dimanche 21 février 2010

La souveraineté est toujours d'actualité, selon Marois


La souveraineté est toujours d'actualité, selon Marois

La souveraineté est plus que jamais nécessaire, a tonné Pauline Marois cet après-midi, au terme d'une semaine où le projet national du Parti québécois a été mis à mal.

«Parce que c'est un projet qui a des racines profondes, a ajouté la chef du Parti québécois. Un projet qui répond à des besoins profonds: ils sont identitaires, ils sont économiques et ils sont culturels.»

Des besoins profonds identitaires, économiques et culturels hein ?
Prenons ici uniquement l'économie.

Honnêtement, est-ce que quelqu'un a réellement une totale confiance en l'économie du Québec ?
Le Québec est pauvre, il s'appauvrit de jour en jour et ne fait rien pour s'en sortir autre que de s'endetter encore plus...

Quel est ce besoin profond ici que Mme Marois nous attribue ?
Le Québec réussis encore à tenir son rythme de vie pour deux raisons: il s'endette et profite de la «générosité» du reste du Canada.
Des milliards en péréquation, qui pense que le Québec peut se passer de cet argent sans conséquence ?
Des milliers de gens au Québec qui refusent d'accepter la situation, qui ferment les yeux sur la situation économique du celui-ci et préfèrent mettre leurs efforts dans de petites batailles de bien moindre importance...


Non, Mme Marois, sans même discuter des deux autres «besoins profonds» que vous énoncez, coté économique, la pire chose que le Québec pourrait faire présentement est de s'affranchir de la générosité du reste du Canada.

Qu'on soit pour ou contre un Québec souverains, il est certain que ce serait la pire option à prendre pour l'instant. Tant que le gouvernement ( et le peuple ) du Québec ne sera pas capable de vivre selon ses moyens ( ou de produire selon ses ambitions ), l'option souveraineté sera une grande erreur.

Personnellement, je préfère que le pouvoir de «manipulation économique» soit entre les mains du fédéral présentement qu'entre les mains d'un des partis du Québec. Ceux d'ici qui réclament le pouvoir économique n'ont jamais laissés voir que c'était pour faire mieux, bien au contraire. Le fédéral se garde une petite gène que personne ne semble avoir ici au Québec.
Avec le PQ, notre économie risque plus de ressembler à celle du Zimbabwe ou du Venezuela qu'à une économie solide et stable.

Qui désire donner le contrôle de sa monnaie, de son économie à des gouvernements qui ne sont même pas capable de réaliser l'urgence de notre situation économique ?
Qui désire donner le contrôle de sa monnaie, de son économie à des gens qui utiliseront ceux-ci pour financer leur idéologie à nos dépends...

Non ! Mme Marois, avant d'oser prendre le contrôle complet de notre économie, commencez par prendre contrôle de vos dépenses. La situation actuelle du Québec n'a absolument rien à voir avec le Canada. Bien au contraire, celui-ci nous permet de conserver l'illusion de bien être économique que vous propagez....

En attendant: «thanks Canada for your money».....
François.

mercredi 17 février 2010

«Sauvons le hockey», demandent les écologistes

«Sauvons le hockey», demandent les écologistes
Plusieurs groupes environnementaux ont joué au hockey ce matin à la patinoire Toussaint-Louverture, au centre-ville de Montréal. L'événement intitulé «Sauvons le hockey, luttons contre les changements climatiques» visait à sensibiliser la population aux effets des changements climatiques.

«Évidemment, il y a pire que la disparition du hockey extérieur comme effet des changements climatiques, mais il s'agit d'un exemple concret pour nous, au Canada. Il faut agir vite pour faire en sorte que la prochaine conférence des Nations unies sur le climat permette la conclusion d'un accord qui limitera la hausse des températures à moins de deux degrés»

Tout en symbolique ces écolos... Rien de bien concret comme d'habitude.

Premièrement, même si toutes ces peurs s'avéraient vrai, cette supposée hausse de 2 degrés n'affecterais aucunement les patinoires extérieures.
La moyenne en hiver est bien en dessous de -2 C ici. Ce qui ferait qu'une moyenne de 2 degrés de plus ne ferait pas disparaitre la glace pour autant.
De plus, la variation journalière, l'écart type, est lui aussi bien au dessus de 2 degrés, ce qui fait que d'un jour à l'autre ce 2 degré ne serait pas perceptible...

On n'a qu'à réaliser que le hockey a quasiment été possible en Floride et l'est à Washington cette année pour comprendre que la variation est beaucoup plus importante que la moyenne.

Ces gens parlent de l'importance d'agir vite. Mais il y a présentement un débat en science à savoir s'il y a eu ou non réchauffement climatique depuis les 15 dernières années...
Ces gens parlent de limiter le réchauffement à 2 degrés quand il est évident que ce concept ne veut absolument rien dire. S'il faut débattre à savoir s'il y a eu réchauffement depuis la dernière décennie, comment pensez-vous être capable de savoir ce que voudra dire 2C ? Quand ?
Et comment pouvez-vous alors savoir ce qu'il faut faire pour l'éviter ?

Votre machine à propagande c'est écroulée les gars... changez de chanson !

Et pourquoi pas essayer quelque chose de nouveau: oser l'humanité.
- Quelque chose du genre: se tenir debout et arrêter de trembler face à des problèmes hypothétiques du futur. Arrêter de penser que le ciel va vous tomber sur la tête.
- Quelque chose du genre accepter le présent avec toutes ces responsabilités. Oser améliorer le présent au lieu de s'apitoyer sur un futur lointain...
- Quelque chose du genre: oser le progrès et la réalisation au lieu de cette médiocrité complaisante qui est de renier tout ce qu'est et peut être l'humain.

Profitez donc de la chute de la machine à propagande pour vous ouvrir les yeux. Pour réaliser que le problème vient de votre vision du monde bien plus que du climat...
Il n'est pas impossible qu'il y ait effectivement un problème avec le climat, qui sait ?
Mais réalisez donc qu'il n'y a aucune urgence dans ce domaine. Que nous avons encore quelques centaines d'années devant nous si jamais cela s'avère le cas et que de toute façon, d'ici la, les combustibles fossiles ne seront quasiment plus utilisés.

Réalisez donc que votre peur du «futur possible» trahis votre peur de regarder le présent en pleine face ! Que s'apitoyer sur le sort possible des patinoires extérieures dans le futur est de la pure hypocrisie pour ne pas avoir à regarder et améliorer le monde d'aujourd'hui.
La faim, la soif, la misère dans notre monde existe aujourd'hui.
Faites donc quelque chose pour le présent avant de brandir des épouvantails futurs !
Misérables....

François.

Bulle immobilière au Canada....


On dirait que tout le monde commence finalement à se réveiller et réaliser qu'il y a une bulle immobilière au Canada.
Quand le ministre des finances avoue lui même que «non, mais peut-être que oui, sans doute mais certainement pas et qu'on ne peut le savoir et si on le savait ce serait grave mais sans conséquences» ( C'est ce que donne le discours de ces gens résumé en une phrase... )
Et bien, soyez certain qu'il y a effectivement une bulle...

Bulle ou pas

Même s'il se garde bien d'accréditer la thèse d'une bulle immobilière, le ministre des Finances Jim Flaherty reconnaît, par les mesures annoncées hier, que la situation est préoccupante. Il ferait mieux de garder l'oeil ouvert. Si une bulle devait s'avérer, les resserrements qu'il vient d'effectuer ne suffiraient pas à prévenir son éclatement.
«Il n'existe aucune indication claire de la formation d'une bulle immobilière», a répété le ministre Flaherty.

Ceci est le texte de Mme Krol, mais toutes les analyses sur la situation font la même erreur.
Tout ces gens comprennent qu'il y a une bulle. Ils comprennent que celle-ci et les taux d'intérêts sont intimement liés.
Accorder des prêts hypothécaires à des clients incapables de les assumer n'est jamais une bonne idée. À la veille d'une hausse de taux d'intérêt, c'est courir au désastre.

Mais c'est quoi le blocage ici ? Il est si évident que cette bulle est causée justement par ces taux d'intérêts bas ! Pourquoi ces gens sont incapables d'additionner 1 + 1 ?

Est-ce si difficile de comprendre que l'achat de maison est facilité par le crédit à (quasi) 0% ?
On accuse les trop petites mises de fond, le refinancement facile, et toute autre manifestation de ce crédit gratuit mais sans remonter d'un cran à la source...

Est-ce une ligne qu'ils sont conditionnés à ne pas franchir ?
Aucune analyse dans nos médias ne réclame une hausse immédiate des taux d'intérêts pour arrêter cette folie.
Tous ont pourtant peur du moment auquel la Banque du Canada va se décider à augmenter ces taux d'intérêts. Mais personne n'ose réaliser que plus ce moment est retardé, plus les conséquences seront graves.

Et surtout, personne n'ose remettre en question toute cette manipulation des taux d'intérêts, source de toutes nos crises économiques.
Pourtant, 1 + 1 = ?

François.

La dette du Québec... c'est quoi que l'on ne comprend pas ?

C'est quoi qui n'est pas clair dans tous ces messages ?
Le cri d'alarme des économistes
Déjà, plusieurs économistes ont émis de sérieuses mises en garde: si rien n'est fait, le gouvernement se dirige tête baissée vers une nouvelle crise des finances publiques.

[...]le Québec terminera l'année avec un déficit de 5 milliards, et rien n'indique que ce déficit se résorbera dans les années suivantes.
Pour compliquer les choses, le Québec est déjà la société la plus taxée et le plus endettée en Amérique du Nord.

La dette publique du Québec a bondi de 9,3 milliards $
Le Québec continue de s'endetter à vitesse grand V, annonçant un long et périlleux retour à l'équilibre budgétaire.
La dette totale du Québec a atteint la somme de 218,6 milliards $, ce qui représente 72,3% du produit intérieur brut (PIB) nominal pour l'année 2008. L'an dernier, la dette s'est accrue de 4,4% par rapport à l'année précédente, alors que le PIB nominal n'a progressé que de 1,6%.
L'analyse des états financiers montre que les déficits cumulés sont passés de 82,2 milliards $ au 31 mars 2000 à 98 milliards $ au 31 mars 2009», souligne le rapport.

Il me semble que c'est clair tout ca non ?
Le Québec ne peut tenir ce rythme de vie !
Et c'est la priorité numéro 1 pour nous tous...

C'est quoi le problème ?
Vous pensez que toutes ces dettes vont disparaitre d'elles mêmes ?
Vous pensez que le Québec peut continuer ainsi, à se payer un party social sans produire de richesse pour le payer ?
La situation est insoutenable. Et nous le savons tous....

Le pire est que le prix de notre innocence et de notre hypocrisie, ce sont nos enfants qui vont le payer !
Et pas mal cher en plus...
A tout ceux qui tolèrent cette situation, j'espère que vous détournez les yeux de honte lorsque vous en voyez un dans la rue...

François.

C'est dur, dur d'être vert...

Pas toujours verts, les produits locaux
Les partisans de l'achat local de nourriture devront refaire leurs devoirs : contrairement à la croyance populaire, acheter des denrées provenant de sa propre région n'est pas une habitude vraiment verte, d'après une «note» de l'Institut économique de Montréal (IEM).

[...] il est souvent plus écologique de produire une denrée à un endroit où sa culture est très efficace, quitte à le transporter ensuite sur des milliers de kilomètres, puisque travailler une parcelle inefficace demande plus de carburant et d'engrais - lesquels génèrent beaucoup d'oxyde nitreux (N2O), dont le potentiel de réchauffement est 298 fois plus élevé que celui du CO2 - pour une même quantité de nourriture produite.

Pas facile d'être écolo hein ?...
Après tout ce dada partout sur le «achetez local», voici qu'on nous dit que ceci n'est plus vert...

Le gros problème de tout ce mouvement est qu'il ne comprend rien à l'économie. En fait, il rejette tout ce qui a trait à l'économie pour le remplacer par des principes plus simples... Voyez ce que cela vous donne.... vous en êtes tous mélangés...

Dans le cas du CO2, c'est pourtant très simple: la production de CO2, c'est la consommation d'énergie. Et il existe une mesure pour l'efficacité d'utilisation des ressources, de la main d'oeuvre et des techniques de productions. Cela s'appelle le prix.
Le prix, ne vous en déplaise, est le meilleur indicateur d'efficacité ( si on exclus les subventions mais c'est une toute autre histoire. ).

Un des reproches principaux que l'on adressait hier à M. Desrochers et à Mme Shimizu était de n'avoir tenu compte que des GES, laissant d'autres polluants «hors de l'image». La Californie, par exemple, permet toujours l'utilisation du bromométhane comme insecticide, notamment dans les champs de fraises, même s'il est interdit par une majorité de pays à cause des dommages qu'il cause à la couche d'ozone.
Et hop ! La tactique habituelle.
Lorsqu'un mensonge est déjoué, on passe à autre chose...
Comme s'il avait déjà été question d'autre chose que du CO2 dans toute la propagande du «achetez local». Comme si le principe d'acheter localement avait à voir uniquement avec les fraises de Californie.
Sachez qu'en Californie, ils achètent local eux aussi... et donc, devraient plutôt acheter des fraises du Québec pour être plus vert ???

Du côté de la Coalition pour la souveraineté alimentaire, le coordonnateur Frédéric Paré dit voir une contradiction dans le texte de l'IEM, au sens où celui-ci montre la production comme le principal émetteur de GES et plaide en même temps pour une plus grande place aux mécanismes du marché.
Or, dit M. Paré, un marché plus libre pousserait un plus grand nombre de fermiers vers des techniques agricoles intensives, qui produisent plus de GES...
M. Paré admet toutefois qu'«il est vrai que le transport transfrontalier n'est pas la première source de GES pour l'industrie alimentaire».

Même tactique du coté de la Coalition de la souveraineté alimentaire. M. Paré avoue sans aucune honte avoir trompé tout le monde.
Voici ce que l'on peut trouver sur leur site WEB:
La souveraineté alimentaire favorise les circuits courts de transport. Elle permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) : près de 40 % des émissions québécoises actuelles sont liées au transport.
Tiens, tiens...

Et M. Paré essaye de nous faire croire que de meilleures techniques de productions sont négatives car elles produisent plus de GES. Mais il faudrait compter les GES non en valeur absolue ici mais bien en CO2 par fraise pour être honnête...


Ce qu'il faut comprendre dans tout cela est que les verts se fichent pas mal du CO2 produit par vos fraises. Tout ceci n'est qu'un prétexte comme ils nous le montrent si bien ici.

Ce que ces gens ne sont pas capable d'endurer est le fait que vous mangiez de belles fraises rouges et juteuses en février...
C'est cette haine des plaisirs de notre société qui les motivent...
Ce qu'ils désirent est que nous mangions des patates, carottes et navets tout l'hiver.

François.

jeudi 4 février 2010

La biodiversité, le nouveau dada de l'ONU ?


Perdant de plus en plus de terrain avec leur machine réchauffiste, l'ONU semble vouloir se diversifier (...) en utilisant la biodiversité comme nouveau véhicule de propagande.

L'extinction des espèces, nouveau défi écolo
L'humain est responsable d'un taux d'extinction des espèces vivantes jusqu'à 1000 fois plus élevé que le taux naturel, et près d'un quart de toutes les espèces vivantes pourrait disparaître d'ici le milieu du siècle.
Gouvernements et entreprises ne pourront ignorer cette crise.
C'est du moins ce que croit le secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique de l'ONU, Ahmed Djoghlaf.
Same old song and dance...
Ne reculant devant rien, l'ONU est toujours prête à nous offrir de beaux chiffres très convainquants. Ne restera qu'à créer un organisme «scientifique» pour «prouver» hors de tout doutes ces allégations ?

1000 fois plus élevé que le taux naturel, c'est pas mal...
1/4 de toutes les espèces vivantes disparues d'ici 2050 ?
C'est chiffres sont bien difficile à avaler...
Le pire est que si vous consultez les listes d'espèces disparues/menacées, vous verrez que très peu d'espèces sont rayées du monde à chaque année.
Celles qui disparaissent sont à plus de 99% du temps des espèces dont nous ne connaissons pas encore l'existence mais que nous estimons disparues...
Il est si facile de faire une petite erreur de calcul en comptant des choses dont nous ignorons l'existence...

Quoi qu'il en soit, attendons ici que les études « confirmant» ces affirmations soient faites et publiées avant de critiquer... Non ?

Ce dernier soutient que les pays se donneront cet automne, à la 10e Convention sur la diversité biologique à Nagoya au Japon, un outil de protection des espèces vivantes qui pourrait changer la donne environnementale et les relations commerciales entre pays industrialisés et pays en développement.
Les pays tenteront d'adopter le 29 octobre prochain un protocole sur l'accès et le partage des bénéfices découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Plantes, médicaments et séquences génétiques extraits des espèces propres aux pays en développement pourraient valoir leur pesant d'or pour ces mêmes pays.
«Le protocole de Nagoya sera le nouvel ordre économique mondial. C'est l'outil du XXIe siècle», a affirmé M. Djoghlaf lors d'une conférence organisée hier par le Conseil des relations internationales de Montréal.
Ha non !!!!! Ça recommence.....
«Conférences», «changer la donne environnementale», «changer les relations en pays industrialisés et pays en développements», «protocole», «nouvel ordre économique mondial», «outil du 21 siècle».
Où est-ce que j'ai déjà tout entendu cela donc ?.....

Moi qui pensait que la biodiversité avait comme un rapport avec l'idée de préserver des espèces...:
Les pays tenteront d'adopter le 29 octobre prochain un protocole sur l'accès et le partage des bénéfices découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Plantes, médicaments et séquences génétiques extraits des espèces propres aux pays en développement pourraient valoir leur pesant d'or pour ces mêmes pays.
En vertu du nouveau protocole, les compagnies pourraient devoir verser des redevances et effectuer des transferts technologiques vers les pays hébergeant les espèces.
Sacré ONU, la subtilité, c'est pas leur fort...
Ces gens n'ont absolument rien à en foutre de la biodiversité, c'est le partage des ressources qui les allument.

Selon l'ONU, la crise de la biodiversité, amplifiée par le réchauffement climatique constitue une bombe à retardement
Pathétiques, insignifiants et malhonnêtes ! C'est l'ONU dans toute sa splendeur...
La peur du réchauffement climatique s'estompe, combinons une nouvelle peur à celui-ci...
La, vous aurez encore peur !

Par ailleurs, Ahmed Djoghlaf soutient que le Canada continue à faire bonne figure en matière d'environnement et de biodiversité, même si le gouvernement actuel poursuit des «intérêts à court terme», comme le développement de l'industrie des sables bitumineux, qui vont à l'encontre des objectifs de protection des espèces.
Alors, M. Djoghlaf, quels sont ces fameux objectifs de protection des espèces que vous nous mettez en pleine face ?
Cette association gratuite entre «extinction des espèces» et «sable bitumineux» trahis bien la tactique que vous désirez exploiter: la haine du progrès, de la technologie ressentie par tant de gens. Oserez-vous jouer la même carte anti-technologie que vous avez joué avec la saga du CO2 ?

Je vous conseille de mieux répéter en coulisse avant de venir chanter ainsi en public. Avec la biodiversité, vous devez changer le refrain !
C'est n'est pas la technologie, le progrès ou le bien être qui est la cause de la disparition des espèces. La principale cause est la démographie.
Et la croissance démographique, c'est dans les pays en développement que cela se passe...

Vous devez trouver mieux que les sables bitumineux ici. Ceux-ci ne sont aucunement une menace pour la biodiversité. La surface d'exploitation de cette industrie est infime face à la grandeur de la forêt boréale. Et cette forêt est loin d'être un havre de biodiversité, elle est plutôt homogène... Je doute même qu'il soit possible d'attribuer ne serait-ce qu'une espèce qui serait menacée par cette exploitation.

Mais, bon, M. DJoeLaf, vous n'avez qu'à créer des études scientifiques pour me contredire....

François.

mardi 2 février 2010

Amiante, quelques précisions...

Il est bien intéressant de regarder le débat sur l'amiante dans nos médias.
Nous avons d'un coté les capitalistes sans coeur, n'ayant que le profit en tête, prêts à fermer les yeux sur les milliers de morts que génère leur produit.
Et de l'autre, les gens de coeur et de valeur. Les bons....

Une première mise en perspective qui n'a pas été faite dans cette histoire d'amiante est que le Canada est bien loin d'être le seul pays exportant de l'amiante. Loin de là....
Même l'Inde est un pays producteur d'amiante, avec 20,000 tonnes produite en 2006.
La Canada: 243,500 tonnes.
Le Brésil: 236,000 tonnes.
La Chine: 350,000 tonnes.
La Russie: 925,000 tonnes.

Dans les médias d'ici, le Canada est dépeint comme le seul responsable, le seul pourvoyeur d'amiante du monde. Cette perspective permet de le pointer comme la «source» du mal...
Mais ceci est bien loin de la vérité. Ce qu'il faut accepter comme réalité est que si le Canada arrête sa production d'amiante, cela ne changera absolument rien à la condition de ces travailleurs que vous protégez.... L'industrie de l'Inde ne fera simplement que s'approvisionner ailleurs pour avoir son amiante.
Le seul effet qu'un arrêt de production d'amiante aura est sur votre conscience.
Pas que ce soit mauvais en soit, mais il n'en reste pas moins hypocrite d'utiliser le sort de ces gens comme argument ultime pour bannir l'amiante mais de fermer les yeux sur le fait que ceci n'y changera absolument rien...

Le deuxième point à préciser se retrouve dans ce texte de Mme Elkouri:
Honteux et indéfendable
Si un pharmacien avait la preuve qu'un médicament qu'il vend sans ordonnance tue ou rend très malades une proportion importante de ses patients, pourrait-il continuer à le vendre?
C'est pourtant ce que fait le Québec en continuant d'exporter de l'amiante. Il agit en pharmacien escroc qui s'enrichit en mettant en péril la santé de travailleurs de pays pauvres.
Belle métaphore, mais tellement fausse...
Il est faux de dire que les dangers de l'amiante ne sont pas connus. Tout le monde en connait les dangers...

Ici, l'amiante est présenté comme un mal, une fraude, tel un produit vendu sous une fausse étiquette. Ce qui est faux.

De plus, jamais ces gens ne parlent de l'utilité de l'amiante. Celle-ci y est décrite comme un produit maléfique, sans valeur. Ceci est aussi totalement faux.
Mais je vais laisser Wikipédia parler ici:
L'amiante est devenu populaire parmi les industriels à la fin du xixe siècle en raison de sa résistance à la chaleur, aux agressions électriques et chimiques, son pouvoir absorbant et sa résistance à la tension. Lorsque l'amiante est utilisé pour sa résistance à la chaleur et au feu, il est mélangé à du ciment ou entrelacé dans des tissus ou tapis. L'amiante est utilisé pour les patins de freins et les joints pour sa résistance à la chaleur, et a été utilisé pour les fours électriques et les installations électriques des plaques chauffantes pour ses capacités d'isolation électrique à forte température, et dans les bâtiments pour ses propriétés ignifuges, isolantes, sa flexibilité, sa résistance à la tension et sa résistance aux produits chimiques.
La toxicité de ce matériau « miracle » est en réalité connue dès le début du xxe siècle.
[...]
Le chrysotile se retrouve au centre d'une guerre commerciale où les tenants de l'interdiction sont principalement des pays producteurs de fibres de remplacement, lesquelles sont plus chères, moins durables et dont l'innocuité n'a pas été démontrée.

L'amiante est un produit bien utile. De plus, il est très abordable face aux alternatives.
Sa toxicité n'est pas mise en question. Mais l'amiante n'est toxique que si respirée.
Celui-ci est sans danger s'il n'est pas manipulé.

Les opposants à l'amiante se présentent en sauveurs mais leur intervention a bien plus de conséquences que cela.
Les alternatives à l'amiante sont beaucoup plus dispendieuses. Une société comme la notre peut se les permettre mais est-ce une bonne idée pour des pays en développement ? Comment pouvez-vous être mieux placée que ces gens Mme Elkouri pour décider à leur place ?

Par exemple, l'amiante permet de faire des tuyaux de béton beaucoup plus résistants, moins couteux. Etes-vous si certaine que d'empêcher ce pays d'avoir le plus rapidement possible de l'eau et des égouts à grande échelle grâce au cout moindre de l'amiante ne compte pas dans la balance ?
Si certaine au point de leur refuser un produit qu'ils désirent ? Certaine au point de leur refuser le droit de faire ces choix eux mêmes ?

Tout bien vautré dans notre richesse, nous oublions facilement comment nous en somme rendus à celle-ci. Vautré dans notre bien-être, nous ne tolérons aucun risque, aucun compromis. Et nous oublions que notre monde a été bâtit sur l'audace et le risque (calculé plus souvent qu'autrement...) Mais nous refusons à ces gens cette même audace et ce même risque...

Typique de notre monde, on s'apitoie sur le sort potentiel/éventuel de certains travailleurs de ces pays tout en fermant les yeux sur le fait que plusieurs meurent de faim et de soif aujourd'hui.

Leur vie n'est pas la notre, leurs besoins ne sont pas le mêmes que les nôtres, leurs valeurs ne sont pas les mêmes que les nôtres, leurs moyens ne sont pas les même non plus.
Apposez un «disclaimer sticker» sur les bundle d'amiante que nous envoyons si vous voulez mais laissez-les décider de leur propre avenir.
Ils sont assez grand et assez intelligents pour le faire seul, j'en suis certain !

François.

lundi 1 février 2010

L'église de la Scientologie...


L'église de la Scientologie s'est payé une bâtisse à Québec...
Voici le genre de couverture que nos médias nous offrent sur cette église:

L'Église de la scientologie «vue de l'intérieur»

Allez voir si vous voulez mais c'est toujours le même genre de discours. Celui-ci monte en épingle des pratiques bizarres de cette religion et fait tout pour dépeindre celui qui adhère à cette église comme un être perdu, une victime... victime d'une fraude. Une secte ( au sens péjoratif ).
Les textes ne sont jamais aussi explicites mais se ressemblent tous... Vous les avez déjà entendus.

Je vous offre ici un point de vue différent sur cette église. Ce qu'il faut réaliser est qu'on ne juge pas une religion sur ses rituels... Ce serait comme dire: la religion chrétienne est malhonnête car elle fait manger des petits bouts ronds de pain écrasé en faisant croire aux gens que c'est le corps du Christ...

Pour évaluer et critiquer une religion, il faut regarder les valeurs qu'elle enseigne/prône. Car c'est ce qu'est avant tout une religion: un ensemble, un code de valeur, une philosophie de vie. On n'adhère pas à une religion parce qu'on aime les osties, mais parce qu'on en accepte les valeurs...

Vous connaissez les valeurs enseignés par la religion chrétienne... Mais connaissez-vous celle de l'église de Scientologie ? Si la réponse est non, et bien vous en avez probablement une opinion sans fondements réels...

Voici quelques extraits pour mieux comprendre cette religion (Wikipédia):
Dans ses écritures, la Scientologie se donne comme but : « Une civilisation sans folie, sans criminel et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l’homme soit libre d’atteindre des sommets plus élevés. ». La Scientologie se considère comme une « philosophie religieuse appliquée ». En d'autres termes elle se présente comme une religion, tout en offrant des « solutions pour les problèmes » de ses adeptes. La Scientologie, qui se définit elle-même comme une religion traditionnelle, se fonde sur la croyance selon laquelle l'homme a été créé pour travailler à son propre salut spirituel, et que ce n'est que dans cette optique qu'il peut comprendre pleinement sa relation avec Dieu.
Déjà, ce paragraphe change la perspective de ce qu'est cette religion non ?

La Scientologie affirme donner à l'individu le moyen de résoudre par lui-même ses problèmes, mettre de l'« ordre dans sa propre vie » et également lui permettre d'aider efficacement les autres. Le résultat obtenu se manifesterait par des progrès concrets visant à débarrasser la société de ce que la Scientologie estime être ses fléaux (les drogues, l'illettrisme, le crime, la violence et l'intolérance). Les Églises de Scientologie constitueraient alors, selon elles-mêmes, des points centraux, dont émaneraient programmes et activités.
Sommes-nous en face d'une philosophie de vie ayant pour but de détruire ses adeptes pour les contrôles tel la plus crasse des sectes ?
(Pas obligé de répondre... )
Nous sommes plutôt face à un ensemble de valeurs prônant la réalisation personnelle, la responsabilisation face à soi même, face à la société.
Nous sommes devant une philosophie égoiste ( au sens positif du terme ).
Cette philosophie ne prétend pas imposer mais bien guider... On ne parle pas ici de s'agenouiller devant une quelconque puissance, ni de se sacrifier pour un quelconque idéal abstrait mais bien de responsabilité face à sa vie....

Mais continuons...
La scientologie considère que la motivation fondamentale de la vie est la survie, elle-même étant située sur une échelle graduée allant de la mort à l'immortalité potentielle. Cette motivation est appelée la dynamique. Cette dynamique ou impulsion fondamentale se sépare en 8 dynamiques (symbolisées par la croix à 8 branches de la scientologie). L'homme aurait une impulsion à survivre sur chacune d'entre elles.

- La première dynamique serait l'impulsion à survivre en tant qu'individu.
- La deuxième dynamique l'impulsion à survivre à travers le sexe, la procréation et la famille.
- La troisième dynamique l'impulsion à survivre en tant que groupe ou en tant que groupes.
- La quatrième l'impulsion à survivre en tant qu'espèce ; en l'occurrence l'humanité.
- La cinquième est l'impulsion à faire survivre la totalité des formes de vie : plantes, animaux, insectes, etc.
- La sixième est l'impulsion à survivre en tant qu'univers matériel (les énergies, la matière, les rochers, les planètes font partie de cette impulsion).
- La septième dynamique est l'impulsion à survivre en tant qu'esprits (la scientologie considère que la personne est un esprit « habitant un corps » et n'est ni son corps ni son mental).
- La huitième dynamique étant la dynamique de l'être suprême.
Les valeurs personnelles en premier. Puis l'environnement immédiat.
Ensuite les valeurs de groupe d'interets, suivi de celle de l'humanité, de la nature, ainsi de suite.
Rien de bien dangereux ici. Tout au contraire, cette hiérarchie de valeurs est plutôt saine...

Un fait intéressant à remarquer est que cette religion ne considère pas la communauté comme une valeur. Il y a la valeur de groupe, mais dans cette notion, le groupe est plus un choix, un sélection que la communauté anonyme....

Quelle est la particularité principale de cette religion ?
Elle ne fait pas la promotion de l'altruisme mais plutôt de l'individualisme.

Que vous soyez en accord ou non avec les valeurs de cette religion, pour la critiquer, c'est principalement sur cette base qu'il faut le faire.
Je n'ai aucune idée si dans la pratique cette religion respecte les valeurs qu'elle véhicule et dans la négative, oui, il faut les dénoncer.
Mais en même temps, est-ce qu'il est possible de dénigrer une religion (en tant que philosophie de vie ) sur la façon que celle-ci est pratiquée ?
Si vous répondez oui, osez regarder comment le christianisme à pratiqué une de ses valeurs de base durant les croisades: aimez votre prochain....

Tout ceci pour dire qu'il est facile de dénigrer des valeurs si on ne les regardent pas vraiment.
Il est facile de se faire accroire que cette religion est une plaie et ne mérite que notre mépris.
Mais justement, c'est trop facile. Il faut oser regarder plus loin avant de critiquer...

Pour terminer, que ce soit clair: je n'ai absolument rien à foutre de l'église de la Scientologie.
Je ne suis ni un disciple, ni un disciple potentiel.
J'ai ma propre philosophie de vie qui n'a aucunement besoin de ces religions.

Tout ce que je demande est que pour osez critiquer une religion, il faut le faire honnêtement, sur ce qu'elle est et non sur le superficiel...

Francois.

Et si Turcot devenait un parc suspendu?... Et le centre-ville un champs de blé ?


Et si Turcot devenait un parc suspendu?
Je ne sais pas trop par où commencer cette chronique tellement je suis emballée par cette idée aussi folle qu'inspirante pour Montréal.
Cette idée, c'est de ne pas détruire l'échangeur Turcot, comme le proposent les gouvernements.
Évidemment, on ne le laisserait pas tel quel, puisque la structure n'est plus assez forte pour porter tous les bouchons qui l'assaillent régulièrement. La circulation, on la mettrait ailleurs, on la diminuerait, on la rationnaliserait, on la transports-en-commun-erait.
Mais au lieu de dépenser des centaines de millions sur sa démolition, pourquoi ne pas garder Turcot pour en faire un parc linéaire suspendu, façon High Line à New York ou Promenade plantée, à Paris?
On y aménage des pistes de ski de fond l'hiver, de vélo de montagne ou de vélo tout court l'été. À la limite, on y laisse courir un super train électrique rapide pour aller vers l'ouest. Mais pour le reste, on y laisse les piétons jogger, les enfants glisser, les gens marcher au-dessus de la ville. On accroche un café sur un des points les plus élevés, avec une terrasse et beaucoup de fenêtres vitrées, pour qu'été comme hiver, on puisse y contempler quelques-uns des plus beaux panoramas de la ville.
On y installe du mobilier urbain, on laisse pousser l'herbe. On recrée, à des dizaines de pieds du sol, des champs de fleurs comme ceux qui bordent nos autoroutes l'été.
Ne serait-ce pas magique?

Non ! La magie n'existe pas ....
Sont trop cûte ces rêveurs irrationnels qui nous offrent leur fantasmes les plus farfelus avec le plus grand sérieux du monde...

Le problème de Mme Lortie est que tout contact avec la réalité n'est pas pertinent pour elle.
Elle sait bien que ce projet ne sera jamais réalisé mais est incapable de comprendre que celui-ci est la pire chose qui pourrait arriver à Montréal.
Fou?
Pensez-vous que les gens qui ont lancé la construction de l'échangeur dans les années 1960 ne l'étaient pas un peu? Eux, et tous ceux qui lancent des projets fabuleux dans des villes qui se démarquent par leur attitude architecturale aussi inspirante qu'effrontée...
Pourquoi ne pas faire preuve du même courage, de la même audace? Pourquoi ne pas reprendre ce projet avant-gardiste à l'époque, porté par l'enthousiasme créatif de l'Expo 67 (l'échangeur a été inauguré pour cet événement), et lui redonner un nouveau rôle, tout aussi futuriste, pour aujourd'hui? Le tout en conservant dans notre environnement urbain ce témoin d'une autre époque, intervention totalement datée, marquante?

Ce que vous devez réaliser en grandissant est qu'il existe quelque chose qui s'appelle la réalité. Et celle-ci a des impératifs plus exigeant qui peuvent être facilement contournés dans un rêve, mais pas avec la réalité...

Un point qu'il ne faudrait pas oublier est que l'échangeur Turcot est l'espace routier le plus important de Montréal avec l'échangeur Décarie. Que faire avec ces artères ?
Réponse typique: on verra, c'est pas grave:
La circulation, on la mettrait ailleurs, on la diminuerait, on la rationnaliserait, on la transports-en-commun-erait.
Pouf, d'un coup de baguette magique, tout ces véhicules sont disparus....
A New-York, c'est une voie de chemin de fer désaffectée qui a été utilisée. Mais ici, c'est pas important, n'ayons pas peur de l'audace, prenons la route la plus importante de la ville pour la transformer en piste cyclable. Et ajoutons des autobus ( quelque part, ailleurs,.... ) pour compenser...

L'échangeur Turcot tombe en morceau... mais:
À la limite, on y laisse courir un super train électrique rapide pour aller vers l'ouest.
Qui oserais faire passer un train rapide sur ces voies ?....
On n'a qu'à les solidifier ? Et qui payera ?...
Les Montréalais sont étouffés sous les taxes juste pour réussir à payer pour boucher les nids de poules dans leur rues... Et vous parlez de refaire cette structure pour faire une piste de ski de fond ?

Pensez-vous que les gens qui ont lancé la construction de l'échangeur dans les années 1960 ne l'étaient pas un peu? Eux, et tous ceux qui lancent des projets fabuleux dans des villes qui se démarquent par leur attitude architecturale aussi inspirante qu'effrontée...
Pourquoi ne pas faire preuve du même courage, de la même audace?
Et bien, sachez que le courage et l'audace n'est pas d'essayer de déjouer la réalité...
C'est tout au contraire, bâtir avec celle-ci. Ces projets fabuleux que vous louangez on été créés par des gens ayant une vision mais aussi un contact avec la réalité.

En architecture, essayer de déjouer la réalité c'est l'écroulement.
En gestion de réseau urbain, c'est l'embouteillage...

Le courage et l'audace ce n'est pas d'essayer de déjouer la réalité comme plusieurs semblent le penser à notre époque.
Bien au contraire, le courage et l'audace serait plutôt d'en tenir compte !

François.