samedi 17 avril 2010

Un volcan et un sous-homme...


Un volcan nous fait la leçon
L’éruption spectaculaire d’un volcan islandais inconnu au bataillon place le monde face à un cas de figure dont on peine à trouver le précédent.
Tout d’abord, de quoi parle-t-on ? D’un drame humanitaire, d’une catastrophe naturelle ou d’un complot meurtrier ? De rien de tout cela, en fait : l’explosion au sommet du glacier Eyjafjallajökull n’a fait aucune victime au sens commun du terme. L’Islande n’est ni le Darfour affamé, ni Haïti détruit, ni un Onze septembre de lave et de cendre.
Sur l’île des geysers, la Terre vit sa vie. Avec fracas certes, mais sans semer la mort. On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…

Ensuite, parce qu’il a des répercussions en cascade sur les déplacements des hommes, le phénomène islandais a pris une dimension mondiale inédite. Les vols régionaux comme intercontinentaux sont perturbés. Le voisin se demande comment il va rentrer de vacances et Barack Obama hésite à se rendre en Pologne. Le touriste est coincé. L’homme d’affaires aussi. Des fêtes de famille ont du plomb dans l’aile. L’anniversaire de la reine du Danemark aussi.

La planète entière est prise en otage par un nuage de poussière qui nous ramène à l’essentiel : la Nature reste la plus forte.

Un ciel vidé de ses avions : du jamais vu donc !
[...]
Car le volcan nous le rappelle dans sa sagesse millénaire : en Islande et dans le monde, petits et grands, nous sommes tous sur le même bateau.
Ce texte d'actualité n'est qu'un prétexte pour faire une observation: qu'est-ce qui transpire de ce texte ? Quel est le message principal ?

L'incapacité, le fatalisme, c'est ce que transpire ce texte. Et quel est le message principal ?
A l'aide d'une série d'associations, de révélations sans rapport, l'auteur nous donne comme message principal que le monde est complexe ( selon sa perception ), l'humain est impuissant et la nature est elle, toute puissante...

L’éruption spectaculaire d’un volcan islandais inconnu au bataillon place le monde face à un cas de figure dont on peine à trouver le précédent.
Toute une facon de décrire un simple volcan. Celui-ci n'est aucunement une éruption exceptionnelle. C'est la quantité de poussière volcanique qui pose problème ici. Mais encore, dans ce domaine, rien n'est exceptionnel à l'échelle planétaire... Et même pas à l'échelle humaine !

Tout d’abord, de quoi parle-t-on ? D’un drame humanitaire, d’une catastrophe naturelle ou d’un complot meurtrier ? De rien de tout cela, en fait : l’explosion au sommet du glacier Eyjafjallajökull n’a fait aucune victime au sens commun du terme. L’Islande n’est ni le Darfour affamé, ni Haïti détruit, ni un Onze septembre de lave et de cendre.
Qu'est-ce que cette association entre un volcan et un complot, entre un volcan et le Darfour ou Haiti ? Est-ce une approche malhonnête de l'auteur de comparer des évênements n'ayant absolument aucun rapport entre eux ? Le pire est que j'en doute. Tout laisse croire que dans son esprit, tout est ainsi mélangé.

Sur l’île des geysers, la Terre vit sa vie. Avec fracas certes, mais sans semer la mort. On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…
Encore, quel est le rapport ? S'il n'y a pas de morts avec ce volcan, c'est parce que l'Islande est très peu peuplée et que ce qui y vivent ne le font pas sur les glaciers....
«La Terre vit sa vie»... Avec une majuscule au mot «terre», l'auteur nous donne l'image ici d'une entité toute puissante qui se manifeste sous la forme de volcan. Ce qui est sous-entendu ici est le respect, le respect de cette entité.
On s’étonnera toujours que les humains qui la peuplent s’en émeuvent…
Vous qui oser défier la terre ? Est-ce bien cela ?
S'il y a quelqu'un qui est ému ici, c'est bien l'auteur.

Les vols régionaux comme intercontinentaux sont perturbés. Le voisin se demande comment il va rentrer de vacances et Barack Obama hésite à se rendre en Pologne. Le touriste est coincé. L’homme d’affaires aussi. Des fêtes de famille ont du plomb dans l’aile. L’anniversaire de la reine du Danemark aussi.

La planète entière est prise en otage par un nuage de poussière qui nous ramène à l’essentiel : la Nature reste la plus forte.
Et bien oui, un volcan a des conséquences... qu'est-ce que vous croyez ?
Dans ce paragraphe, vous semblez trouver un plaisir à voir les conséquences qu'a ce volcan sur l'humanité. Premièrement, ces conséquences sont justement... sans conséquences...
Et deuxièmement, vous déclarez 1 à 0 pour la terre contre l'humanité.

Et bien ce n'est pas un combat tel que vous le percevez ! La terre est... tout simplement.
L'humain lui, y vit et en tire ce qu'il peut...
Le fait que ce volcan paralyse tout le trafic aérien de l'Europe n'a rien à voir avec un rapport de force entre l'humain et la terre. Il démontre simplement que l'humain est pas fou !

Celui qui perçoit les conséquences de ce volcan comme une leçon d'humilité trahis le fait qu'il ne comprend rien au monde dans lequel il vit.

Ce volcan ne représente aucunement un défi pour l'humanité. Si le trafic aérien est cloué au sol, c'est parce que l'humanité n'a pas considéré comme pertinente de relever ce défit ( comme vous le nommez ) qui est de faire voler une avion dans une tempête de poussière.
Pourquoi ? Parce que ces événement sont tellement rares et éphémères qu'il n'est pas nécessaire de les affronter. Si nous vivions dans un monde continuellement bombardé de poussière volcanique, il est bien évident que l'humanité aurait trouvé une façon d'y faire voler un avion.


Il n'y a aucune leçon ici.
Face à la nuit, l'homme a inventé la lumière. Face à la pluie, l'homme a inventé le toit. Face au froid, l'homme a inventé le chauffage.

Est-ce si difficile de se tenir debout et d'avoir un peu d'estime en l'humanité ?
Cet empressement à clamer la défaite, (même lorsqu'il n'y a pas de combat), cet appel à l'humilité ( même lorsqu'il n'y a aucun affront ) met à jour votre principal problème: votre besoin de rationaliser votre peur d'exister en rabaissant l'humanité à votre état de sous-homme...

Car le volcan nous le rappelle dans sa sagesse millénaire : en Islande et dans le monde, petits et grands, nous sommes tous sur le même bateau.
Nous sommes tous sur le même bateau comme vous nous dites si bien. Mais sur ce bateau, certains n'ont pas la volonté de ramer et pour cacher leur paresse ( cognitive ) font la promotion de la dérive...

François.

Aucun commentaire: