samedi 28 février 2009

Jonathan Krohn for president ?

Assez impressionnant ce Jonathan Krohn. C'est à mourir de rire à quel point il porte un jugement critique et si bien construit sur la politique Américaine. 
Jonathan a 14 ans !    C'est n'est vraiment pas ça que je faisais à cet âge.
Écoutez le parler, la passion est évidente, la raison est palpable, inhabituelle pour un gars de cet âge.  
Regardez les aller car un jour vous verrez sans doute des pancartes «Krohn for president».
Ce petit gars représente bien la flamme Américaine qui nous surprends tous sur le reste de la planète. Un gars de 14 ans qui écrit un bouquin intitulé «Define Conservatism» et fait le tour des médias avec une élocution à rendre jaloux M. Obama.

Ha, mauvaise langue, vous allez me dire qu'il est manipulé et qu'il a derrière lui un machine médiatique... Hein ?  Et bien, même si c'est le cas, essayez de me faire croire que ce petit gars n'utilise pas sa raison voir... Essayez de me faire croire que ce n'est pas de la passion mais de la manipulation que vous voyez...
Et si c'est le cas, pourquoi est-ce OK pour M. Obama et que ce ne l'est pas pour un garçon qui le veux ?

En passant, ce n'est même pas les idées qu'il véhicule qui est la beauté de la chose mais plutot le fait de voir un si petit homme combiner raison et action comme cela est de plus en plus rare dans notre monde.

Enjoy :)








François.

PS: Est-ce que Mario Dumont était plus vieux que lui lorsqu'il a commencé l'ADQ ?  :)


La papier de toilette et les écolos.

Ça y est ! Maintenant, quand vous allez aux toilettes, vous vous devez d'avoir une petite pensée pour Gaia et vous sentir coupable de faire ce geste !

Le papier hygiénique si doux plus polluant que les Hummers

Quelle «merde» que cette idéologie du 'tout ce que vous faites est mauvais' !
Quelle «merde» que d'associer l'appréciation du papier de toilette décent VS le papier sablé-80 au fast-food, à ne pas vivre dans une grotte et tout ce qui est vivre.

Et bien, cher écolos, sachez que je vous emmerdes et qu'à chaque fois que j'irai au petit coins, j'aurai une petite pensée pour vous en utilisant du papier de toilette.
Non mais... font chier les mecs....  ( excusez-la...  )

Pour terminer, une petite réflexion. A toujours associer pire à pire coté environnement, vous n'avez pas l'impression que les gens vont décrocher et commencer à réaliser que vous racontez n'importe quoi ?  Le papier de toilette est pire que les Hummers. Le Hamburger est pire que l'aviation. Les forets sont pires que les autos. Les tondeuses sont pire que les sables bitumineux.
Vous êtes drôles dans vos pire que.... Une recherche Google est pire qu'un rouleau de toilette.

A n'avoir comme valeur humaine que sa production de CO2, vous perdez un «petit quelque chose d'important»... A être rendu à comparer le petit coin et un Hummer me laisse croire que ce petit quelque chose est inaccessible pour vous....

François.

vendredi 27 février 2009

Atlas Shrugged: les ventes augmentent


Depuis le début de 2009, les ventes du roman d'Ayn Rand: Atlas Shrugged ont presque triplées.

Sales of “Atlas Shrugged” Soar in the Face of Economic Crisis

Évidemment que ce roman est une très bonne idée de lecture en cette ère «Obama» de stimulation économique où l'on considère nos gouvernements comme la seule valeur morale sûre de notre société.  

Malheureusement, ce livre ne semble pas avoir été traduit en Français. Ce qui est bien ironique et pas très bon signe pour la culture française si vous voulez mon avis.
Vous devrez vous le taper en anglais.

Et si je peux me permettre, je vous suggère le bouquin suivant d'Ayn Rand: Philosophy, who needs it.
Ce n'est pas un roman mais bien un traité de philosophie. Un must pour tout ceux qui, comme c'était mon cas avant de le lire, pensent que la philosophie est un jeu intellectuel inutile et futile.

Ce livre est vraiment un MUST pour quiconque a une vision positive de l'humanité et pense que la raison est le meilleur attribut de l'humain ( il n'est reste plus beaucoup malheureusement ).
C'est un 'try it' pour ceux qui se cherchent dans notre monde mais qui restent ouvert et sont prets à utiliser leur raison.

En fait, la blague que je fais de fois est qu'à force de lire l'oeuvre d'Ayn Rand, on peut en venir à tellement comprendre notre société qu'on risque d'en venir à demander, tel le mec dans le film de la Matrice, d'être réinséré dans la matrice avec la certitude de tout oublier... :)

A 10$, je vous promets que ce livre n'est ni une perte de temps, ni d'argent.

François.

Le Laissez-faire économique VS le laissez-moi vous faire

Ceci est une réflexion que je mijote depuis quelque temps sur le Laissez-Faire économique.

Mon gros problème est que les partisans de ce modèle économique laissent continuellement des gens associer Laissez-Faire avec Anarchie. 

Quand quelqu'un accuse la liberté des marchés comme  cause d'une fraude «à la Madoff» ou encore quand il est dit que la présente crise est due à une trop grande déréglementation des marchés, c'est le Laissez-Faire qui est inconsciemment vu comme la cause. 

Quand des gens comme Greenspan ou des dirigeant d'entreprises prônent la liberté économique, et que dans le fond ce qu'ils veulent n'est pas la liberté économique mais plutôt leur liberté de manipulation de l'économie ( ce que j'appelle le Laissez-Moi-Vous-Faire... ), ces gens utilisent le Laissez-Faire pour autre chose que ce que c'est. Il faut dénoncer cette utilisation de liberté de marché, dénoncer leur utilisation de la liberté économique pour ce qu'elle est: une honte au Laissez-Faire.

Il est facile de comprendre que pour tout le monde: liberté économique = encore plus de problèmes et encore plus de fraudes. Et c'est d'ailleurs ce qui arriverait si les lois de marché étaient assouplis encore plus.

Le problème est que Laissez-Faire ne veux pas dire ce que les gens pensent. L'erreur à la base est de demander plus de liberté économique. Je sais ce que ceux qui comprennent le Laissez-Faire ont en tête mais il est faux et perdant de l'exprimer ainsi.
Peut-être faudrait-il appeler cet idéologie le «ne les laissez pas faire!» au lieu de Laissez-Faire. 

Car en fait, ce que les partisans du Laissez-Faire demandent est une économie beaucoup plus réglementé que ce qui existe présentement.  Oui, oui!  
Ce qui est demandé est un cadre rigide de règles.

Les partisans du Laissez-Faire peuvent difficilement parler de liberté économique avant de parler de restriction économique. 
Une économie dans laquelle le gouvernement n'imprime pas de l'argent selon son budget, ne manipule pas le crédit pour créer une inflation et une fausse illusion de croissance économique.
Et par la suite, le Laissez-Faire: c'est à dire qu'une fois les règles du jeux établies, le gouvernement n'intervient plus et «laisse faire» le marché.

Mais tout les point que je viens d'énoncer sont bien loin de demander plus de liberté de marché. Tout au contraire ! Ceci est tellement restrictif qu'aucun gouvernement ne sera capable d'accepter ceci sans y être forcé par la population: ces règles lui enlèveraient toute possibilité de manipuler l'argent à ses intérêts.  Un crédit moins facile serait très restrictif pour les grosses multinationales qui vivent au dépend de la spéculation et des subventions des gouvernements.

Le Laissez-Faire est bien loin de l'anarchie. Tout au contraire, celui-ci implique avant tout des règles «de jeux» vraiment strictes, des organismes qui surveillent et attrapent les fraudeurs, des règles qui ligotent clairement le gouvernement dans sa soif continuelle de manipuler l'économie à ses intérêts.

Alors, quand M. Sarkozi nous dit que le capitalisme que l'on connaît ne fonctionne plus et qu'il faut le redéfinir, il faut répondre: tout à fait d'accord Monsieur Sako!
Évidemment, il n'a pas la même idée en tête que moi lorsqu'il déclare ceci mais au moins le débat d'idée serait possible par la suite...

De juste demander plus de liberté économique dans le modèle économique dans lequel nous vivons n'est qu'une illusion vouée à l'échec. 
Ce qu'il faut prôner est bel et bien une réforme du capitalisme, une réforme de ce qui est appelé capitalisme de nos jours mais l'est de moins en moins.

François.

jeudi 26 février 2009

Les sables bitumineux et les environmentalistes


On reparles des sables bitumineux, cette fois-ci à cause d'un article sensationnaliste dans le National Geographic: Sables bitumineux: National Geographic s'en prend à l'Alberta

Mon commentaire n'est pas à propos du texte en question mais plutôt sur les sables bitumineux en général.
Ce que je me demande est ceci: c'est quoi le problème avec les environnementalistes ? Est-ce si difficile pour eux d'avoir un contact avec la raison et la réalité ? 
Oui, il y en aura toujours des extrémistes mais qu'aucun ne soit capable de garder un contact avec la réalité me dépasse. Qu'aucun ne reste pour défendre l'environnement de façon objective est indice du manque d'utilité et de réaliste de cette occupation. 

C'est simple. L'humanité va utiliser ce pétrole. Que vous le vouliez ou non, ceci est une certitude. Si vous ouvrez vos yeux et utilisez votre raison, vous ne pouvez qu'arriver à cette conclusion.
Quel que soit l'avenir énergétique, éolien, nucléaire, ou autre, il est 100% certain qu'à moyen terme, ce pétrole sera extrait du sol.  Peut-etre pourrez vous retarder le fait mais celui-ci est inévitable et est d'ailleurs un fait que vous niez.

Ou sont les écolos ayant un contact avec la réalité et ayant à coeur l'environnement et non un idéal utopique de société ?  
Ou sont ces écolos utiles qui vont dire: OK, vous allez le sortir ce pétrole mais vous allez le faire correctement. Ou sont ces écolos qui vont amener des solutions concrètes à tous les problèmes d'exploitation de cette ressource.  
Présentement, dans ce domaine, les écolos sont complètement inutiles. Les seules innovations positives nous viennent ironiquement de l'industrie pétrolière qui paye une fortune en recherches environnementales pour réussir à faire passer leur activité dans la population.

A quand un regroupement d'écologiste réalistes et positifs ?...

En attendant, sur les sable bitumineux, je vais faire mon écologiste.
Oui, cette industrie est polluante mais bien nécessaire et bien loin de ce qui est dépeint par nos idéologiste.
Je laisse de coté le CO2 utilisé pour produire le pétrole qui n'est pas du tout révélant ici. 

La propagande la plus utilisée par les anti-bitumineux est l'image du site durant l'extraction qui effectivement peut facilement être comparée au Mordor. 
Mais très peu on l'honnêteté de dire que ces sites sont «refaits» par la suite. C'est à dire que la compagnie refait un paysage, remets du top-soil et replante des arbres.
Vous seriez surpris de voir un site ainsi rebâtit, à s'y tromper.
Un indice que ces sites sont rebâtit correctement est le suivant: ce que nos cher écolos décrient est que les essences d'arbres replantés ne sont pas les même qu'auparant....
C'est tout ? ... Pourtant, vous devriez être les premier à savoir qu'une foret est un écosystème dynamique et qu'en 20, 50 ou 100 ans, l'écosystème dominant, la foret boréale ici, reprendra le dessus. 

Il serait utile d'avoir des écolos qui pourraient aller la bas et vérifier objectivement(!) que l'opération est faite dans la meilleure des options...

Les autres problèmes du pétrole «bitumineux» ? Et bien, ils ne sont pas si nombreux que cela.
Il y a l'utilisation de l'eau qui n'est pas un vrai problème puisque celle-ci est faible et à la baisse de façon considérable grâce aux nouvelles techniques d'extraction.
Il y a l'eau souillée, riche en métaux lourds qui est sans doute le plus gros défi. Présentement, cet eau est stockée dans des étangs fermés. Beaucoup de recherche est faite pour accélérer la précipitation de ces métaux au fond des étangs.
Il y a le danger d'accident qui devrait être mesuré et non décrié comme non nul.

C'est pas mal tout pour ce qui est des impacts de cette exploitation.

Je ne demande pas aux écolos de faire les recherches scientifique sur comment améliorer les impacts de cette exploitation mais la moindre des choses est que ceux-ci soient présent pour s'assurer que cet exploitation soit faite avec les meilleures techniques existantes et avec une bonne gestion du risque.

J'espère être clair: je ne dis pas du tout que l'environnement n'est pas un enjeux. Bien au contraire. Mais je cherches encore ces écolos ayant à coeur l'humanité et l'environnement tout en gardant un contact avec la réalité. Le genre qui me dira: oui, j'ai l'environnement à coeur mais je crois en l'humanité et j'ai un jugement.. je vais aller voir et vous donner un rapport objectif...
OK, sans doute que je fabule mais il est difficile pour moi d'accepter que personne n'est capable d'avoir cette perspective...

En attendant, les écolos crient à l'apocalypse bitumineuse, les gouvernements jouent les sages objectifs (...) et l'industrie pétrolière fait ce qu'elle veux. 
Ironiquement et heureusement, pour plaire au public, cet industrie fait son possible pour améliorer sa performance environnementale.

François.

Plouf le satellite....

Le satellite de monitoring d'émission de CO2 que la NASA a lancé en orbite au début de la semaine ne s'est pas rendu: NASA launches satellite, satellite plunges into sea

C'est dommage pour la NASA et pour la science puisque ce satellite aurait pu mesurer (entre autre ) le niveau d'émission ( et indirectement d'absorption) par exemple des forêts.

Mais voila, ce satellite n'en était pas vraiment un dédié à la science mais bien à la politique.
Celui-ci allait permettre de pointer directement ( presqu'en temps réel ) les émetteurs de CO2 sur la planète. Il était destiné à pointer du doigts les nations énergivores.
A quoi bon ? On le sait bien qui émets du CO2: ce sont ceux qui consomment de l'énergie...

Dans cet optique, so long satellite... sans larmes.
Oui je sais que ce n'est que partie remise...

François.

Obama in the CO2-Wonderland ?

Droits d'émission de CO2: Obama veut lever 80 milliards $

Les quelque autres 63 milliards de dollars de revenus tirés de la vente de ces droits de polluer seront redistribués sous forme de réduction d'impôt aux familles, communautés et entreprises les plus vulnérables pour les aider dans la transition vers une économie basée sur une énergie propre

Bienvenue dans le socialisme vert... 

Mais ce n'est pas le sujet ici. Ce qu'il faut voir dans ceci est la magouille politique: des taxes c'est pas très populaire.  Ici, on ne parle pas de taxe mais bien de «vendre» aux entreprises des droits d'utilisation d'énergie ( des droits d'émission ). C'est pas pareil ! (?) Pensez-y deux secondes avant de répondre...

L'avantage des bourses de carbone est qu'elles permettent de taxer sans le dire et permettent d'intéresser même les gens de droite qui pensent qu'ils pourront tous tirer leur épingle du jeux en «jouant» à cette bourse. 
Mais évidemment, il y aura pour 80 milliards de $ de perdants.... ( Du moins c'est ce qui est prévu ).

Mais voila, le problème est que ça ne fonctionne pas vraiment comme voulu. 
Il y a trois façon de distribuer les droits d'émissions. 
1- De les donner à chaque entreprise. Le gouvernement ne fait pas un sous mais alloue à chaque entreprise un pourcentage de ce qu'elles émettent. Par exemple, si la réduction visée pour l'année est de 5%, chaque entreprise reçoit 95% de ses émissions en droits. 
Ce que cette entreprise doit faire est réduire ses émissions dans l'année ou acheter les droits de ceux qui ont réussis à le faire sur un marché de l'offre et la demande. Le gouvernement n'intervient pas sauf pour vendre des droits supplémentaires à la fin, ce qui équivaut à des amendes pour droits non couverts. 80 milliards en amendes ? Laissez moi en douter...

2- Le gouvernement peut vendre cette même quantité de droits aux entreprises au lieu de les donner. Ces entreprises sont obligés de les payer. Ce qui équivaut à une taxe déguisée en un jeux de marché... Le gouvernement fixe alors un prix de base aux droits d'émission: le montant de la taxe. Avec un tel modèle, oui, le gouvernement peut facilement amasser 80 milliards.

3- Le gouvernement peut ne rien allouer et vendre ses droits à la bourse. Alors, tout est très spéculatif. Le 80 milliards de M. Obama dans un tel modèle est très spéculatif et peu probable.
Ce modèle reste une taxe déguisée...

Le meilleur modèle est à mon avis le premier. Celui-ci réduit la spéculation et l'intervention du gouvernement au minimum. Je ne sais pas ce qui est envisagé par l'administration d'Obama mais gageons que ce modèle est trop simple pour un gouvernement.

Est-ce que tout ceci fonctionne ? Et bien nous avons un cas réel comme indice. La bourse européenne du carbone. A mon avis, celle-ci est un échec total.
Cette année, c'est à cause de la crise. L'an dernier, c'était parce que trop de crédits avaient été alloués. L'autre avant, c'était parce qu'elle était à ses débuts....
Vous voyez le pattern ?

La crise plombe le marché des droits à polluer

L'explication est simple: la crise provoque une baisse de l'activité chez les producteurs d'électricité, cimentiers, sidérurgistes, qui émettent par conséquent moins de CO2. La demande de «droits à polluer», qui ont été fixés par l'UE pour la période 2008-2012, est donc moindre et le prix baisse.

«L'instabilité du prix du CO2, qui est inhérente au marché carbone, est une des faiblesses du système», explique-t-il.
C'est pas moi qui le dit...

«Il faudrait à la fois des prix planchers car cela donnerait confiance aux investisseurs et des prix plafonds pour qu'on n'hésite pas à choisir des objectifs plus ambitieux», explique-t-il.
En d'autres mots, revenons à une taxe fixe.... mais encore caché dans un emballage capitalisme de marché...

«C'est un marché qui est très jeune (il a été lancé en 2005, NDLR), il y a des péripéties de court terme. Mais, à long terme, le consensus des experts est que les prix seront plus élevés», souligne David Rapin.
Ça ne fonctionne pas mais ayez confiance, un jour on va réussir à faire marcher le tout...

Alors, si vous pensez vraiment qu'il faut réduire le CO2 au prix de la liberté, au moins, faites le en toute honnêteté: avec une taxe. Certain que je serai la pour protester mais au moins vous le ferez en toute honnêteté.  

Alors M. Obama: No, I don't think you can...
François.

samedi 21 février 2009

Entièrement d'accord avec vous M. Pratte sauf que vous faites erreur sur la personne

Dans son éditorial de la Presse, M. Pratte nous explique que le capitalisme tel qu'on le pratique dans le monde est déficient, pervers et qu'une réforme de celui-ci est nécessaire:Les capitalistes ont été mauvais gagnants. Ils ont poussé leur système à l'extrême, c'est-à-dire à l'excès. Risques démesurés, appétits gargantuesques, incompétence et arrogance crasses, fraudes éhontées ont marqué la dernière décennie. Jusqu'à ce que les colonnes du temple s'effondrent.
Et je ne peux qu'être d'accord avec vous M. Pratte. 
Mais voila, il y a erreur sur la personne: ce que vous décrivez comme le capitalisme n'en est qu'une piètre incarnation.
Vous vous en prenez au libéralisme économique comme si notre économie suivait ce principe, et comme si tout ce qui arrive présentement est du à ce libéralisme.

Il est bien difficile d'arriver à ceci en regardant de plus près.
Par exemple:
Aujourd'hui, ceux-là mêmes qui prônaient l'État minceur supplient les gouvernements de venir à leur rescousse. L'industrie automobile à elle seule dit avoir besoin d'une bouée de sauvetage de 40 milliards
Honnêtement, peut-on voir l'industrie automobile comme une industrie pro-laisser-faire ? Elle qui vie de subventions et de lobbying auprès des gouvernements depuis si longtemps. Les financières tel Fannie Mae et autres sont des organismes qu'on pourrait plus qualifier de para-gouvernementaux que d'entreprise libre et indépendantes.

Et un apôtre du libre marché aussi convaincu que l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, souhaite la nationalisation temporaire de certaines banques.
Dans le contexte qui nous intéresse, il faut citer M. Greenspan sur ses actes et non sur ses belles paroles. M. Greenspan, dans ses actes est tout sauf un partisan du capitalisme libre. De prôner le libre marché tout en s'ingérant au jour le jour dans celui-ci en tant que président de la FED, en manipulant les taux d'intérêts comme il l'a fait est tout sauf du néo-libéralisme.

Pour accuser le laissez-faire économique, il faut démontrer que notre économie est basée sur ce principe, ou du moins démontrer que ce sont des points ou le laissez-faire économique qui causent problème et que plus de cette doctrine serait néfaste.

Mais si on remonte à la source de la crise économique, celle-ci en est une de crédit. Trop d'argent à trop bas prix. Est-ce que ceci aurait été possible dans une économie de laissez-faire, c'est à dire sans intervention des gouvernements et des banques centrales ? La réponses est non. Sans la banque centrale et les gouvernements qui manipulent les taux d'intérêts, ceux-ci auraient étés bien plus haut puisque la quantité d'économie dans les banques n'aurait pu justifier une telle facilité d'argent. Rappel: dans un marché libre, le taux d'intérêt est lui aussi soumis à la loi du marché et représente le rapport entre l'offre ( la quantité d'argent dans les banques ) et la demande ( le désir de payer plus cher pour avoir de l'argent aujourd'hui au lieu d'attendre à demain ).  Dans un capitalisme libre, le taux d'intérêt plus élevé aurait arrêté la bulle avant qu'elle ne devienne une grosse balounne....

Vous semblez attribuer les fraudes boursières à la liberté économique. Pourtant, plusieurs organismes existent déjà pour débusquer ces fraudes et les condamner. C'est comme si vous vouliez attribuer ses fraudes à une trop grande liberté de marché ? Je suis curieux d'entendre vos suggestions pour éviter celle-ci. Et contrairement à ce que vous laissez penser ( sans le dire ), une économie libre ne veux pas dire sans loi et contrôles mais bien sans interventions. Les lois contre la fraude devraient être des plus solides en effet. La liberté implique en effet que les gens soient protégés des malveillances des autres.

C'est l'État qui a mis au jour ces abus 
J'espère ! C'est le moins qu'il puisse faire. Encore, il ne faut pas associer libre marché avec anarchie. Loin de la. Ça prends des loi et des contrôles.  Il faut distinguer ceux qui prônent le libre marché avec une théorie et des loi pour l'appliquer et ceux qui prônent le libre marché pour avoir la liberté de profiter de celui-ci.


C'est l'État qui a mis au jour ces abus, l'État qui permettra aux économies de se relever, l'État qui amortira les chocs subis par les citoyens - pertes financières, chômage. En contrepartie, les gouvernements voudront renforcer leurs contrôles sur le système économique. À moyen terme, cela nuira à l'efficacité de celui-ci.
Et c'est ici que nos points de vue divergent complètement :).
- L'état a mis à jour la magouille et va nous sauver... vraiment ? Pour le voir ainsi, il faut attribuer la crise au système de banque et ne pas voir que ce même gouvernement est de connivence avec ce système et l'encourage via la banque centrale.
- L'état amortira les chocs aux citoyens... Oui, il fera cela, mais ce n'est aucunement par générosité comme vous semblez lui attribuer comme vertue. C'est notre argent ! Pas la sienne. C'est bien facile et plaisant pour lui de jouer les sauveurs dans ces circonstances.
- Les gouvernements voudront renforcer leurs contrôles sur l'économie.   Évidemment.... ceux-ci joue à manipuler ce marché et quand ça ne fonctionne pas, ils mettent le blâme sur d'autres et réclament plus de contrôle.

Si c'est plus de contrôle sur les règles du jeu qui est demandé par tous, je suis tout à fait d'accord. Mais au lieu de parler de réforme du capitalisme en termes si abstraits, j'aimerais bien avoir des idées concrètes de ce que ces gens ( Vous, M. Pratte, Sarkosy et beaucoup d'autres ) ont en tête.
Si c'est pour avoir plus de contrôle dans le sens d'interventions sur les règles du jeu, et bien non merci ! Je ne vois vraiment pas comment une plus grande dose de poison pourrait être bénéfique au marché.

Mais je suis ouvert aux suggestions, c'est quoi qu'il faut améliorer au système économique actuel si ce n'est que le laisser tranquille et arrêter de manipuler l'argent ?

Donc pour terminer, je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait qu'il faut réformer le système économique actuel. Mais comme nos opinions divergent sur l'analyse de la cause des problèmes, je suis certain que nos solutions ne seront pas les mêmes. 

François.

vendredi 20 février 2009

Nous somme en période de déflation ? Et alors.

La déflation, ce mot fait bien peur. Ce semble être comme une maladie potentiellement mortelle qui nous tombe dessus du ciel.

Selon M. Vézina, sous serions en déflation ou le seront très bientôt. Voici ce qu'il en pense:  la déflation est l'un des pires poisons qui puissent affliger une économie.

Vraiment ?
Pourtant, la déflation est simplement le contraire de l'inflation. Contrairement à la croyance populaire, la déflation n'est qu'une réduction de la quantité d'argent en circulation ( comme l'inflation est une hausse de la quantité d'argent ). Et comme il y a moins d'argent, le pouvoir d'achat de chaque dollar augmente et ainsi les prix baissent. La déflation n'est pas un poison qui fait baisser les prix comme par magie.
Pourquoi est-ce que la quantité d'argent en circulation baisse ? A cause des milliards de dollars détruits à la bourse et dans les différentes compagnies en défaut qui coulent avec leur capital. Comme ce n'est pas de l'argent papier qui a été brûlé mais plutôt de l'argent «électronique» (du crédit), les impacts sur la consommation de base sont alors plus lents à se faire sentir.

En partant de tout ceci, il est possible de voir que la déflation n'est pas une spirale sans fin jusqu'à ce que toute marchandise atteigne 0.00$ comme le laisse penser M. Vezina.
Comme les prix baissent, les producteurs sont portés à diminuer leur production ; viennent ensuite des baisses de salaire et des mises à pied. Pendant ce temps, les consommateurs, qui flairent l'aubaine, attendent que les prix baissent. Ils attendent et attendent encore. La production générale baisse davantage. Résultat : la récession se prolonge.

Ce n'est pas si pire que cela, vraiment. La déflation n'est qu'un ajustement du marché à la nouvelle valeur de l'argent. Toute la structure de production est encore intacte et existante. Les producteurs vont quand même produire puisqu'ils pourront quand même vendre à moindre prix mais avec une monnaie plus forte ( et donc à cout égal ).

Le mauvais coté de la déflation est le suivant: durant la transition de la valeur de l'argent, les producteurs qui ont achetés des matières de production avec l'ancienne argent sont désavantagés temporairement. Les entreprises ayant beaucoup de ressources humaines le sont encore plus car dans notre société, les salaires ne sont à peu près jamais ajustés à la baisse et ces entreprises seront désavantagés jusqu'au prochain ajustement salarial. ( Si la convention le permet... )

Rien de si pire donc, un réajustement de la valeur de la monnaie, certaines entreprises, les plus faibles n'en sortent pas vivant mais la plupart se réajustent rapidement. De plus, comme on se prémunis tous de l'inflation, on pourrait se prémunir de la déflation.

Mais voila, les gouvernements détestent les déflations. Ils en ont tellement peur qu'on en a pratiquement jamais. Des le premier signe d'une baisse de la masse monétaire, nos gouvernements «injectent» tel une dose de LSD, de la nouvelle argent dans l'économie pour revenir à une inflation le plus rapidement possible. Si l'argent baisse encore, ils en créent encore. 
( Le pourquoi de ce besoin inflationniste serait trop long à regarder ici )

C'est justement cette instabilité qui empêche le marché de s'ajuster. Si la valeur de l'argent augmente mais que tout le monde sait que la banque centrale fait tout pour la rabaisser, personne ne va bouger avant que la tempête se soit calmée. Quand on ne sait plus quelle valeur aura un dollar dans 6 moins, c'est bien difficile de planifier quoi que ce soit.

Surtout devant le danger d'une très grande inflation, si la quantité d'argent crée est trop grande, toute entreprise ayant une tête sur les épaules se doit de ne bouger qu'à court terme. 

C'est bien plus pour cette raison que l'économie stagne durant une déflation: à cause de la peur ( ou l'attente, selon )  de ce que fera le gouvernement avec l'argent.
Vous verrez d'ailleurs que le phénomène va se reproduire lorsqu'il y aura une inflation: l'économie doit se réajuster une nouvelle fois à la nouvelle valeur ( abaissée ) de l'argent et il y aura des perdants, des gagnants et mais le monde va retenir son souffle en regardant la banque centrale retirer de l'argent de l'économie.

Donc, à la lumière de ceci, ce qu'il faut craindre n'est ni l'inflation, ni la déflation comme telle mais bien toute manipulation de la masse monétaire par les gouvernements. Ils essayent de nous faire croire qu'ils essayent de corriger le problème mais ce sont eux qui le créent ( les bulles et les crises ) et qui l'aggravent ( manipulation de la monnaie ).

François.

jeudi 19 février 2009

Qui va nous débarasser de l'ONU !

L'ONU est sans doute un des pires dangers pour l'humanité. 
C'est un organisme mondial, une bureaucratie opulente, d'une inefficacité désolante, mais avec un coup d'opération astronomique. Elle ne rends de compte à personne.

Et que dire de sa crédibilité maintenant ? Zéro pour qui se force de regarder de plus prêt.
Que dire:
De la corruption comme avec le programme Pétrole-contre-Nourriture sous M. Annan.
De la politisation à outrance de la science avec son GIEC, de la corruption de la réalité et la propagande de la peur pour forcer son idéologie de gouvernement planétaire en voulant lier les pays en contrôlant la production d'énergie.
De la façon que cet organisme a fermé les yeux face à certains conflits ( le Rwanda par exemple ).
De l'affront d'un organisme si corrompu de faire signer une convention contre la corruption. J'imagine qu'avoir le monopole de la corruption à l'échelle planétaire serait très utile à cet organisme.
Du fait que cet organisme ferme les yeux sur la corruption de ses membres. Des histoires de viols, de réseau de pédophilie au profit de certains (in)dignitaires, etc,etc.
Du cirque antisémite de la commission des droits de l'homme qui ne se donne même pas la peine d'avoir une facette d'intégrité tellement elle est corrompue et arrogante. ( C'est la conférence-cirque qu'on a reproché à M. Harper d'avoir boudée cet automne ).
Et plus à venir soyez-en certain...

Cet organisme est dangereux parce qu'il est anti-humain. Son but n'est pas l'avenir et le bien de l'humanité comme on pourrait naïvement le croire mais bien sa survie propre et son avenir qu'elle voit en un gros gouvernement socialiste ( ou plutôt, à mon avis, un gros gouvernement totalitaire, vomissant de la corruption et de la propagande à l'échelle planétaire ). Le tout, ironiquement financé principalement par le pays qu'elle déteste le plus et qu'elle rêve de détruire: les Etats-Unis. 

Pour ces gens, la liberté c'est comme une carotte, la réalité  c'est comme de la pâte à modeler, la science c'est un ordinateur oracle, l'intégrité c'est pour les faibles sans idéologie.

Bon, petit préambule terminé (...), voici le sujet:
Giec de la biodiversité: scientifiques rêveurs, États réticents

Ne vous méprenez pas: corruption n'implique pas imbécilité !
Notre chère ONU voit bien que le GIEC s'essouffle, que la peur climatique commence à vaciller, que la réalité n'est pas encore entièrement sous leur contrôle et que de convaincre quelqu'un qui gèle que c'est la chaleur qui va le tuer n'est peut-être pas encore au point.
Alors, les voici qui préparent un plan B, même recette, différente réalité: GIEC de la biodiversité.
Préparez-vous à en entendre de toute les couleurs !

Déjà, on en a un aperçu dans le texte:
Il s'agit pourtant d'un enjeu majeur, tant pour la réduction de la pauvreté, l'approvisionnement en eau potable, les conflits liés à l'utilisation et à l'appropriation des ressources renouvelables, que pour la santé.

Heuu... biodiversité vous aviez dit non ? 
Le maintient de la biodiversité pour réduire la pauvreté ? J'ai bien hâte de voir comment vous allez me convaincre que d'empêcher un pays d'utiliser ses ressources naturelles va y réduire la pauvreté !
L'approvisionnement en eau potable ? L'approvisionnement pour les poissons ??
L'appropriation des ressources renouvelables ? Hey ? C'est quoi ça ? Internationaliser le vent je suppose ??? Qui veux s'approprier ces ressource ? Au détriment de qui ?

Tellement corrompus qu'ils n'ont même pas la décence de cacher leur but réel qui est de controler le monde. 
Qui va s'opposer à ce mépris de l'humanité ? Est-ce que votre intérêt pour la biodiversité est si important que vous êtes prêt à donner tout le reste de vos valeurs à un tel organisme ?
Peut-être qu'il serait temps de lire les petites lettres au bas du contrat avant de signer en se disant que c'est pour une bonne cause.

François.

mercredi 18 février 2009

Russia to America: don't fuck the free market.

M. Vladimir Putin, premier ministre de la Russie a fait un discours à Davos qui est assez ironique.
Qui aurait cru il y a quelques années que la Russie allait faire la morale aux Etat-Unis sur l'importance d'une économie basée sur le libre-marché ?

C'est comme le monde à l'envers ( ou un appercu de l'avenir ? ).
Voici le discours de M. Putin: Putin Speaks at Davos

Des extraits qui surprennent ?:
We must not revert to isolationism and unrestrained economic egotism. The leaders of the world's largest economies agreed during the November 2008 G20 summit not to create barriers hindering global trade and capital flows. Russia shares these principles.

Excessive intervention in economic activity and blind faith in the state's omnipotence is another possible mistake.

Instead of streamlining market mechanisms, some are tempted to expand state economic intervention to the greatest possible extent.The concentration of surplus assets in the hands of the state is a negative aspect of anti-crisis measures in virtually every nation.

In the 20th century, the Soviet Union made the state's role absolute. In the long run, this made the Soviet economy totally uncompetitive. This lesson cost us dearly.

Nor should we turn a blind eye to the fact that the spirit of free enterprise, including the principle of personal responsibility of businesspeople, investors and shareholders for their decisions, is being eroded in the last few months. There is no reason to believe that we can achieve better results by shifting responsibility onto the state.

The unjustified swelling of the budgetary deficit and the accumulation of public debts are just as destructive as adventurous stock-jobbing.

Totalement ironique!
Ce que la Russie nous dit est: on a suivi ce chemin et il ne mène nul part, n'y allez pas !  Laissez-faire le libre-marché.
J'imagine que c'est ce qu'on appelle le retour du balancier. Dans quelques années nous aurons sans doute la République Socialiste d'Amérique, L'Union Socialiste Européenne et de l'autre coté, la puissante et libre Russie, bastion de la liberté économique, politique et individuelle ?

Plusieurs indices portent à croire que nous seront bientot à un moment clé de l'histoire. Et dans ces moments là, il est bien important de savoir ce qu'on veut vraiment. Si tout l'échiquier mondial bouge d'un coup, il est important de garder en tête nos valeurs de bases pour choisir le type de société que l'on désire et non laisser certains gens décider à notre place. 

L'avenir proche, qui sera possiblement difficile peut nous ammener à la croisé des chemins ultime décrite par Hayek: The Road To Serfdom. Ce choix est inévitable éventuellement, et l'ignorer nous mênera par défaut sur le même chemin que l'URSS du passé. 
Cette plaie humaine de choisir le juste millieu en se disant «ouvert et sans idée radicale» n'est en fait  qu'un masque pour notre conscience, nous permettant de ne pas avoir à vraiment analyser les options possibles.

Aurez-vous le courage de faire ce choix ou allez-vous encore repousser celui-ci à la prochaine génération par peur et paresse de regarder la vérité, la réalité ? 
Etes-vous si certain que ce choix n'en est pas un ? Sur quelle base ? Et si vous aviez tord et qu'un jour vous devriez choisir, quel serait votre choix ? Une société libre ou une nouvelle Russie ?
Et dans cette optique, pourquoi ne pas choisir tout de suite au lieu de se fermer les yeux et d'espèrer le mieux ?

Francois.

mardi 17 février 2009

L'avenir de l'économie: Who is John Galt ?

J'aime bien la phrase de Daniel J. Mitchell ( CATO): 
«Bon, maintenant que le gouvernement a passé son supposé plan de stimuli économique, il est grand temps de regarder comment faire pour réellement améliorer l'économie»  ( Ma traduction )

Ça résume assez bien l'ironie de la situation.

Le site de Mises a de très bonne analyses de ce temps-ci. Par exemple aujourd'hui:
Sur le surplus d'argent créé ces temps-ci:  Printing Like Mad
Sur la manipulation du marché:  Unhinged
Sur l'interventionnisme du moment
:  The Left in Power

Jusqu'à date, cette crise économique n'est pas hors du commun si on ne regarde que les impacts.
Par contre, en regardant plus loin, le futur n'est pas vraiment rassurant. 
Beaucoup trop de facteurs semblent en place pour voir l'avenir avec optimisme:

- beaucoup, beaucoup d'argent est imprimée par pratiquement tous les gouvernements. Ce qui nous attends suite à cela est une très grosse inflation. Et des taux d'intérêts élevés pour contrer cette inflation. Ceci est déjà mauvais en soit, mais il faut aussi y ajouter tous les gens et les entreprises qui seront en défaut de solvabilité suite à des taux si élevés.
- Les plans de relance de nos gouvernements sont quasi un «remake» de ce qui a été fait au US dans les années '30 et ce qui a été fait au Japon dans les années '90: résultat ? Zéro, endettement ? suffoquant.
- La dette des US atteint des sommets assez astronomiques. La seule raison qu'ils réussissent à conserver un dollars fort dans un tel contexte est que le dollars US est encore la monnaie refuge.  Les autres pays empilent chez eux tout cet argent US au lieu de le remettre en circulation aux US.
- La confiance des autres pays en la valeur du dollars US commence à s'essouffler. Présentement, il n'y a pas vraiment d'alternatives solides et fiables mais à mesure que l'économie Américaine chute, des alternatives deviennent de plus en plus acceptables. Et ce jour où les autres pays se débarrasseront de leurs devises US sera un jour mémorable dans l'histoire.
- Toutes ces interventions gouvernementales dans l'économie mondiale auront un impact sur le marché. C'est un pas de plus vers le socialisme. L'économie est de moins en moins libre et nos gouvernements utilisent cette crise pour accroître leur emprise sur notre liberté (économique).
- Le protectionnisme revient à la mode. Même si tout le monde sait que c'est une option totalement perdante pour tous, nos gouvernement jouent cette carte pour donner l'impression d'avoir nos intérêts à coeur.
- Cette crise médiatisée au maximum n'a qu'une seule voix: cette crise est due à une défaillance systémique du capitalisme que seul les gouvernements peuvent régler avec les méthodes qu'on connais. Les gens, dépassés par les évènements, apeurés par la propagande alarmiste des gouvernements et des pro-étatiques n'ont comme choix que de s'en remettre à ceux-ci pour régler le problème. 
- Nous sommes dans une ère pro-étatique dans laquelle nous remettons tous nos problèmes à nos gouvernements. Quelle belle opportunité qu'est cette crise pour quiconque est pro-gouvernement.  ( Avec un petit clin d'oeil à Mme Naomie Klein pour son: chock doctrine :) )
- Nos économistes ont pratiquement tous perdus leur capacité de raisonnement, leur contact avec la réalités, apeurés qu'ils sont de perdre la face, de réaliser que leur idéologie ne fonctionne pas. Au lieu d'essayer de nous présenter une analyse de la situation et des options possibles, ceux-ci se cachent derrière une doctrine Keynésienne que même Keynes lui-même aurait sans doute hésité à sanctifier...
- Même les US, dernier bastion de la (symbolique) liberté économique et politique semble prêt à se suicider au nom de la collectivité étatique.

Et j'en oubli sûrement....
Mais gardez le sourire, votre gouvernement vous aimes !

Impossible de terminer un tel texte sans poser la question: «Who is John Galt?»
François.

dimanche 15 février 2009

Le CO2, pire que prévu. Vraiment ?

Et oui, selon ce texte, la quantité de CO2 est pire que prévu: La situation plus critique que prévu
Premièrement, il faudrait mettre ceci en contexte: quelle prévision ? Pire comment, de combien ? Qui a fait ces prévisions, etc.

Tout ce texte ne vole pas haut. Celui-ci n'est pas signé et on comprend pourquoi...

Premièrement, on nous explique que la quantité de CO2 s'accumule plus rapidement que prévu dans l'atmosphère et que ceci sera grave.
Mais voila, le CO2 de l'atmosphère augmente réellement mais pas de façon exponentielle comme pourrait le laisser croire le texte.  Le CO2 est présentement en dessous de la majorité ( il y en a tellement eu... ) des prévisions faites il y a 10 ans.

Hier on nous annonçait la catastrophe mais aujourd'hui, à cause que «c'est pire», et bien on nous annonce quoi ?... la catastrophe...  

De toute façon, j'ose espérer que même convaincus que le CO2 est un problème, vous ne croyez plus toutes ces prédictions: dans 5 ans la fin du monde, en 2050, ici en 2100... qui dit mieux ?
Un peu d'humilité dans vos prédictions alarmistes ne pourrait qu'augmenter votre crédibilité messieurs.

Et que de conditionnel dans vos peurs: que quelque chose ait un impact très probablement bien pire qu'une prédiction antérieure ne reste qu'une prédiction. 
Et que le CO2 augmente n'est pas un problème en soit: c'est la température qui pourrait l'être. Une augmentation du CO2 sans augmentation de température serait une bénédiction pour l'humanité: la végétation pour beaucoup plus rapidement.

Il est désolant de voir dans ce texte votre opportunisme en jouant la carte du dernier évènement climatique. Ici, on joue la carte des feux en Australie évidemment.
Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies.
Mais le réchauffement du climat et la modification de la distribution des précipitations sur la planète menace d'assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies.

Trop facile comme allusion. Si la forêt tropicale s'assèche à cause d'un manque de précipitation, le mal sera fait bien avant que le danger d'incendie soit une réalité. Ces forêts ont besoin d'eau, sans eau, ce n'est pas l'incendie le problème immédiat mais bien la soif. 
La brousse Australienne est un tout autre écosystème et de les associer ainsi ( sans les nommer vraiment ) est très malhonnête et peu scientifique.

 ...la perte de massifs forestiers, notamment à cause des incendies au cours de ce siècle, pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l'atmosphère jusqu'à 100 parties par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuelles
Et bien non !, c'est presqu'impossible. De monter le CO2 à presque 500 ppm, c'est beaucoup de CO2. Pour arriver à un tel fantasme, il faut ignorer ce qu'est une forêt.

Je le dis souvent mais je le répète: lorsqu'une forêt brûle, elle perd un bonne partie de son CO2. Mais dans le cas d'un feu de brousse, les racine et les tronc sont encore en place. La quantité de CO2 libérée est alors bien moins (beaucoup moins) que le total séquestré par cette forêt. 
Et, quelques semaines après le feu, la nature reprends sa place et la végétation repousse ( et de plus belle, parfois ). Et, un forêt qui pousse absorbe du CO2, le résultat dans l'atmosphère est soit moins de CO2 ( tronc et racines ), soit le même qu'avant le feu après quelques années.

Pour des gens qui voient à long terme et avec tant de détails notre fin du monde, vous avez une bien courte perspective lorsqu'il est question de forêt.

Le GIEC a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007.
Et ?....  

François.

vendredi 13 février 2009

Would you like it Peer-reviewed or not ?

Ce qui suit est un exemple assez troublant de comment fonctionne la science climatique et maintenant, presque toutes les sciences malheureusement.

C'est une saga entre M. Monkton et le Journal Physics And Society.
Je ne vais pas décrire en détails toute l'histoire, vous lirez le texte mais je peux vous dire que je connais M. Monkton pour les textes qu'il écrit et je peux vous assurer que c'est pas un 2 de pique, que si vous voulez critiquer ses écrits, vous devez vous préparer solidement car lui l'est toujours, avec argumentation, logique et chiffres à l'appuie. 

Toute l'argumentation tourne autour du fait que le texte de M. Monkton aurait été Peer-Reviewed ou non. Vous remarquerez que c'est bien important que ce texte ne soit pas considéré reviewed et que cet argument permet ainsi d'en ignorer le contenu.
Évidemment, le peer-review n'est aucunement un gage de vérité. Ce n'est qu'un walkthru par des compères qui garantit une conformité et une certaine cohérence mais rien de plus. 

Ce que permet le peer-review est de différencier entre par exemple ce que j'écris ici qui ne devrait pas être utilisé comme référence scientifique et de vrais textes de science. 

Mais à partir du moment ou un tel texte est présenté par une tierce personne, toute argumentation sur celui-ci ne devrait être que sur le contenu du texte et non sur le fait que celui-ci est reviewed ou non: c'est l'argumentation qui compte et non le messager !
De refuser une argumentation parce que celle-ci n'a pas été sanctionnée par d'autres est très lâche !

Ceci dit, pour ceux qui veulent avoir une idée de l'intégrité de la science de nos jours lorsque le sujet est politisé devraient lire ceci: Reviewed or not reviewed ?

François.

La Régie des rentes du Québec

Alors, notre très chère Régie des rentes du Québec a encore des problèmes ?
Non je ne vais pas commenter sur celle-ci mais pour ceux qui trouvent qu'elle est un des grands symboles de notre tant-aimé «modèle Québécois» devraient lire ce texte de Nathalie Elgrably-Levy ( une «méchante scab» du Journal de Montréal ):   Pire que Madoff!

Attention ! Encore une fois, en suivant le lien, vous traverser une ligne de piquetage !
A vos risques !  Vous pourriez même recevoir un blâme de l'assemblée nationale...

François.

Des quotas personnels de vol ?

A la fin de ce texte de M. Cardinal sur CyberpresseSurannée, la consigne?
vous allez trouver cette petite nouvelle hors contexte:
«Nous pourrions bien rationner le nombre de vols que prennent les gens.»
Selon le président du comité britannique sur les changements climatiques, Lord Turner, les citoyens auront dans l'avenir des quotas personnels de vols, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'industrie de l'aviation.

Alors M. Cardinal, pourquoi nous rapporter ceci ? 
C'est que je me sens comme un poisson qui tourne autour d'un appât trop facile !  :)  
Avec un grand effort, je vais résister et ne pas mordre à l'appât, je laisse à d'autre le plaisir.

François.

Troubles climatiques compulsif ?

A force d'utiliser les prévisions climatiques alarmistes à gauche et à droite, certains activistes en viennent à voir tout leur monde avec cette perspective.
C'est ainsi qu'une hausse d'intérêt des gens pour la météo nous est présenté sans aucune explication comme un trouble compulsif généré par la peur de l'humain face à la nature qu'il a malmené et même ces gens consulteraient la météo pour connaître leur «climat intérieur !».

Accros à la météo
Troubles compulsifs autour de la météo

Au début du texte, tout va bien, on nous explique que la météo est de plus en plus un sujet d'intérêt des gens. Il faut quand même mettre en perspective l'énoncé que «météo» est maintenant plus populaire que «sex» sur google:  tout le monde sait maintenant que rechercher ce mot sur google est inutile, qu'il faut «tuyau» :).

Mais par la suite, l'auteure essaye de trouver la source et la signification de ce phénomène est c'est la que ça déraille. Un vrai cas d'analyse pour les gens du HUMBUG!
Voici le principal:
Ce besoin de savoir la météo est associé au besoin de l'homme des cavernes de savoir le temps qu'il fait. Donc on regarde la météo comme lui pour notre survie (...), est sous-entendu ici: le temps qu'il fait est dangereux.

Parler du temps c'est parler de notre présence dans le monde. 
Non mais sérieusement, l'humain est si médiocre que cela ?

Les phénomènes climatiques nous rappellent que nous sommes bien peu de chose, ils nous font prendre conscience de la force de la nature, devant laquelle nous sommes des spectateurs muets." Nous serions tous sujets à l'angoisse suscitée par les phénomènes extrêmes 
Hail before Mother Nature !  Dire qu'il y a quelques années, on parlais avec fierté de l'humain qui maitrise les éléments et dompte la nature. Notre génération elle s'écrase avec névrose.

"L'attention portée au climat peut se transformer en obsession", renchérit Paola Vinciguerra, présidente de l'association Eurodap, qui s'occupe des troubles liés aux crises de panique.
Voici comment dans un texte de manipulation idéologique subtilement associer météo, climat et crises de panique dans un esprit inattentif...

L'obsession de la météo, avance pour sa part l'anthropologue Marino Niola, est aussi "un moyen d'exorciser la nature : nous la scrutons, nous nous en occupons, après l'avoir détruite.
S'il n'était pas anthropologue je l'aurais accusé de faire des déductions simplistes, idéologiques et sans fondement mais bon,... c'est inutile...

On consulte également la météo pour trouver le temps intérieur : le climat conditionne l'atmosphère de la journée. Voici pourquoi, par le biais de la météo, on peut influer sur l'organisation du temps social." Le climat comme possibilité de conditionner le style de vie, les comportements des gens ? "C'est possible.
Et voici le but de tout cela: contrôler les gens ( organisation du temps social ) via des peurs  climatiques ( par le biais de la météo, on peut influencer...).
Le temps influence les gens, certainement. Ces gens ont un esprit bien tordu de nous dire que c'est la prévision de ce temps qui est l'outil d'influence !

Le climat comme possibilité de conditionner le style de vie, les comportements des gens ? "C'est possible.
Et vous allez me faire accroire que vous êtes assez brillante pour découvrir cela toute seule mais que vous n'avez pas réalisée que ce conditionnement est déjà utilisé à temps plein à grandeur de notre planète ?

François.

jeudi 12 février 2009

Look who's talking

Héhé, le MET Office revendique le monopole de l'épouvante climatique ? 
Voici que celui-ci reproche aux scientifiques d'exagérer les impacts du réchauffement climatique:
Scientists must rein in misleading climate change claims
'Apocalyptic climate predictions' mislead the public, say experts

Look who's talking !
C'est que le MET a une très bonne fiche d'épouvantails climatiques elle-même.
Et c'est pas très solidaire de leur part de jouer la carte du: «eux, leur loup est faux, le notre est vrai».

Est-ce un signe que le mouvement s'essouffle quand les disciples ne chantent plus la chanson ensemble ?

Vu leur passé où ils ont chantés avec les autres, ceci est très peu crédible.
Est-ce parce qu'ils tentent de sauter en dehors du Train Climatique avant que celui-ci n'arrive au bout de la trac ou bien est-ce une manipulation encore plus malhonnête de jouer l'intégrité et l'objectivité scientifique pour essayer de ne pas perdre toute crédibilité le temps que la «crise de l'intérêt écologique» passe ?

François.

Les feux de brousse en Australie: qui est responsable pensez-vous?

Évidemment, il fallait s'y attendre, qui est responsable des feux de brousse en Australie ?
Vous avez devinés ! Le réchauffement climatique. 

Australie: la gravité des incendies liée au réchauffement

Déjà bon que les médias ont adaptés leurs titres, car au plein de ces incendies, la cause en était le réchauffement climatique.

Qu'en est-il  réellement ?
Premièrement, il y a toujours eux de tels feux dans cette région du globe.
Est-ce que celui-ci est exceptionnel ? Est-ce qu'il y a un tendance à la hausse de ces feux ?

Premièrement, oui, ce feux est le plus meurtrier jamais connus. 
Voici les chiffres de Wiki:

Deadliest fires
  • 2009 - February 7 "2009 Victorian bushfires" (181 deaths)
  • 1939 - December - January "Black Friday" (71 deaths)
  • 1926 - February - March (60 deaths)
  • 1944 - January - February (51 deaths)
  • 1983 - February 16 "Ash Wednesday" (47 in Victoria)
  • 1962 - January 14-16 (32 deaths)
  • 1969 - January 8 (23 deaths)
  • 1898 - February 1 "Red Tuesday" (12 deaths)
  • 1851 - February 6 "Black Thursday" (12 deaths)
  • 1943 - December 22 (10 deaths)
Il est facile de comprendre que le nombre de morts n'a aucun lien direct avec la fréquence ou la grosseur d'un feu. Il Suffit que plus de gens, par un malheureux hasard se trouvent au mauvais endroit pour que ce nombre augmente. Et que dire de la population de ces régions en 1939 vs maintenant ?

Est-ce un feu totalement exceptionnel ?
Wiki:
Most extensive fires
  • 1851 - February 6 "Black Thursday" (5 million hectares)
  • 1938-39 - December - January "Black Friday" (2 million hectares)
  • 2003 - January - March "Great Divide Fire Complex" (1.3 million hectares)
  • 2006-07 - December - February "Victorian Alps Fire Complex" (1.1 million hectares)
  • 1944 - January - February (1 million hectares)
  • 1983 - February 16 "Ash Wednesday" (500,000 hectares)
  • 2009 - February 7 "2009 Victorian bushfires" (450,000+ hectares, ongoing)
On voit que 2009 n'a pas la palme du plus gros feu.
Mais on remarque aussi que 2003, 2006 et 2009 laissent penser à une hausse.

Il est loin d'être impossible qu'effectivement, il y ait une hausse des gros feux et même que celle-ci soit attribuable au réchauffement climatique.

Mais en même temps, que dire de la politique d'interdire aux citoyens de se faire un pare-feux autour de leur résidence ? En effet, lorsqu'on a une résidence dans un endroit où il y a un gros feu de brousse pratiquement à tous les 20 ans, on est portés à vouloir s'en protéger. Mais les politiques environnementales interdisent à ses gens de se protéger. 
Ensuite, on compte les morts et les dommages et attribuent le tout au réchauffement climatique ?

Trop facile....
Angry survivors blame council 'green' policy

François.

Stimuler l'économie

A écouter chanter les gouvernements et les économistes qui ont le micro, ont pourrait croire que la seule option pour sauver l'économie de l'humanité est de l'endetter pour quelques générations.

Il faut que le gouvernement dépense et ça presse en plus.
( Rien de plus épeurant qu'un gouvernement qui a le mandat de dépenser le plus d'argent possible et ce, le plus rapidement possible ! )

Pas que cela change grand chose mais on se sent moins seul en voyant de telle choses:

Le pire est quand on verra que toutes ces dépenses n'auront rien données, on se fera dire que c'est parce qu'elles étaient trop modestes: seulement 800 milliards ( +800 milliards de bailout) au US et 50 milliards au Canada.  

Je présentes d'avance mes excuses aux futures générations pour cette folie faite sur leur bras.
François.




dimanche 8 février 2009

Ma vie en tant que générateur de carbone

Un mouvement prend de plus en plus d'ampleur dans notre société, celui de n'avoir comme valeur que le carbone que l'on génère en tant qu'être humain.

Le gramme de carbone, nouveau mètre-étalon des activités humaines?

Tout ce concept montre bien ce qu'est ce mouvement: réduire l'être humain à une seule mesure, son humilité, le degré avec lequel il renie son existence. Dans un tel monde, vous êtes mesurés pour ce que vous ne faites pas, pour votre refus de vivre pleinement votre vie.

Ce que ces gens nous disent est que la valeur première de la vie est sa (non)production de CO2.
Autrefois, on jugeais un humain par «le poids de son âme», plus vous aviez sacrifié votre bien pour celui d'autrui, meilleur était votre score.
Maintenant, plus vous sacrifiez votre bien pour «LE CO2», meilleur est votre score.

Et pratiquement personne n'ose dénoncer cette idéologie du «being small is beautiful».
Que tous acceptent cet proposition de nous mesurer ainsi montre à quel point la philosophie de notre société est en banqueroute !

Arrêtez vous deux minutes et pensez par exemple à une recherche sur Google. Regardez le fait que la controverse sur le sujet n'est pas sur le concept mais plutôt sur le poids réel de CO2 que vous «coûtez». Personne ne fait remarquer qu'un être humain est autre chose qu'une machine à produire du CO2, que mesurer une recherche sur Google en terme de CO2 est pervertir le geste.  Une recherche sur Google est pour accroître sa connaissance, pour élargie son opinion, pour vivre en tant qu'humain, de ne pas mettre ceci en perspective est d'avoir perdu de vue ce qu'est un humain.

Où sont rendus les défenseurs des valeurs humaines ! Comment ose-t-on en venir à reprocher quelques grammes de CO2 à un humain qui cherche à élargir ses connaissances globales, à s'informer et donc se libérer et s'épanouir ? A vivre quoi. 

Ce mouvement de mesurer la valeur de la vie en terme de CO2 est une insulte à l'intelligence et au potentiel de l'humanité.  Si l'humanité en vient à n'avoir comme seule valeur que ce qu'elle ne fait pas et ce qu'elle n'est pas, si notre valeur primaire est la petitesse de notre être, et bien cette humanité ne mérite que de retourner à la bête, qui elle, agit selon ses stimulis et non selon sa raison.

Même si un jour il existe une preuve que le CO2 nous mènerais aux catastrophes annoncées, aucun humain ne devrait abandonner ce qu'il est à ces valeurs si réductrices.
S'il y a une solution, celle-ci est de l'avant et non en arrière de nous.

A tout ceux qui croient sincèrement que la société va périr par le CO2 et qui prônent l'arrêt de la société, qui prônent de se diminuer face à ce problème, je n'ai qu'une chose à vous dire: vous prônez cette option pour vous déresponsabiliser d'avoir à trouver une vraie solution. 
En faisant la promotion du moins-être humain, vous considérez faire votre part et votre conscience est tranquille hein ?
Pourtant, en regardant la réalité avec votre raison, vous verriez que premièrement, l'humanité n'accepteras jamais votre doctrine du moins-être. 
Vous verriez que votre idéologie ne fait que reporter le moment fatal ( s'il existe ), que même si tout le monde adopte la mode du CO2 minimal, la fin n'en sera repoussée que de quelques années. Vous verriez la certitude que les générations futures que vous chérissez tant vont certainement vous reprocher d'avoir fait l'autruche en se faisant accroire que le moins-être était une solution à long terme. Si le problème est réel, vous leur refilez le trouble de trouver une solution durable sans même en chercher une vous même !

La force de l'homme est son cerveau, s'il refuse de l'utiliser et opte plutôt pour minimiser l'impact de son existence en refilant le problème aux générations futures, et bien honte à lui !

Le CO2 est un produit de la vie, la seule solution réaliste est celle qui en accepte ses impacts en acceptant que l'homme existe et est là pour rester et doit aller de l'avant et non se rabaisser...
Si le CO2 est un problème, la solution est dans l'atténuation des impacts sur notre vie et non dans l'atténuation de l'humain. 
Ainsi, si l'humanité ne réussis pas à trouver une solution, et bien ce sera avec dignité qu'il disparaitra  et non comme une bête dans une grotte avec la honte d'avoir fait un rot plein de méthane quelques minutes auparavant.

François.

vendredi 6 février 2009

Ecologique le lave-vaisselle ?

Est-ce que le lave-vaisselle est écologique ?

Mise à jour: suite à une communication avec M. Cardinal, son texte a été mis à jour pour mieux exprimer son point de vue. Le texte est beaucoup plus objectif maintenant et donc, je retire moi aussi ma critique principale. La différence d'opinion reste, mais de façon beaucoup plus saine puisqu'elle ne repose maintenant  que sur la crédibilité de cette étude pour ce qu'elle est.
Merci M. Cardinal de cette ouverture d'esprit.
François.

Dans un dernier texte, M. Cardinal nous disait que OUI, celui-ci est très écologique.
Mais le voici qui s'excuse de nous avoir induit en erreur:
Écologique, le lave-vaisselle? J'ai eu la mauvaise idée de répondre  par l'affirmative, dans cette page, il y a deux semaines. Me fiant au sceau académique, je me suis fié à une étude de l'Université de Bonn, qui conclut que l'on gaspille plus d'eau en lavant sa vaisselle à la machine qu'à la main. Mathieu Lajoie, un lecteur sceptique, me signale un élément d'importance, qui m'avait échappé : l'étude a été commanditée par quatre fabricants d'électroménagers, dont Electrolux et Bosch. Les critères utilisés sont donc biaisés. Le débat reste entier.

L'erreur est sûrement pardonnable au premier degré mais ce qui est impardonnable ici est ceci: vous nous dites que l'étude faite par cet université est nécessairement biaisée puisque celle-ci a été commanditée par des fabriquants d'appareils électroménagers. 
 Mais l'avez vous juste lue au moins cette étude ?! 
Oui ? Alors, pourquoi pas un peu de courage journalistique et nous présenter votre opinion sur la partialité des résultats de l'étude au lieu d'automatiquement la repousser du revers de la main sous prétexte de 'critères biaisés'.

Et si c'était Greenpeace qui avait payé cette étude ? Les critères ne seraient pas biaisés vu leur point de vue ?
Cette pratique de disculper la science sur une base d'allégeance idéologique et non d'arguments  scientifiques montre bien l'opinion que vous avez de la science: un outil pour la propagande d'opinion n'ayant aucun besoin de la réalité pour son intégrité.
Mais sachez que la science en est tout autre. Que lorsqu'une étude est biaisée ou non pertinente, ceci est souvent visible au premier coup d'oeil et que vous pouvez utiliser votre jugement pour lire entre les lignes et vous faire votre propre opinion ! Et le partager avec nous par la suite avec argements à l'appuie ?

Pourquoi ces fabriquants ont payés pour cette étude ? Est-ce nécessairement pour fausser la réalité comme vous les accusez indirectement de faire ? Pas nécessairement. Peut-être est-ce simplement parce qu'ils avaient une bien bonne idée des résultats avant de payer, ayant fait de telles études eux mêmes.
Ce qu'ils ont fait est de demander à une tierce-partie de refaire l'étude de façon impartiale, sachant à quelle conclusion ils arriveraient. 
Discréditer une étude sur la seule source de financement est de la politique, pas de la science. Si cette étude est biaisée, il faut pointer les erreurs, le biais dans l'argumentation, c'est la seule méthode rationnelle de critiquer une étude scientifique. 
Si le doute est sur l'intégrité de toute l'étude, il faut tenir compte du fait que ce n'est pas le fabriquant de lave-vaisselle qui vous accusez directement mais plutôt l'université que vous accusez d'incompétence et/ou de falsification de donnée ou d'étude. Et cette accusation est grave et ne doit pas être faite à la légère comme vous le faites !

Mais, je l'ai lue et jugée pour vous cette étude: A European Comparison of Cleaning Dishes by Hand

Rien dans cette étude ne laisse penser à un biais quelconque.
Un petit truc pour ceci: dans la très très grande majorité des cas, tous les chiffres et donnés sont correctes ( falsifier des données est une offense très grave ailleurs qu'en politique ) . Ou il faut avoir un esprit critique est dans la signification de ces données, dans l'interprétation.
Dans cette étude, tout semble 'fair'. L'échantillonnage est correct, l'environnement de test est ok, les conclusions sont aussi ok. 
De plus, en tant que journaliste, une petite recherche sur le projet mené à cette université aurait montré rapidement que les recherches n'ont pas de but idéologiques. 
Ce projet a produit plusieurs recherches suite à celle-ci pour cerner les limites du lave-vaisselle VS le lavage à la main. Tout ceci montre un soucis d'impartialité et un professionnalisme.

Évidemment, il est possible de nuancer les conclusions. Ce que l'étude démontre est que pour la majorité des cas, le lave-vaisselle est plus écologique que le lavage à la main mais que pour quelqu'un qui serait ultra-freak, le lavage à la main peut être meilleur. 
Ce que montre l'étude sans équivoque est qu'un lavage à la main optimal et un lave-vaisselle de haute qualité sont pratiquement équivalents en termes d'eau et d'énergie.

François.

What the Phoque...

Encore nos cher phoques sur la sellette:
Chasse aux phoques: Brigitte Bardot contre-attaque
Stastny contre Bardot

C'est quoi le problème au juste ? Avons nous des raisons de croire que le phoque a plus de conscience que le boeuf, le porc ou le poulet ?
Ou bien est-ce que les chausseurs de phoque sont de cruels sanguinaires aimant torturer l'animal avant de le scalper ?

«La chasse au phoque est cruelle...»
Pourtant, cet animal est bien loin d'être menacé en tant qu'espèce.
«L'assommer avec un gourdin est cruel...»
Pourtant, allez faire un tour dans les abattoirs et vous verrez des millions d'animaux tués de façon bien similaire.
Allez faire un tour dans d'autres pays moins industrialisés pour voir comment ils tuent leurs animaux et vous me reparlerez du phoque.
Allez voir la chasse, lorsque l'animal est touché mais non mortellement et pensez au phoque pour lequel le premier coup est sûrement décisif la plupart du temps.

Est-ce que la chasse devrait être interdite ?
Est-ce qu'aucun animal ne devrait être tué ?  Évidemment, un végétarien me diras oui.
L'image mise avec le billet vous choque ? Pour quelle raison ? Ne serait-ce parce que vous refusez de voir ou accepter la réalité de la vie.

Si selon les dires de Mme Bardot, tuer un phoque est d'une cruauté inacceptable, alors, que dire de tous ces humains qui meurent de façon cruelle dans des guerres, de ceux qui meurent lentement de faim.

Pour une catégorie de gens qui ont perdus le contact avec la réalité et en chemin, leurs valeurs humaines, la vie de ces phoques est plus importante que celle de tous les humains.
...Paul Watson, qui disait au printemps dernier que la mort en mer de quatre chasseurs des Îles-de-la-Ma deleine était moins grave que le massacre de milliers de phoques.
Que dire de cette perversion d'humain ayant un tel opinion !

A les regarder se pavaner sur la banquise, ces Bardot, McCartney et autres sauveurs de ce monde, il sont plutôt comiques...
Mais voila le problème: ces gens ont maintenant l'oreille de nos gouvernements et essayent d'utiliser celui-ci pour forcer le reste du monde à leur cause. Et la, c'est moins drôle !

Personne ne devrait avoir la prétention, et encore moins les moyens de retirer à d'autres leur métier sous prétexte qu'il ne l'aiment pas. 
Le problème des phoques n'est aucunement un problème réel. Pour concevoir ceci comme un problème, il faut mettre en doute  toute chasse et ne pas oublier le fait que l'humain soit carnivore.

Ces Bardot,McCartney et cie sont bien malhonnêtes dans leur démarche de s'attaquer uniquement à la chasse au phoque. Ces gens sont à mettre dans le sac des humains dénaturés qu'il faut combattre  ( à coup d'arguments et non de poing ou de loi ) à tout prix avant qu'ils ne réussissent à atteindre l'oreille naïve et opportuniste de nos gouvernements.

Pour terminer, cette phrase montre le coté idéologique de ces gens:  l'objectif des chasseurs est clair : «tuer un maximum de phoques en un minimun de temps».
Terrible hein ?

Ok, on recommence... ce que cela nous dit est que le chasseur de phoque s'en va sur un bateau pour chasser le phoque, son travail. Selon quelle logique le fait de faire son travail de la façon la plus efficace est condamnable ? Ce chasseur va faire sa chasse le plus efficacement possible soit dans le but de pouvoir en faire plus, soit dans le but de pouvoir terminer plus tôt son travail et faire autre chose.

Ça s'appelle: abattre la besogne rapidement pour pouvoir ensuite tuer le temps....

Bonne chasse Mme Bardot !
François.

jeudi 5 février 2009

Le salaire des hauts dirigeants

Ce sujet est bien à la mode de ces temps-ci. C'est comme si tous les hauts dirigeants des grosses entreprises avaient un salaire malhonnête nécessitant une loi pour contrer cette fraude.

Ottawa pourrait imposer un plafond salarial à des hauts dirigeants

Réfléchissons une minute sur le pourquoi que ces gens ont de tels salaires...
La réponse facile est de penser que ce sont eux qui, à la tête de l'entreprise se sont votés ce salaire.
Peut-être y en a-t-il qui ont réussis cette manoeuvre mais la plupart de ces gens ont un salaire qui a été déterminé à l'embauche par un comité dans l'entreprise. Est-ce que ceux-ci sont de connivence ?
Sûrement un peu pour avoir une part du gateau mais pas comme il est facile de le penser.

Pourquoi ces gens ont un tel salaire ? 
Simplement parce que l'offre est très rare. Peu nombreux sont ceux qui ont la crédibilité ( et la capacité ) de faire cet emploi. 
Le problème est que même si potentiellement, plusieurs auraient la capacité, celle-ci ne suffit pas puisqu'elle est très difficile à cerner. Donc il faut se rabattre sur les preuves. Ce que ces grandes entreprises cherchent sont les gens qui ont réussis à la tête d'autres entreprises, ceux qui ont faits leurs preuves.
La, ceux-ci sont très rare et il faut donc y mettre le prix.

Ceux qui offrent de tels salaires le font en toute connaissance de cause. Ils doivent mesurer le potentiel d'aller chercher un gros nom vs le coût que l'entreprise est prête à y consacrer vs le gain espéré en obtenant un tel gestionnaire. Sûrement pas facile à prendre comme décision.
C'est le marché de l'offre et la demande à son plus cru.

Mais ce que notre gouvernement fait est de court-circuiter ce calcul des entreprises en leur disant: si vous voulez mon argent, vous ne pouvez offrir plus qu'un tel montant pour vos gestionnaires.
A première vue, ça sonne bien non ? Après tout, c'est notre argent qui est donnée à ces gens, ça fait mal de savoir que quelqu'un se tape un salaire d'un million avec mes taxes...

Mais il faut regarder plus loin... quel sera l'impact de ce plafond salarial ? 
C'est bien simple, les entreprises qui auraient bénéficiées d'un des meilleur gestionnaire ne pourront se le payer, celui-ci va aller vers une entreprise lui offrant sa vrai valeur au marché.

Est-ce que l'apport potentiel de ces gens vs leur salaire est irrationnel ? 
Alors, pourquoi les entreprises sont si idiotes à payer 1 million pour quelqu'un qui n'en vaut pas ce prix ?  C'est leur décision, leur vision, leurs calculs.
En quoi le gouvernement le sait mieux que ces gens qui eux paye le salaire à même leur profits  ?

Ce que le gouvernement envoie comme message est: ok, je vous donne de l'argent mais je vous interdit de trouver la bonne personne pour la gérer correctement. 

Si le fait que quelqu'un gagne 1 million de dollars vous dérange autant, voici quoi faire:
1- Demandez-vous en quoi le salaire de quelqu'un d'autre affecte votre bonheur ou votre bien être. Votre valeur est votre salaire. Vous voulez plus ? Faites ce qu'il faut. Comme par exemple devenir un haut dirigeant.
2- Malgré le point 1, vous trouvez encore cela indécent ? Alors, regarder l'alternative: le socialisme dans lequel les salaires sont déterminés par le CentralCommand.
3- Questionnez votre gouvernement. Questionnez la pertinence de dépenser VOTRE argent dans des entreprises qui, dans le passé ont prises de mauvaises décision et qui de plus, en s'assurant que celle-ci ne puissent se payer le gestionnaire qu'elles ont besoin vont sans doute  continuer de prendre de mauvaises décisions, lapidant ainsi votre capital.

François.