mercredi 26 mai 2010

L'extinction des grands herbivores a-t-elle refroidi la planète?


Le déclin rapide des mammouths, des mastodontes et d'autres grands herbivores, survenu après l'arrivée de populations humaines sur le continent américain, pourrait expliquer le brutal refroidissement à la surface du globe il y a 12 800 ans, ont expliqué dimanche des chercheurs.

Voici 13 400 ans, avant que l'homme ne les pourchasse, la centaine d'espèces d'herbivores peuplant le Nouveau Monde relâchaient de gigantesques quantités de méthane par les deux extrémités de leur tube digestif.
Même si le méthane est un gaz à effet de serre trente fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2), les émissions de méthane de cette faune ne suffisaient pas à entraîner un réchauffement global du climat.

Mais, selon des travaux publiés dimanche par la revue scientifique Nature Geoscience, l'apparition voici 12 700 ans d'une période glaciaire d'un millier d'années connue sous le nom Dryas récent, pourrait être liée à la brusque réduction de ces émissions. La température moyenne avait alors chuté d'environ 7°C.
Donc, si l'on croit ce que ces gens nous disent, historiquement, un hausse de méthane dans l'atmosphère ne crée pas de réchauffement climatique mais une baisse entraine un période glaciaire. Mais alors, qui ne veux pas plus de méthane ?

«Nous pensons que la perte de la mégafaune pourrait expliquer de 12,5% à 100% de la réduction du méthane observée», résument les chercheurs, pour qui l'extinction de ces grands herbivores est le «premier événement catastrophique attribué à l'activité humaine».

Si tel est le cas, l'Anthropocène, époque où l'homme a eu des effets majeurs sur le climat, n'aurait pas commencé avec la révolution industrielle, voici deux siècles, mais lors de l'arrivée massive de prédateurs bipèdes en Amérique, il y a 13 400.
Les chercheurs proposent donc de retarder de 13 millénaires la date du début de l'Anthropocène.
C'est ce que ces chercheurs (?) désirent ici: nous dire que l'humain est la «source du mal climatique» depuis 13 mille ans. Avant, la nature était un paradis (sur terre..) mais est arrivé l'homme. Celui-ci a exterminé des espèces animales, ce qui a causé une ère glaciaire...


Avant l'intervention de l'homme, les herbivores préhistoriques américains émettaient environ dix millions de tonnes de méthane (de 2,3 à 25 millions de tonnes) dans l'atmosphère par an, selon les extrapolations des chercheurs à partir des émissions des ruminants actuels.
Or, selon des carottes glaciaires retraçant l'histoire du climat, une chute soudaine de la concentration de méthane dans l'atmosphère de 180 ppbv (parts par milliard par volume) a été constatée à une époque coïncidant avec l'extinction des grands herbivores américains et le début de la période glaciaire du Dryas récent.
Les faits:
- L'homme a exterminé ces animaux.
Ce qui est bien douteux... Il n'y a aucune preuve permettant d'affirmer ceci.
- Le méthane dans l'atmosphère diminue.
- La température diminue.

Ce que nous dit l'étude est: l'homme a tué ces bêtes, ce qui a causé une baisse du méthane, cause de la glaciation qui s'ensuit.

Et bien, qui sait... mais il est facile d'imaginer un scénario beaucoup plus simple n'ayant pas comme obsession les GES:
Le climat change, des espèces ne réussissent pas à survivre. Et le méthane dans l'atmosphère diminue car puisque de plus en plus de surface est gelée, l'activité biologique est diminuée.

Prenez votre camp si vous voulez mais sachez qu'il est impossible pour l'instant de pencher d'un coté ou de l'autre avec la science.
Seul votre raison peu vous donner des pistes...
Par exemple, le fait que ces animaux ont émis tant de méthane sans causer de réchauffement climatique met un doute sur la première hypothèse. (Et sur la théorie de notre époque à propos du méthane )...
Affirmer que cette période glaciaire a été causée par l'extinction de ces animaux oblige à se poser la question: oui, mais alors, qu'est-ce qui a causé les autres périodes glaciaires ?
Comme il est certain que durant une ère glaciaire, l'activité biologique de la planète diminue, (sous 1 km de glace, il ne se passe pas grand chose en terme de vie ), comment est-il possible de départager la diminution de méthane ayant causé le froid de la portion due à ce froid ?
Et finalement, puisque le méthane est la cause et que la production de méthane est sans aucun doute réduite durant une telle glaciation, comment celle-ci a-t-elle pu se terminer ?

Francois.

jeudi 13 mai 2010

Une taxe n'est pas un outil de moralité.


Les Québécois favorables à une taxe sur les boissons sucrées

Les trois quarts des Québécois et presque autant de Canadiens seraient favorables à l'instauration d'une taxe spéciale sur les boissons énergisantes et les boissons gazeuses si les autorités en investissaient les revenus dans la prévention de l'obésité.

En entrevue, la directrice de la coalition, Suzie Pellerin, a noté qu'elle avait commandé un sondage similaire avant le budget du ministre des Finances Raymond Bachand et que l'appui est resté le même, avant et après le budget, malgré le mécontentement général face aux autres taxes prévues dans ce budget.

Une taxe est un outil pour financer le gouvernement. Mais il est clair dans ce contexte qu'une majorité de gens veulent utiliser cet outil pour imposer ce qui est jugé bon et mauvais dans notre société. Vous voulez utiliser cet outil pour imposer une moralité au reste des citoyens.

Et ceci est justement immoral...

Même pour quelqu'un qui considère que la société a des droits sur ces individus, il est difficile d'accepter qu'une société libre décide ce qu'un individu a le droit ou non de boire ou manger.
Même pour ceux qui considèrent que c'est la société qui décide des grandes lignes de son évolution (et non les individus), comment peuvent-ils justifier que ce que mange un individu est significatif pour cette société.

Cette façon d'imposer la morale aux citoyens sous forme de taxe est absolument déplorable.
La démocratie, c'est de permettre aux citoyens de «choisir» les grandes lignes que sa société choisira. Lorsque la démocratie sert à définir ce qu'un citoyen a le droit ou non de manger, c'est là que cette démocratie se transforme en tyrannie de la majorité.

Et le pire est que 5 sous de taxe ne changera absolument rien à rien. Par exemple, pour moi, cela représente une perte annuelle d'environ 30 sous... Rien pour changer mes habitudes... Et pour ceux qui consomment réellement ces boissons, croyez-vous vraiment qu'ils vont changer leurs habitudes ? Pour qu'ils le fassent réellement, il faudrait que cette taxe soit plusieurs fois plus grande...
Mais alors ? Pourquoi être en faveur d'une taxe sur un base morale ( et non sur une base de financement ) tout en sachant que celle-ci ne changera absolument rien ?
Ce raisonnement me dépasse...

Pire encore, si 75% des Canadiens sont en faveur d'une telle taxe, je suis certain, vu la quantité consommée de ces produits que plusieurs d'entre eux en consomment...
Mais alors, pourquoi être en faveur d'une taxe sur un produit que vous consommez, tout en sachant que ce n'est pas pour financer le gouvernement ?
Ou pourrait penser que tel un junkie, vous dites: taxez moi pour que j'arrête mon vice.
Mais je doutes fort que ces gens en faveur de la taxe (et qui boivent ces liqueurs) ont l'intention de moins en boire...

Mais alors, pourquoi tant de gens sont en faveur de cette taxe morale, compte tenu que ce n'est pas pour financer le gouvernement, ni pour en diminuer la consommation ?

Et bien, la seule conclusion que je puisse voire est la suivante: pour la valeur morale du geste !
On est en faveur d'une taxe simplement pour affirmer une valeur morale. Ici: les boissons gazeuses ne sont pas bonnes pour la santé...

Il faut réaliser qu'exprimer ses valeur à travers une taxe est plutôt lâche: au lieu d'avoir à défendre ses valeurs, on les votent....
Il faut réaliser que ce chemin est très dangereux pour la liberté d'un peuple. Ce cas est anodin et sans conséquence mais plus cette mentalité d'imposer ces valeurs (pour ne pas avoir à les confronter? ) est acceptée et utilisée, plus la liberté des gens sera soumise à la majorité.

Mais surtout, il faut accepter ces valeurs. Si vous adorez le Coke mais n'en buvez pas (ou peu) pour des raisons de santé, vous devez accepter que le voisin n'arrive pas à la même conclusion que vous. S'il vous fait chier parce que vous le soupçonner d'en boire plein, c'est vous que vous devez questionner. Vouloir l'empêcher d'en boire parce que vous ne le faite pas est de l'envie.

Live and let die....
Francois.

lundi 10 mai 2010

Le plan du FMI pour la Grèce a déjà échoué en Argentine. Essayons plutôt l'hypocrisie ?


Le plan du FMI pour la Grèce a déjà échoué en Argentine

Le Fonds monétaire international (FMI) impose en Grèce, à travers un plan de sauvetage concocté avec l'Union européenne (UE), les mêmes vieilles recettes d'austérité qui n'ont pas empêché l'Argentine de couler en 2001, selon des analystes.
Le FMI et les pays de l'UE se sont mis d'accord sur la mise en place d'un plan de secours historique allant jusqu'à 750 milliards d'euros pour aider les pays de la zone euro et endiguer la crise financière grecque qui menace de gagner toute la planète.
«C'est un chiffre énorme, mais il ne garantit qu'une chose: que pendant trois ans la Grèce puisse payer sa dette», a estimé Jorge Remes Lenicov, ministre de l'Economie de l'Argentine en 2002, lors de la pire crise économique de son histoire.
«Cela règle le problème de sa dette, pas celui de la compétitivité», a-t-il fait valoir.

Les ressemblances entre la crise grecque et l'Argentine de 2001 sont à première vue frappantes: même surendettement,
même impossibilité d'éviter la faillite en dévaluant.

L'Argentine avait pu renouer avec la croissance dans la douleur, après une dévaluation de 65% de sa monnaie et l'explosion de la parité peso/dollar.
De son côté, le filet de sécurité de la zone euro empêche la Grèce de faire faillite, mais aussi de dévaluer, la condamnant à l'austérité.
On entends de plus en plus ce discours que la Grèce ne peut dévaluer sa monnaie, ce qui serait même un cause de ces problèmes.

Ici, on nous dit que si ce pays pouvait dévaluer sa monnaie, il ne serait pas condamné à l'austérité et face à un problème de compétitivité.

Pour celui qui n'est pas trop concerné par l'économie, l'idée de dévaluer une monnaie ne semble pas un grand mal: tous les jours, les monnaies du monde fluctuent l'une par rapport aux autres sans grand impact pour le citoyen.
Mais ces gens qui favorisent la dévaluation de la monnaie sont des gens qui favorisent l'hypocrisie face à toute le monde, pas surprenant qu'ils utilisent des mots sans bien les expliquer...

Qu'est-ce que dévaluer sa monnaie ici ? C'est bien simple: c'est imprimer de l'argent pour payer ses dettes... La Grèce ne peut faire ceci car elle n'a pas le contrôle de l'Euro. Les Etats-Unis le peuvent et le font abondamment depuis 2 ans.
Est-ce que la Grèce est désavantagée car ceci ?

Imprimer de l'argent pour payer sa dette, si c'était si simple, tout le monde le ferait et nous serions tous riches.
Dévaluer une monnaie, c'est avoir recourt à l'inflation de la masse monétaire, ce qui a pour effet d'augmenter les prix en diminuant la valeur de l'argent.

Oui, ceci peut permettre l'illusion de ne pas avoir recourt à un plan d'austérité. Mais ceci est aussi la façon la plus malhonnête, la plus hypocrite de payer une dette.
Malhonnête pour les créanciers qui se font rouler en se faisant rembourser avec une monnaie ayant perdu de la valeur. ( Avec une inflation annuelle de 10%, pour une dette sur 5 ans, c'est 50% de perte. Evidemment que les prochains créanciers ajusteront leur taux d'intérêts en conséquence de cette perte anticipée: allo, la hausse des taux ! )

Pour le commun des citoyens, l'inflation, c'est l'appauvrissement assuré. Les salaires ne s'ajustent pas aussi rapidement que l'inflation. Quiconque a de l'argent liquide ou des économies en chiffre (ie: montant en banque par exemple ) est perdant.

Pour l'économie, le système de prix est court-circuité, la confiance n'est plus et la croissance est impossible. L'argent doit être rapidement consommée pour ne pas trop perdre. Ceci favorise la consommation au détriment de l'économie...

Mais le pire dans cette solution est que dans une économie très inflationniste, ce n'est pas la confiance et l'honnêteté qui s'installe mais bien la corruption. Au lieu de mettre des efforts à produire, les gens mettent des efforts pour tirer leur épingle du jeux du mieux qu'ils peuvent.

Qu'est-ce qui est mieux pour un pays acculé à la faillite alors ?
Se prendre en main, vivre selon ces moyens.
Ou bien prendre le chemin de l'hypocrisie: continuer à faire comme avant mais en imprimant ses dettes sans expliquer les conséquences aux citoyens.

L'un a de grande chances, une fois le pire passé, de continuer dans la bonne voie de vivre selon ses moyens et ainsi augmenter ses moyen (ie: croissance/compétitivité).
L'autre ferme ses yeux, business as usual, mais au détriment de la richesse de tous les citoyens. Il n'a devant lui que la déchéance économique et éventuellement l'effondrement de sa monnaie.

Et pour ceux qui diront qu'un peu d'inflation pour se sortir du trou est un bon compromis, je n'ai comme réponse que ceci: ces gens qui ont menés une économie dans le trou sans avoir su faire preuve d'un peu de sagesse face aux dettes du pays, vous leur feriez maintenant confiance pour utiliser l'inflation avec sagesse ?

Une fois qu'un gouvernement a gouté à l'inflation pour régler ses problèmes et payer des party, celui-ci est incapable de s'arrêter.
Et le meilleur exemple de ceci sont les Etats-Unis présentement. Ce pays court littéralement à sa perte en imprimant ainsi ses créances et ses party social-démocrates. Il se croit au dessus de la réalité, mais celle-ci les attends au prochain virage ! Et plus le temps passe, plus le choc sera grand.

François.

L'euro ne serait sauvé qu'à court terme, selon l'ONU

L'euro ne serait sauvé qu'à court terme, selon l'ONU
Le plan d'aide mis sur pied par les pays européens pour renforcer et protéger l'euro a permis de sauver la monnaie européenne à court terme mais pas plus, a estimé lundi le chef économiste de l'organisme économique de référence de l'ONU.

«L'euro a été sauvé pour le moment mais pas à moyen terme. À moyen terme, c'est le problème de compétitivité entre les pays européens qui doit être résolu», a expliqué à l'AFP l'économiste en chef de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), Heiner Flassbeck, en marge d'un colloque sur les crises globales qui se tient à Genève.

«L'Allemagne doit perdre de la compétitivité et d'autres pays doivent en gagner», a-t-il ajouté, estimant que les pays européens manquaient de «volonté politique» pour s'attaquer à cette question.

Oui, oui, c'est bien ce que pense l'économiste en chef de l'ONU: l'Allemagne doit perdre de la compétitivité pour que l'Europe ait une meilleure stabilité économique !
C'est la façon ONU de régler un problème: niveler par le bas.

samedi 8 mai 2010

Le soubresaut de la bourse US...


La bourse de Wall Street joue aux montagnes russes. Jeudi, en quelques heures, une baisse historique et une remontée surprenante...

Une erreur de frappe, un «trader» aurait mis un zéro de trop dans une transaction.
Vous croyez cela vous ? Pensez-vous que personne ne s'était trompé d'un zéro auparavant ?
Que penser d'un système qui tombe en mode panique à la moindre transaction «hors-norme» ? ... En quelques minutes en plus ?
Voulez-vous vraiment mettre vos billes dans un tel système ?

Et que penser de ce système lorsqu'il remonte si rapidement ? Rien de rassurant !
Est-ce parce que tant de gens attendent d'acheter lorsque tout va s'écrouler jusqu'à un certain niveau ? Serait-ce même une manipulation gouvernementale pour essayer d'éviter un crash ? qui sait...

Mais une chose est certaine, sauf si vous êtes un gambler aguerrit, la bourse et plus qu'autrement les actions américaines sont à éviter....
Quand tout le monde est sur ses gardes comme c'est le cas présentement, ce n'est pas le temps de jouer de témérité... C'est le temps de passer son tour !

Impossible de savoir comment va se comporter la bourse dans les jours à venir mais quiconque vous dit que cette situation est normale et que l'important est «d'être heureux» et de voir à long terme est un menteur !

Même pour ceux qui ont des fonds communs, il est possible de sortir de cette roulette russe (encore les russes ??...) en transférant vos fonds dans des fonds d'obligation et/ou monétaire.
Si la bourse américaine chute, qui croit que le Canada n'en sera pas affecté ?
Tout est question de risque: risquer un peu moins de profit potentiel pour quelques mois vs risquer de faire partit de la dégringolade...
Votre choix.

François.

jeudi 6 mai 2010

A quoi penses ces Grecs ?

La grève en Grèce dégénère: trois morts
Les manifestations organisées hier en Grèce pour protester contre les mesures d'austérité budgétaires annoncées il y a quelques jours par le gouvernement ont dégénéré, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés.

[...]
Mardi, déjà, des dizaines de militants étaient montés jusqu'à l'Acropole pour déployer des banderoles pressant les peuples d'Europe de «se soulever» contre les compressions imposées un peu partout pour rétablir les finances publiques.
Les troubles surviennent quelques jours après que le gouvernement du premier ministre Georges Papandréou eut accepté d'imposer des mesures draconiennes devant générer des économies de 30 milliards d'euros en trois ans pour s'assurer le soutien de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
À la fin de la semaine, le plan sera soumis au vote des élus grecs, qui doivent composer avec la possibilité d'une escalade de la violence.
«Ce n'est que le début d'une grande guerre», a assuré hier à l'Agence France-Presse une des manifestantes.
A quoi penses ces gens ? Ils manifestent pour quoi au juste, «une grande guerre» contre qui ?
Contre les compressions ? Mais qu'est-ce qu'ils ne comprennent pas dans le fait d'être en faillite ?

Que veulent-t-ils au juste ? De la magie ? Que l'argent apparaisse comme cela ?
Ou pire, que le reste de l'Europe paye pour eux. Selon quel principe moral ?

Cette manie de refuser la réalité, de refuser les faits. Vous êtes dans la dèche, c'est pas si difficile à comprendre ca non ?
Et quelle qu'en soit la raison, il est trop tard pour simplement accuser et fermer les yeux. Il fallait y penser avant. Maintenant, tout le monde doit payer et rapidement....

Et comme vous n'avez pas le contrôle de votre monnaie, il est impossible d'éponger cette dette par l'inflation, en imprimant de l'argent. (Ce qui est une bonne chose en soit pour ce peuple: au lieu de s'appauvrir jusqu'à l'hyperinflation peut-être réaliseront-ils leur situation...

Ces gens accusent à gauche et à droite question de ne pas devoir s'accuser soi même. Les Banques, les agences de cote de crédit, etc. Mais vos problèmes ne sont pas directement causés par les banques. Les responsables, puisque vous êtes dans une démocratie, c'est vous !
C'est hier qu'il fallait ouvrir ces yeux et demander des finances plus saines à votre gouvernement. Aujourd'hui il est trop tard.
Il est inutile de manifester comme vous le faites pour revendiquer de ne pas avoir à ouvrir les yeux !

C'est hier qu'il fallait prendre le chemin de la production de richesse et non celui de l'illusion du crédit.

Espérons maintenant que cette situation serve à réveiller d'autres peuples. Particulièrement, le Québec en ce qui me concerne. Le Québec n'est pas très loin derrière la Grèce. Et il est dans une situation similaire: n'ayant pas le contrôle de sa monnaie, il n'a pas le loisir de faire croire à son peuple que tout est OK en imprimant de l'argent.
La dette du Québec est énorme.... Nous avons eu un débat malhonnête à savoir combien de notre dette est une «bonne» dette vs une «mauvaise» dette. Mais ce qui a été mis de coté dans ce débat et que toute dette, lorsque tu n'es même plus capable d'en payer les intérêts devient nécessairement une mauvaise dette...

Et si le Québec était menacé de faillite, oseriez-vous sortir pour accuser le reste du Canada de ne pas vouloir prendre en charge cette dette ?
Ce serait plutôt gênant non ?

Moins de dette mais autant de services (dépenses) demandent-on à notre gouvernement.
Celui-ci joue le jeux... pour vous....
Qu'est-ce qui nous attends au bout du chemin ? Demander au Grecs !

Francois.

mardi 4 mai 2010

Pauvreté en Afrique: les progrès compromis par les changements climatiques


Pauvreté en Afrique: les progrès compromis par les changements climatiques

Le changement climatique met en péril les progrès accomplis en Afrique en matière de lutte contre la pauvreté et de sécurité alimentaire, a mis en garde mardi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

La principale conséquence de la hausse des températures et de l'imprévisibilité croissante du climat serait un recul probable des rendements agricoles (-6,9% dans le cas du maïs, une denrée vivrière de base), affirme dans un communiqué la FAO, dont le siège est à Rome.

Un tiers de la population africaine vit dans des zones sujettes à la sécheresse et sur les dix plus grandes villes d'Afrique, six sont situées sur le littoral. Or ces deux typologies sont vulnérables aux changements climatiques, selon ce document présenté à la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique à Luanda (Angola) cette semaine.
Le changement climatique touchera les pays africains les plus pauvres de façon disproportionnée, et les plus lourdes répercussions se feront sentir sur leurs habitants les plus démunis, selon la FAO.

Ce qui fait le plus chier dans ce genre de message est de constater à quel point la situation actuelle n'est pas vraiment importante pour ces gens. Ce qui compte pour eux est le fait que celle-ci pourrait être pire éventuellement. Regardez le message: tout est au conditionnel et au futur. Rien n'est pour le présent.

Mais ces gens sont pauvres aujourd'hui et vont mourir de faim demain. Que faites-vous pour cela ? Rien ! Ce qui compte est ceux de plus qui pourraient mourir éventuellement si vos craintes s'avéraient vrais.
Mais qu'êtes-vous donc sous ce masque de compassion ? Des monstres ou des manipulateurs ? .... Ha !,... l'ONU ?... OK....

L'adaptation au changement climatique par des pratiques durables, notamment la promotion et la protection des aliments traditionnels et locaux et des savoirs agricoles, devrait constituer une priorité, affirme le document.
Finalement, je penses que vous êtes sans doutes des monstres se nourrissant de la souffrance et la mort de ces gens !
La promotion et la protection des aliments traditionnels et locaux la priorité hein ?
Ces gens ne meurent pas de faim depuis hier matin ! Et qu'est-ce que vous identifiez comme priorité numéro 1 pour les sortir de cette pauvreté ? Le statut-quo.... qu'ils continuent à faire comme ils font depuis toujours...

Bravo cher ONU ! Toujours aussi pertinente...
Et après on se demande pourquoi rien ne change dans ces pays malgré des décennies d'interventions...

Francois.

20 ans après l'Exxon Valdez, l'Alaska panse encore ses plaies


Du mazout toujours collé aux rochers, des dizaines d'espèces animales décimées, des villages de pêcheurs se débattant entre alcoolisme et violence domestique... Plus de 20 ans après la marée noire de l'Exxon Valdez, l'Alaska n'en finit pas de panser ses plaies.

«Ce qu'on voit aux infos, c'est les images de pétrole flottant sur l'eau et déversé sur les plages, les animaux et les oiseaux mazoutés», déclare à l'AFP Stan Jones, du conseil régional de Prince William Sound. «Les ravages humains sont plus difficiles à voir car ils se développent plus tard», dit-il.

Ce que nous dit ce texte est que suite à cet accident, plusieurs emploi de pêche ont disparus. Comme c'était la principale industrie du ces village, l'impact n'est jamais négligeable, ont en convient.
Comme on nous prends pour des imbéciles, il faut mettre le paquet pour nous convaincre... Mais parfois on en mets un petit peu trop:
Steve Picou, professeur de sociologie à l'Université du Sud de l'Alabama, a mené des recherches poussées sur les conséquences de la marée noire sur les populations de la région.

«Ce que nous avons découvert, c'est que cinq ou six ans après la catastrophe, les gens sont devenus très déprimés et isolés. On a relevé beaucoup de syndromes de stress post-traumatique et de dépressions nerveuses», déclare-t-il.
M. Picou relève également que le «capital social» de plusieurs communautés s'est effondré, les habitants de la région refusant de s'investir dans la vie publique -- que ce soit aux élections ou pour entrer au conseil d'administration d'une école, par exemple.
«Les gens ne veulent plus s'impliquer», dit-il.
«En plus de cela, on a assisté à une augmentation de la violence domestique, des divorces et des faillites. C'est comme un traumatisme collectif, comme si toute une ville était sous le choc. Les relations sociales et les structures familiales se sont effondrées», observe-t-il.M. Picou cite l'exemple de la ville de Cordova, qui a créé en 1992 une organisation pour venir en aide et offrir un toit aux femmes battues.
«Ils n'en avaient jamais eu besoin, avant. La violence domestique n'existait pas».

Quand tu veux tout mettre sur le dos d'une cause, c'est comme cela qu'il faut s'y prendre...
Assumons que tout ceci est véridique et non exagéré, ces gens ne sont quand même pas ainsi à cause des valeurs de pétroles ! La raison est parce que leur principale industrie c'est écroulée.
C'est déplorable mais ce n'est certainement pas un cas unique.
Prenons ces villes minières dont la mine a fermée, Murdochville par exemple. Prenons tous ces villages de la Gaspésie qui avaient la pêche comme principale industrie. Cette industrie n'existe plus. Ces villes industrielles dont l'industrie première a fermée.
Ce sont tous des drames sociaux identiques.

Dans ces cas, beaucoup de retournent rapidement et trouvent un nouvel emploi, crée une nouvelle entreprise, etc, d'autre quittent vers de meilleures opportunités.
Est-ce sain de s'apitoyer sur le sort de ceux qui n'ont pas su se prendre en main 20 ans plus tard ?
Qu'est-ce qui a le plus de valeur pour vous ? Le village qui s'apitoie sur son sort ( je ne sais si c'est la réalité mais c'est ce que laisse entendre le texte ), qui se laisse mourir ou par exemple le cas de Murdochville cité par Wiki:
The mine closed in 1999 leaving the town to fight for survival. After several close calls, the small town has decided to fight back to turn around the economic uncertainties that fell onto the town. This has included the creation of several large wind turbine projects along with the diversification of the local economy. The economy is also composed by skiing during the winter and tourism.

Francois

lundi 3 mai 2010

A propos de cette marée noire.


L'accident de la plateforme de forage BP est un grave accident.
Bien qu'il soit trop tôt pour spéculer sur les conséquences comme le font plusieurs, je me propose de regarder l'attitude de chacun face à cette catastrophe.

Les écolos profitent de cette occasion pour nous répéter comment le pétrole est une mauvaise chose. Comment le forage en mer devrait être interdit. Vous connaissez la chanson.

Les gouvernements et les intellos nous disent comment la recherche du profit sans contrôle gouvernemental mène inévitablement à de telles catastrophes. Cette chanson aussi, on connais le refrain.

Ce que peu de gens voient dans cet accident est le génie humain. Certains diront: regarde où il nous mène ton génie humain... Mais je ne suis pas d'accord.
L'humanité va de l'avant, elle maitrise des technologies d'une complexité formidable. Et le forage en haute-mer en est une. L'ampleur des défis est colossale mais l'humain les relèvent avec une note plus qu'acceptable.

Oui, il y a des accidents tel que celui qui vient de se produire. Oui, les conséquences sont malheureuses.
Mais est-ce une raison pour abandonner ?
Que serait l'humanité si nous avions abandonnés l'aviation au premier accident d'avion ?

Si vous suivez de près toutes les opérations faites par BP pour colmater la fuite, on ne peux que voir encore ce génie humain à l'oeuvre. Ces gens agissent rapidement, sur plusieurs plans en même temps.

L'humanité va de l'avant, l'humanité prends des risques. Des risques contrôlés, mais des risques. Il est si facile d'accuser lorsque l'accident s'est concrétisé, il est si facile de pointer du doigt les risques lorsque ceux-ci se sont matérialisés en faits... Mais est-ce que l'humain doit pour autant fuir tout risque ?
Il fut une époque ou prendre certains risques était un gage de rationalité, de courage. Maintenant, tout risque est considéré comme une fraude, un geste égoïste. La notion de risque contrôlé n'existe plus.

L'analyse de l'accident nous dira peut-être quelles en ont été les causes. Il y aura sans doute des leçons de risque et de sécurité à en tirer.
Mais ceux qui nous disent que cette exploitation n'aurait jamais dû exister et que cet accident en est la preuve ne sont que des peureux, confortablement installés dans leur bien-être. Incapable de réaliser que tout ce bien être dont ils jouissent est parce que d'autres avant eux sont allés de l'avant avec la technologie et ont pris des risques...

Que vous soyez vert ou non, le pétrole est encore nécessaire. Même ces utilisateurs d'hybrides en sont des consommateurs.
Vous avez vu l'impact d'un monde sans avions dernièrement avec le volcan au nom bizarre ? Venez me dire que c'est le genre de monde que vous voulez pour l'humanité !

Nous avons besoin de cette énergie, ne serait-ce que le temps d'en trouver une nouvelle qui fonctionne vraiment. Est-ce si difficile pour tout le monde d'accepter la réalité ?

Tout ceci pour dire que si vous étiez honnêtes avec la réalité, votre réaction devrait bien plus être quelque chose du genre: «merde ! C'est vraiment moche comme accident... Minimisons les dégâts et essayons que cela ne se reproduise plus.»
et non: «Ha! Ces pétrolières, ce maudit pétrole ! Ils vont payer pour leur affront.»

L'affront est d'aller chercher pour vous ce que vous désirez acheter au meilleur prix possible: du pétrole.

Francois.