vendredi 16 avril 2010

Le cancer et les aliments: un bel exemple de notre société.


Les textes tel que celui-ci n'en finissent pas de paraitre dans les médias depuis qu'une étude démontre qu'il n'y a pas vraiment de lien statistiquement réaliste entre ce que l'on mange et le cancer que l'on attrape: Évitons les aliments à risque

Allez voir le texte si vous voulez mais il est certain que vous en avez déjà vu le contenu.
Essentiellement, partout dans les médias, le message consiste à dire que même si ce que l'on mange ne représente qu'un facteur de 3% environ dans les risques/protections contre le cancer, il est important de bien manger pour profiter de ce petit 3%...
Tout ces messages consistent à nous dire qu'il faut bien manger.... que 3%, c'est mieux que rien ( ce qui est faux car en épidémiologie, un facteur en dessous de 100 ou 200% n'est pas très significatif ! ). Certain vont même jusqu'à nous affirmer que c'est juste parce qu'on n'a pas encore trouvé la bonne recette pour bien manger que ces statistiques sont si basses...

Mais est-ce si difficile d'accepter la réalité et de réaliser que ce que l'on mange n'a pas vraiment d'incidence sur le cancer ?
Mais encore, ce n'est pas le sujet que je désire aborder ici.

Ce qui est incompréhensible et qui dans le fond reflète bien notre monde est que face à cette affirmation que les aliments ne sont pas un échappatoire au cancer, personne, mais absolument personne n'a eu l'idée de suggérer d'affronter le problème de face !
Quelle est notre philosophie face à cette maladie ? Le contournement, l'échappatoire...
On pensait qu'on pouvait ignorer le problème avec la vertu, la vertu de bien manger...
Face à la réalité que cette notion est une illusion, que fait-on ?
On se conforte en affirmant que 3%, c'est mieux que rien....

Quelle couardise !!!!!
Le cancer est certainement un des grands défis de notre société, mais ce n'est certainement pas en l'acceptant et en cherchant à l'éviter que notre société va réussir à le supplanter...
Nous souffrons de fatalisme: quasiment plus personne ne semble penser qu'il peut exister une solution à ce fléau. C'est à se demander quel pourcentage de la recherche est investit pour essayer de contourner cette maladie par rapport à celui investit pour l'affronter de plein fouet.

Nous souffrons de fatalisme: personne n'ose réclamer que la société trouve une solution à cette maladie. Ceci est évidemment consistant avec le fait que plus personne n'a confiance en l'humanité. Pour notre monde, le cancer est un fait accepté... exactement comme l'était le fait que la nourriture pourrie avant l'invention du réfrigérateur...

La solution du cancer n'est pas dans l'évitement. Elle n'est pas dans l'huile d'olive non plus.
Elle est dans la recherche directe pour comprendre et contrôler cette maladie.
Ce n'est pas en acceptant et même en vénérant de façon indirecte cette maladie que notre société y trouvera la solution mais bien en la détestant.

Vous pouvez vous assoir sur votre 3% de diminution de risque si vous voulez mais je vous assure que vous êtes assis sur une illusion.

Francois.

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