque, comment ne pas accepter de légiférer le risque au nom du bien commun ?

Et pour terminer, que dire de cette phrase:
La société n'a pas les moyens de payer les soins requis pour la coquetterie des gens qui font grassement vivre les salons de bronzage.
M. Lamontagne,
la coquetterie n'est pas un vice,
le bronzage n'est pas une industrie maléfique qu'il faut étouffer à tout prix,
et cette industrie ne vie certainement pas grassement.
Je comprends que comme médecin activiste vous n'aimiez pas le bronzage mais il faudrait peut-être garder un certain professionnalisme, question de conserver une certaine crédibilité...

François.