mardi 27 avril 2010

Québec imposera une taxe sur l'eau aux entreprises

Québec imposera une taxe sur l'eau aux entreprises
À compter de 2011, les entreprises et les industries seront frappées d'une nouvelle taxe de 8,8 millions $ sur le prélèvement de l'eau, a annoncé mardi la ministre du Développement durable, Line Beauchamp.


Ces deux taux tiennent compte du type d'utilisation qui est fait de l'eau et de son impact sur les milieux naturels, a expliqué la ministre en conférence de presse à Québec.
La redevance est moindre pour les industries comme les pâtes et papiers, la métallurgie et les mines parce que l'eau qu'elles utilisent dans leur processus de production retourne pour l'essentiel dans le milieu naturel.

Ce n'est pas le cas des embouteilleurs, des fabricants de jus, de bière, de marinade et de produits chimiques, qui accaparent en entier l'eau prélevée.

C'est une taxe concept... L'idée semble être que si cette eau retourne, pour l'essentiel ( 50% +1 molécule ? ), la pénalité est moindre.
Quelle est cette idée idiote ? On taxe sur les intentions, c'est cela ?
C'est comme dire: si vous remplissez une gourde d'eau pour la boire, vous serez pénalisé mais si c'est pour la rejeter à terre quelque part, ca c'est OK....
Et si l'on réussi à prouver qu'on a pisser toute la bière que l'on a consommé durant l'année, la retournant ainsi «à la nature», est-ce qu'on aura droit à un crédit d'impôt ?

Ho ! Et est-ce qu'un barrage hydroélectrique est considéré comme prélevant de l'eau ? Ou est-ce que le gouvernement est exempt de ces délires ?

Cette taxe est uniquement un prétexte du gouvernement pour capitaliser (ie: taxer ici) sur l'hystérie collective de l'eau.
Qui penses vraiment que des entreprises vont utiliser moins d'eau. Car c'est cela l'idée non ?
Le pire est que si cela est fait pour économiser l'utilisation de l'eau, toute cette loi est à l'envers.
Elle pénalise ceux qui utilisent l'eau pour qu'un humain la boive. ( Est-ce si mal ? ) La bière, les marinades, les jus nous dit-on. Est-ce que quelqu'un est capable d'imaginer faire de la bière avec moins d'eau ? Un jus plus solide ? Une marinade sèche ? En aucun cas ces produits ne peuvent utiliser moins d'eau ! Mais ce sont ceux pénalisés par cette loi, ce sont ceux directement ciblés semble-t-il.

Les autres qui utilisent l'eau dans un processus de fabrication industrielle: les pâtes et papiers, les mines, la métallurgie, etc, sont quasiment exemptée de cette taxe. Mais ce sont pourtant ceux qui utilisent le plus d'eau et ceux qui seraient en mesure d'optimiser leur utilisation de l'eau.

Toute une taxe verte que vous avez là ! Pénaliser l'eau pour son utilisation la plus primaire: l'eau que l'on boit, que l'on mets dans nos jus, nos aliments. Et fermer les yeux sur l'eau utilisée par l'industrie.

Personnellement, je n'en ai rien à en foutre car toute cette taxe est de la frime verte, mais il me semble que vous vous êtes faits fourrer avec ceci.
Dire que tout ceci a comme origine votre haine de principe de la bouteille d'eau. Regardez avec quoi vous vous ramassez comme loi !

François.

dimanche 25 avril 2010

Economie: enfin, la lumière! ... Vraiment ?


Enfin, la lumière!

Statistique Canada a publié hier deux indicateurs importants: l'indice des prix à la consommation pour le mois de mars et le résultat des ventes au détail pour février.

Normalement, c'est l'indice des prix à la consommation qui devrait retenir l'attention, et c'est normal: le taux d'inflation est une notion facile à comprendre, et qui nous apprend dans quelle mesure notre pouvoir d'achat a changé au cours du mois.
Cela touche directement notre portefeuille.
Cette fois-ci, c'est différent. La nouvelle du jour, la grande nouvelle peut-on dire, nous vient des chiffres sur le commerce de détail.
En février, les ventes au détail au Canada ont atteint 36 milliards de dollars, en hausse de 0,5% par rapport au mois précédent. C'est la troisième progression mensuelle consécutive, et elle s'inscrit dans la tendance à la hausse des 12 derniers mois.
Si on regarde les chiffres sur une plus longue période, on s'aperçoit que ce montant de 36 milliards a pratiquement rejoint le niveau d'octobre 2008, c'est-à-dire juste avant la récession. En fait, il ne manque que 430 millions pour combler l'écart.

Enfin, on nous annonce clairement la lumière au bout du tunnel. La bonne nouvelle est là.
Désolé mais je ne peux partager cet optimisme...

Cette façon de définir la richesse d'un peuple par sa consommation est troublante. Quiconque y pense deux secondes ne peut accepter ceci.
Votre richesse personnelle n'est pas fonction de ce que vous dépensez (consommez) mais bien de ce que vous gagnez. Si vous dépensez plus sans augmentation de votre avoir, c'est que vous vous endettez... C'est facile à réaliser non ?
Selon quel principe en est-il différent pour un ensemble de citoyens ? Pour l'économie d'un peuple ?
Ce que ces économistes nous disent est que si la consommation augmente, la demande sera plus forte et donc, la production suivra.... Et voilà, l'économie est repartie.
C'est vraiment prendre le problème par le mauvais bout.

Est-ce si difficile de voir que dans un monde où justement les taux d'intérêts sont artificiellement bas, les gens consomment plus mais ce n'est pas parce qu'ils ont plus à dépenser mais bien qu'ils le font à crédit. Les gens s'endettent pour profiter de cette manne d'argent à bas prix.

Traditionnellement, ce sont les marchés d'alimentation (excluant les dépanneurs) qui constituent le poste le plus important du commerce de détail. Ainsi, en février, leurs ventes ont atteint 6 milliards, ou 16,7% des ventes totales.
Or, toujours pour le même mois, ce sont les concessionnaires automobiles (véhicules neufs seulement) qui emportent la première place, avec 6,2 milliards, ou 17,1% des ventes totales.Il y a évidemment une différence entre l'épicerie, une dépense récurrente et essentielle, et l'acquisition d'une voiture neuve, une dépense importante (souvent la plus importante après l'achat d'une maison) qu'on ne fait pas à la légère, et surtout pas quand on envisage l'avenir avec pessimisme. Or, en février comme au cours des 12 derniers mois, les ventes de véhicules neufs ressortent comme la véritable locomotive du commerce de détail. Clairement, la confiance des ménages revient.
Donc, les gens se sont précipités pour acheter des voitures neuves avant que les taux d'intérêts n'augmentent.
Qui paye son automobile cash ? Peu de gens...
Cette augmentation de la consommation est bel et bien ici une augmentation de l'endettement et non une reprise de l'économie comme le laisse croire certains.

On dira que maintenant que les concessionnaires ont plus d'argent, cet argent sera dépensé dans l'économie, ce qui fera hausser la demande et créer de l'emploi.
Mais êtes-vous si certain ? Moi je vous dit que ce n'est qu'illusion....

Si c'était si facile, une banque centrale pourrait imprimer de l'argent et la distribuer en la lançant du haut d'un hélicoptère... Les citoyens dépenseraient cet argent et oups, par magie, la demande serait à la hausse et l'économie serait repartie...
( C'est d'ailleurs l'image que la FED a donnée pour illustrer les «mille-milliards-de-mille-dollars» qu'elle a imprimée depuis un an. )


En ce qui concerne les prix à la consommation, Statistique Canada rapporte une inflation zéro en mars. Cela a pour effet de diminuer le taux annuel d'inflation à 1,4%, comparativement à 1,6% en février.
Sans refaire un cours complet sur l'inflation, ce qu'il faut réaliser ici est que tout cet argent créée par le crédit quasi-gratuit est allée dans l'immobilier et dans les automobiles. Il n'est pas encore vraiment en circulation dans notre économie.
Et donc, nous ne nous sommes pas encore rendu compte que notre dollars avait perdu de sa valeur. Une fois que ceci est réalisé, la hausse des prix est inévitable. La hausse de l'un entraine inévitablement une hausse chez celui qui dépend de ce produit, et ainsi de suite...


Il faudra maintenant attendre les chiffres d'avril pour entrevoir ce que fera la Banque du Canada sur le front des taux d'intérêt. Cette semaine, les autorités de la banque ont reconduit le taux directeur de 0,25%, mais doivent se réunir de nouveau le 1er juin, c'est-à-dire quelques jours après la publication des chiffres d'avril. Moins l'inflation est élevée, moins les chances d'une hausse de taux le sont aussi.
C'est bien le problème de la Banque du Canada (et de tous les banques centrales): elle ne considère que la hausse des prix pour mesurer les dommages qu'elle cause à notre économie.
Mais le crédit bas est la principale cause d'endettement d'une société.

Une société qui s'endette avec de l'argent fictive ne peut échapper à la réalité qui est l'inflation.
Il est impossible d'y échapper, c'est l'inflation qui nous attends au bout de ce chemin, tôt ou tard.

Mais il y a pire encore sur ce chemin: parfois, cette inflation n'est pas visible car l'argent créée s'accumule principalement dans des investissements en capital ( machinerie, immeuble, habitations ). Tous ces gens s'endettent en pensant le faire dans une économie à forte croissance, ils investissent dans la machinerie pour répondre à la demande à la hausse, ils s'achètent des maisons parce que l'économie va bien, parce qu'ils considèrent leur situation stable et solide.
Ils s'endettent pensant répondre à la richesse de la société et n'ont aucun moyen de réaliser que tout le monde fait exactement la même chose !
Ils n'ont aucun moyen de réaliser que cette société d'endette au delà de ses moyens au lieu de croitre comme ils le pensent.

Mais tot ou tard, les gens commencent à réaliser qu'ils se sont trompés et que leurs clients sont aussi endettés qu'eux. Tout le monde commence à voir que cette richesse économique qu'ils croyaient réelle n'est qu'illusion.
Et tout s'écroule rapidement !

Pourquoi tant de gens font cette erreur en même temps ? Comment est-ce possible ?
L'avarice (greed) nous disent certains, la malhonnêteté des banquiers nous disent d'autres.
Mais ce sont les conclusions auxquelles on n'arrive que si l'on analyse superficiellement la situation.

Car la vrai raison est parce que la seule métrique permettant de réellement mesurer la richesse réelle d'un pays à été faussée par le gouvernement ( via sa banque centrale ). Cette métrique, c'est le taux d'intérêt.
Dans un monde où le taux d'intérêt n'est pas manipulé, celui-ci reflète la richesse réelle d'un peuple, son capital. Plus les gens épargnent au lieu de consommer, plus cette société est riche. Plus celle-ci est riche, plus elle est capable de prêter à un bas prix. Lorsque l'épargne commence à baisser, les banques auront moins d'argent à prêter et le taux d'intérêt augmentera.

Mais dans notre charmant monde, le gouvernement manipule continuellement le taux d'intérêt. Et la seule métrique que ces banques centrales utilisent pour calmer sa création d'argent est l'inflation. Tant qu'il n'y a pas d'inflation, ces banques considèrent qu'elles ont le feux vert pour tenir les taux d'intérêts le plus bas possible.
C'est une grave erreur !

Dans cette situation, tout le monde s'endette, pensant que la richesse sera au rendez-vous bientôt. La société roule nettement au dessus de ces moyens réels mais comme le gouvernement force le taux d'intérêt en dessous de ce qu'il devrait-être, personne n'a les moyens de s'en apercevoir.
Et la banque centrale n'y voit elle aussi que du feux car l'inflation (ie: la hausse des prix ici) n'est pas au rendez-vous.
Ho!, il y a bel et bien une hausse de prix mais celle-ci est souvent très localisée (on appelle cela une bulle... :) ).
Et comme cet argent est investie principalement dans des bien de capital (biens de production, habitations, immeubles, etc), cela prend plus de temps avant que tout ce nouvel argent se retrouve dans l'économie en général et y cause de l'inflation.

Et sans la récession (crash, dépression, appelez cela comme vous voulez) qui survient dans la plupart de ces cas, ce serait l'inflation qui serait au rendez-vous tôt ou tard, lorsque tout cet argent serait vraiment en circulation dans l'économie.

Inflation et récession, c'est ce que nous offre ces gens qui manipulent l'argent et les taux d'intérêts.

Et tout ces gens qui veulent règlementer le capitalisme (un bien grand concept) pour éviter ces cycles sont dans l'erreur. Toutes les solutions qu'ils proposent sont de la frime.
Oui, plusieurs propositions misent sur la table auraient pu amoindrir les impacts de cette dépression, certaines auraient même pu l'éviter, qui sait.
Mais toutes ces solutions, tous ces réglementations ne s'attaquent qu'aux conséquences perceptibles du vrai problème. Il est bien naïf de croire qu'en réglementant une conséquence, le problème sera réglé. La prochaine fois, le problème va simplement se manifester différemment.

Ce qu'il faut est de s'attaquer au vrai problème. Et si vous tenez à réglementer quelque chose pour que celui-ci ne se reproduise plus, la solution est simple: il faut réglementer la manipulation de l'économie par le gouvernement.
La seule solution réelle est d'interdire la manipulation de l'argent et des taux d'intérêts par notre gouvernement.
Ces gens nous font croire qu'ils stimulent la croissance économique en créant et prêtant de l'argent à un taux dérisoire. Mais on vois bien que ce qu'ils créent est une illusion et que les conséquences à payer pour cette illusion sont très douloureuses.

Et comme c'est souvent le cas, ces gouvernements s'en tirent en accusant à gauche et à droite pour détourner l'attention. Lorsque je vois les Obama et Sarkozy de ce monde nous chanter que la solution est dans la réglementation du capitalisme, je vois le pyromane qui crie «au feu» avec la foule !

Finalement, pour revenir à notre sujet, non M. Picher, je ne crois pas que ceci est de la lumière...
Nous avons une bulle immobilière et quelque chose qui ressemble quasiment à une bulle «automobilière»...
S'il y a lumière, celle-ci est plutôt rouge.

François.

samedi 24 avril 2010

Le pape met en garde contre les risques d'Internet...

Le pape met en garde contre les risques d'Internet
Le pape Benoît XVI a mis en garde samedi contre Internet et le risque de convergence des médias qui peut conduire à une pensée uniforme et contrôlée.

Le pape souligne que si la Toile est égalitaire, et donne des moyens de s'informer et de rester en contact, elle présente aussi un certain nombre de risques.
Le souverain pontife estime que le fossé numérique vient encore aggraver les différences entre pays riches et pauvres.
Il craint une dilution des valeurs morales, et observe déjà un déclin de l'esprit critique.
Le pape s'exprimait lors d'une rencontre sur les technologies numériques et les nouveaux médias à l'initiative de la conférence italienne des évêques.
Il a encouragé les médias à promouvoir la dignité des peuples et à se mettre au service de la vérité.
Très difficile à comprendre ce pape...
Peut-être est-ce moi mais je ne comprends pas grand chose à ce message.

Donc selon lui, le grand risque d'internet et des grand médias est la pensée unique et contrôlée.
Ceci est un peu vrai mais aussi totalement faux !
C'est vrai que sur le NET, vous pouvez vous promener d'un site à l'autre ayant tous les mêmes valeurs.
Mais il faut bien méconnaitre le WEB pour y voir une pensée unique et contrôlée. En fait, c'est tout le contraire.

Le pape souligne que si la Toile est égalitaire, et donne des moyens de s'informer et de rester en contact, elle présente aussi un certain nombre de risques.
Egalitaire ? Quel mauvais choix de mot ici !

Le souverain pontife estime que le fossé numérique vient encore aggraver les différences entre pays riches et pauvres.
Fossé numérique ? Quel fossé ?
En quoi le WEB aggrave la différence entre pays riche et pays pauvre ?
Le fait de surfer sur le WEB ne rend certainement pas plus riche au sens que nous l'affirme M. XVI.

Il craint une dilution des valeurs morales, et observe déjà un déclin de l'esprit critique.
Je partage ici son opinion mais le WEB est la dernière chose que j'aurais pensé accuser.

Il a encouragé les médias à promouvoir la dignité des peuples et à se mettre au service de la vérité.
Et voilà où il voulait en venir avec tout ce charabia...
Maintenant, on peut comprendre le message et le traduire.
- Ce qu'il appelle pensée unique et convergence est en fait la voix de ceux qui dénoncent son église.
- Le WEB est bon mais comporte des risques son lui. Et on peut comprendre maintenant que ces risques sont d'entendre un message autre que le sien.
- Pour ce qui est du fossé numérique, et bien ceci n'a pas vraiment de rapport avec le rien ( avec rien dans le domaine de la réalité en fait ) et ne sert qu'à nous rappeler la doctrine altruisme de l'église.
- Dissolution des valeurs et déclin de l'esprit critique. Tout ceci est du doublethink !
La dissolution des valeurs et le fait que le WEB permet de voir d'autres valeurs que celle injectées par l'église. Le déclin de l'esprit critique est le fait que certain osent critiquer l'église...

Il a encouragé les médias à promouvoir la dignité des peuples et à se mettre au service de la vérité.
Donc, le danger d'internet et des médias est la convergence et la pensée unique mais ce pape demande aux médias de se mettre au service de son message...
Donc le danger d'internet est la pensée unique et non critique mais ce pape demande que tous les médias s'expriment d'une seule voix: la sienne... sa «vérité»...

Les disciples de cette religion sont en droit de s'attendre à mieux de la part de leur leader suprême. Mais combien oserons dénoncer cette manipulation si flagrante de la pensée.
Hé, votre pape vous accuse de ne plus avoir d'esprit critique, agissez ! Commencez par réfléchir objectivement à l'ensemble de se message qu'il nous donne...

Francois.

vendredi 23 avril 2010

Le réchauffement climatique causerais plus de volcans et de tremblement de terre... et d'imbéciles aussi.

Climate change could spark more volcanoes, earthquakes, say experts
Earthquakes and tsunamis are just the tip of the iceberg as climate change could lead to more 'hazardous' geological events like volcanoes and landslides, experts have warned.

While rising temperature are predicted to cause the melting of ice, rise in sea level, heavy storms and rainfall, the Earth''s crust can be affected by all these phenomenon, according to papers published by the Royal Society.

Even minor changes in the environment could spark off earthquakes and tsunamis.

Bill McGuire, of the Aon Benfield UCL Hazard Research Centre at University College London, and the author of a review in the journal of research in the area, warns that warming temperatures could melt ice sheets and glaciers, thereby increasing the water content of oceans.

As the land "rebounds" after the weight of the ice has been removed - which could be as large as a kilometre in places like Greenland and Antarctica - then if, in the worst case scenario, all the ice were to melt, it could trigger earthquakes.

According to Prof McGuire, in Taiwan the lower air pressure created by typhoons was enough to "unload" the crust by a small amount and trigger earthquakes, reports the Scotsman.

Other consequences of rising temperatures include glacial lakes bursting out through rock dams and causing flash flooding in mountain regions like the Himalayas, with rock, ice and landslides as permafrost melts.

Ce papier est de la merde à son meilleur. Un ramassis d'épouvantails dans le seul but de faire peur...
J'espère que personne n'est assez naif pour se faire prendre dans ces mensonges !

Volcan et tremblement de terre. Quel hasard que ce soit les sujets d'actualité et qu'en même temps, on nous affirme qu'avec le réchauffement climatique, ce sera pire...

Que nous dit ce texte ? Que si les glaciers fondent ( et on ne parle pas ici de petits glaciers mais de ceux qui ont plus de mille mètres d'épaisseur ), ceci allégera la plaque tectonique et risque de causer des volcans et des tremblements de terre...
Qui sait, peut-être... Mais pour que ceci arrive, il faut qu'un kilomètre de glace fonde. Les seuls endroits où l'on trouve une telle masse de glace sont en Antarctique et au Groenland. Et c'est pas pour demain que cette masse de glace disparaitra...

Ce texte essaye aussi de faire peur en associant une variation de pression atmosphérique à l'occurrence d'un tremblement de terre... Sans même regarder si la différence de pression est significative dans ce cas, il est facile de rejeter cet épouvantail.

Premièrement, si la différence de pression d'un tempête est la cause d'un tremblement de terre, c'est que celui-ci était imminent car il est certain que la quantité d'énergie accumulée dans la croute terrestre est de plusieurs fois supérieure à celle d'une différence de pression due à une tempête. Au pire, le réchauffement climatique ne ferait que rapprocher l'événement de quelques jours, semaines ou mois....

Et de nous dire que dans un monde plus chaud, il y aurait plus de tempêtes, donc plus de tremblements de terre relève de la pure fraude....

Le fait qu'une tempête soit l'élément déclencheur d'une situation instable (ici, un tremblement de terre ), ne permet aucunement de conclure qu'il y aura plus de ces situations instables.

Le fait qu'il y ait plus de tempêtes ( pour autant soit-il ), n'est aucunement pertinent car il y a toujours des tempêtes. Plus de tempêtes ne ferait que rapprocher un événement imminent de quelques jours ou mois...

C'est qu'on a beau essayer de critiquer une affirmation en mettant l'incompétence ou l'ignorance comme cause, il est parfois impossible d'accepter de la faire. Certaines fois, seule la manipulation et la malhonnêteté ne peuvent justifier certaines affirmations...

Other consequences of rising temperatures include glacial lakes bursting out through rock dams and causing flash flooding in mountain regions like the Himalayas, with rock, ice and landslides as permafrost melts.
Quelle merde de propagande de la peur !

Francois.

L'eau douce et les activistes de l'eau.


Le Canada néglige-t-il ses ressources en eau douce?

Le président d'un important institut de recherche sur l'eau est d'avis que le Canada est un exemple à ne pas suivre sur une planète de plus en plus assoiffée en raison du gaspillage et de la pollution qu'il cause.

Riccardo Petrella, le président de l'Institut européen de recherche sur les politiques de l'eau, a affirmé mercredi que la négligence du pays envers ses vastes ressources en eau douce avait fait du Canada un endroit «riche» en eau polluée.
Bon bien j'imagine qu'il va falloir commencer par rectifier quelques faits pour M. Petrella.

Entendons-nous, de l'eau n'est jamais gaspillée au sens définitif du terme. L'eau, même celle que l'on boit, retourne toujours à la terre en... eau... L'eau qui passe dans une rivière n'est qu'une ressource naturelle. Et elle est renouvelable, au même titre que le vent par exemple.

Qu'on utilise ou non cette eau n'a rien à voir avec le gaspillage.
C'est l'abondance de la ressource qui en détermine sa valeur de base.
En d'autre mots, s'il y a de l'eau en abondance, il ne peut être question de gaspillage.

En fait, pour parler de gaspillage, il faut que cette eau soit transformée en produit. (Et oui, comme de l'essence ou du lait ). C'est alors qu'il est concevable de parler de gaspillage.
L'eau en produit? Et bien oui, il faut la puiser, la purifier, l'acheminer jusqu'à son point de vente ( votre maison par exemple ), récolter les eaux usées, les traiter.
C'est ce genre d'eau qui est un produit. Il y a une très grande différence entre l'eau qui coule dans la rivière et celle dans votre bain. C'est la même différence qu'il y a entre du pétrole brut à 200 mètres sous terre et ce qui entre dans votre voiture à la station d'essence.

Ceci dit, est-ce que le Canada est un pays où l'eau est polluée ? Un endroit «riche» en eau polluée comme le dit M. Pétralla ?
Non ! Ceci est faux.
Il y a bien plusieurs problèmes locaux, mais rare sont ceux qui sont totalement catastrophiques.
Le Canada n'est aucunement un pays d'eau polluée, bien au contraire. Il est difficile de comprendre pourquoi ce M. Pétralla ose faire une telle fausse affirmation.

Mais surtout, ce qui est totalement idiot est que ce M. Pétralla essaye d'associer la pollution de nos eaux à sa consommation. Ceci ne tient pas la route. Et si c'était réellement le cas et que ce M. avait le moindrement une tête sur les épaules, son discours serait tout autre. Il suffirait de dire: «vous consommez beaucoup d'eau mais n'avez pas de système d'épuration de vos eaux usées à la hauteur de votre consommation.» Et même ceci serait faux car l'eau qui sort de la grande majorité des usines de traitement des eaux est de qualité acceptable.

On fait le bilan ? L'eau existe en abondance. L'utilisation de l'eau n'en fait pas disparaitre cette ressource pour autant que l'utilisation ne dépasse pas la capacité. L'eau utilisée est ensuite traitée et retournée dans la nature....
Il n'y a pas de gaspillage de la ressource «eau» et la pollution de nos eau n'est pas fonction de la quantité d'eau utilisée.

Hé M. Pétralla, c'est quoi le problème donc ? Est-ce que l'idée que nous ayons beaucoup d'eau chez nous vous dérange tellement ? Au point de vouloir que nous n'en utilisions moins au lieu de corriger les problèmes chez vous ?


M. Petrella, également fondateur et secrétaire général du Comité international pour le Contrat mondial de l'eau, a dit craindre de voir le Canada céder sous la pression exercée par les États-Unis et traiter son eau douce comme une marchandise pour ensuite l'exporter.
Selon lui, plus d'un milliard de personnes autour du monde n'ont toujours pas accès à de l'eau potable.
OK, soyons clair: l'eau est une ressource naturelle comme n'importe quelle autre. Comme le vent, l'air, la terre....
Pourquoi cette ressource ne pourrait pas être transformée comme n'importe quelle autre en produit de consommation et vendue au prix du marché, c'est à dire au prix que les gens sont prêt à payer pour en avoir ?

Ce que ce M. Pétralla ne veux pas voir c'est un marché de l'eau. Et pourtant, le fait que cette eau soit traitée comme une ressource à part (non monnayable) est justement la principale cause de la soif dans notre monde au 21 siècle.

Le plus scandaleux est que ces gens tiennent tellement à leur idéal qu'ils considèrent qu'il est plus acceptable pour un peuple de mourir de soif que de devoir acheter de l'eau !!!
Mais évidemment, ils n'accepterons jamais le blâme de tout ces morts. Au contraire, ils accusent l'égoïsme de l'humain ne pas donner cet eau gratuitement.

Pourtant, si l'eau avait le droit d'avoir une valeur, cela ferait longtemps qu'il y aurait des pipelines pour acheminer de l'eau des endroits où celle-ci est abondante vers ceux où elle est plus rare.
Ces gens seront scandalisés qu'on ose mettre un prix sur un produit si essentiel à la vie.
Mais comme on l'a vu: de transformer cette matière première en produit a un prix. Si personne ne veux payer le prix, personne n'offrira ce produit.
Et si l'eau est essentielle à la vie, pourquoi devrait-elle est gratuite mais pas la nourriture ? Celle-ci aussi est essentielle à la vie...

Libérer l'eau, c'est la première chose à faire pour apaiser la soif dans le monde.

De passage à Montréal dans le cadre du Sommet du millénaire pour parler d'aide internationale, M. Petrella a ajouté que 2,6 milliards de personnes n'avaient même pas accès à des toilettes. Selon lui, si des États unissaient leurs forces et investissaient 30 milliards $, ces personnes pourraient au moins avoir accès à des toilettes publiques.
30 milliards, rien de moins !!! Et pour des bécosses ?
C'est tellement pas de cette façon que sera réglé les problèmes d'eau dans le monde que c'est une insulte.
Et il faut se demander pourquoi il est important d'avoir accès à des toilettes publiques quand le problème réel est la soif !

M. Pétrella, tout ce que vous nous dites est tellement décousu de logique qu'on se demande quel est votre réel agenda ?

Francois.

jeudi 22 avril 2010

Al Gore: le motivateur vert...


Al Gore: le motivateur vert
Jamais mois de mars n'aura été aussi chaud, et les températures n'ont jamais été aussi élevées dans le monde que durant les 10 premières années du siècle, a signalé jeudi à Montréal l'ex-vice-président américain Al Gore dans une allocution prononcée au Sommet du millénaire.

Les États-Unis et le Canada ont conjointement «l'obligation morale d'agir», a dit le récipiendaire du prix Nobel en 2007.
«Il n'est pas acceptable qu'une partie du monde soit aux prises avec l'obésité et consomme de façon excessive alors même que deux milliards de personnes vivent avec moins de 1$ par jour. Ce n'est pas juste, ce n'est pas acceptable, et il faut faire quelque chose.»
Hé Al ! T'es encore et toujours un menteur et un manipulateur !
Tu sais très bien pourquoi des peuples sont si pauvres et d'autre sont si riches !

La liberté sociale et économique, c'est la seule et unique raison.
Il n'est pas si difficile de regarder que la richesse d'un peuple est directement proportionnelle à sa liberté.

Ce que M. Gore demande ici est que ceux qui savent produire de la richesse en donne une partie à ceux qui refusent de voir comment créer celle-ci.
Mais selon quel principe moral ?
Quelle façon tordue de déformer la réalité que de traiter d'immoral ceux qui créent quelque chose et de louanger ceux qui ne font qu'en revendiquer une partie sans se donner le trouve d'en faire pareil...

Attention M. Gore, votre coté socialiste commence à transparaitre derrière votre masque vert !

Il a d'abord séduit les personnes présentes en leur disant combien ils devraient être fiers d'appartenir à un pays qui a, de loin, envoyé le plus de Casques bleus dans des missions de paix.
Heu.... c'est quoi le rapport avec le vert ici ? C'est quoi cette histoire de casques bleus ?

Il a aussi été applaudi à tout rompre, surtout par les femmes présentes, quand il a dit combien l'éducation des filles était essentielle à la lutte contre les changements climatiques. En quoi? En ce que des femmes instruites, au fait des méthodes de contraception, sont des femmes qui font moins d'enfants et qui, ce faisant, limitent la surpopulation mondiale et la surchauffe planétaire.
Dire que des gens ont applaudis cette idiotie !!!
Evidemment, celles qui ont applaudit se considéraient en droit elles, d'avoir des enfants. Ce sont les autres, celles dans tous ces pays inconnus qui devraient arrêter de procréer....
Désolant !

Ce M. Gore est encore et toujours cet être répugnant qui chante la chanson du jour pour séduire...
Puisque le réchauffement climatique n'est plus très «hot», il ajuste son discours vers un coté plus socialiste.

Qu'est-ce qui motive cet être ? Vos louanges !
Vos louanges qui lui permettent de s'auto-justifier dans sa haine de notre monde...

Ouvrez-vous les yeux ! Ce mec est une fraude, un manipulateur de la pire espèce.
Que vous soyez vert ou non, ce mec est lui, tout rouge.

Francois.

Le capitalisme ou la Terre: il faut choisir, dit Evo Morales


Le capitalisme ou la Terre: il faut choisir, dit Evo Morales
Le président de Bolivie Evo Morales a ouvert mardi un Forum social sur le climat en dénonçant la «dette» historique du capitalisme en matière de réchauffement et en affirmant qu'il revenait aux peuples autochtones de montrer la voie pour «sauver la Terre mère».

«Ou bien le capitalisme meurt, ou bien c'est la Terre mère», a martelé Morales, l'un des chefs de file de la gauche radicale latino-américaine, devant quelque 20 000 représentants de mouvements sociaux, d'ONG, de syndicats, de peuples autochtones et du monde scientifique.
Toujours aussi charmant ces dictateurs socialistes...
Le capitalisme ou la Terre hein ?
Quelle merde que tout cela. Ce que veulent ces socialistes est évidemment de rabaisser le niveau de vie des pays capitalistes à celui si malheureux de ces pays socialistes.
Mais tout ceci est totalement prévisible.

Ce qui surprend est la couverture qu'en font les journaux et particulièrement La Presse.
Ce qui surprend aussi est qu'il y ait tant d'ONG et de scientifiques ( Les mouvements sociaux et les syndicats, on s'y attendait... ).
Quelle que soit la cause, de s'associer à ces gens pour danser une danse tribale au nom de la Terre Mère démontre que ces «scientifiques» ne sont justement pas des scientifiques...

Auparavant, les amautas (sages aymaras) avaient fait des offrandes pour demander «la force, l'énergie, et la sagesse de Pachamama» -la Terre Mère dans la vision andine- pour les débats à venir.
Je suis allergique au mysticisme !!!

«Les gens qui vont changer le monde sont ici», a lancé à la tribune Faith Gemmill, déléguée amérindienne de l'ethnie Gwich'in du conseil intertribal d'Alaska.
M. Morales, lui-même d'origine aymara, a affirmé que le mode de vie de ces peuples autochtones, leur relation harmonieuse avec la nature devait former la base de «la seule véritable alternative au mode de développement» menaçant la planète.
Quiconque s'associe à ces propos est un ennemi de la société...
Ces gens qui vivent sur la terre, mangent de la terre ne semblent aucunement désirer améliorer leur situation ! Ce qu'ils désirent plutôt semble être de nous l'imposer à tous.

On essaye de nous présenter leur motivation comme une noble cause: l'environnement, la terre Mère. Mais leur vrai motivation est bien plus laide: c'est l'envie qui les motivent.
La haine, la jalousie des société plus riches. Et cette haine ne se traduit ni en motivation à en faire pareil, ni en motivation à s'approprier cette richesse.
Cette haine est canalisée dans ce qu'il y a de plus laid chez l'humain: le désir de détruire, de faire disparaitre cette valeur...

Au lieu d'avoir à chercher à améliorer sa condition. Au lieu d'avoir à remettre en question son système politique et social, quoi de plus simple que d'hair le capitalisme, de l'accuser d'être la cause de sa condition...
Faire disparaitre la richesse du monde, quelle belle façon d'accepter sa condition !!!

Ces gens pensent avoir une noble cause. Les écolos, les médias, louangent ce noble peuple pour leur coté «vert».
Mais derrière ce vert prétexte se cache ce qu'il y a de plus laid chez l'humain: la haine des valeurs. La volonté de détruire une valeur pour ne plus la voir et ainsi pouvoir l'ignorer au lieu d'avoir à l'atteindre.

Cute, vert et gentils sont-ils ?
Non ! Déplorables plutôt !

Francois.

A propos de ces fameux modèles informatiques.

Ces fameux modèles informatiques sont une plaie.
Pour évaluer les impacts du réchauffement climatique, on ne regarde pas par la fenêtre mais obtient plutôt une réponse d'un modèle climatique.
Pour évaluer les impacts, les risques d'un virus dans la population, on utilise des modèles informatiques.
Pour évaluer les impacts d'un nuage volcanique, on utilise un modèle informatique.
Nous sommes envahis de modèles qui décident à notre place.

Quels en sont les résultats ? Des conclusions qui n'ont souvent aucun contact avec la réalité.
En fait, en ce monde où plus personne ne semble croire que la raison est l'atout le plus fort de l'humain, il est compréhensible qu'on accepte les conclusions d'une machine comme une sorte de vérité absolue.
«Nos modèles informatiques nous disent que... » ....

Plus personne ne croit en la raison et sans doute pour cette raison, personne ne veut prendre de décisions. Le risque est un concept inacceptable dans notre monde, le seul risque acceptable est le risque 0.
Imaginez une compagnie aérienne qui aurait décidé, après une vérification des risques, de faire voler quand même des avions en contournant la partie la plus dense de cette poussière volcanique ! ( Premièrement, elle n'avait même pas le droit de prendre cette décision ).
Quelle prétention !! aurions-nous tout criés... Comment oser risquer ainsi sa vie et la vie de ces passagers a nom du profit lorsque l'ordinateur a dit: NON !
La raison, l'évaluation des risques, la responsabilité... Des concepts du passés ?
Des concepts que seul un organisme gouvernemental est en position de comprendre ?
Vraiment ?

En fait, dans notre monde, le modèle informatique est le remplaçant de l'Oracle d'une autre époque. On utilise celui-ci pour nous dire la «Vérité», nous annoncer le «Futur».
Et il le fait avec un taux de réussite probablement similaire avec celui de cet Oracle du passé: autour du 50/50.

Francois.




PS: n'oubliez-pas lorsqu'un groupe de scientifiques, financés par un gouvernement, vous proposera de créer le modèle informatique ultime, celui qui connaitra la réponse «à la Vie, L'Univers et le Reste», nous savons déjà que la réponse est 42.

samedi 17 avril 2010

Les relations sexuelles illicites causent des séismes


Les relations sexuelles illicites causent des séismes

L'augmentation des relations sexuelles illicites est la cause de l'accroissement des tremblements de terre, selon l'ayatollah Kazem Sedighi, imam de la prière du vendredi de Téhéran cité samedi par le quotidien Aftab.
«Les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement», a déclaré M. Sedighi.

«Beaucoup de femmes mal habillées» (ne respectant pas la tenue islamique, ndlr) «corrompent les jeunes, et l'augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre», a-t-il déclaré.
Dans quel monde vivons-nous ? Est-ce que ces gens sont si imbéciles ?
Il me semble qu'il y a une limite à la naïveté et l'imbécilité humaine !

L'idée que quelqu'un accepte un telle idiotie est inconcevable pour moi.
Mais le fait que de telles affirmations soit faites, que celle-ci se retrouvent dans les médias me fait craindre le pire: que oui, il y a des gens qui ont été si manipulés de la naissance à l'age adulte qu'ils sont capable de croire en ceci....

Ces gens, tel ce M. Sedighi, sont l'incarnation du mal à l'état pur ! Ce qu'il y a de plus horrible dans l'humain...

François.

Un volcan et un sous-homme...


Un volcan nous fait la leçon
L’éruption spectaculaire d’un volcan islandais inconnu au bataillon place le monde face à un cas de figure dont on peine à trouver le précédent.
Tout d’abord, de quoi parle-t-on ? D’un drame humanitaire, d’une catastrophe naturelle ou d’un complot meurtrier ? De rien de tout cela, en fait : l’explosion au sommet du glacier Eyjafjallajökull n’a fait aucune victime au sens commun du terme. L’Islande n’est ni le Darfour affamé, ni Haïti détruit, ni un Onze septembre de lave et de cendre.
Sur l’île des geysers, la Terre vit sa vie. Avec fracas certes, mais sans semer la mort. On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…

Ensuite, parce qu’il a des répercussions en cascade sur les déplacements des hommes, le phénomène islandais a pris une dimension mondiale inédite. Les vols régionaux comme intercontinentaux sont perturbés. Le voisin se demande comment il va rentrer de vacances et Barack Obama hésite à se rendre en Pologne. Le touriste est coincé. L’homme d’affaires aussi. Des fêtes de famille ont du plomb dans l’aile. L’anniversaire de la reine du Danemark aussi.

La planète entière est prise en otage par un nuage de poussière qui nous ramène à l’essentiel : la Nature reste la plus forte.

Un ciel vidé de ses avions : du jamais vu donc !
[...]
Car le volcan nous le rappelle dans sa sagesse millénaire : en Islande et dans le monde, petits et grands, nous sommes tous sur le même bateau.
Ce texte d'actualité n'est qu'un prétexte pour faire une observation: qu'est-ce qui transpire de ce texte ? Quel est le message principal ?

L'incapacité, le fatalisme, c'est ce que transpire ce texte. Et quel est le message principal ?
A l'aide d'une série d'associations, de révélations sans rapport, l'auteur nous donne comme message principal que le monde est complexe ( selon sa perception ), l'humain est impuissant et la nature est elle, toute puissante...

L’éruption spectaculaire d’un volcan islandais inconnu au bataillon place le monde face à un cas de figure dont on peine à trouver le précédent.
Toute une facon de décrire un simple volcan. Celui-ci n'est aucunement une éruption exceptionnelle. C'est la quantité de poussière volcanique qui pose problème ici. Mais encore, dans ce domaine, rien n'est exceptionnel à l'échelle planétaire... Et même pas à l'échelle humaine !

Tout d’abord, de quoi parle-t-on ? D’un drame humanitaire, d’une catastrophe naturelle ou d’un complot meurtrier ? De rien de tout cela, en fait : l’explosion au sommet du glacier Eyjafjallajökull n’a fait aucune victime au sens commun du terme. L’Islande n’est ni le Darfour affamé, ni Haïti détruit, ni un Onze septembre de lave et de cendre.
Qu'est-ce que cette association entre un volcan et un complot, entre un volcan et le Darfour ou Haiti ? Est-ce une approche malhonnête de l'auteur de comparer des évênements n'ayant absolument aucun rapport entre eux ? Le pire est que j'en doute. Tout laisse croire que dans son esprit, tout est ainsi mélangé.

Sur l’île des geysers, la Terre vit sa vie. Avec fracas certes, mais sans semer la mort. On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…
Encore, quel est le rapport ? S'il n'y a pas de morts avec ce volcan, c'est parce que l'Islande est très peu peuplée et que ce qui y vivent ne le font pas sur les glaciers....
«La Terre vit sa vie»... Avec une majuscule au mot «terre», l'auteur nous donne l'image ici d'une entité toute puissante qui se manifeste sous la forme de volcan. Ce qui est sous-entendu ici est le respect, le respect de cette entité.
On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…
Vous qui oser défier la terre ? Est-ce bien cela ?
S'il y a quelqu'un qui est ému ici, c'est bien l'auteur.

Les vols régionaux comme intercontinentaux sont perturbés. Le voisin se demande comment il va rentrer de vacances et Barack Obama hésite à se rendre en Pologne. Le touriste est coincé. L’homme d’affaires aussi. Des fêtes de famille ont du plomb dans l’aile. L’anniversaire de la reine du Danemark aussi.

La planète entière est prise en otage par un nuage de poussière qui nous ramène à l’essentiel : la Nature reste la plus forte.
Et bien oui, un volcan a des conséquences... qu'est-ce que vous croyez ?
Dans ce paragraphe, vous semblez trouver un plaisir à voir les conséquences qu'a ce volcan sur l'humanité. Premièrement, ces conséquences sont justement... sans conséquences...
Et deuxièmement, vous déclarez 1 à 0 pour la terre contre l'humanité.

Et bien ce n'est pas un combat tel que vous le percevez ! La terre est... tout simplement.
L'humain lui, y vit et en tire ce qu'il peut...
Le fait que ce volcan paralyse tout le trafic aérien de l'Europe n'a rien à voir avec un rapport de force entre l'humain et la terre. Il démontre simplement que l'humain est pas fou !

Celui qui perçoit les conséquences de ce volcan comme une leçon d'humilité trahis le fait qu'il ne comprend rien au monde dans lequel il vit.

Ce volcan ne représente aucunement un défi pour l'humanité. Si le trafic aérien est cloué au sol, c'est parce que l'humanité n'a pas considéré comme pertinente de relever ce défit ( comme vous le nommez ) qui est de faire voler une avion dans une tempête de poussière.
Pourquoi ? Parce que ces événement sont tellement rares et éphémères qu'il n'est pas nécessaire de les affronter. Si nous vivions dans un monde continuellement bombardé de poussière volcanique, il est bien évident que l'humanité aurait trouvé une façon d'y faire voler un avion.


Il n'y a aucune leçon ici.
Face à la nuit, l'homme a inventé la lumière. Face à la pluie, l'homme a inventé le toit. Face au froid, l'homme a inventé le chauffage.

Est-ce si difficile de se tenir debout et d'avoir un peu d'estime en l'humanité ?
Cet empressement à clamer la défaite, (même lorsqu'il n'y a pas de combat), cet appel à l'humilité ( même lorsqu'il n'y a aucun affront ) met à jour votre principal problème: votre besoin de rationaliser votre peur d'exister en rabaissant l'humanité à votre état de sous-homme...

Car le volcan nous le rappelle dans sa sagesse millénaire : en Islande et dans le monde, petits et grands, nous sommes tous sur le même bateau.
Nous sommes tous sur le même bateau comme vous nous dites si bien. Mais sur ce bateau, certains n'ont pas la volonté de ramer et pour cacher leur paresse ( cognitive ) font la promotion de la dérive...

François.

vendredi 16 avril 2010

Le cancer et les aliments: un bel exemple de notre société.


Les textes tel que celui-ci n'en finissent pas de paraitre dans les médias depuis qu'une étude démontre qu'il n'y a pas vraiment de lien statistiquement réaliste entre ce que l'on mange et le cancer que l'on attrape: Évitons les aliments à risque

Allez voir le texte si vous voulez mais il est certain que vous en avez déjà vu le contenu.
Essentiellement, partout dans les médias, le message consiste à dire que même si ce que l'on mange ne représente qu'un facteur de 3% environ dans les risques/protections contre le cancer, il est important de bien manger pour profiter de ce petit 3%...
Tout ces messages consistent à nous dire qu'il faut bien manger.... que 3%, c'est mieux que rien ( ce qui est faux car en épidémiologie, un facteur en dessous de 100 ou 200% n'est pas très significatif ! ). Certain vont même jusqu'à nous affirmer que c'est juste parce qu'on n'a pas encore trouvé la bonne recette pour bien manger que ces statistiques sont si basses...

Mais est-ce si difficile d'accepter la réalité et de réaliser que ce que l'on mange n'a pas vraiment d'incidence sur le cancer ?
Mais encore, ce n'est pas le sujet que je désire aborder ici.

Ce qui est incompréhensible et qui dans le fond reflète bien notre monde est que face à cette affirmation que les aliments ne sont pas un échappatoire au cancer, personne, mais absolument personne n'a eu l'idée de suggérer d'affronter le problème de face !
Quelle est notre philosophie face à cette maladie ? Le contournement, l'échappatoire...
On pensait qu'on pouvait ignorer le problème avec la vertu, la vertu de bien manger...
Face à la réalité que cette notion est une illusion, que fait-on ?
On se conforte en affirmant que 3%, c'est mieux que rien....

Quelle couardise !!!!!
Le cancer est certainement un des grands défis de notre société, mais ce n'est certainement pas en l'acceptant et en cherchant à l'éviter que notre société va réussir à le supplanter...
Nous souffrons de fatalisme: quasiment plus personne ne semble penser qu'il peut exister une solution à ce fléau. C'est à se demander quel pourcentage de la recherche est investit pour essayer de contourner cette maladie par rapport à celui investit pour l'affronter de plein fouet.

Nous souffrons de fatalisme: personne n'ose réclamer que la société trouve une solution à cette maladie. Ceci est évidemment consistant avec le fait que plus personne n'a confiance en l'humanité. Pour notre monde, le cancer est un fait accepté... exactement comme l'était le fait que la nourriture pourrie avant l'invention du réfrigérateur...

La solution du cancer n'est pas dans l'évitement. Elle n'est pas dans l'huile d'olive non plus.
Elle est dans la recherche directe pour comprendre et contrôler cette maladie.
Ce n'est pas en acceptant et même en vénérant de façon indirecte cette maladie que notre société y trouvera la solution mais bien en la détestant.

Vous pouvez vous assoir sur votre 3% de diminution de risque si vous voulez mais je vous assure que vous êtes assis sur une illusion.

Francois.

Le cirque des commissions d'enquêtes...

Ça y est, nous avons de quoi passer le temps: une nouvelle commission d'enquête.
Sur la possible corruption dans le processus de nomination des juges cette fois-ci...

Mais sérieusement, qui se soucie réellement de ce sujet ? Honnêtement ?
Est-ce que les juges du Québec sont corrompus, incompétents ? Rien ne laisse croire cela.
Est-ce que s'il y a eu effectivement favoritisme pour les p'tits amis du parti, quelles en sont les conséquences pour la société ? Aucune.

Est-ce que cette nomination supposée partisane fait que ces juges ne sont plus partiaux, qu'ils rendront des verdicts différents de par leur allégeance politique ? Est-ce qu'un juge qui est plus souvent qu'autrement une personne avec un très grand égo et une solide estime de soi même se laissera intimider par un simple parti au pouvoir ?
Si nous avions des raisons (des faits!) pour croire cela, alors oui, une enquête publique serait sans doute justifiée.

Mais on parle ici de copinage dans le processus de mise en nomination. Rien de plus.
Qui sont les perdants dans tout ceci ? C'est pas vraiment la société mais bien les juges (en fait, ils ne sont encore qu'avocats à ce moment), ceux qui ne sont pas considérés parce qu'ils ne sont pas les z'amis...

Dans le fond, tout le monde s'en fout...
Qu'est-ce que l'ont veux ? On bave d'envie de voir le gouvernement se faire prendre en flagrant délit de ... copinage...
Mais pourtant, vous savez très bien que c'est comme cela que cela fonctionne, vous savez très bien que les contrats de garderies sont vendus aux p'tits z'amis. Vous savez très bien que le gouvernement couche avec les syndicats et les entreprises dans les chantiers de construction.
Vous savez très bien que le parti Libéral, le PQ, c'est du pareil au même. Ils n'ont pas les mêmes amis mais ils font tous la même chose... Vous savez très bien que la pureté de l'ADQ ne viens que du fait qu'ils n'ont pas encore de vrais amis....


Alors, je vous pose la question: pourquoi cette enquête ? Quel est l'intérêt, quel en est le but ?

Pour faire la lumière, démasquer les fraudeurs et que justice soit faite ! me direz-vous...
On connait pourtant tous la «game», la voir en plein jour ne changera pas grand chose...
Les fraudeurs ? Il n'y en a aucun et ils le sont tous en même temps...
La justice ? Une commission d'enquête, ce n'est pas la justice....

Alors ? Pourquoi cette enquête ?
Pour améliorer le processus, réduire les failles dans le système, pointer les endroits où ils y a collusion et corruption et les améliorer ! me direz-vous...

Super !
Mais quelles seront les solutions mises de l'avant ?
De nouvelles lois, de nouveaux critères pour définir un tit't'ami...
Un comité indépendant pour la sélection des bonbons que distribue le gouvernement.
Un comité de sélection de permis de garderie, une comité de ci, un comité de ça...

Mais il est pourtant évident que cette collusion est intrinsèque au système en place. Quoi que l'on mette en place comme mesures, celles-ci seront toujours contournées d'une façon ou d'une autre... Et ce, quel que soit le parti au pouvoir...

Et que demande-t-on comme solution dans la majorité des cas ? Plus de pouvoir du gouvernement en pensant être capable éventuellement de contrôler la bête. Mais en ayant plus de pouvoirs, celle-ci a d'autant plus de possibilités d'échapper à notre contrôle et nous, avons de moins en moins de moyens pour la contrôler...

Est-ce si difficile d'oser remettre en question par exemple, dans le domaine des garderies, le fait que le gouvernement distribue des permis ? Pourquoi est-ce ainsi ?
Pourquoi est-ce que n'importe quelle garderie répondant aux critères nécessaires ne pourrait pas offrir cette subvention gouvernementale ?
Il n'y a aucune raison que le gouvernement donne à la pige son approbation comme il le fait...
Est-ce vraiment important que le gouvernement détermine quelle garderie doit exister et quelle non ? Où sont les médias pour dénoncer cette façon d'agir du gouvernement qui consiste à chanter haut et fort que l'accès aux garderies subventionnées est universel mais que cet accès est soumis à l'obtention d'un permis par la garderie, permis que le gouvernement distribue à la pièce !

Est-ce si difficile d'imaginer que la nomination de juges n'est pas l'affaire du gouvernement ? Que celui-ci n'a rien à dire dans cela mais que c'est plutôt la population ( via autre chose qu'un vote SVP ) qui doit décider...

Le pouvoir corrompt.... c'est un fait indéniable pour qui regarde l'histoire de l'humanité.
Ce n'est certainement pas en donnant plus de pouvoirs à celui qui c'est fait prendre la main dans le sac que l'on va régler ces problèmes mais bien en lui ôtant le sac !!

Et ?.... Et en en le mettant dans les mains du libre marché... un libre marché de place en garderies, un libre marché de compétence de juges, etc, etc, etc, ...

Francois.

lundi 5 avril 2010

La religion donne-t-elle le droit de porter de la fourrure?


La religion donne-t-elle le droit de porter de la fourrure?
Israël est devenu une cible de choix des groupes écologistes qui veulent en faire le premier pays dans le monde où le commerce de la fourrure serait complètement interdit.
Après tout, la température clémente n'y impose pas le port de vêtement chaudement doublés de fourrure et les consommateurs ne sont pas légion : ce marché génère des transactions d'à peine 1 million de dollars par année.
Mais la partie ne s'annonce pas si facile à gagner pour les écologistes. Ils rencontrent une forte résistance dans la communauté juive ultra-orthodoxe qui utilise la fourrure pour fabriquer certains chapeaux traditionnels portés par les hommes. Les écologistes affirment être prêts à faire des «accommodements raisonnables» et faire exception pour la fourrure à usage religieux, mais leurs promesses qui ne convainquent pas les principaux intéressés qui, dans le doute, préfèrent militer contre l'interdiction du commerce de la fourrure.
Qu'est-ce que ce genre de dérive ?
Je ne sais pas si la religion peut donner un tel droit. Mais une chose est certaine, c'est que dans une société dite libre, aucun gouvernement ne peut moralement se prévaloir de ce doit de décider.

A force d'oublier la liberté, nous en venons à ce genre de débat. D'un coté comme de l'autre, les arguments sont idiots et non-pertinents.
Qu'il fasse chaud dans ce pays, autant que le fait que certaines personnes utilisent de la fourrure pour quoi que ce soit est tellement un délire.
Il n'y a qu'une réponse acceptable à cette question: de quoi je me mêles ??!!

Cette interdiction en est une de principe, ce qui est totalement idiot. Un gouvernement ne légifère pas sur de tels principes. Que la fourrure de Yéti ( qui est surement une espèce menacée ) ou tout autre animal en danger soit bannie est probablement acceptable. Mais qu'un gouvernement légifère sur le principe d'aimer et d'avoir de la fourrure, quelle qu'elle soit, est du délire.

Que ceux qui combattent ce délire le fassent en argumentant que leur religion «demande» de la fourrure est encore plus délirant...

Ce mouvement écolo est de plus en plus exécrable dans sa volonté d'imposer ses valeurs à l'humanité.

Et que dire de celui qui cherche à bannir le port de la fourrure mais ne cherche pas à imposer le végétarisme mur-à-mur ? Il est OK de tuer un animal pour le manger mais il ne faut surtout pas porter sa fourrure par la suite. Pourquoi donc ?
Selon quel principe l'humain n'aurait pas droit de consommer des bêtes mais que tant de ces bêtes ont, elles ce droit ?

Vous pouvez faire comme vous voulez dans ce domaine, vous êtes libres. Mais vous n'avez aucun droit d'imposer ainsi vos valeurs aux autres !

Francois.

dimanche 4 avril 2010

L'envie: le péché chromé


La Presse nous offre une série de texte de ses chroniqueurs, un pour chaque péché capital.
Il en est un que je désire discuter au delà de ce qu'y écrit l'auteur:

L'envie: le péché chromé

Je déteste l'envie.
C'est sûrement le pire de tous les péchés capitaux.
L'avarice et l'orgueil ne sont pas loin derrière, soit, mais regardez le reste: la gourmandise n'est pas mal du tout, en fait, pour dire vrai, j'adore la gourmandise.
La colère, de son côté, peut être sympa, même si elle n'est pas toujours élégante.
La paresse a sa raison d'être... La luxure a quelque chose de printanier.

Mais l'envie? Pensez-y.
C'est nul, l'envie.
Je suis entièrement en accord avec Mme Lortie, l'envie, c'est le pire des péchés.
Evidemment que j'en ai rien à foutre de ces péchés ( comme c'est d'ailleurs le cas pour tous ces chroniqueurs ), mais mon point est de démontrer que l'envie est plus grave qu'un péché capital.

Et l'envie est certainement celui qui est le plus mal compris dans notre société. Il est ce mal rampant qui motive tant de gens mais que si peu osent regarder en face et confronter.

L'envie de vouloir être plus riche que son voisin, d'avoir moins de rides que la collègue, d'avoir une plus grosse voiture, de voyager plus loin... L'envie de courir plus vite vers rien?
L'envie n'est pas un péché, c'est une société à la dérive.
Ça c'est la facette que tout le monde connait de l'envie. Accepter une valeur comme un but à atteindre. Etre riche (ou plus riche) que son voisin, avoir une plus belle voiture, etc.
Ce sont des valeurs que l'on acceptent, que l'on désire.

A partir de ceci, l'auteure déduit ce qui est mauvais de l'envie comment étant: on court après des valeurs vides.
L'envie de courir plus vite vers rien?

Mais tout le monde de sensé réalise en même temps que l'envie, tel que décrit, n'est absolument pas que du négatif. L'envie a un bon coté: la motivation, un idéal de valeur.
De regarder une valeur chez un autre, de l'envier et chercher à l'atteindre soit même n'est certainement pas négatif.

Ce qui est négatif avec l'envie est d'avoir des valeurs «frivoles», de courir après son ombre à toujours chercher... on ne sait quoi...
Certain dénoncent, comme l'auteur, la consommation. Mais c'est ne s'attaquer qu'à la représentation d'un autre problème...

Ce qui est positif est de fournir des valeurs, des modèles de valeurs, de la motivation, des buts.

Ces deux face de l'envie (tel que décrit) mènent à une position bien ambiguë:
J'entends certains dire qu'elle motive, qu'elle pousse vers le mieux, qu'elle extrait de nous l'énergie de découvrir. Peut-être, parfois.
Mais c'est aussi une dangereuse ensorceleuse. Surtout ici, en Occident, surtout maintenant.
Surtout quand elle prend la forme d'une affiche publicitaire, d'une limousine, d'un improbable récit chromé nous attendant à l'entrée de Los Angeles, de Manhattan, de Tokyo ou de Paris, attisant le désir de mieux étinceler.
«Avec de l'argent, on ne peut pas acheter la paix intérieure», pouvait-on lire récemment sur la page Twitter du dalaï-lama. (Oui, le dalaï-lama a une adresse sur ce réseau social, et ce n'est pas un canular.)
Il aurait pu dire aussi qu'envier les autres, désirer, vouloir, acheter ne veut pas dire qu'on sera rempli de cette paix qui nous calme comme un verre de lait avec des biscuits, le soir, quand la lumière douce se mêle de nous attendrir et de nous soulager. Il aurait fait moins curé, moins éternité. Mais sur le fond, ciel! Il a trop raison. La paix intérieure, wow...

Si l'on prend l'envie au sens que décrit ici, ce ne peut finalement être qu'une bonne chose: être motivé par des valeurs que l'on voient dans la société et que l'on désire pour soi même.
Si certaines valeurs que l'on adoptent comme idéal ne sont pas les meilleures est une autre question qui n'a rien à voir avec l'envie comme tel.
De dénoncer l'envie, de dénoncer l'acceptation de certaines valeurs comme un idéal à rechercher est une perversion de l'humain car cela revient à dénoncer les valeurs... C'est comme dire: rien n'a de valeur dans son prochain, aucun idéal.

Mais il y a une autre facette de l'envie que Mme Lortie n'a pas touchée. Et c'est celle-ci qui est vraiment laide et répandue sous beaucoup de formes dans notre société. C'est la haine d'une valeur pour ce qu'elle est: une valeur.

Prenons des exemples pour l'expliquer:
- Vous voyez quelqu'un de riche passer devant vous, dans sa grosse voiture ( ou quoi que ce soit du genre ) et quel sentiment avez-vous ? Pas de la jalousie du genre: moi aussi je veux cette voiture, pas un dégout rationnel dû au fait que vous ne valoriser pas la richesse.
Mais plutôt de la haine. Ce que vous voulez est que cette personne n'ait pas atteintes ces valeurs.
Au lieu d'admirer cette personne et de chercher à atteindre le même idéal, vous désirez secrètement que celle-ci disparaisse. (ie: que cette valeur disparaisse ).

- Vous voyez une belle fille et vous la détestez. Pourquoi ? Pour la beauté qu'elle ose vous brandir en pleine face.

- Vous voyez cette personne sûre d'elle, qui fonce dans la vie. Vous la traitez d'arrogante et sans coeur. Pourquoi ? Parce qu'elle représente des valeurs que vous appréciez mais préférez haïr au lieu de les adopter et chercher à les atteindre.

C'est cette facette de l'envie qui est si laide.
Cette jalousie qui ne se transforme pas en valeur à atteindre mais plutôt en haine de cette valeur.
C'est la haine, la négation d'une valeur (que l'on valorise) dans le but de ne pas l'accepter et devoir ainsi chercher à l'atteindre soi même.
C'est de chercher à faire disparaitre une valeur pour ne pas l'avoir sur la conscience.
C'est la rationalisation de l'inaction.
C'est la haine du bien pour ce qu'il est: le bien...
La haine d'une valeur pour ce qu'elle est: une valeur.

C'est le mal ! La mal à l'état pur. Celui qui pourri l'humain par en dedans: le mensonge envers soi-même.

François.

samedi 3 avril 2010

Taxe et franchise santé: un affront à la solidarité


Taxe et franchise santé: un affront à la solidarité

Marie-Claude Goulet
L'auteure est présidente de Médecins québécois pour le régime public.

Médecins québécois pour le régime public (MQRP) dénonce les mesures Bachand sur le financement des soins de santé: le fondement même de l'assurance-maladie est dorénavant remis en cause.
Au Québec, nous nous sommes battus pour obtenir, au début des années 70, une assurance-maladie universelle et publique, comme la plupart des pays industrialisés où les soins sont dispensés, non pas en fonction du portefeuille, mais bien des besoins.
Pourquoi? Par solidarité sociale, parce que la très grande majorité des gens, même assez fortunés, ne peuvent assumer véritablement les coûts reliés aux soins de santé à un moment ou l'autre de leur vie. Il s'agissait de partager collectivement les risques associés à la maladie individuelle.

Cette affirmation est une déformation de la réalité:
Par solidarité sociale, parce que la très grande majorité des gens, même assez fortunés, ne peuvent assumer véritablement les coûts reliés aux soins de santé à un moment ou l'autre de leur vie. Il s'agissait de partager collectivement les risques associés à la maladie individuelle.
Un vrai partage des risques, tel que vous le présentez implique, comme il serait le cas avec une vrai assurance, qu'il y a partage des couts. Et pire, il y aurait aussi partage des couts mais selon les risques. C'est le cas pour vos assurances maison, auto, collectif bureau, vie, etc.

Cette assurance santé a de tout autres critères. Le cout n'est aucunement selon les risques mais bien selon les moyens. Et vous nous présentez ce fonctionnement comme un devoir moral de solidarité sociale.
Vous allez d'ailleurs plus en détails ici:
C'est cela, et bien d'autres choses, que ce nouveau budget remet essentiellement en question: le principe de «l'utilisateur-payeur» est contraire au système d'assurance-maladie universelle et à la solidarité dont elle s'inspire.
Imposer à toute la population, peu importe ses revenus, la même taxe santé constitue une mesure aussi régressive qu'injuste. Riche ou pauvre, chacun va payer le même montant, appauvrissant ceux qui sont déjà en difficulté.
La réalité est que le principe «utilisateur-payeur» n'est pas un choix social mais un fait de notre univers. C'est un principe universel, une loi de la nature qui ne peut être niée que par le vol ou la générosité d'autrui.

Qu'est-ce que ce principe «utilisateur-payeur»?:
Si vous êtes seule sur une ile et que vous avez faim, vous ne pouvez manger, vous devez avant tout récolter/produire de la nourriture. C'est cette action qui «payera» votre repas.
Notre monde étant ce qu'il est, rien n'est gratuit, tout doit être «payé».
C'est une loi de la nature car ici, si vous essayez de l'ignorer, vous allez tout simplement mourir de faim, c'est incontournable.

Imaginons maintenant que vous êtes deux sur cette ile. Que penser de celui qui ne fait pas sa part pour le repas ( ou un travail équivalent permettant une compensation à l'autre), mais exige plutôt une part inconditionnelle de ce que l'autre a amassé ?
Seul le vol ou la générosité d'autrui vous permettra d'échapper à cette loi.
(Et de la générosité imposée, appelez cela comme vous voulez, moi j'appelle ca du vol ! )

Ce principe d'utilisateur-payeur est une loi de notre monde. A quoi bon déclarer une loi de la nature injuste ?
Est-ce que la gravité est juste ? Non... elle est... tout simplement.

Vous faites appel à la solidarité et la compassion pour justifier ce système de santé.
Ces deux valeurs sont certainement des valeurs humaines positives, constructives.
Mais que penser lorsque celles-ci sont imposées ?
De la compassion imposée n'est certainement plus de la compassion.
De la solidarité, de la charité imposée, c'est plus du vol qu'autre chose.

Imposer à toute la population, peu importe ses revenus, la même taxe santé constitue une mesure aussi régressive qu'injuste.
Il est impossible de faire appel à la justice pour imposer ces valeurs !


Pour terminer, vous faites appel à la solidarité et à la compassion.
Mais en réalité, ce que vous désirez est que ces deux valeurs soient davantage institutionnalisées. Ce que vous demandez est que le peuple Québécois signe un contrat à (très) long terme pour que son gouvernement gère une fois de plus pour lui sa solidarité et sa compassion.

Mais est-ce si difficile de réaliser que cette compassion institutionnalisée n'a plus aucun sens réel pour le citoyen ?
- De réaliser que donner par défaut via une taxe ne génère pas grand sentiments par rapport à celui de signer un chèque directement à celui qui a «gagné» notre compassion.
- De réaliser que le sentiment principal qui émane de la «compassion par taxe» est de la frustration. Frustration parce qu'on est certain que le voisin aurait dû être plus «compassionné» (ie: taxé) que nous...
- De réaliser que la raison pour laquelle le peuple Québécois est un des moins généreux lorsqu'il est question de s'impliquer directement dans une cause solidaire, charitable, c'est parce qu'il en est venu à détester secrètement ces valeurs.

C'est que pratiquement tout citoyen sait dans le fond de lui que la charité imposée, c'est du vol. Il sait aussi que la charité est une valeur importante. Donc qui est-il pour se lever et déclarer: «c'est assez ! Pas comme cela !...».
Mais on ne peut pas facilement ignorer la réalité.
Que fait-il alors ? Il en vient à dénoncer les «moins charitables» ( ceux qui réussissent à déjouer ce système ) au lieu de se valoriser à chaque don concret.
Et il en vient peu à peu à finalement détester ces valeurs de charité pour ce qu'elles représentent pour lui: l'injustice, et non le plaisir personnel et égoïste d'aider autrui.

C'est ainsi que l'on tue une valeur humaine si importante dans notre société: en l'institutionnalisant, en l'imposant. Peu à peu, plus personne ne sait vraiment «la vrai valeur» de cette valeur.

On peut se poser aussi la question philosophique suivante: que penser d'un peuple qui vénère la pauvreté, qui porte comme valeur première la charité, charité qu'il sait pourtant être une frime imposée, une fraude de valeur ? Que penser d'un peuple qui regarde vers le bas et se scandalise continuellement des injustices sociales....

Imaginer maintenant un peuple qui regarde vers le haut. Un peuple qui fonce de l'avant et a comme valeur de donner la main à ceux derrière pour les aider à monter avec lui.
C'est cela la vrai compassion et la charité en tant que valeur: aider l'autre à atteindre un idéal que l'on valorise, partager cet idéal.
Mais pour cela, il faut avoir une estime de soi et un idéal. Sinon, la charité personnelle n'est rien et la charité institutionnalisé n'est qu'un moyen de rabaisser la société au niveau de ces gens que l'on vénère au point d'en faire une valeur.

Francois.

jeudi 1 avril 2010

Bachand: pas question de moduler la contribution santé


Bachand: pas question de moduler la contribution santé

Il n'est pas question de modifier la contribution santé de 200 $, annoncée dans le dernier budget, pour la moduler selon le revenu, prévient le ministre des Finances Raymond Bachand.
Le ministre des Finances a ainsi répondu à plusieurs critiques, émanant notamment de trois auteurs de rapports ayant abordé la question du financement de la santé, soit Claude Castonguay, Michel Clair et Jacques Ménard. Ceux-ci estiment que la contribution de 50 $, puis de 100 $ en 2011 et 200 $ en 2012 devrait être modulée selon le revenu pour être plus équitable.
Comme elle est fixe, les gens qui touchent un revenu moindre sont proportionnellement plus touchés.Interrogé à ce sujet, jeudi, après qu'il eut prononcé une allocution, le ministre Bachand a été catégorique: il n'en est pas question.
«Tous les adultes bénéficient du système de santé, peut-être que tous les adultes doivent payer pour le système de santé», a-t-il affirmé en anglais.

Je n'ai pas l'intention de discuter du nouveau budget provincial ici mais uniquement de ce point à savoir si la contribution de 200$ devrait être selon les moyens du contribuable ou non.

La question semble réglé d'avance dans tous les médias et chez une grande partie des Québécois. La réponse est du domaine moral: il est immoral d'ignorer que cette contribution a plus d'impact sur un citoyen pauvre que sur un citoyen riche.

Mais est-ce si facile ?

Premièrement, ce montant n'est pas une pénalité. C'est un prix à payer.
De mesurer ce prix selon l'impact qu'il a sur celui qui doit le payer est une piste très dangereuse à suivre.
Qu'est-ce qui empêche d'appliquer ce principe à plus grande échelle ? Que dire de l'impact d'acheter du lait, une automobile ou tout autre bien ? Tout ceux-ci ont un impact différent sur le citoyen selon son revenu. Devrions nous nationaliser les prix et les ajuster selon la capacité de chacun de payer ? (Parlez-en aux Russes de l'ex-URSS)

Vous allez me dire que le droit à la santé c'est pas pareil parce que celui-ci doit être universel. Mais comment faites-vous alors pour accepter inéquité du droit à la nourriture ?
Cette épicerie que l'on fait chaque semaine, elle est plus qu'injuste car elle représente une plus grande partie du budget des moins bien nantis que des autres.
Quelle est la différence ? Le «droit» de manger, s'il existait, devrait avoir préséance sur le droit à la santé car il est un besoin encore plus primal. Non ?

On parle de moralité pour les pauvres. Mais celui qui a travaillé fort toute sa vie, a suivi des études, a pris des risques pour démarrer son entreprise, selon quelle morale doit-il nécessairement payer plus, toujours, pour ceux qui n'ont pas été aussi assidus et aussi courageux qu'eux ?
Evidemment que vous allez me dire qu'il y a des pauvres qui le sont par le malheur et des riches par la chance. Oui, certainement. Mais la majorité réussissent parce qu'ils ont travaillés pour et les autres n'ont pas bougés. Et si l'on exclus les fraudeurs et les voleurs, la richesse ne se fait pas au détriment des autres. Ou dans l'autre sens: vous n'êtes pas pauvre parce que votre voisin est riche.

Selon quelle morale est-ce que celui qui a fait cet effort dans la vie doit toujours payer pour la condition de celui qui ne s'est pas donné ce trouble ?
C'est facile de ne lire que la dernière phrase de la fable La Cigale et la Fourmi et d'affirmer que la fourmi est un être égoïste et sans coeur.

Si vous avez tant à coeur cette cigale, et bien vous n'avez qu'à la gratifier vous même. Vous n'avez aucun droit moral de nous imposer vos valeurs !
Une morale imposée, c'est immoral: c'est imposer ses valeurs à d'autres.
Qu'elles soient bonnes et justes, cela restera toujours selon vos critères à vous.
Si ce que vous percevez comme une injustice vous dérange tant, vous n'avez aucun droit moral d'imposer aux autres de la corriger. Agissez vous même !
Si cette pauvreté vous dérange tant, pourquoi pas agir pour aider ces gens à produire leur propre richesse au lieu d'exiger à d'autres de donner la leur ?

François.