vendredi 31 décembre 2010

Environnement Canada donne dans l'activisme climatique

L’année la plus chaude des 63 dernières années
MONTRÉAL – Lors de son bilan de fin d’année, Environnement Canada a affirmé que le réchauffement climatique accroit le nombre d’événements météorologiques extrêmes.
« Il y a quelque chose d’inusité, pour ne pas dire de déréglé dans notre environnement météorologique. Si on ne peut pas affirmer d’un point de vue tout à fait scientifique que tout découle du réchauffement climatique, on peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat (…) et que l’équilibre est certainement perturbé par nos actions », a dit jeudi le météorologue René Héroux, lors du bilan des dix faits saillants les plus marquants au Canada.
Cette affirmation n'est aucunement digne d'un météorologue et s'apparente plutôt a celle d'un activiste écolo. Le pire est que M. Héroux d'Environnement Canada sait qu'il déforme la réalité, raison pour laquelle il retire à demi son chapeau de scientifique ( «Si on ne peut pas affirmer d’un point de vue tout à fait scientifique» ) avant de faire une telle affirmation. Et que dire du: «on peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat». Très scientifique, la science n'est pas question de croyance, ça, c'est plutôt le domaine de la religion.

M. Héroux a parfaitement le droit de croire ce qu'il veux, il peut même donner son avis personnel s'il le désire. Mais lorsqu'il le fait sans préalablement rapporter objectivement les faits, ce n'est plus un scientifique qui parle et celui-ci ne devrait pas se permettre de parler ainsi au nom d'Environnement Canada, un service public supposément basé sur la science et non un lobby écolo.

Peut-être pouvons-nous aider M. Héroux un peu, puisque celui-ci semble si perplexe devant la météo de la dernière année et est si prompt à conclure que s'il n'y comprends rien ce ne peut être que ce maléfique réchauffement climatique...

« Qui aurait pu prédire que Vancouver connaîtrait son hiver le plus doux jamais enregistré? La revue des événements météorologiques hors de l’ordinaire qu’on s’est appliqué à faire à Environnement Canada illustre bien que c’est dame Nature qui a le contrôle de l’agenda, surtout pour l’année 2010 », a affirmé René Héroux.
Un météorologue aurait pu le faire M. Héroux.... Déjà à l'été 2009, un puissant El Nino s’annonçait. Celui-ci était à son plus fort en janvier et février 2010.

Voici ce qu'en dit Wikipedia:
North America: Winters, during the El Niño effect, are warmer and drier than average in the Northwest, Northmidwest, and Northmideast United States, and therefore reduced snowfalls than average.
In Canada, both warmer and drier winters (due to forcing of the Polar Jet further north) over much of the country occur, although less variation from normal is seen in the Maritime Provinces. The following summer is warmer and sometimes drier creating a more active than average forest fire season over Central/Eastern Canada.
El Niño warmed Vancouver for the 2010 Winter Olympics, such that the area experienced a subtropical-like winter during the games.

Encore M. Héroux ?
« En moyenne, la saison des ouragans dans l’océan Atlantique compte quelque 11 tempêtes, tandis que pour l’année 2010, il y a eu 19 tempêtes nommées dans le bassin Atlantique, avec les conséquences qu’on connaît », a ajouté M.Héroux.
Et oui, et 2009 fut la saison la plus calme depuis 20 ans ! Vous vous en souvenez M. Héroux ?
Ha oui, 2010 a été une des saison les plus calmes dans le pacifique... tiens, tiens...

L’Ontario et le Québec n’ont pas été épargnés par dame Nature. Au cours du mois de décembre, le blizzard a forcé des centaines d'automobilistes à passer plus de 24h dans leur véhicule en Ontario, tandis que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie peinent encore à se relever des tempêtes majeures et marées dévastatrices qui se sont successivement abattues sur ces régions.
Et qu'en pense nos météorologues d'Environnement Canada ?
On peut néanmoins croire que les changements climatiques viennent exacerber notre climat (…) et que l’équilibre est certainement perturbé par nos actions
Cette chanson est chanté depuis quelques semaines par tous les écolos de la planète: le froid est causé par la chaleur... leur raisonnement est un peu plus habillé mais nécessiterais un post en soit. Restons-en à l'est du Canada. Comment un météorologue peut-il tant ignorer les oscillations climatiques ?
Nous avons cet hiver:
- Un La Nina qui s'annonce passablement puissant.
- L'oscillation arctique qui est très négative depuis la mi-décembre ( tiens tiens... )
- L'oscillation Nord-Atlantique (NOA) qui est aussi dans une phase négative.

Un beau mélange pour des conditions météo inabituelles.Et c'est avant tout à cause de cette situation qu'il a neigé en Ontario et au Québec. ( et à NY, et à Paris, et à Londres, et à Atlanta, etc, etc ) Un météorologue intègre ne peut parler de réchauffement climatique avant de mettre de l'avant ces cycles climatiques.

Francois

mardi 14 décembre 2010

Le coût de l'eau au Québec: un coup d'épée dans l'eau.

L'eau aura désormais un prix pour les utilisateurs industriels
Le ministre de l'Environnement du Québec, Pierre Arcand, a expliqué mardi en conférence de presse, à Montréal, que l'objectif de la nouvelle réglementation était de privilégier les économies d'eau sur la base de l'utilisateur-payeur.

La redevance, qui équivaut à 0,07 $ du mètre cube, s'appliquera aux industries suivantes: les eaux embouteillées, la fabrication de jus et de boissons, les produits minéraux non métalliques, les pesticides et engrais, les produits chimiques ainsi que l'extraction de pétrole et de gaz.

Un embouteilleur serait toutefois bien mal venu d'invoquer cette redevance pour augmenter ses prix: à titre d'exemple, une bouteille d'eau de 500 millilitres, vendue à 1,50 $, aura fait l'objet d'une redevance de 3,5 millièmes de sou. En fait, ce n'est qu'après avoir utilisé 14 400 litres d'eau qu'un embouteilleur aura payé son premier dollar de redevance.

«C'est sûr que (...) pour chaque bouteille, ce n'est pas un gros tarif. Mais pour l'ensemble des producteurs, c'est un coût supplémentaire. (...) Les producteurs, je pense, vont accepter cette nouvelle royauté, mais ils auraient peut-être aimé mieux ne pas en avoir», a souligné le ministre.

On résume ?
Le gouvernement impose une taxe sur l'eau pour inciter à économiser l'eau.
Mais il s'attend à ce que cette taxe ne se reflète pas sur le prix à la consommation et espère que les entreprises acceptent cette taxe au lieu de déménager.

A quoi peut donc servir cette taxe alors ? S'attendent-ils à ce que les embouteilleurs réussissent à mettre la même quantité d'eau dans un breuvage en utilisant moins d'eau ??
Encore un façon pour le gouvernement de faire un peu plus d'argent tout en jouant la carte du bon citoyen vert et responsable... en posant, comme c'est la mode dans le monde écolo, un geste symbolique.

François.

dimanche 5 décembre 2010

Du Vert Au Rouge de retour...

Suite à la pression de certains, ce blog sera de nouveau actif…
Après une chirurgie et quelques traitements de chimio, je me sent assez fort pour recommencer à m'assoir devant un ordinateur.

Désolé pour le silence que plusieurs ont déplorés mais parfois dans la vie, on n'a comme plus rien à dire tout d'un coup. Et dans ces cas, mieux vaut garder le silence…

Back to business…
François