lundi 26 octobre 2009

La haine des télévisions...

On les appelle les «nouveaux VUS».
Ces écrans de télé plats, parfois grands comme des tables de billard, qui consomment plus d'électricité qu'une sécheuse ou un réfrigérateur.
En quelques années, ils sont devenus la norme. En Californie, l'État américain le plus populeux, on en trouve 35 millions d'unités.

Ces nouvelles télés «ont dépassé les appareils électroménagers au chapitre de la consommation d'électricité, pour devenir les appareils les plus énergivores présents dans les foyers américains».

Selon l'État, les nouvelles normes feraient économiser 30$ par année aux consommateurs en frais d'électricité. Cela permettrait d'éviter la construction d'une centrale au gaz naturel au coût de 600 millions de dollars, a calculé le L.A. Times.
Ce qui n'est pas mentionné dans le texte est la consommation exacte d'une telle télévision.
Cette omission est volontaire car lorsque l'on parle de Watts, nous sommes alors capable alors d'avoir une référence concrète.

Quelle est la consommation d'une de ces télévision ?
Entre 150 et 500 watts, selon la technologie et le modèle. Typiquement, c'est autour de 200 à 300 watts.
C'est 3 à 5 lumières ( 60 watts ) que vous laissez allumé dans votre maison, rien de plus...
C'est la même consommation que votre ordinateur de bureau ( si l'écran est éteint ! ).
Dire que le mien est allumé 24/24, 365/365 !

Cette utilisation de l'écolo pour imposer sa petite morale crasse à la société est déplorable.
Vous n'aimez pas la TV ? Soit. Ne la regardez tout simplement pas...
Vous détestez les grand écrans ? Soit. N'en achetez pas !
Mais ce que vous faites ( si peu subtilement ici ) est d'essayer de restreindre l'accès à ces TV au reste des gens.
L'écologie n'est qu'un prétexte. L'envie, la haine de la TV est votre motivation profonde.

Pourquoi sinon s'attaquer à la télévision ? 300 watts, c'est pas énorme.
Fermer les lumières dans les pièces vacantes, remplacer certaines ampoules par des 40 watts ( ou encore par des fluo pour les convaincus ) lorsque c'est acceptable. Prendre moins de bains, mettre moins d'eau dans le bain. Laver le linge à l'eau froide. Sécher sur une corde à linge. Etc, etc, etc, etc....

Pourquoi cette attaque sur la télévision ? Tout les exemples mentionnés économiseraient autant, sinon plus d'énergie que de réglementer la consommation des appareils de télévision.

Selon l'État, les nouvelles normes feraient économiser 30$ par année aux consommateurs en frais d'électricité. Cela permettrait d'éviter la construction d'une centrale au gaz naturel au coût de 600 millions de dollars, a calculé le L.A. Times.
Cette manie de multiplier ce que je suis par le nombre que nous sommes est déplorable.
Évidemment qu'un petit «quelque chose» multiplié bien des fois, cela fini par être gros...
Cette manie de mesurer ma vie en terme de nombre de centrales ( au gaz naturel évidemment ! ) est une façon bien réductrice d'évaluer la société.

Que dire du 30$ par année économisé ? Cette économie ne sera réelle que pour certains modèles, plus énergivores que les autres. La majorité des fabricants ont en tête la consommation d'énergie lorsqu'ils fabriquent leur TV.
Ceux qui ont les moyens de se payer une telle TV, pensez-vous vraiment que 30$ par année est un critère important ? Il faut beaucoup de 30$/ans pour justifier l'achat d'un appareil 300$ plus cher à cause d'une meilleure technologie. L'espérance de vie d'un téléviseur n'est pas dans les 2 chiffres...

En quoi une réglementation sur les TV ne devrait pas aussi être accompagnée d'une réglementation sur les ordinateurs, les chaînes stéréo, les bouilloires, etc.

Autrefois, l'«envie», cette haine de l'autre pour ce qu'il est et ce qu'il possède, était un des péchés capitaux. Maintenant celui-ci est sanctionné par des lois ?
Belles valeurs !

Ces dérapages du mouvement écolo sont ceux qui sentent le plus mauvais...
Un mouvement écolo qui prône l'humain dans la nature, je n'ai aucun problème.
Mais un mouvement écolo basé sur la haine de l'humain, sur la négation de ses valeurs, sur la négation que chaque humain a droit de décider de ses propres valeurs, JAMAIS !!!!

François.

mercredi 21 octobre 2009

Une autre loi totalement inutile...

Les Québécois veulent que les parents fumeurs éteignent dans l'auto
Ce n'est pas tous les jours que l'Association pulmonaire du Québec s'implique dans des débats automobiles, mais la voici et ce qu'elle a à dire intéresse de nombreux automobilistes et citoyens.
L'APQ a pris position mercredi dans un débat qui sera à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, dans quelques semaines.
Sans surprise, elle demande au gouvernement d'interdire de fumer dans une voiture, s'il y a des enfants à bord.

J'adore ce genre de loi totalement inutile.
Une telle loi est aussi utile qu'une loi qui forcerais que le ciel soit bleu lorsqu'il fait beau....

[...]l'APQ, qui note qu'un sondage récent montre que 78% des Québécois désirent une telle loi ici.
Merde! Vous êtes 78% à ne pas voir l'absurde d'une telle loi ?

Si un adulte fume dans son auto lorsqu'il y a des enfants, il est évident que les chances que celui-ci fume aussi dans sa maison sont très grandes.
Dans un tel cas, l'interdiction de fumer dans l'auto n'y changera pas grand chose.

Et si cet adulte ne fume que quelques fois dans l'auto mais jamais dans la maison, les «dommages» aux enfants sont minimes.
Et si cet adulte ne fume que lorsque la fenêtre est ouverte et la circulation d'air est grande, est-ce qu'une telle loi ne devrait pas en tenir compte ? ...

Et si l'on prenait aussi en compte que la majorité des gens qui fument ne le font déjà pas dans l'auto lorsqu'il y a des enfants....

A quoi sert alors une telle loi ?
Êtes-vous certain de vouloir un monde où lorsque 78% des gens est en désaccord avec un comportement, celui-ci doit nécessairement être imposé par une loi ?
Voulons-nous vraiment une société qui impose cela ?

Quel genre de société voulons-nous à vouloir imposer la morale de la majorité ainsi sans raison ?
Quelle est la valeur réelle que vous cherchez à combler en demandant d'imposer au voisin ce que vous percevez comme juste mais qui n'a absolument aucun impact sur votre vie personnelle ?
Ne serait-ce pas de l'intolérance ?

François.

lundi 19 octobre 2009

A propos de la vaccination...


Que vous acceptiez ou non le nouveau vaccin pour le H1N1 est le dernier de mes soucis.
Que vous ayez peur de ce vaccin est votre choix.
Que vous pensez que cette épidémie est une manipulation planétaire pour... pour quoi que ce soit... c'est votre opinion....

Mais il y a une opinion qui fait lentement son chemin et qui est totalement fausse. Celle de dire que les vaccins ne servent à rien. Que tout les vaccins sont inutiles et/ou mauvais.

Ceci est une totale fausseté.
Je ne sais si ce vaccin sera le bon, s'il aura des effets négatifs.
Personne ne peut prouver qu'il n'y a absolument aucun lien entre un vaccin et l'autisme.

Mais personne ne peut renier le bienfait que la vaccination a apporté à l'humanité !
Des maladies horribles, des épidémies. Ces maladies sont maintenant disparues et ne nous font plus peur. Soit !
Mais il est bien malhonnête de ne pas donner le tribut à la vaccination.
Il est bien naïf de se dire que puisque je n'ai pas eu le vaccin et n'ai pas attrapé la maladie, celui-ci est inutile !

Sans la vaccination, notre monde serait certainement bien différent.

Faites-vous vacciner ou non pour le H1n1, c'est votre choix.
Mais SVP, ne dénigrez pas la vaccination en général pour rationaliser votre décision.
Dans une analyse rationnelle entre les bienfaits et les désavantages, l'histoire ne vous donnera jamais raison.

François.

Les «réfugiés climatiques» du Pacifique: un problème urgent ?

Les «réfugiés climatiques» du Pacifique: un problème urgent
Des îles du Pacifique pourraient être englouties sous les eaux plus rapidement que prévu et leurs dirigeants doivent anticiper l'évacuation des populations menacées, a averti lundi un scientifique.

«D'ici 2100, je ne sais pas combien d'îles seront encore habitables», a déclaré le professeur Patrick Nunn, chercheur à l'université du Pacifique Sud de Fidji.
De nouvelles projections scientifiques montrent que le rythme de l'augmentation du niveau de la mer est plus rapide que les prévisions faites en 2007 par le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), a affirmé le scientifique.

«On s'attend maintenant à une élévation de plus d'un mètre d'ici la fin du siècle», a-t-il déclaré.

Les atolls coralliens à basse altitude, comme aux îles Marshall, à Tuvalu ou à Kiribati, seront directement menacés.
On nous parle d'évacuation des populations menacées, c'est assez imminent comme menace non ?
On nous parle d'élévation de plus d'un mètre d'ici 2100.
Mais est-ce réaliste tout ceci, est-ce de la science comme le prétend le texte ?

Voici ce que nous dit les faits....
Il existe quelques stations de mesure du niveau des océans dans ces iles. Ces stations sont gèrées par le NOAA, sous la banniere du CO-OPS ( un organisme gouvernemental Américain ).

Regardons les iles étant les plus menacées selon le texte: Marshall, Tuvalu et Kiribati.

Les iles Marshall ( 62,000 habitants )

Mean Sea Level Trend
1820000 Kwajalein, Marshall Is.
The mean sea level trend is 1.43 millimeters/year with a 95% confidence
interval of +/- 0.81 mm/yr based on monthly mean sea level data from
1946 to 2006 which is equivalent to a change of 0.47 feet in 100 years.



Donc ici, nous avons sans contredit une hausse des océans.
Mais de combien ? De 1.43 mm en moyenne par an.
Dans 90 ans, ceci nous donne 128.7 mm ( 12 cm ), ou comme le dit le texte du NOAA: 6 pouces par siècle.
Nous somme bien loin du «plus d'un mètre en 2100» ici !

Peut-être est-ce un mauvais choix ? Essayons la prochaine.

Les iles Tuvalu: ( 12,000 habitants )
Nous n'avons malheureusement pas de station à Tuvalu mais il y en a une pas très loin ( à environ 1000km de là ce qui est juste à coté dans ce grand vide bleu. La station de Pago Pago dans les Samoa Américaines.

Mean Sea Level Trend
1770000 Pago Pago, American Samoa

The mean sea level trend is 2.07 millimeters/year with a 95% confidence
interval of +/- 0.90 mm/yr based on monthly mean sea level data from
1948 to 2006 which is equivalent to a change of 0.68 feet in 100 years.



Guère mieux: 2.07 mm par an. 18 cm en 2100.
Il en va de même pour les iles Kiribati situés quelque part entre les deux.

Comment est-il possible de déformer la réalité pour en arriver à une prédiction d'un mètre par siècle avec ces données ?

Ce chercheur nous donne une piste:
De nouvelles projections scientifiques montrent que le rythme de l'augmentation du niveau de la mer est plus rapide que les prévisions faites en 2007

Ce à quoi fait référence M Nunn est sans doute la hausse à la fin du graphique des iles Marshalls qui pourrait nous laisser croire que depuis 2007, la hausse est plus marquée.
Je vous remets le graphique ici:
Est-ce une nouvelle hausse avec une tendance plus marquée ? Evidemment, pour ce faire, il faut aussi ignorer le fait que cette tendance est de nouveau à la baisse ( avec une explication plausible comme nous le verrons plus loin ).

Le NOAA nous offre un autre graphique qui est très intéressant:

Interannual variation since 1980
1820000 Kwajalein, Marshall Is.
The plot shows the interannual variation of monthly mean sea level and the 5-month running average. The average seasonal cycle and linear sea level trend have been removed. Interannual variation is caused by irregular fluctuations in coastal ocean temperatures, salinities, winds, atmospheric pressures, and ocean currents. The interannual variation for many Pacific stations is closely related to the El Niño Southern Oscillation (ENSO).
Source: http://co-ops.nos.noaa.gov/sltrends/residual1980.shtml?stnid=1820000&name=Kwajalein&state=Marshall+Is.

Ce qu'on y voit est une moyenne de variation mais sans la variation saisonnière et sans la tendance à la hausse. Ce qu'il reste est alors la variation climatique à court terme.
Le texte nous dit que cette variation est fortement reliée au ENSO ( El Nino/La Nina).

Regardons donc notre classique graphe du ENSO.



Les Pointes de 1983, 1987, 1992, 1998, 2003 ( les rouges ) qui sont des ElNino concordent avec une baisse du niveau des océans dans cette région. Les creux de 1985, 1989, 1997, 1999 et 2007 ( les bleus ) qui sont des LaNina concordent avec une hausse du niveau des océans dans cette région.

En 2007 et 2008, nous avons eu un LaNina très intense. Et pour 2009, nous avons le retour d'un ElNino ( faible ).

Désolé M. Nunn mais cette hausse depuis 2007 que vous attribuez au réchauffement climatique a toute les chances de n'être que la variation dûe au ENSO.
Comment osez-vous extrapoler une tendance de 2 ans sur une période de 100 ans ? Et ce, en ignorant une explication qui est mille fois plus plausible qu'une hausse du niveau des océans due à un réchauffement climatique ( qui est en plus stagnant depuis 10 ans ).

M. Nunn, vous êtes peut-être un bien bon activiste mais SVP, ayez l'honnêteté scientifique de nous offrir de la science lorsque vous mettez votre chapeau de scientifique et non la poutine que vous nous offrez ici.

La science, ce n'est pas de la politique !

François.

samedi 17 octobre 2009

Pourquoi avoir des enfants?

Pourquoi avoir des enfants ?
C'est la grande question que se pose la Presse aujourd'hui sous la plume d'Isabelle Hachey.
Voici la série de textes:
Pourquoi fait-on des enfants ?
Le prix d'un enfant
L'enfant du désir

Faire un enfant sur commande

Les antinatalistes


Madame Hachey a fait appel à des philosophes pour nous aider dans cette question effectivement philosophique. Rare fait-on appel à ces gens pour répondre à nos questions philosophiques et cette série de texte nous aide à comprendre pourquoi...

En France, Philosophie Magazine a fait l'exercice en mars dernier.
Conclusion : «Il n'y a pas une raison isolée qui domine. C'est un écheveau complexe de désirs personnels et d'histoires familiales, de déterminismes et de hasards qui conduit à la naissance d'un bébé.»

Plus que jamais, pourtant, on fait des enfants par choix.
En d'autre mots, ce que nous dit le Philosophie Magazine est: ont le sait pas vraiment.
On peut rattacher ce qu'ils identifient comme «désirs personnels» à valeurs...
Mais quel est le rapport avec les histoires familiales ? Le déterminisme ? Le hasard ?
Ce que ces gens semblent dire est que l'on fait des enfants sans le vouloir.
Qu'avoir des enfants n'est pas une question de valeur mais est quelque chose qui nous est pré-destiné....

Le hasard décide effectivement si on pourra procréer avec succès. Mais de dire que c'est le hasard qui détermine si nous en voulons, c'est comme dire que la raison n'existe pas ! Très philosophique comme position....

«Aujourd'hui, enfanter est un choix certainement plus libre, mais je doute fort qu'il soit plus rationnel», dit la psychanalyste Irène Krymko- Bleton, professeur à l'UQAM. «Cette idée que l'on désire un enfant, c'est peut-être un leurre, puisqu'on n'est pas toujours conscient de nos motivations profondes.»
Ici encore, cette Madame Krymko-Bleton nous dit que même si l'on désire quelque chose, on ne le désire peut être pas car nous somme inconscient de nos motivations profondes...
C'est comme nous dire: à quoi bon agir selon vos valeurs et conclusions puisque celles-ci vous trompent probablement...
C'est une trahison de la raison. C'est dire que la raison humaine n'est pas fiable et qu'on doit alors se fier sur.... sur quoi au juste Mme Krymko ?
Pour ce qui est d'encourager les gens à raisonner d'avantage, on a déjà vu mieux...

[...]Car mettre un enfant au monde, n'est-ce pas lancer la mort à ses trousses?»
Absolument, répond le philosophe français Roland Jaccard, qui a pris le parti du pessimisme.
Pour lui, «donner la vie est un acte mauvais, voire criminel». Le monde est trop pourri pour qu'on y fasse des enfants, estime M. Jaccard, un disciple d'Emil Cioran, ce penseur roumain ayant lui-même écrit : «Je ne comprends pas que les femmes n'avortent pas simplement en regardant le journal télévisé.»
Charmant comme point de vue...
Dire que la philosophie est supposé nous aider à penser, à se bâtir des valeurs. Nous guider.
Que dire d'un guide qui déteste tellement l'humanité telle qu'elle est qu'il en prône la destruction au lieu d'essayer de l'améliorer.
Ce genre de philosophe est perdu... totalement banqueroute dans son système de valeur... Un zombie humain... qui accuse l'humanité de la petitesse de son existence...

Provocateur? Bien sûr. De tout temps, les philosophes ont entretenu des préjugés envers les enfants, constate M. Lacroix. «Même Platon voyait en eux une sorte d'oeuvre pour les gens incapables d'en faire une autre. À ses yeux, la procréation, c'était la création pour les nuls; un moyen d'assurer sa postérité, mais de façon un peu médiocre.»
Que dire de plus....


On ne fait plus le don de la vie ; désormais, on s'offre un enfant.
C'est le constat auquel est parvenu Philosophie Magazine

Pas moins de 60% des Français estiment qu' «un enfant rend la vie de tous les jours plus belle, plus joyeuse».
Enjoliver sa propre existence est d'ailleurs la toute première motivation à engendrer.
«Il y a de l'égoïsme dans la décision d'avoir un enfant», constate Alexandre Lacroix, rédacteur en chef du magazine.
«On le fait pour soi, pour se faire plaisir. Un enfant, c'est comme une sorte d'animal de compagnie, en mieux.»

Et bien, Philosophie Magazine fait une grosse erreur ici qui est de confondre « intérêt personnel» et égoïsme. Et cette erreur est inacceptable pour un philosophe, car elle est délibérée. (ou n'auraient-il pas saisis la nuance ?.... )
Ce que nous dit le texte ci-haut est que si nous agissons en fonction de nous valeurs, pour notre bien, nous somme coupable d'égoïsme...
Comparer la valeur d'avoir un enfant à celle d'avoir un animal de compagnie est de rabaisser le jugement des gens à un niveau déplorable. Certainement que des gens veulent des enfants pour des valeurs aussi simplistes mais ce n'est absolument pas le cas pour la majorité de ceux-ci.
Comment justifier avec cette affirmation le fait que beaucoup de familles ont plus d'un enfant ? En nous disant que certaines personnes ont plusieurs animaux de compagnie ?....

«Quand on fait des enfants, on ne les fait pas pour la société, ni à la rigueur pour l'enfant lui-même.
On les fait pour soi», affirme Irène Krymko-Bleton, psychanalyste et professeur à l'UQAM qui a beaucoup étudié le désir d'enfant.
«Je n'ai pas encore rencontré quelqu'un qui, de façon désintéressée, aurait fait des enfants pour offrir la vie, poursuit-elle.
Il y a toujours des motivations profondes liées à nous-mêmes.
Encore cette accusation que lorsque l'on agit dans la vie, nous le faisons pour nous même...
Comme si la seule autre raison d'agir dans la vie n'était pas sous la menace d'autrui !

«On fait des enfants pour soi, puis on découvre qu'ils demandent beaucoup d'investissement, qu'il faut s'oublier un peu», remarque Mme Krymko-Bleton.
Adieu les soirées en amoureux et les sorties impromptues au cinéma.
Bonjour les couches, les pleurs et les virées obligatoires au parc.
À la revendication hédoniste se mêle l'abnégation la plus totale.
Revendication hédoniste.... abnégation la plus totale....
Wow ! Un peu radical comme interprétation non ?
Oui, l'on fait des enfants en fonction de nos valeurs, et oui, c'est demandant.
Mais dénigrer les valeurs menant à avoir un enfant comme étant sans fondement et comme étant si superficielle que cet enfant se transforme en négation de soi est simpliste.
Encore la, cette logique ne tient pas la route face au fait que plusieurs couples ont plus d'un enfant. A moins qu'on pousse la logique au point que ces gens sont tellement atteints d'une abnégation qu'ils en redemandent ?

Ainsi conclut Philosophie Magazine : «Véritable ruse de la morale, la procréation conduit l'ego à se dépasser en croyant se satisfaire.»
Si adorable cette philosophie... Donc, ceux qui ont des enfants le font faussement par égoïsme, mais justice existe, cet enfant leur en fait baver, ce qui est pour le mieux....

Voila pourquoi on ignore la plupart du temps l'opinion des philosophes...

Excluons les philosophes qui nous disent que quelle que soit la raison, celle-ci est fausse et conditionnée. Excluons ceux qui ne désirent pas d'enfant, quelle que soit leur raison, celle-ci ne peut être utilisé pour en expliquer le contraire...
Alors, pourquoi avoir des enfants ?

C'est une bonne question et nous avons une piste de réponse:
«Avoir un enfant, c'est manifester un accord absolu avec l'homme, a écrit Milan Kundera. Si j'ai un enfant, c'est comme si je disais : je suis né, j'ai goûté à la vie et j'ai constaté qu'elle est si bonne qu'elle mérite d'être multipliée.»

Évidemment que cette valeur n'est pas la valeur première d'avoir un enfant. Mais sans cette valeur de fond, il est certain que l'on verra cet enfant comme un fardeau....
L'amour de la vie, l'amour et l'espoir en l'humanité, c'est une motivation de fond importante pour avoir des enfants. Cet confiance en l'humanité est ce qui donne comme valeur de la continuer.

Et dans tout les commentaires de ces gens, ce qui est ignoré est le fait que pour la majorité des gens, quelle que soit la raison supposément « égoïste» d'avoir eu un enfant, à la seconde que celui-ci «existe», l'amour de la vie en tant que telle est plus fort que toute autre valeur...
Mais ceci est pour ceux qui égoïstement aiment la vie et non pour ceux qui altruistement la détestent....

François.

mercredi 14 octobre 2009

Morale et climat

Vous vous rappeler la secte de Moon ?
Je me rappelle comment nous étions morts de rire de voir la naïveté de ces adeptes qui donnaient tout leur avoir à ce M. Moon, qui lui se promenait à travers la planète dans le luxe total et prônant l'altruisme.

Plus ca change, plus c'est pareil ?

Climate Ministry forced to reshuffle

One of Denmark’s top climate negotiators has resigned from his post after an investigation by the country’s public broadcaster uncovered a series of questionable expense claims.

Head of department at the Climate and Energy Ministry, Thomas Becker, reportedly spent more than 15,000 kroner in a Bangkok restaurant while on a business trip and later could not produce the bill in question.
He was also questioned about buying 37 bottles of wine and 41 gin and tonics for 39 guests during previous trips to Bonn and Paris.

Climate conference sex boom
The global climate challenge may have been on the daytime agenda during the recent World Business Summit climate conference in Copenhagen, but in the evenings many businessmen, politicians and civil servants are reported to have availed themselves of the capital’s prostitutes.

“We’ve been extremely busy. Politicians also need to relax after a long day,” says ‘Miss Dina’, herself a prostitute.

Nyhedsbrevet 3F called various escort agencies and prostitutes to hear whether they had been busier than normal during the climate conference – and all agreed; summits in Copenhagen are good for the economy.


Dans sangsues !
Et c'est votre labeur qu'elles sucent....

Tout ces gens qui se paient des party climatiques à nos frais un peu partout sur la planète, ca me fait pogner les nerf !
Toute cette morale puante à la Al Gore et cie, cette manipulation orchestrée avec la connivence de nos gouvernements me donne mal au coeur !
Tout ces petits nombrils qui font le tour de la planète en avion pour nous convaincre qu'il ne faut pas utiliser l'avion me... laisse sans voix tellement personne n'est là pour les dénoncer....

Et je suis le dindon qui paye ces putes et cette bouse à ces sangsues.... à la pointe du fusil de mon gouvernement.....
Vive la démocratie... et bon party à Copenhague les gars !

François.

Spin du WWF sur la banquise polaire

La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été «dans 20 à 30 ans»

Lors d'une conférence de presse à Londres, il a présenté les conclusions des analyses effectuées à partir des milliers de données récoltées pendant une mission de 73 jours au printemps dernier dirigée par l'explorateur britannique Pen Hadow.
L'objectif était de mesurer en hiver, sur le terrain, l'épaisseur de la banquise pour affiner les prévisions sur la fonte de la calotte arctique.

Sur les quelque 450 km parcourus par l'équipe, l'épaisseur moyenne de glace relevée était de 1,8 mètre et, sur les crêtes formées par la pression, elle était de 4,8 mètres.

«Une épaisseur de 1,8 m est caractéristique d'une glace formée dans l'année, qui est plus vulnérable pendant l'été. Et la glace accumulée sur plusieurs années se rétracte de manière accélérée», a poursuivi M. Wadhams. «C'est un exemple concret du réchauffement climatique en action», a-t-il ajouté.

Bien triste est rendu l'état de la science dans ce domaine...
Résumons les fait: une gars a parcouru 450km vers le pôle nord et a amassé des mesures sur l'épaisseur de la glace. Ces mesures avaient une moyenne de 1.8 mètre, ce qui est caractéristique d'une glace d'un an.

Notons pour commencer que 450km linéaire vers le pôle nord est bien peu comme couverture de surface dans cet étendu de banquise qui oscille entre 6 et 14 millions de km carré selon la saison.

Ce que nous dit le texte est que puisque l'épaisseur de glace est de 1.8mètre, c'est un «exemple concret de réchauffement climatique en action».
Mais comment arriver une telle conclusion si facilement.
A chaque année, la banquise fond de plusieurs millions de km2.
Il est évident qu'une très grande quantité de glace est âgée d'un an.

Il est impossible de tirer une telle conclusion simplement à partir d'un relevé unique à un endroit. La seule façon de tirer de telles conclusions est en mesurant la variation de l'étendue de la banquise et idéalement, combiné avec une analyse de l'épaisseur globale.

Évidemment, combiné à cette conclusion, l'étude nous offre des conséquences qui n'ont absolument rien à voir avec la conclusion comme telle...

«l'étude dresse un tableau très sombre concernant la fonte de la banquise» qui est «plus rapide que ce que nous pensions», précisant que cette disparition aurait «un impact au-delà de l'Arctique».

Outre la disparition de la faune, cette fonte entraîne une augmentation du niveau des océans, des modifications atmosphériques et des courants maritimes mais aussi la libération de volumes très importants de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement climatique, a-t-il expliqué.
- Une augmentation du niveau des océans. Vraiment ? C'est l'erreur classique d'ignorer que la banquise est de l'eau de mer et que sa fonte n'a aucun ( mais absolument aucun ! ) impact sur le niveau des océans... Une erreur acceptable pour un non avertit mais qui ne peut être attribué qu'à de la fraude scientifique pour ces gens.
- Des modifications atmosphériques. Vraiment ? En quoi cette étude peut-elle en arriver à cette conclusion.
- Des modifications des courants maritimes. Vraiment ? S'il y a de quoi, ce serait plutôt des changements de courants qui seraient à l'origine de la fonte record de 2007 selon la NASA....
- La libération de gaz à effet de serre.

Selon lui, le permafrost arctique (terres gelées en permanence) renferme deux fois plus de CO2 que l'atmosphère et les fonds marins gelés de l'Arctique en renferment plus que les réserves cumulées de charbon, pétrole et gaz de la planète.
Vraiment ?
Premièrement, ce n'est pas de CO2 qu'il devrait être question ici mais bien de méthane.
En présence d'oxygène, la décomposition génère principalement du CO2 mais en l'absence de celle-ci ( ie: dans l'eau et sous la terre ), c'est surtout du méthane ( CH4 ) qui est produit.

Et toute cette question de dégel du permafrost ( qui n'a rien à voir avec la mesure de la banquise ) doit être mise en contexte: si le sol dégèle, il y aura décomposition de la matière organique mais aussi une reprise de la production de celle-ci.

Et où sont les scientifiques pour dénoncer de tels manipulations des faits ?

François.

dimanche 11 octobre 2009

Qu'est-ce que le bonheur ?

Où se cache ce fameux bonheur, quête de tant de gens dans leur vie, cause de tellement de malheurs pour ceux qui ne le trouvent pas.
Cette question bien importante me dérange vraiment car bien peu de gens y ont répondus de façon satisfaisante. On dirais que plus personne n'ose poser la question car ils savent que la réponse sera non-pertinente.
Et bien, en toute prétention, je vous propose une de ces réponses:
( A vous d'en juger la pertinence )

En faisant une synthèse rapide des opinions des gens, on peut isoler quelques endroits où serait caché ce bonheur:
- Le Bonheur est dans l'argent, la richesse.
Le bonheur et l'argent sont pratiquement indissociables dans l'histoire de l'humanité.
Une grande majorité de gens identifient la richesse ( l'aisance, etc ) au bonheur.
Mais d'autres par contre, mettent en garde que cet argent ne fait justement pas le bonheur.
Certains vont même jusqu'à affirmer que le bonheur est dans le manque d'argent, dans la privation ( volontaire ou non ).

Que peut-on en tirer de ceci ?
Il y a des gens riches et heureux, riches et malheureux. Pauvres et heureux, pauvres et malheureux.
Comment faire pour discerner le vrai du faux ici ?
Devrions-nous faire des statistiques comme beaucoup l'on fait pour tirer des grandes lignes sur la question ? De tirer une conclusion telle: le bonheur est dans l'argent car 51% des gens le pensent ?
J'en doute fortement.
D'ailleurs, notre société est beaucoup plus riche qu'avant mais le bonheur ( ou la perception du bonheur ) est plutôt stable depuis longtemps.

La conclusion logique à tirer ici est: le bonheur et l'argent n'ont vraiment pas de lien direct.
Ni dans un sens, ni dans l'autre. S'il existe un lien, celui-ci est particulier à chaque individu.


- Le bonheur est dans la compassion, l'altruisme, l'autre.
Les variantes sont multiples de ce concept mais vous connaissez la chanson. C'est celle chantée par pratiquement toutes les religions de l'histoire du monde.
Donnez à l'autre et vous serez heureux. Plus vous donnez, et plus ceci l'est fait aveuglément, plus vous serez heureux.
Abandonnez-vous à l'autre...

Notre civilisation est tellement bâtit sur ce concept que tout le monde veux y croire.
Mais je suis bien certain que très peu de gens y croient réellement.
Honnêtement, si vous regarder dans votre passé, oserez vous me dire que les moments de «vrai bonheur» de votre vie étaient surtout des situations où vous avez donnés à quelqu'un d'autre aveuglément quelque chose qui était une valeur pour vous ?
(La réponse sera encore: oui pour certains mais pour la grande majorité d'entre nous, c'est ... heu... non... si vous êtes honnêtes avec vous même...)

- Le bonheur est dans les petits plaisirs
C'est le dada de notre époque.
Faute de savoir où chercher le bonheur, on associe plaisir à bonheur.
Ce qui donne une société où l'on recherche continuellement le plaisir, où la valeur principale est de s'amuser... Où chaque petit caprice est acceptable car celui-ci procure... le bonheur.

Mais cette recherche de petits bonheurs a un très grand désavantage: elle mène à de grands vides.
Ces plaisirs, telle une drogue sont sujets à une certaine accoutumance. Il faut toujours chercher plus pour être heureux. «Plus de plaisir»..., vite...
Ces petits plaisirs que l'on se payent nous rendent qu'un petit bonheur, éphémère.
Et tôt ou tard, la réalité l'emporte et le vide, le gouffre est alors très grand devant nous.
Cette conception du bonheur mène à une vie très acrobatique du coté émotionnel...

- Le bonheur n'existe pas.
Ici, c'est le dada du dernier espoir ainsi que celui de plusieurs philosophes.
Plus de monde que vous croyez pensent ( essayent de se convaincre en nous le faisant croire ) que le bonheur n'est qu'une illusion. Que rechercher celui-ci est une quête illusoire.

Pourtant, tout le monde sait que ce n'est pas vrai. Tout le monde a goûté au bonheur dans sa vie !
La preuve que je vous donne est que vous le cherchez...
Le bonheur est tellement abstrait qu'il est impossible de l'inventer: lorsqu'on le cherche, on sait ce que l'on cherche comme sentiment. On l'a donc déjà vécu.
De dire que celui-ci n'existe pas est de se mentir.

- Ne cherchez pas, c'est lui qui vous trouvera si vous êtes chanceux.
Ici encore, il est bien difficile d'accepter cette théorie.
C'est que beaucoup de gens le trouvent, en fait le créent de toute pièce.
Cette affirmation est bien plus une rationalisation permettant de se déculpabiliser d'abandonner qu'une réalité.

Pour ce qui est de la philosophie, et bien, c'est cette science qui aurait dû être à l'avant dans notre société. C'est elle qui devrait nous montrer le chemin. Le chemin du bonheur. Le chemin des valeurs.
Et bien que fait-elle ?
Elle s'est perdue quelque part dans le bois et continue à débattre avec elle même à savoir si Dieu peut exister réellement ou encore à savoir si un l'arbre qui tombe fait du bruit même si un philosophe n'est pas présent pour l'entendre tomber...

Cette science dans l'état où elle est a perdue tout contact avec la réalité et toute raison d'exister.
Regardez comment dans notre monde, si nous avons besoin d'une analyse de comportement humain, les médias font appels à des psychologues ou encore à des experts en éthiques. Ce sont ces gens qui ont pris la relève parce que nos philosophes sont considérés comme des fuckés déconnectés de tout contact avec le monde réel... Donc inutiles à part comme professeur de philo...

Et le pire est que ce que nous avons le plus besoin présentement dans notre société est justement d'une philosophie de vie.
La philosophie est sans doute ce qu'il y a de plus important pour l'être humain.
La philosophie est cette «science» qui devrait démontrer aux autres gens comment nous pensons, comment nous vivons. Celle-ci devrait nous guider dans la vie, comme le fait la religion pour certains, nous guider pour se batir des valeurs.
(En fait, la religion est une forme de philosophie primitive. Comme c'est la seule mise de l'avant, c'est beaucoup pour cette raison que plusieurs l'adoptent encore à notre époque ).

La philosophie devrait nous aider à prendre des décisions dans la vie, à bâtir un système de valeur, elle devrait nous expliquer pourquoi nous valeurs sont ce que nous avons de plus important.
Mais aucun philosophe n'est la pour nous guider...

Faute de philosophes, on va se débrouiller seul...
Revenons au bonheur.

Le bonheur, personne ne va contredire cela, c'est un sentiment. C'est un état d'âme dans lequel notre cerveau nous «place» et ce, sans contrôle direct de notre part.
C'est la même chose pour la tristesse, la haine, la jalousie, etc, etc...

Ce que fait notre cerveau est simplement d'analyser de façon instantanée la situation ( ie: la réalité ? ) par rapport à nos valeurs.
Cette analyse est automatique et sans contrôle. C'est à dire que si votre cerveau «décide» que vous êtes triste, vous serez triste. Vous ne pouvez décider d'être triste par le fait seul de la volonté, pour ressentir de la tristesse, vous devez soumettre des souvenirs «tristes» à celui-ci qui vous répond par ce sentiment.

Cette mécanique du cerveau est comme un ordinateur. Elle analyse les faits selon nos valeurs pré-enrégistrées. Une perte de quelque chose ayant de la valeur donne de la tristesse.
L'atteinte d'une valeur donne le bonheur. Une situation inconnue provoque la peur, etc.

Ce qui nous permet d'affirmer simplement que le bonheur est une évaluation automatique en temps réel faite par notre cerveau de la réalité ( de la situation ) face à nos valeurs profondes.

Donc ?
Donc le bonheur se trouve dans nos valeurs....
Dans l'accomplissement de nos valeurs.

Ceci explique simplement pourquoi tout le monde voit le bonheur un peu partout: nous avons tous des valeurs différentes.
Ceci permet aussi d'affirmer ceci: si vous cherchez le bonheur ( qui ne le fait pas ? ) regardez vos valeurs...

Je répète: les valeurs, c'est ce qui compte...

Mais qu'est-ce que les valeurs ?
Une valeur est une abstraction ou une chose physique pour laquelle nous accordons beaucoup d'importance. Autrement dit, c'est n'importe quoi, mais n'importe quoi que l'on crois, qui a de l'importance pour nous.

Les valeurs dans notre tête sont assemblées et les une sur les autres. En association et en contradiction. Par exemple, prenons les valeurs suivantes: «je veux être riche, je respecte l'autre, voler est mal, je ne veux pas aller en prison».
Cet ensemble de valeurs a de bien bonne chances que face à la richesse de l'autre, nous contiendrons l'envie.
Mais si le système de valeur de quelqu'un n'a pas «je respecte l'autre, je ne veux pas aller en prison» comme valeur pour balancer adéquatement «je veux être riche», cet individu est beaucoup plus susceptible de voler son prochain....
C'est cet ensemble de valeurs que l'on nomme «système de valeurs».

Le bonheur....
Le bonheur est l'accomplissement d'une de nos valeurs.
Plus la valeur en est une de base, plus le sentiment est fort.
Se faire gratter dans le dos, c'est le bonheur mais celui-ci est faible et éphémère.
L'accomplissement ( ou la progression vers l'accomplissement ) d'un ensemble de valeurs fortes de base est source de grand bonheur, un sentiment intense est gratifiant.

Regardez comment vous vous sentez au retour d'une journée de travail pour laquelle vous avez réalisé quelque chose de significatif, de pertinent. C'est un certain bonheur: la légèreté du: «sa va bien»...

Le bonheur a horreur de l'inertie.
Pour être heureux, il faut toujours progresser. Progresser où me direz-vous ? Facile, dans la réalisation d'autres valeurs, plus grandes.

Le bonheur a horreur du manque de valeur.
Donc l'accomplissement d'une valeur «ultime» sans valeurs subséquentes est un gage de sentiment de vide....
Par exemple, ceux qui associent bonheur à richesse et n'ont pas de valeurs subséquentes à réaliser avec cette richesse sont ceux qui confirment l'affirmation: l'argent ne fait pas le bonheur.
Car effectivement, l'argent sans valeurs, c'est le vide...

On connaît tous le vide ( parfois petit, parfois grand ) qui suit la réalisation d'un très grand projet pour lequel on avait misé gros ( en terme de valeurs évidemment ). A la réalisation, c'est le bonheur..., mais fautes de valeurs subséquentes, on fait face à un certain vide...

Cette fille qui vous était gage de bonheur total, une fois que la «conquête» est réalisée, sans valeurs partagées ensemble vous semblera bien terne... Est-ce vraiment elle le problème ?


Comment trouver le bonheur ?
Maintenant que l'on sait ce qu'est le bonheur. La question reste entière: comment le trouver ?
Évidemment que cette question est incorrecte car elle devrait plutôt être: comment le créer ?
La réponse est: en ayant un système de valeur solide et réalisable qui inclue le long terme.

Comment se créer un tel système de valeurs ? C'est là que ça se complique!
Il n'y a pas de recette miracle. Pas de réponse toute prête.
C'est que c'est dans votre tête que cela se passe....

Une bonne piste pour y arriver combine: le raisonnement, l'introspection et le scepticisme (entre autre ).
En d'autre mot: il faut faire l'effort de raisonner.... toujours...
Toujours se poser des questions tel: pourquoi je n'aime pas ceci, pourquoi cet opinion me fâche, quelle valeur est-ce que j'accorde réellement à ceci, est-ce plus que ceci ? Qu'est-ce que j'aimerais mieux à la place ? Suis-je vraiment honnête avec moi même ?
Cette valeur entre en contradiction avec telle autre valeur, comment vais-je faire pour résoudre cette contradiction ?
Ceci semble vrai... l'est-ce vraiment ? Comment puis-je en être plus certain que juste une impression.... ? etc, etc, etc, etc et etc....

Cet exercice est difficile à faire. Mais ce qui est encourageant est qu'à force de se forcer à raisonner ainsi, cela en devient un mécanisme.

Il s'ensuit alors un point où le bonheur n'est plus affamé et n'est donc plus un but en soit, il n'est plus une valeur ultime.
C'est à ce moment que vous avez atteint «le bonheur». (...)

A ce moment, les rôles sont inversés, le bonheur, n'étant plus un but, ne sert que de métrique ( comme bien d'autres ) pour nous aider à remettre en question et renforcir nos valeurs.
De but ultime, il devient un simple «indicateur de vie». Il devient un guide...

Bonne quête...
François.

samedi 10 octobre 2009

Laliberté dans l'espace...


Timides échos dans la presse internationale pour le spectacle de Laliberté

Le stunt de M. Laliberté dans l'espace n'a pas eu les résultats escompés...
Dommage ?
Prévisible...

Ce que n'a pas compris M. Laliberté est la passion que nous avons à notre époque pour l'altruisme.
C'est à dire pour la compassion gratuite.

On est naif mais pratiquement tout le monde est sensible au fait qu'un mec qui se paye un voyage de 35 millions pour nous faire la morale d'en haut.... c'est pour le moins «hautain»...

Evidemment, à nous faire ainsi la morale, le sentiment de pratiquement tout le monde est: regarde ce que tu fais avec ton 35M dollars ! Fait pas chier....
Et la réplique est plus que justifiée à mon avis....

Ceci dit, je déplore le fait que plusieurs critiques l'on fait de facon tout à fait naive.
C'est à dire que cet argent, il appartient à M. Laliberté. Et à lui seul !
Vous pouvez lui remettre en pleine face la pertinence de dépenser ainsi pour son plaisir et oser nous faire la morale en passant, mais personne ne peut revendiquer le droit de dépenser SON argent à sa place....
De dire: cet argent aurait pu être investit dans ( mettre ici votre dada préféré ) est honteux...
Voulez-vous mon rapport de banque pour qu'on s'assure ensemble que je dépense mon argent à la bonne place ?
Ho ! Le montant est trop petit ? ....

A mon avis, M. Laliberté a manqué son coup... s'il était simplement allé en orbite sans la machine médiatique, la majorité des citoyens auraient trouvé cela cool... simplement...
Il en aurait retiré un «plus» médiatique...

Si M. Laliberté avait parlé de son trip pour ce qu'il est, cela aurait été plus utile au lien de nous le présenter comme un tour de manège..., un caprice de riche.

Car ce que font ces gens est très utile à l'humanité.
Ils mettent leur argent au profit de la recherche spatiale.
En payant une somme énorme pour être un simple passager, ils font en sorte de faire avancer ce domaine dans un deal du genre «taxi»...
Mais ce n'est pas rien. Plus de gens fortunés feront cette aventure, plus la recherche spaciale va avancer.
C'est selon mais pour moi, tel le jeux vidéo Spore, la conquête de l'espace est un «must» absolu pour toute civilisation, quelle qu'elle soit... La seule question est de savoir «quand» ?

Et pour les plus inconditionnels du: «et les plus démunis?», dites-vous que ce 35M est un 35M que les citoyens russes n'auront pas à débourser de leurs impôts...

François.

La haine de l'école privée

La Presse nous offre depuis 2 jours une série de textes dénonçant l'école privée.
Le point central de l'attaque de cette année est: l'école privée est sélective et rejette les étudiants tout au long de leur secondaire s'ils ne satisfont pas les critères de l'institution.
Ce qui semble déplorable pour ces journalistes.

Commençons au début du problème.
Pourquoi l'école privée existe-t-elle et est si populaire ?
- Parce que ces écoles offrent aux enfants la possibilité d'apprendre selon leur capacité.
- Parce que ces écoles offrent aux parents un gage d'éducation plus poussée ( dans la mesure que l'enfant en a les capacités ).

De l'autre coté de la médaille nous avons:
- Parce que l'école publique est incapable d'offrir ceci à nos enfants.
- Parce que l'école publique est non seulement incapable mais n'a aucunement l'intention d'offrir une éducation plus poussée aux enfants ayant plus de potentiel.

Mais la majorité des parents ne sont pas idiots et s'ils considèrent alors que leur enfant a du potentiel, ils désirent alors lui offrir ce qu'il y a de mieux pour le développer.

Ceci est la situation.

Que des journalistes accusent le privé de «délester» des enfants en chemin ou de «traumatiser» les enfants avec leurs attentes de réussite n'en change rien.

Si les parents fuient l'école publique ce n'est pas, pour la très grande majorité, par principe mais bien parce qu'ils savent que le privé offrira à leurs enfants une meilleure éducation.

Peu de ces parents sont heureux de payer 3 à 5 mille dollars par ans pour y envoyer leurs enfants. La très grande majorité de ceux-ci seraient plus qu'heureux d'envoyer leurs enfants au public s'ils avaient bon espoir que ceux-ci reçoivent une bonne éducation à la mesure de leur capacité.

Mais personne ne semble prêt à demander cela de l'école publique.

Pensez-vous vraiment que le principe de l'école publique ( le système public ) est incapable de satisfaire les plus doués de la société ?
Ou pire encore, osez-vous affirmer que ces enfants, qui sont au dessus de la moyenne n'ont pas droit à une éducation à la mesure de leurs capacités ? Qu'ils doivent aller dans un système d'éducation ne respectant pas leur capacités et doivent faire semblant que tout est pour le mieux ?
Affirmez-vous vraiment que ces enfants n'ont pas droit à une éducation à leur mesure puisque celle-ci leur offrirait un avantage sur les autres ?
Cette haine pas subtile de l'élite pour ce qu'elle est, montre bien l'estime que vous avez de vous et le besoin d'empêcher les autres de se démarquer pour ne pas que ceci fasse ombre à votre bassesse.

Vous présentez le problème comme si le départ de ces enfants pour le privé appauvrissait l'école publique. Certains vont même jusqu'à insinuer que le problème majeur du public est qu'il est privé de ces enfants doués.
Foutaise.

La solution est pourtant simple.
Attaquer le privé ne donne rien.
La façon de changer la situation, la seule façon respectant les valeurs de tous les étudiants est que l'école publique offre un programme satisfaisant aux enfants selon leur capacité.
Cette solution passe nécessairement par la reconnaissance de cet état, c'est à dire par l'instauration du démoniaque: allégé, régulier et enrichi. Ou une variante de ceci.
Scandale hein ?

Regarder la quantité d'élèves qui essayent d'entrer dans le programme International des écoles publiques. Ce programme est souvent offert dans la même école que le programme régulier. Et les enfants sont alors soumis à la même discipline que les autres, aux mêmes équipements.

Qu'est-ce qui diffère alors ?
La garantit d'offrir plus à ceux qui sont capable de le prendre.
C'est à dire une éducation juste: un éducation qui respecte et exploite le potentiel des enfants.

Et c'est cela que vous voulez refuser à nos enfants: la possibilité d'apprendre selon sa capacité.
Au nom du moral collectif, votre but est de refuser à ces enfants dès le début de se réaliser à leur pleine capacité.
Noble cause collective... mais déplorable du point de vue humain.

Il y a deux façon pour l'humanité d'atteindre de nouveaux sommets.
L'une est d'y guider les individus.
L'autre est d'en niveler les sommets...

François.

mercredi 7 octobre 2009

Température planétaire pour septembre 2009

Les premières données pour la température globale de septembre sont disponibles.
Ce sont ici les données satellites ( donc datant de 1979: les premiers satellites ).


Septembre est chaud à l'échelle planétaire. 0.42C au dessus de la moyenne.
Que tirer de ce graphe à part cela ?
Pas grand choses...
- On voit que le réchauffement accéléré tel que décrit par les alarmistes n'existe pas.
- On voit que depuis le LaNina de 2008, la température recommence à monter.
- Nous avons présentement un ElNino, léger mais quand même la.
-On voit surtout que la température est principalement influencée par le cycle ENSO ( les LaNina/ElNino )....



C'est à dire qu'à part 1992 pour lequel le refroidissement est attribué au volcan Pinatubo, les pointes et les creux de température concordent très bien avec le cycle ENSO.

Je vous propose une série d'observations objectives à la vue de ce graphe:
- Il est évident que la variation naturelle (ENSO principalement ) a un impact très grand sur la température.
- Il est évident en regardant ce graphe qu'il y a discordance entre celui-ci et ce que nous dit le message public, à savoir que la planète se réchauffe à une vitesse grand-V.
- Il est évident qu'il y a réchauffement depuis 1979. 2002 semble être un genre de nouveau plateau, ou en quelque sorte, une nouvelle base de référence pour la variabilité naturelle.
- Il est vrai qu'il n'y a pas eu de réchauffement depuis 98. Mais il est vrai aussi que depuis l'an dernier, il y a un réchauffement. Quel sera l'avenir ? Une revanche ? Qui sait ?.
- Il est impossible avec ce graphe de nier que le CO2 a un impact sur la température globale. Et il est 100% certain d'ailleurs que celui-ci en a un réel. La question est d'en séparer l'ampleur de la variation naturelle.

Ce graphe représente une période de 30 ans. Comment croire qu'en 2050, dans 40 ans, la «base de la variation» sera à 2.0C ?
2.0C est nettement au dessus de l'axe du graphique.
Pour croire objectivement à un tel avenir, il faut être certain qu'une autre composante entrera en jeux qui accélérera le réchauffement de façon significative.
Cette composante, selon les alarmistes est la vapeur d'eau.
Selon leur théorie, à un certain point, le réchauffement atteindra un point où la vapeur d'eau prendra la relève et nous mènera à ce degré de hausse.

Il est impossible de valider ou de discréditer cette théorie pour l'instant. ( Quoi qu'en disent certains d'un coté comme de l'autre ). Mais il est parfaitement plausible de poser la question suivante: quand ? Quelle est cette température critique ( ce qu'ils appellent le «tipping point» ) ?
Pourquoi n'en voyons nous pas la moindre trace présentement ?

Objectivement, il est impossible de discréditer ces alarmistes sur une base scientifique. Mais face à la réalité que nous constatons, il est très possible de répondre à ces gens: Effectivement. Et le ciel peut aussi me tomber sur la tête demain et je ne porte même pas de chapeau !

Objectivement, il est impossible de nier que ceux qui sont à la tête de la signature d'une entente au sommet de Copenhague ont un agenda bien plus grand que la simple température de la planète. Gouvernance globale, redistribution des richesses entre les pays, ces gens ne s'en cachent même plus...

Même si vous êtes de ceux qui disent: «face à ce risque de réchauffement, vaudrait mieux ne pas prendre de chance», comment faites-vous pour accepter d'y aller avec des gens qui manifestement n'ont pas le même agenda que vous.
Comment faites-vous pour rationaliser que ce réchauffement possible justifie de ne pas évaluer avec qui vous vous associez ?
Que vous croyez ou non en la cause, ces gens sont des menteurs et des manipulateurs. Est-ce qu'une cause gagnée par le mensonge est quelque que vous acceptez ?

Pour ma part, je respecte ceux qui pensent que le réchauffement est important et qu'il faut y faire quelque chose, mais je crache sur ces manipulateurs, ces menteurs, ces manipulateurs de notre époque.
Je rêve de voir l'humanité se prendre en main et dire à ces gens: je préfère risquer de mourir dans votre apocalypse climatique que de m'associer à votre puante malhonnêteté !

François.

samedi 3 octobre 2009

Retour sur le décrochage scolaire

Nous avons eu au début de l'année scolaire une nouvelle vague de scandale collectif à propos du décrochage scolaire. Indignation, révolte, tout y était.
Tout semble maintenant apaisé. Le peuple a proposés des solutions, et la ministre de l'Education nous a offert une série de mesures afin de «contrer» ce décrochage scolaire.
Tout est maintenant réglé, vive la démocratie ! Et passons tous au problème suivant...

Et bien non !
Rien, mais absolument rien n'est réglé ici.
Vous savez tous que l'an prochain nous aurons le même débat avec sensiblement les même statistiques.

La raison est que tout le monde est passés à coté du problème !
Des solutions, nous en avons eu par centaines...
Mais qui a commencé par identifier le problème correctement ? Personne.
Et comment pensez-vous régler un problème sans l'identifier ? Sans en cerner la cause ?
Le «Pourquoi les jeunes lachent-ils l'école»? Personne n'a répondu à cette question.

- Parce qu'il y a trop d'élèves dans les classes ?
- Parce que l'école, c'est pas pour les gars.
- Parce que la réforme scolaire est pourrie ?
- Parce qu'il n'y a pas assez de modèles masculins dans les écoles ?
- Parce qu'il n'y a pas assez de sport dans les écoles ?
- Parce que la ministre est incompétente ?
- Parce que l'école n'est pas assez valorisée ?

Ce sont toutes des solutions énoncées comme une analyse du problème.
Honnêtement, quelqu'un pense vraiment que la cause du décrochage de pratiquement 1 enfant sur 3 a comme cause première un ou l'ensemble des ces énoncés ?
Permettez-moi d'en douter !

Mais commençons par un premier exemple où tout le monde a fait fausse route.
Personne ( à part peut-être M. Obama dans son discours supposément «controversé» fait dans une école ) n'a pointé du doigt le premier responsable du décrochage, c'est à dire l'élève lui même. C'est lui qui décroche, c'est lui qui abandonne. C'est lui le premier responsable de son sort.

Et vous le contournez tous ?
Bel exemple de responsabilisation pour nos jeunes ! De «coupable de décrochage» qu'il devrait-être, nous lui offrons maintenant le statut de victime.
Ce qui est bien pratique pour un jeune de pouvoir rationaliser son geste en se disant: «C'est pas vraiment ma faute, je suis une victime du décrochage scolaire, victime du Système, de la réforme, etc»...


La vraie raison du décrochage scolaire est un problème profond de valeurs dans notre société.
Les jeunes n'ont pas de système de valeur leur permettant d'apprécier l'école ou à tout le moins d'en comprendre l'importance.

J'utilise le mot «système de valeur» ici mais le vrai mot serait plutôt: un «code moral». Malheureusement, le terme «code moral» fait trop allusion à la moralité religieuse ( et sociale ), ce qu'un «système de valeur» n'est pas nécessairement.
Le code moral est l'ensemble des valeurs intégrées au cours qu'une vie qui permettent à un individu de faire des choix dans la vie. Par intégrées, on entends: comprises et acceptées, adoptée comme une valeur importante.

- Qui de nos jeunes décrocheurs valorisent la réussite ? Aller à l'école, réussir pour avoir un travail gratifiant et payant, ce n'est plus une valeur enseignée à nos jeunes.
- Qui accepte l'effort. L'effort n'est plus toléré. La persévérance est pratiquement associée à de l'entêtement et n'est plus une valeur. Pour nos jeunes, l'effort c'est quelque chose que l'on voit dans les films.
- Qui valorise la réalité dans notre société ? On crois aux miracles. Les jeunes pensent que s'ils lâchent l'école, ils trouveront bien une façon d'atteindre leurs valeurs quand même plus tard. C'est pas impossible mais nettement plus difficile: y as-tu vraiment réfléchi ? Qui confronte ces jeunes à la réalité ? En plein rêve que nous sommes de pouvoir défier la réalité et pouvoir instaurer l'égalité pour tous, aurions-nous oubliés d'avertir ces jeunes que c'est un rêve quasi utopique et que la réussite appartient encore à ceux qui en font l'effort, du premier jour de leur vie au dernier...
- Qui valorise l'indépendance personnelle, la liberté individuelle ? Qui explique encore à ses enfants que vivre au dépend des autres est immoral. Qu'à défaut de se bâtir un chemin solide dans la vie, c'est ce qui les attends...
- Qui explique à ses enfants que les emplois faciles ne sont plus ici. Que la job de plier une boite au salaire minimum n'est plus vraiment une option maintenant et que son avenir est par exemple dans la réalisation d'une telle machine qui plie ces boites. Qu'il le veuille ou non, le monde, la réalité est ainsi...
- Qui dans notre société valorise la raison, la performance et l'excellence ? Pas grand monde.

Et finalement, qui dans notre société valorise la construction d'un système de valeur personnelles ? Qui explique cette dynamique à ces jeunes ? Pas grand monde.

La mode est de donner aux jeunes des valeurs sans les justifier. Sans lui donner les outils pour les intégrer.
La mode est aussi de considérer les valeurs comme une fermeture d'esprit. Combien de fois dit-on à nos jeunes: il faut être ouvert d'esprit, les valeurs de l'autre sont aussi valide que les tiennes.
Ne porte pas de jugement ( de valeur ) et accepte tout ce qui est...
Comment trouver meilleure façon de dire à ces jeunes: les valeurs, ce n'est pas important puisqu'elles sont toutes importantes, quelles qu'elles soient.....!

Cette génération ( la mienne et celle d'avant ) qui a totalement rejeté les valeurs religieuses a fait une erreur: elle a rejeté le concept de valeur en même temps que la religion.
Elle a oublié qu'un humain doit avoir des valeurs pour faire des choix dans la vie.
Elle a oublié que le bonheur n'est pas une question matérielle tel l'argent ou la réussite sociale, mais plutôt une question de valeurs. Sans valeurs, il n'y a pas de bonheur.<

Elle a omis de remplacer ce code de valeur pré-fait, celui de la religion, par ce qu'elle prônait à l'époque: un code de valeur bâtit sur la raison et la réalité.
Que reste-t-il ? Le néant pour nos jeunes...

J'ai entendu la proposition suivante au sujet du décrochage: il faut valoriser l'école.
Effectivement.
Mais de penser que cette valeur puisse être accepté comme tel par un humain est une illusion. Les valeurs, pour être solides, ne peuvent-être que bâties les unes sur les autres.
Sinon, le jeune ne vas répondre à cette valeur par un: Pourquoi ?....

Notez d'ailleurs que le décrochage arrive à l'adolescence.
Qu'est-ce que l'adolescence ?
C'est le moment où l'enfant a accumulé assez de matériel et est assez mature pour se «forger une identité» ou parfois dit-on se «forger une personnalité».
L'identité, la personnalité, c'est le domaine des valeurs.

C'est à cet âge que l'enfant est capable de «raisonner» l'ensemble des valeurs qu'il a accumulé dans sa vie pour les assimiler dans un système complexe ( et parfois contradictoire... ).
C'est à cet âge que celui-ci rejette les valeurs qui ne sont pas assises sur une base solide ( ie: qui ne sont pas assimilées ) et celle qui contredisent. C'est l'âge du ménage.

C'est la qu'on a l'impression que l'enfant rejette tout ce qu'on lui a montré avant, qu'on pense qu'il rejette tout ce qui vient de nous. Mais en fait, ce qu'il fait est une ménage: il renie ce qu'il n'a pas bien intégré. Toutes ces règles qui lui ont été dictés sans raison valide ou sans base de valeur pour les comprendre sont souvent rejetées.
C'est durant cette période que l'enfant est vulnérable. Vulnérable au fait que si son système de valeur entier s'écroule, il se retrouve face à la toute première/dernière valeur: sa vie.
Vulnérable car les valeurs qu'il rejette doivent être remplacées. Ce qu'il utilisera comme substitut est alors refilé au hasard: le hasard des valeurs des autres sur son passage....
Un membre d'un gang de rue, une profiteur,... qui sait...


Le problème est qu'un système de valeur, ça prends du temps à bâtir.
Et comme personne dans la société ne semble comprendre que c'est la clé de la réussite, personne n'en fait la promotion.
Combien de parents ont confrontés les valeurs de leurs enfant sur une base rationnelle dans le but d'en consolider leurs valeurs ?
Combien de gens ont remis en question le fait que notre système d'éducation «enseigne» des valeurs aux jeunes au lieu de leur enseigner comment analyser et acquérir ces valeurs.



L'école, c'est pas pour les gars, les gars doivent bouger...
Vraiment ?
Pensez-vous réellement que c'est une question de physionomie ?
Vous remonter à la préhistoire pour nous expliquer ce que vous considérez une condition.

Mais que diriez-vous de considérer que dans notre société, les filles ont un système de valeur plus compatible avec l'école que les gars ? Ce serait une explication beaucoup plus objective que de mettre en cause l'homme des cavernes....

Il faut plus de modèles masculins dans nos écoles.
Maintenant que l'on connais la vraie raison du décrochage, il est plus facile de comprendre pourquoi cette solution est proposée.
Ce qui est demandé ici est: mettez des gars sur le chemin de vie de mon enfant, cela pourrait augmenter les chances que celui-ci en adopte les valeurs puisqu'il sera du même sexe. ( ie: sous-entendu: puisqu'ils auront un ensemble de valeurs de base communes ).
En quoi un «modèle masculin» a à voir avec l'éducation si ce n'est qu'une question de valeurs ?

Ne pas enseigner à nos enfants une base de valeurs mais de se déculpabiliser en demandant de mettre des «modèles masculins» sur leur chemin en espérant qu'ils en adoptent les valeurs au lieu de celle du looser d'à coté, est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Ne pas aider nos enfants à se bâtir un système de valeur et de demander de mettre sur son chemin des modèles adéquats qu'il pourra copier, c'est ce que vous demandez.
Exprimé ainsi, c'est pas trop louable hein ?

Tout est question de valeurs !

François.

Nos immigrants qualifiés affrontent ignorance et mépris ? Pas si certain que cela...

Nos immigrants qualifiés affrontent ignorance et mépris
Comme les médias le dénoncent ponctuellement, je constate actuellement, grâce à une personne dans mon entourage, qu'il est extrêmement difficile pour les immigrants qualifiés et universitaires de s'intégrer au marché du travail, malgré toute leur bonne volonté et leur grande capacité d'adaptation.

Selon mes observations, depuis plusieurs mois, s'intégrer au Québec dans le marché du travail n'est ni une question de compétence ni une question de volonté. Les immigrants de bonne volonté font souvent face à un mur d'ignorance, de peur ou d'incompréhension.

J'ai un gros bémol à mettre sur cette affirmation.
Premièrement, on parle ici d'emplois spécialisés.
De dire que la compétence n'est pas un critère important pour un immigrant est totalement faux.

Ce que le texte décrit à tord comme «ignorance, peur et incompréhension» n'est certainement pas la norme. Ce qu'il faut comprendre et qu'essaye de renier ce texte est que l'immigrant est ce qu'il est: un immigrant...

Pour une entreprise, la culture de l'employé est importante. L'employeur considère comme pertinent la question de savoir si le candidat a des valeurs similaire à celles de l'entreprise, à celles des employés de cette entreprise. S'il parle bien la langue utilisé par l'entreprise, etc, etc.
Ce qu'il faut comprendre est que cette discrimination est appliquée à tous les candidats à un poste, qu'ils soient immigrants ou «de souche»...

A compétence égale, un employeur va favoriser un candidat qu'il estimera le plus compatible avec les valeurs de l'entreprise.
Est-ce déplorable ? J'en doute...
Si l'immigrant est seul candidat ayant les compétences requises et que ces compétences sont importantes pour l'employeur, il aura normalement sa chance...

Évidemment que ce processus est subjectif. Mais est-il pour autant discriminatoire ?
J'en doute aussi...

Accuse-t-on une entreprise de discrimination si elle ignore la candidature d'un Québécois de souche parce qu'il ne parle pas anglais ?

La société québécoise est-elle réellement prête à faire face à une vague d'immigration qui répond à un besoin réel de renouvellement des générations?
Afin de mettre fin à cette situation intolérable pour de nombreux nouveaux arrivants, le gouvernement du Québec se doit d'agir rapidement puisque sans les immigrants, le Québec fera face à une décroissance importante.
Mais si la main d'oeuvre spécialisé se fait rare dans un domaine, les immigrants seront les grands gagnants de cette situation.

Les immigrants sont en droit de s'attendre à plus de leur société d'accueil
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Afin de mettre fin à cette situation intolérable pour de nombreux nouveaux arrivants, le gouvernement du Québec se doit d'agir rapidement puisque sans les immigrants, le Québec fera face à une décroissance importante.

Les immigrants sont en droit de s'attendre à plus de leur société d'accueil ? Vraiment ? Que proposez-vous Mme Bélanger d'autre que de les traiter comme tous les citoyens du pays, d'égal à égal ?
Osez-vous proposer que le gouvernement devrait forcer les entreprises à favoriser un immigrant au dépend d'un candidat non immigrant ? Et quelle serait la justice de ceci ?
Pourquoi ne dirait-on pas: un citoyen est en droit de s'attendre à un traitement juste de tous les citoyens de son pays, incluant lui-même ?

Le Québec doit agir dès maintenant sans quoi il fera face à une frustration généralisée de la part d'une génération d'immigrants à qui on a menti pour les attirer vers le «Nouveau Monde» et à qui on promettait un avenir meilleur.
Heu... êtes-vous en train de nous dire que nous sommes «framés» de toute façon ?
Qu'il faut absolument accepter toujours plus d'immigrants pour éviter la décroissance, et qu'il faut ensuite subventionner leur emplois au dépends des autres candidats sans quoi nous ferons face à une révolte sociale de leur part ?

Ce qui est déplorable est que vous nuisez totalement à la cause des immigrants en présentant la situation ainsi. Rien de mieux pour alimenter les différents entre les diverses cultures.

François.

vendredi 2 octobre 2009

Pas de hausse de taxes pour protéger l'environnement, promet Charest. Menteur !


Il est toujours déplorable de voir ces politiciens essayer de nous faire croire que le chat que vous voyez n'est pas un chat.....

Pas de hausse de taxes pour protéger l'environnement, promet Charest

La lutte aux gaz à effet de serre (GES) menée par le Québec ne servira pas de prétexte à renflouer les coffres de l'État, assure le premier ministre Jean Charest.

Si, au cours des prochains mois, le gouvernement en venait à la conclusion qu'il faudrait, par exemple, augmenter la taxe sur l'essence, ce serait donc, faut-il comprendre, pour améliorer le bilan environnemental et non pour mieux équilibrer les finances publiques.
Pathétique comme mensonge...
Donc si je comprend bien le raisonnement ici, une hausse de taxe pour «améliorer» l'environnement ne doit pas être identifiée pour ce qu'elle est: une hausse de taxe ?

Ou encore, dans toute sa rondeur: Pas de hausse de taxes pour protéger l'environnement sauf pour protéger l'environnement....
Héhé... M. Charest nous prends pour des caves ?
C'est à s'ennuyer de Dion qui au moins était totalement honnête dans sa proposition de taxe sur le carbone.

«L'objectif n'est pas de taxer davantage», a-t-il ajouté, mais bien d'agir dans le sens de modifier les comportements des gens.
OK, ca va faire le niaisage....
Quel est l'objectif du protocole de Copenhague ?
Comment est-ce que ce M. Charest va faire pour modifier nos comportements ?

C'est bien simple: en haussant le coût de l'énergie. En taxant le pétrole.
C'est la seule façon effective de modifier les comportements des gens: en les pénalisant.

Tout politicien qu'il est, cette «insulte à notre intelligence» qu'est notre premier ministre nous dit: l'objectif n'est pas de taxer davantage mais bien de changer les comportements.
Mais il prends bien soin d'oublier de dire que le moyen utilisé pour y arriver est: ...de taxer davantage !

Et on peut se demander quel jeux joue M. Charest ici.
Il s'est engagé dans l'imposition d'une bourse de carbone aux Québécois.
Et le voici qui nous parle en plus d'une taxe....
Si ces deux systèmes sont mis en place, croyez moi qu'on va les rencontrer les objectifs de réductions: l'économie va s'étouffer littéralement.
Et il va les remplir ses coffres, même si dans le fond il avait l'environnement à coeur et ne voulait pas nous taxer...


Pour terminer, dans ce texte:
Une «taxe» de 3,7 à 12,7 cents sur le litre d'essence est envisagée
on nous dit qu'une telle hausse représente entre 80$ à 800$ selon son utilisation d'essence et le montant de la taxe.

Un ménage ayant un seul véhicule et utilisant le chauffage électrique paierait en 2020 entre 75 $ et 255 $ de plus par année qu'à l'heure actuelle - à moins de «changer ses comportements», a noté Line Beauchamp. Pour un ménage avec deux véhicules et chauffant sa maison au mazout, la facture augmenterait de 237 $ à 804 $.
Deux point sur ce mensonge:
- Ces chiffres ne tiennent pas compte de toute l'utilisation de l'énergie dans la société et en sont totalement malhonnêtes. Un hausse de l'essence entraîne une hausse d'une multitude de services: l'avion, le transport, la livraison, l'industrie, etc. Une hausse de l'essence entraîne une hausse des coût de pratiquement tout... Et rien de ceci n'est considéré ici...

- Si la hausse n'est pas significative, personne n'y changera ses comportements. Pour que cette magouille écolo-politique fonctionne, c'est à dire, pour que vous changiez réellement vos comportements, il faut que ça fasse mal !
Et 75$ par année, si c'est le coût réel, ça fait chier mais ça fait pas vraiment mal.

Arrêter de nous prendre pour idiots ou des écolos M. Charest !

François.