lundi 29 mars 2010

Thomas Friedman à Montréal: ne jamais prononcer le mot «climat»


Thomas Friedman: ne jamais prononcer le mot «climat»

De passage à Montréal cette semaine, le chroniqueur vedette du New York Times Thomas Friedman s'est adressé au gratin économique et politique de la métropole. Son message: la prochaine révolution sera verte. Et si l'Amérique du Nord ne met pas rapidement le cap sur les énergies propres, la Chine le fera à sa place. Rencontre.
Ce M. Friedman nous offre des réponses bien intéressantes dans cet entrevu.
Commençons par en regarder quelques unes:

(Note: le projet de loi en question est la mise en place de la bourse du carbone aux US)
Q: En quoi ce projet de loi se distingue-t-il du précédent?
R: Il s'agit d'un compromis qui s'est bâti sur quatre principes. Premièrement, on n'utilise jamais le mot «climat», qui est devenu un gros mot en Amérique. On fait plutôt référence aux émissions carboniques, en précisant qu'il faut nettoyer l'atmosphère de cette pollution.
Traduction: Réchauffement climatique n'avait plus d'allure, on a inventé les changements climatiques. Maintenant que les changements climatiques ne sont pas plus crédibles, on laisse tomber le climat et se rabat sur la pollution.

Quelle honnêteté ici comme démarche ! Comme si l'on pouvait parler honnêtement de CO2 sans parler de climat. Comme si le CO2 était un problème autrement que par ses effets sur le climat.

Mettons un point au clair pour les Friedman de ce monde: si l'on ne tient pas compte du réchauffement sur le climat, le CO2 n'est certainement pas un polluant. Tout au contraire, le CO2 est nécessaire à la vie, sans CO2 il n'y aurait pas des plantes.
En fait, en excluant son effet sur le climat, d'extraire le plus de CO2 possible du sol et des océans et de l'envoyer dans l'atmosphère n'aurait que du bien.

Non M. Friedman, il est impossible de parler de «Carbon Pollution» sans parler de climat. Seul un manipulateur oserait prendre une telle approche pour vendre à la population quelque chose de si important que le Cap&Trade. Ce qui est le plus déplorable est l'arrogance d'annoncer ouvertement cette tactique de manipulation.

Deuxièmement, on impose un prix sur le carbone, en commençant par les centrales d'énergie, sans toucher au transport ou au secteur manufacturier.
Traduction: on commence en entrant par la porte d'en arrière, avec les grosses entreprises que personne ne voient vraiment.
Sous-entendu: une fois le pied dans la porte, il sera plus facile de s'imposer par la suite dans les autres secteurs ayant un impact plus visible pour le citoyen...

Troisièmement, les objectifs visés sont la sécurité énergétique et la création d'emplois.
Traduction: comme de moins en moins de gens craignent le réchauffement climatique, associons notre programme à de vrais préoccupations de gens.
OK, si les objectifs visés par une bourse de carbone sont principalement la sécurité énergétique et la création d'emplois, ceux qui prônent cette bourse sont des idiots avec une déficience mentale. ( ou des menteurs, ...vous aurez devinés... ).
Si l'on a à coeur la sécurité énergétique, ce qu'il fait faire est de produire plus d'énergie. Ces gens vous dirons que ces milliards soutirés de vos poches serviront à produire cette nouvelle énergie et à produire ces emplois.
Mais remarquez qu'en aucun cas n'est-il question de réels projets de création d'énergie.

Existe-t-il une liste de projets publics pour lesquels l'argent manque pour les réaliser. Ces gens mettent beaucoup d'effort pour avoir votre argent mais n'ont aucune idée de ce qu'ils vont faire avec.
Ce qui est demandé ici est: donnez-nous de l'argent et l'on fera de grandes choses avec.
Mais la seule avenue acceptable pour un citoyen devrait être: voici ce que l'on désire faire, voici ce qu'il nous manque pour le financer... Sinon, c'est signer un chèque en blanc au gouvernement.

Et que dire d'un emploi créé mais qui est payé à même votre taxe sur le carbone. C'est bien de la création d'emploi mais certainement pas de la création de richesse... Cela s'appelle un transfert de richesse: la votre vers ce nouvel employé.

Et enfin, pour faire passer la pilule auprès des plus réticents, on accroît le forage pétrolier offshore et le développement du nucléaire.
Traduction: c'est bien beau fourrer le monde avec la taxe sur le carbone et leur parler de sécurité d'emploi mais il faudrait faire un peu de concret quand même pour l'avenir du pays.
Mettons cela comme un bonbon politique qu'il faut concéder à contre-coeur...
Voici de quoi de concret en matière de sécurité énergétique.... Mais dites-moi ce que viens faire votre taxe sur le carbone dans ceci.

Q: Les Américains sont-ils en faveur de mesures de réduction des gaz à effet de serre?
R: Les sondages nous montrent qu'il y a toujours une majorité de gens qui croient en l'existence des changements climatiques et à l'importance de s'attaquer au problème. Mais lorsqu'il est question du coût d'une telle lutte, les appuis diminuent rapidement.
Donc tout est dans la manière de présenter la chose aux Américains.
Traduction: comme les gens ne sont pas d'accord pour payer, faisons comme si c'était gratuit.
Ne soyez pas si naif, imposer un prix sur le carbone n'a qu'une certitude comme effet: c'est vous qui allez payer ce prix...

Q: La dynamique politique actuelle favorise-t-elle une action vigoureuse à ce chapitre?
R: Il n'y a qu'un modèle pire que l'autocratie d'un seul parti à la chinoise, c'est la démocratie à un seul parti, comme celle qui sévit présentement aux États-Unis. Les Démocrates ont 59 sièges au Sénat, 60 si on inclut le vice-président qui se prononce lorsqu'il y a égalité des votes. En face, on retrouve les Républicains, dont la position se résume à dire «non». Cela signifie que l'adoption de n'importe quel projet de loi nécessite l'appui des 60 Démocrates.
Traduction: j'admire la dictature chinoise et je déteste la démocratie qui oblige à convaincre le peuple pour leur imposer des lois...

Or, que nous enseigne la réforme de la santé? Que les votes 1 à 50 coûtent cher, que les votes 50 à 59 coûtent une petite fortune et que le vote 60 fait exploser la banque! Donc, si vous êtes en mesure de convaincre ne serait-ce que 10 Républicains, vous n'êtes plus obligé d'éliminer d'importants morceaux de votre projet de loi pour arracher l'appui des Démocrates les plus récalcitrants. D'où le compromis, dans le projet de loi énergétique en cours d'élaboration, sur le forage pétrolier offshore et le nucléaire.

Traduction: tous les politiciens sont corrompus et peuvent s'acheter. Aucun n'a une idéologie solide, basée sur des principes et des valeurs....

Et si vous relisez bien ce que déplore M. Friedman, il ne déplore pas que ces politiciens soient achetables, ce qu'il déplore est que le système démocratique oblige à les acheter, ce qui ne serait pas nécessaire dans une dictature ( oups, il faut dire «autocratie»... ) telle que la Chine.

Q: Vous croyez toujours en l'existence des changements climatiques?
R: Dans ce dossier, voyez-vous, j'applique le raisonnement de l'ancien vice-président Dick Cheney. Rappelons-nous sa position sur les armes de destruction massive en Irak. Il avait dit que s'il n'y a que 1 % de risque qu'il y en ait en Irak, il fallait envahir le pays, car leur utilisation serait irréversible et potentiellement catastrophique. Le même raisonnement s'applique au climat. La Terre est enveloppée de gaz à effet de serre. Ajoutez plus de gaz et vous aurez plus chaud. Mère Nature compensera-t-elle cet excès, d'une manière ou d'une autre? Nous ne le savons pas. Pas plus que nous savons s'il y a 80 % de chance que des conséquences négatives s'ensuivent, 50 % ou 30 %. Voilà pourquoi, comme Dick Cheney, je dis qu'il faut agir, car même si le risque ne dépasse pas 1 %, les effets seront irréversibles et potentiellement catastrophiques...
Traduction: non je n'y crois pas plus que vous mais si vous pensez que je vais abandonner tout ce que j'ai investit et tout les projets que j'ai dans cette idéologie, vous vous trompez.

Personne ne devrait agir avec un projet d'une telle envergure, ayant un tel impact sur la société avec le degré de d'incertitude énoncé par M. Friedman.
Avec une telle logique, il serait justifié de «nuker» immédiatement la Corée du Nord et beaucoup d'autres pays. Il serait même justifié de tous courir se cacher dans une grotte et y passer le reste de sa vie.

Non, on n'agit pas avec une certitude de 1% ayant des potentiels inconnus ( mais catastrophique ! s'empresse de nous dire ce M. Friedman ). Et on n'a encore moins le doit de forcer les autres à agir !

Q: Donc votre message est que dans le doute, vaut mieux agir?
R: Tout à fait. Que fait-on quand il y a un risque, fut-il minime, que des événements irréversibles et potentiellement catastrophiques surviennent, comme des tornades ou des inondations? On ne se croise pas les bras, on achète des assurances. Donc, que l'incertitude provienne de Saddam Hussein ou de Mère Nature, j'applique le raisonnement de Dick Cheney et j'achète des assurances...
Que vous êtes sage M. Friedman. Achetez-vous des assurances tant que vous voulez. Mais ici, ce que vous demandez est qu'on vous la paye.


Nous avons vu récemment le cas d'un activiste qui adhère au réchauffement climatique dans un but destructif: De l'activisme de la pire espèce...
Mais ici, la motivation de M. Friedman est tout autre.

Il est évident, juste avec ses réponses, qu'il n'a pas vraiment à coeur l'environnement. Qu'il ne croit même pas vraiment au réchauffement climatique.

Il est aussi évident que ce M. Friedman est un manipulateur de mots, un fraudeur de la réalité. Regardez comment ces réponses ne sont pas dans un but d'exprimer la (sa?) réalité mais bien de créer une nouvelle réalité, de faire des associations superficielles. Tel un politicien, celui-ci est assurément un manipulateur de vérité.

Qu'est-ce qui motive ce genre de personne ? Pourquoi s'associe-t-il à toute cette fraude comme si c'était lui l'investigateur principal ?
Dans toute ces réponses, cela transparait noir sur blanc: pour le pouvoir.

Si l'on regarde au premier degré, on dira: quel pouvoir ? Ce gars n'a rien à gagner à ce qu'un tel projet de loi se réalise. Il n'est pas dans le gouvernement, il n'en retirera aucun bénéfice.

Mais êtes-vous si certain ?

Et de toute façon, qu'est-ce que le pouvoir ?
Pourquoi tant de gens recherchent le pouvoir ?
Et pourquoi dit-on que le pouvoir corrompt ?
Vous êtes-vous déjà posés ces questions ?

Mais je repousse mes réponses à ces questions pour un prochain billet question de séparer le cas Friedman de ces grandes questions...

Francois.

dimanche 28 mars 2010

La moralité, liée aux émotions dans le cerveau

La moralité, liée aux émotions dans le cerveau
La moralité est liée aux émotions ressenties, dans le cerveau, montrent les recherches de neuroscientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l'University of Southern California (USC), publiées le 25 mars dans la revue Neuron.

«Nous déconstruisons peu à peu la structure de la moralité», explique Liane Young, auteur principal de l'étude, chercheuse au MIT. «Nous ne sommes pas les premiers à montrer que les émotions comptent en matière de moralité, mais là, c'est un regard plus précis sur le rôle des émotions.»
Les chercheurs ont étudié neuf personnes dont le cortex préfrontal ventromédian, la partie du cerveau qui régule les émotions, était abîmé.
Les patients victimes de traumatismes cérébraux dus à des tumeurs ou des anévrismes n'ont pas la capacité de ressentir «empathie ou embarras, mais ils ont une capacité de raisonnement, ou d'autres fonctions cognitives, parfaitement intacte», décrit Liane Young.
Chacun des neuf participants était confronté à 24 scénarios hypothétiques qui associaient des conséquences négatives intentionnelles et accidentelles. Les résultats montrent que ces patients «peuvent comprendre ce que les gens pensent et leurs intentions, mais ils ne répondent tout simplement pas émotionnellement à cette information», poursuit Liane Young. «Ils peuvent lire quelque chose sur une tentative de meurtre, et la trouver acceptable moralement, parce qu'aucun mal n'a été fait.»
Les chercheurs concluent que les jugements moraux nécessitent à la fois une réponse émotionnelle et une «évaluation de l'intention» raisonnable.
Nous avons régulièrement de telles affirmations dans les médias. La dernière était que l'altruisme rendait heureux (scan cérébral à l'appui).
Cette fois-ci, ce qu'on nous dit est que sans émotions, il ne peut y avoir de morale.
Pourtant, pour un adulte, cette affirmation ne tiens pas la route.

En passant, je ne critique pas l'étude comme telle, laquelle je n'ai pas accès. C'est la conclusion que je mets en doute. Surtout qu'une si grosse affirmation basée sur un échantillonnage de 9 cas est plutôt mince.

Voici ce que l'étude a fait: elle a sélectionnée des gens dont la «machine à sentiments/émotions» est endommagée. Ces gens ont alors toute leur raison mais n'ont plus d'émotions.
La conclusion de l'étude est que sans émotions, ces gens sont immoraux et que donc la morale ne peut exister sans l'émotion.
Les chercheurs concluent que les jugements moraux nécessitent à la fois une réponse émotionnelle et une «évaluation de l'intention» raisonnable.

Mais qu'est-ce que la moralité ?
C'est un ensemble de valeurs nous permettant de juger une situation.
Plus vous avez de valeurs intégrés et non-conflictuelles, plus votre moralité sera solide (ce qui n'est aucunement un gage d'acceptabilité sociale. Ou dit autrement, la moralité n'est pas conformiste: à chacun son ensemble de valeurs).

Qu'est-ce qu'un sentiment ?
C'est une évaluation automatique (inconsciente) faite par votre cerveau d'une situation. Le cerveau utilise vos valeurs (votre moralité) et votre perception d'une situation et vous retourne un sentiment. Celui-ci est du genre: tristesse, bonheur, peur, panique, rage, etc,etc etc.

Devant une situation donnée, un humain a deux choix: réagir selon ses sentiments, ou raisonner selon ses valeurs (puis réagir). Dans les faits, nous sommes tous guidés par une mixture de ces deux processus mais à divers degrés pour chacun de nous.

Voici par contre la meilleure façon d'utiliser ce processus: l'introspection.
C'est à dire que devant une situation donnée, vous aurez des sentiments. La rage par exemple.
Et bien, quelque soit votre réaction immédiate, l'important est d'éventuellement se poser les questions suivantes: pourquoi cette rage ? D'où vient ce sentiment ? Qu'est-ce qui l'a provoqué, quelle valeur a été bafouée ? Etc...
C'est en vous posant continuellement ces questions qu'au fil des ans, vous bâtirez un système de valeur solide et de plus en plus cohérent. Evidemment qu'au début, pour qui n'est pas habitué, ce n'est pas facile. Mais éventuellement, cela devient un mécanisme automatique.
Et comme vos sentiments sont d'après vos valeurs, ceux-ci évolueront avec vous...

D'ailleurs, rendu à ce point, les sentiments ne sont qu'une façon de s'améliorer et non votre guide dans la vie.

L'alternative à raisonner et bâtir ses valeurs est de réagir selon ses sentiments.
Et il y a un prix à payer pour cette «paresse».

Dans notre société, nous entendons souvent: écoutez votre coeur. Ecoutez votre voix intérieure...
Ce «coeur», cette «voix», ce sont vos sentiments...

Il faut des valeurs pour vivre. Sans valeurs, aucune décision n'est possible.
Mais les valeurs que vous aurez selon alors celles amassées au fil de votre vie, avec plein de trous et de contradictions.

Il est alors bien difficile de répondre au pourquoi de ce qui nous motive.
Au lieu d'être guidé dans la vie par une ensemble de valeurs acceptées et intégrées, c'est un peu le hasard qui est votre principal guide.

Et notez aussi qu'un tel «nuage» de valeur n'est pas la meilleure façon d'affronter une société complexe comme la notre. Le sentiment qui sera éventuellement dominant est la peur, la peur devant la complexité du monde et la dynamique de notre société. Tant de choix... Si rapidement... Comment choisir?... Tant de responsabilité...
C'est ainsi que plusieurs perçoivent notre monde...
Regardez combien de gens n'aiment pas notre monde et désirent retourner à un «idéal» d'une société plus simple, moins rapide, plus locale.... donc plus compréhensible pour eux...
C'est un des prix à payer...

Mais revenons à notre étude. Ce que ces gens concluent est:
Les résultats montrent que ces patients «peuvent comprendre ce que les gens pensent et leurs intentions, mais ils ne répondent tout simplement pas émotionnellement à cette information», poursuit Liane Young.
Evidemment... puisque c'est la particularité des sujets de cette étude... :)

«Ils peuvent lire quelque chose sur une tentative de meurtre, et la trouver acceptable moralement, parce qu'aucun mal n'a été fait.»
Désolé mais pour moi, ces gens qui par exemple, trouvent acceptable une tentative de meurtre avortée sont des gens qui n'ont pas bien intégrés certaines valeurs. Ce sont des gens qui fonctionnait avec leurs perceptions ( sentiments ) et n'ont jamais réellement «travaillés» leur valeurs. Lorsque la perception n'est plus, l'incohérence de leurs valeurs est beaucoup plus visible.

Les chercheurs concluent que les jugements moraux nécessitent à la fois une réponse émotionnelle et une «évaluation de l'intention» raisonnable.
Une telle affirmation implique que certaines valeurs ( l'étude ne semble pas s'aventurer à les identifier ) ne peuvent être acquises,acceptées et intégrées.
C'est dire que la raison ne peut comprendre certaines situations...
Par exemple, ces chercheurs nous dise dans cette phrase qu'une évaluation rationnelle des intentions d'un geste n'est fiable que si l'émotion y est ajoutée...
Cette affirmation est un affront à la raison...

Maintenant, je vais préciser ce que j'ai dis au début du texte: «on nous dit est que sans émotions, il ne peut y avoir de morale. Pourtant, pour un adulte, cette affirmation ne tiens pas la route.»
Mon point est que pour un enfant, ce n'est aucunement la même chose.
Il est difficile d'imaginer le développement d'un enfant sans émotions. Pour l'enfant, les émotions, la perception, c'est son input principal. C'est avec cet outil qu'il conceptualise le monde et bâtit ses valeurs. Comment se développe un enfant sans émotions, difficile pour moi d'imaginer mais il est certain que pour celui-ci, c'est un handicap quasi fatal.
La chercheuse souhaiterait aussi mener une nouvelle étude auprès de personnes touchées au cortex préfrontal ventromédian à un jeune âge, pour savoir si les réponses sont similaires à celles des patients atteints récemment.
Bonne idée...
C'est à l'age de la raison (quelle qu'elle soit pour un individu) que progressivement l'humain passe d'esprit perceptuel à un esprit conceptuel.

Pour terminer, quelle que soit votre réaction en lisant ce texte, que ce soit: «wow! cela a du sens» ou bien «qu'est-ce qu'il raconte cet imbécile», ou n'importe quoi entre les deux, faite l'exercice:
Demandez-vous pourquoi vous avez cette émotion. Et quelle est cet émotion au juste ?
Qu'est-ce que vous acceptez, ce que vous rejetez. Pourquoi ? Quelles questions cela vous pose ?
Quelles valeurs sont mise en jeu par ce texte ? Pourquoi ?.
Etc.....

Vous serez alors sur la bonne piste...
François.

vendredi 26 mars 2010

De l'activisme de la pire espèce...


Vous croyez en ces «experts» en climat et environnement que l'on parle souvent dans les médias ?
Regardons-en un de plus près juste pour voir quel genre d'expert est-ce...

Pour protéger l'eau, Ottawa devrait s'attaquer aux changements climatiques

Le ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, a loué vendredi les efforts d'Ottawa pour nettoyer les lacs et les rivières du Canada devant une salle remplie de spécialistes de la question, mais il n'a pas réussi à convaincre tout le monde.

Prenant la parole dans le cadre d'une conférence de deux jours organisée par McGill, Jim Prentice a souligné l'importance de restaurer et de protéger le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs.
«Les gouvernements des provinces et des Etats ont collaboré avec les gouvernements du Canada et des Etats-Unis afin de résoudre de nombreux problèmes industriels portant sur la contamination des eaux du fleuve et des lacs qui s'était produite dans le passé», a affirmé M. Prentice durant son allocution de 25 minutes.
Le ministre a également insisté sur la nécessité d'empêcher les eaux usées municipales, incluant les eaux usées brutes, de se déverser dans les cours d'eau canadiens. Un problème qui sera résolu, promet-il, par l'adoption de nouveaux règlements.
Les problèmes prioritaires qu'identifie M. Prentice sont la restauration et la protection des Grands Lacs et du St-Laurent, la décontamination industrielle et les eaux usées des municipalités.
Ce sont des problèmes réels, concrets pour lesquels des solutions concrêtes peuvent être apportées.
Mais voici ce qu'en pense notre expert:
L'un des experts présents a déclaré que le gouvernement fédéral oubliait de préserver les étendues d'eau du pays d'une menace beaucoup plus grande: les changements climatiques.

«Comme nous l'avons entendu durant cette conférence, l'eau réagit très fortement aux changements climatiques», a rappelé Peter Brown, professeur à l'Ecole de l'environnement de l'Université McGill.

Reconnaissant que Jim Prentice avait abordé des sujets essentiels, Peter Brown a tout de même déploré que le gouvernement fédéral tente de régler un problème sans réaliser que celui des changements climatiques le dépassait largement en importance.
Et bien, cet expert peut bien s'auto-proclamer ainsi mais il est bien peu crédible.
Ce M. Brown est, avant d'être un expert ou un professeur en quoi que ce soit, un activiste climatique. Et il n'est certainement pas un expert en objectivité...

D'un coté, nous avons des problèmes concrets et réel.
De l'autre, des problèmes potentiels, hypothétiques et éloignés.

D'un coté, nous avons des solutions directes, appliqués au problème et réalisables.
De l'autre, nous avons des solutions qui n'ont aucun rapport direct avec l'eau (réduction du CO2), qui impliquent des changements sociaux énormes et dont l'applicabilité et les résultats sont plus qu'incertains.

Ce M. Brown préférerait que rien ne soit fait pour les cours d'eau et que l'on s'attaque aux changements climatiques. Mais il est évident que ceci n'est pas la meilleure solution.
Mais ce M. Brown joue la carte du: «oui, ces problèmes sont réels mais le mien sera bien pire dans le futur».

Quelles sont les dangers identifiés par ce M. Brown des changements climatiques sur les cours d'eau ?
«Comme nous l'avons entendu durant cette conférence, l'eau réagit très fortement aux changements climatiques»
Toute une affirmation ici ! L'eau réagit très fortement...
Ceci est une affirmation vide de sens.... Le sens que ce M. Brown veut que vous compreniez est: tout ce qui est négatif dans l'eau, c'est à cause des changements climatiques...

M. Brown a indiqué que les changements climatiques provoqueront davantage d'orages qui augmenteront le volume d'eau de ruissellement en provenance des fermes et des rues s'écoulant dans les lacs et les rivières
. Il a révélé que la prolifération d'algues causée par les fertilisants présents dans l'eau de ruissellement étouffaient déjà des étendues d'eau comme le lac Winnipeg et le lac Erié.
C'est tout ? C'est pas grand chose.
Premièrement, même ce M. Brown parle au futur, avouant ainsi que rien pour l'instant de tout ceci n'est vrai...
Et pourtant..., nous sommes supposés vivre présentement un réchauffement sans précédant...
Et pourtant..., ce M. Brown nous affirme que l'eau est très susceptible aux changements climatique.
Il semble que cette fois-ci, en plein milieu de ce réchauffement si évident, l'eau a oublié de «réagir fortement»....
Mais les effets négatifs viendront plus tard...
Si vous acceptez cette logique de ce M. Brown, regardez-vous bien dans un miroir car il est probable que vous y verrez une poignée dans le dos...

Mais M. Brown nous annonce un désastre climatique. Quelle est la recette de ce désastre ?
Plus chaud = plus d'orages. Plus d'orages = plus d'eau qui s'écoule sur les fermes ( lire ici: fertilisants ) et sur les rues ( lire ici: polluants ). Plus de fertilisant et de polluants dans les eaux = adios les lacs Winnipeg et Erié.
Facile à comprendre non ?
Qui oserait mettre en doute une telle logique ? Après tout, c'est un «expert» !

Mais il évidemment, y a déjà des orages, il y a déjà de l'eau polluée qui s'écoule dans ces lacs.
Mais vous devez croire que s'il y a éventuellement plus d'orages, c'est la catastrophe.
Vraiment ?

Et en plus, il est intéressant de regarder la consistance dans les valeurs de ce M. Expert:
Le professeur a aussi dénoncé l'inaction du gouvernement par rapport à la rivière Athabasca, au nord de l'Alberta, menacée par l'exploitation des sables bitumineux. Jim Prentice a toutefois soutenu durant son discours de vendredi que Ottawa surveillait de près le cours d'eau et qu'il n'était pas en danger.
Donc, la pollution industrielle, les eaux usées dans nos cours d'eau en général ne sont pas des points aussi important que le réchauffement climatique et la menace potentielle de l'exploitation des sables bitumineux sur la rivière Athabasca.

Qu'on s'entende bien ici, la rivière Athabasca est à surveiller pour ne pas que les pétrolières osent tourner les coins ronds. Mais présentement, comme le dit M. Prentice, il n'y a aucun problème réel de pollution dans cette rivière. (évidemment que M. Brown vous dira le contraire mais personnellement, sa crédibilité vaut encore moins qu'un mec des relations publiques d'une de ces pétrolières... )

Encore ici, ce M. Brown désire que l'on s'occupe plus d'un problème potentiel ( et local ) que de la qualité des cours d'eau du pays.

Ce M. Brown est un activiste de la pire espèce!
Sous ce masque d'expert ( on ne sait toujours pas en quoi ) et d'environnementaliste, il est bien évident que l'état des cours d'eau du Canada, il n'en a rien à foutre.
Celui-ci a un tout autre agenda en tête.
Il est bien plus motivé par sa haine de notre société moderne que par l'environnement comme tel. Sa haine de notre monde est tellement grande qu'il est prêt à renier ce qu'il croit aimer: l'environnement.
Ce n'est pas l'idée d'un monde meilleur qui motive ce genre de personne mais bien la haine.

Ce genre de loque idéologique doit être dénoncée pour ce qu'elle est et non publiée dans les médias sous la référence d'«expert».
Ces fraudeurs ne sont pas des amis de l'environnement mais bien des ennemis de la société avec un masque vert.

François.

mardi 23 mars 2010

La liberté d'expression au Canada: c'est selon...


On se vante tous au Canada d'être pour le liberté d'expression... d'être ouverts...
Mais dans les faits, on est bien peu enclin à demander que ce principe soit respecté lorsque l'opinion énoncé est contraire au notre....

Le discours de la controversée Ann Coulter annulé

Des responsables de la sécurité ont annulé le discours qu'Ann Coulter devait prononcer à l'Université d'Ottawa, mardi soir, par souci pour sa sûreté.
La décision aurait été prise après que des manifestants eurent bruyamment laissé savoir leur mécontentement au sujet de la venue de Mme Coulter.
Selon un porte-parole du groupe qui avait organisé l'événement, les craintes relativement à la sécurité de l'Américaine ont fait surface après la tenue, mardi, d'une manifestation réunissant plus de 2000 personnes contre sa visite à l'université de la capitale canadienne.
Ann Coulter est une auteure à succès et chroniqueuse affiliée, considérée comme l'un des leaders de la droite aux États-Unis. Mme Coulter profite des controverses qu'elle créé, bien qu'elle ait souvent tenté de les minimiser en affirmant qu'elle cherchait à faire de l'humour.

Vous êtes vraiment sortis à 2000 pour demander que cette dame ne puisse pas émettre son opinion sur le monde ?
Selon quel principe ?
Ne vous est-il pas venu à l'idée de ne tout simplement pas assister à l'événement ?
Ho ! Vous voulez que les autres ne puissent pas entendre ce qu'elle dit ?
Mais pourquoi donc ?
Parce que vous avez décidés que ce qu'elle dit est incorrect ?
Libre à vous de penser cela mais selon quel principe désirez vous empêcher les autres de se faire leur propre opinion ?

Heureusement, nous sommes dans un pays libre et vous êtes totalement en droit de faire une telle manifestation. Mais j'oses espérer qu'au nom de votre intégrité, vous ne participerez jamais à une manifestation sur la liberté d'expression !

Soyez contre les propos de cette dame, libre à vous. Dénoncez-les publiquement tant que vous voulez. Mais à demander que celle-ci n'ait pas la parole, c'est de la lâcheté.
Avez-vous si peur de vos opinions que vous craignez que le premier venu les démolissent ?
Etes-vous si malhonnêtes que vous désirez gagner par défaut et refuser à ceux qui ne partagent pas votre opinion la chance d'exprimer pourquoi ?
Ou encore, avez-vous la prétention de penser que le commun des mortels ne doit pas entendre cette opinion car il n'est pas en mesure de juger ?

Pourtant, si vous êtes si certain de vos idées à en sortir à 2000 pour les appuyer, de quoi avez-vous peur ? Au lieu d'essayer de faire taire cette dame, pourquoi ne pas la laisser parler et ensuite attaquer de plus belle ( sur une base d'opinion évidemment ! ).

La liberté d'expression n'est pas un concept malléable tel que vous essayez de le faire.
La liberté d'expression vous permet effectivement de demander que l'opinion de cette dame soit étouffée. Mais elle me permet aussi de vous traiter de lâche pour vouloir taire une opinion au lieu de la critiquer.


Ceci dit, il est important de rappeler un fait important: la liberté d'expression ne peut exister réellement sans le concept de propriété privée.
Qu'est-ce que cela veux dire ? Et bien, que vous avez le droit d'exprimer votre opinion sans condition mais ce, uniquement lorsque vous avez un droit de propriété sur la tribune ( ou lorsque celui qui a ces droit vous accorde la parole ).

Dit autrement, personne n'a le droit de venir chez moi, au nom de la libre expression, et y exprimer son opinion. Il en va de même pour une présentation dans une université par exemple. Celui qui possède le droit de parole est le propriétaire, ici, l'université.
Lorsque celui-ci transfère ce droit à un conférencier, lui seul a ces droits.
La liberté d'expression ne vous donne pas le droit d'entrer dans cette salle et de perturber la conférence comme on le vois souvent. Ce n'est pas de la liberté d'expression, c'est un vol de droit ( de parole ici ).
Plusieurs gens mélangent le fait que l'on ait droit à son opinion et le principe de «quand avons-nous le droit d'exprimer notre opinon».
C'est deux choses totalement distinctes.
Et celui qui donne la tribune a un droit sur ce qui y est dit qui est une toute autre chose que le principe de la liberté d'expression.

Francois.

La température de l'eau augmente aux Iles-de-la-Madeleine


La température de l'eau augmente aux Iles-de-la-Madeleine
La température de l'eau du golfe du Saint-Laurent autour des Iles-de-la-Madeleine a augmenté de 1,2 degré Celsius par rapport à la moyenne habituelle en cette période de l'année.
L'océanographe Peter Galbraith, de l'Institut Maurice-Lamontagne, effectue des relevés depuis 15 ans dans ce secteur. Il qualifie de «très exceptionnelle» cette situation.
Le 13 mars dernier, il a enregistré une température de moins 0,5 degré Celcius. Ce relevé hivernal a été mesuré jusqu'à 75 mètres de profondeur, du jamais vu, selon lui.
Il ajoute que même avec un grand coup de froid, cela ne permettrait pas à la glace de se former.
La biologiste Louise Gendron, spécialisée dans le suivi du stock de homard des Iles-de-la-Madeleine, estime que cette situation risque de devancer la mue et l'éclosion des oeufs. Les effets pourraient être perceptibles dès cet été, si le processus de réchauffement se maintient.
Le point de réchauffement maximal de la mer est atteint au mois d'août. D'ici-là, elle gagnera environ un degré Celcius par semaine.
Il est comique comment les messages sont maintenant prudents lorsque l'on parle de réchauffement quelconque. On ne nous dit plus clairement le lien entre ce phénomène et le réchauffement climatique, vous devez le faire vous même !...

Mais si biaisés sont ces reporters qu'ils sont incapable pour autant de rapporter objectivement les faits. Prenons le titre par exemple: «La température de l'eau augmente aux Iles-de-la-Madeleine». Ce titre est plus que mauvais: ce n'est pas une augmentation, une tendance comme le laisse faussement croire ce titre. Celui-ci pour être honnête aurait dû être: «La température de l'eau est anormalement haute cet hiver aux Iles».

Le texte ne fait pas référence au réchauffement climatique mais passe totalement sous silence les raisons de ce phénomène.

Voici selon le NSIDC:
The strong negative AO has contributed to cold temperatures throughout much of the U.S. and northern Europe, and the notable snow events in the eastern U.S. However, the impact on the Arctic has been quite different.
First, a negative AO tends to bring warmer than normal temperatures to the Arctic. This factor contributed to the low ice conditions in the Atlantic side of the Arctic, discussed above.
[...]
Tom Agnew, Stephen Howell, and Lionel Hache of Environment Canada note that average ice conditions off the east coast of Canada were at record lows during the first three weeks of February. Sea ice charts prepared by theCanadian Ice Service show that ice coverage in the Labrador Sea and Gulf of St. Lawrence was the lowest for that time period since analysts started charting the region in 1969.
Mild temperatures and predominately northeasterly winds have prevented both the advance of ice down the Labrador coast and the formation of ice in the Gulf of St. Lawrence.
These ice conditions are also linked to the strong negative Arctic Oscillation pattern.

Il est bien difficile de faire du millage avec les conditions de cette année car la cause de celles-ci est connue.
Voici les conditions de glace en arctique présentement:



Ce graphique représente la surface de glace pour février 2010.
Vous pouvez en profiter pour mettre en perspective tous les messages qu'on entends à savoir qu'il n'y a plus de glace en arctique. ( La ligne rose est la médiane pour février de 1979 à 2000 )

François.

lundi 22 mars 2010

L'eau sale fait plus de morts que les guerres


L'eau sale fait plus de morts que les guerres

L'eau souillée fait plus de morts que toutes les formes de violence, y compris les guerres, a déclaré lundi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.
«Ces morts constituent un affront à notre humanité commune»...
Heu... parce que les guerres ne sont pas elle aussi un affront à l'humanité ?

M. Ban a affirmé que le monde avait le savoir-faire pour relever le défi et a exhorté les nations à «devenir de meilleures gardiennes de nos ressources en eau.»
Le savoir-faire, oui nous l'avons, la preuve étant que les eaux des pays développés ne sont aucunement un problème de santé. Mais c'est la richesse qui manque... Le monde n'est pas encore assez riche pour offrir de l'eau à tous, partout.

Et que veux dire être un meilleur gardien de nos ressources en eau ?

«Ces morts constituent un affront à notre humanité commune et handicapent les efforts de nombreux pays pour réaliser leur potentiel de développement», a ajouté M. Ban.
C'est que tout ceci est à l'envers...
Oui, tout le monde est pour l'accès à de l'eau propre partout.
Mais M. Ban veut nous faire avaler que si ces pays sont pauvres, c'est parce qu'ils n'ont pas accès à de l'eau potable quand la vérité est tout le contraire: ils n'ont pas d'eau propre car ils sont pauvres.

L'oeuf ou la poule me direz-vous ? Un peu effectivement.
Mais qui penses vraiment que ces pays vont s'enrichir lorsqu'ils auront de l'eau potable ?
Qui penses qu'une fois plus riches, l'eau serait encore un réel problème pour ces pays ?

L'oeuf ou la poule, mais de quel coté attaquer le problème est assez évident non ?

Le thème de la Journée mondiale cette année, «De l'eau pure pour un monde en bonne santé», souligne le fait qu'à la fois la qualité et la quantité des ressources en eau de la planète sont en jeu.
C'est bien le problème de l'ONU: un organisme idéologique.
Et pourtant, celui-ci n'est pas mandaté pour errer dans l'idéologie, il devrait faire dans le concret !
Le problème de l'eau n'est pas un problème mondial comme ces gens veulent le vendre mais bien un problème local.

Et même si vous pensez le contraire et considérez que l'eau est un problème généralisé, sachez que vous cacher derrière le courant idéologique de conservation de l'eau est de l'hypocrisie !
Économisez de l'eau tant que vous voulez, forcez votre voisin à en faire de même si vous voulez, mais sachez qu'en aucun cas n'avez-vous une change de régler le problème d'eau de ces pays pauvres.
C'est quoi la blague ? On se scandalise parce que ces gens n'ont pas accès à de l'eau potable et qu'offrons nous comme solution ? En utiliser un peu moins de notre coté ?
Pensez-vous vraiment que l'eau que vous ne faites pas couler de votre robinet sera disponible pour ces pays ?
Ce mouvement de sensibilisation et conservation de l'eau, est-ce juste une symbolique ou un affront à ces gens ?

Tout ceci permet de mettre de coté les vrais débats qui sont: comment faire pour que ces pays soient assez libre pour créer leur propre richesse ? Comment faire pour que l'aide à ceux-ci soit utilisée pour créer de la richesse et non comme consommation. Comment acheminer de l'eau dans les régions en ayant le moins ? Etc. etc....

Tout ce mouvement de conservation de l'eau n'est qu'une hypocrisie permettant d'avoir bonne conscience tout en ne faisant rien de concret au sujet des vrais problèmes en eau ( pour ceux qui en ont réellement besoin ). La volonté de ne rien faire de concret au sujet de ceux qui manquent d'eau est d'autant plus crasse que la solution mise de l'avant par ce mouvement est de faire moins eux aussi: d'utiliser moins d'eau.

Lâches et hypocrites !
François.

vendredi 19 mars 2010

L'hiver le plus chaud de l'histoire....

L'hiver le plus chaud de l'histoire
Record historique de chaleur au Canada: le pays vient de connaître l'hiver le plus doux et le plus sec jamais enregistré, a indiqué vendredi à l'AFP Environnement Canada, qui compile des informations météorologiques depuis 1948.
«C'est un hiver exceptionnel. La température moyenne a atteint une valeur record, en montant de quatre degrés au-dessus de la normale», a dit André Cantin, météorologue à Environnement Canada.
Ce fut aussi l'hiver le plus sec jamais enregistré au Canada, avec une chute de plus de 20% des précipitations sur le pays.
Comme il est plus que difficile de vérifier une telle affirmation, merci à Environnement Canada qui ne publie pas grand chose en terme de statistiques, assumons ici que c'est la vérité.
(C'est très plausible de toute facon... )

Un premier point à noter dans le texte est que ceux-ci se font maintenant beaucoup plus prudents. Merci au ClimateGate pour ceci !
Il est facile d'imaginer que si cette météo avait eu lieu avant le ClimateGate, nous aurions eux droit à une série de: «c'est ce qui était prévu par les modèles informatiques», «c'est la signature évidente du réchauffement climatique», etc.. Vous les connaissez....

Mais voici l'explication que nous offre M. Cantin d'Environnement Canada:
Pour expliquer ce temps doux, le météorologue pointe du doigt le phénomène El Nino, une élévation saisonnière de la température des eaux dans l'océan Pacifique. El Nino a été d'une intensité modérée à forte cette année, selon les observations d'Environnement Canada.
«Son influence a été ressentie partout dans le pays, jusqu'au Québec, ce qui n'est pas toujours le cas», a expliqué le météorologue.
M. Cantin a raison d'attribuer la cause à El Nino. Mais il ne nous donne qu'une partie de la réponse. Et en tant que météorologue, il le sait très bien ! (Il devrait à tout le moins )
Ce qu'il laisse de coté est l'oscillation arctique (AO) qui est fortement négative depuis le début de l'hiver.

Mais on peut facilement éclairer M. Cantin en regardant l'impact d'une AO négative sur le climat selon le NOAA (et le JISAO ): http://jisao.washington.edu/wallace/natgeo/ArcticSubart.pdf
Si vous regardez les images dans ce PDF, vous remarquerez que dans le «Cool phase» (AO négatif), de l'air arctique (froid et sec) descend sur le Canada.
La plus grande manifestation de ce phénomène cette année est le froid et la quantité de neige qu'a recu l'est des US et l'Europe.
Ce phénomène explique aussi pourquoi l'hiver au Québec a été si doux. Regardez bien dans le dessin et vous verrez que le Groenland et l'est du Québec sont statistiquement plus chauds.

Comment c'est répartie la température à la grandeur du Canada, Environnement Canada ne nous le dit pas. Est-ce qu'il a fait très chaud à l'Ouest et l'Est mais que le centre fut froid ? C'est ce qu'on aurait du s'attendre avec un AO très négatif. Une moyenne globale ne permet aucunement de savoir ceci.

Et ce qu'il faut aussi comprendre est que cette année est exceptionnelle ( à l'échelle de 50 ans environ et non à l'échelle planétaire ) car c'est la première fois que nous avons un ElNino fort avec une Arctic Oscillation très négative. La combinaison de ces deux phénomènes n'est pas très connue ( pour rester poli ).

Voici un graphe de l'Arctic Oscillation depuis 1950:



Les changements climatiques ont probablement eu une certaine influence aussi, ajoute-t-il.
Et les scientifiques s'interrogent d'ailleurs sur l'effet que les changements climatiques peuvent avoir sur l'accroissement de la force et de la fréquence d'El Nino.
Et revoici l'épouvantail climatique ! Si vous trouvez normal qu'un scientifique nous dise ceci, vous ne connaissez pas la science.
«Les changements climatiques ont probablement eu une certaine influence...»
Ca veux dire quoi ca ! Si un phénomène s'explique autrement qu'avec le réchauffement climatique, pourquoi alors nous faire une connection avec celui-ci ?
Et «avoir probablement une certaine influence», c'est pas de la science !

Depuis longtemps, ces «scientifiques» cherchent un lien à faire entre l'ENSO ( ElNino/LaNina) et le réchauffement climatique. Malheureusement, il n'est pas facile d'inventer quoi que ce soit de plausible ici....

Voici un graphe des ElNino/LaNina depuis 1950:




Voyez-vous une tendance quelconque ? Une hausse dans la fréquence ou dans l'amplitude ?
C'est ce qui pue dans cette pseudo-science...
Il n'y a pas de tendance ici, et pas besoin d'être un scientifique pour voir cela.

Et quiconque fera une étude comparative de la quantité de positif/négatif dans le temps et l'attribuera au réchauffement climatique est un fraudeur.
Personne ne sait vraiment la cause de cette oscillation. Comment peut-on alors en attribuer une légère variation à une cause spécifique.

Francois.

jeudi 11 mars 2010

Une nouvelle taxe pour sauver la station Mont-Orford?

Une nouvelle taxe pour sauver la station Mont-Orford?
Accepteriez-vous de payer une taxe additionnelle lors de vos achats à Magog et dans quelques municipalités environnantes pour sauver la station Mont-Orford? Cette hypothèse vous paraît peut-être improbable, pourtant elle est sérieusement à l'étude.

Quelle idée aussi de nationaliser une station de ski ?
Comme si un gouvernement était en position de gérer correctement une telle entreprise ?
Comme si ces gens avaient un quelconque incitatif à gérer correctement les installations nécessaires à une telle entreprise.

Maintenant que les installations sont totalement désuètes et que rien n'a été fait pour l'avenir, que faire ?
Cette entreprise devrait faire faillite. Elle laisserait alors la place à des gens ayant une meilleure vision et une meilleure gestion de ce qu'est une station de ski.
Ou finalement, cette entreprise devrait disparaitre si celle-ci ne peut être rentabilisée.

Et bien non, c'est trop facile lorsque c'est le gouvernement: les citoyens devront payer....

Il existe déjà un précédent: à l'intérieur de la station Mont-Tremblant, on impose une taxe spéciale aux clients dans les établissements hôteliers ainsi que les commerces. Dans les hôtels, la facture augmente de trois pour cent et de deux dans les commerces.Au Mont-Tremblant toutefois, ce sont très principalement les touristes qui fréquentent les établissements commerciaux de la station. La population locale est donc épargnée.
Ha cet argument du: «ca se fait déjà ailleurs»... donc c'est correct....
Le pire est qu'à Tremblant, ce n'est aucunement la même chose. Les commerçants situés sur le site du mont sont soumis à une taxe, un peu comme un loyer que doit payer un commerçant dans un centre commercial.
Dans le cas du Mont Orford, ce serait une taxe de vente imposée à tous les citoyens de la région.
Pas tout à fait la même chose....

Lorsque vous signez un pacte avec le diable, il faut s'attendre à payer tôt ou tard.
Le pire est cette rétribution ne semble même pas avoir de date d'expiration. Vous allez payer longtemps !

Et cette région n'a certainement plus besoin de sa montagne pour survivre et progresser. La densité de la population y est assez grande, son status de centre de villégiature vit de lui même et ne dépends plus du centre de ski.

Débarrassez-vous du gouvernement ! C'est votre meilleure option.

Francois.

mercredi 10 mars 2010

L'état de droit et le Québec


Jusqu'à preuve du contraire, le Québec est supposé adhérer à l'état de droit.
Pour simplifier ce que c'est, l'idée générale est que l'état énonce clairement les règles du jeux (qui est «vivre en société» ) et les conséquences de ne pas suivre les règles. Et tous sont soumis au mêmes règles.
Ceci est très important car cela permet à un citoyen de savoir s'il est «légal ou non», c'est à dire d'être certain que ce qu'il fait ( démarrer un entreprise, planter un arbre, énoncer une opinion ) suit les règles du jeux et n'est pas soumis aux caprices du moment ou d'un législateur.
Ces règles, pour respecter le principe général doivent être claires et consistantes pour que ce citoyen ne soit pas paralysé devant l'impossibilité de connaitre ses droits. Elles doivent aussi être stables pour ne pas vous lever un matin en tant que criminel parce que les lois ont changées durant la nuit.
Evidemment qu'un juriste définirait le tout en de tout autres termes mais pour le citoyen, c'est l'essentiel de l'état de droit: des règles de jeux claires, stables, prévisibles.

Jouez au Monopoly avec un groupe de gens qui modifient les règles du jeu au gré des situations et vous allez comprendre l'importance de l'état de droit dans une société.

Que dire maintenant d'un gouvernement qui crée des lois au gré du vent. Loi qui dans certains cas énoncent quasiment le nom du citoyen pour qui celle-ci s'applique.
Que penseriez-vous d'un loi provinciale énoncée ainsi: «Désormais, M. X n'a plus le droit de porter son horrible pantalon jaune en public»...

«On lui a très bien indiqué qu'elle ne pouvait assister au cours de français le visage couvert, a dit la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James. On doit voir le visage de la personne lorsqu'elle veut assister au cours de français. Il n'y a pas de compromis là-dessus.»
(Source
: Québec expulse encore la femme au niqab )
Oups, nous voilà maintenant avec un nouveau chapitre de règle de jeux: «la politique du visage découvert». Et le législateur appelle directement le citoyen en question ici pour l'informer de SA nouvelle loi...

«Vingt-quatre heures après avoir justifié l'existence de garderies subventionnées à vocation religieuse, le ministre de la Famille, Tony Tomassi, a fait volte-face ce matin. «Dorénavant, l'enseignement de la religion ne sera plus accepté dans le réseau de services de garde subventionné», a-t-il dit en conférence de presse.»
(Source: Garderies religieuses: Tomassi fait volte-face )
Oups, du jour au lendemain, votre garderie n'est plus dans les règles. Tout votre investissement est maintenant remis en question parce qu'est apparue dans le nuit une nouvelle règle de jeux: le principe de laicité des garderies.

Vous connaissez cette phrase clé du roman «Animal Farm»: «Tout les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres.»
«Le Barreau du Québec va réclamer aujourd'hui, en commission parlementaire, la fin du régime d'immunité qui empêche depuis cinq ans les citoyens qui vivent près des sentiers de motoneige et de VTT d'intenter devant les tribunaux des poursuites relatives au bruit et à la pollution que produisent ces véhicules.»
Oups, certains citoyens sont maintenant exclus des règles de jeux...

Ce ne sont que des exemples du jour de comment nos gouvernements ( et tout particulièrement celui-ci ) bâtissent notre société. Comment ceux-ci ne respectent aucunement un principe de base de cette société qui est l'état de droit.

Ce genre de loi à la pièce, cet espèce de micro-gestion de la société n'a comme aboutissement que la totale paralysie de celle-ci. Vient un point où les lois sont tellement complexes que personne n'y comprends plus rien. Vient un point ou l'état de droit est tellement bafoué que celui-ci n'a plus aucune pertinence.
La dynamique, si nécessaire à l'évolution d'un peuple ne peut survivre dans de telles conditions.

Francois.

dimanche 7 mars 2010

La fumée secondaire, ce tueur si abstrait et pratique...


Les fumeurs ne font pas pitié

Mme Myriam Ségal,
Je ne peux résister à la tentation de répliquer à votre chronique portant sur les fumeurs publiée mardi.
Vous dites que le gouvernement se faufile de plus en plus dans la vie privée des gens. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais la fumée secondaire cause la mort de plus de 800 non-fumeurs au Canada par année.
Données D'après le site internet de Santé Canada, cette statistique grandit d'année en année. 800 vies privées sont donc interrompues annuellement pour le plaisir coupable de quelques autres.

Je connais plusieurs personnes qui souffrent en raison d'une exposition prolongée à la fumée secondaire (migraines, asthme et autres troubles respiratoires).
Je crois que les victimes de la fumée secondaire méritent un peu plus de respect. Si cela implique que le gouvernement prenne quelques décisions qui brimeront certains individus dans leur «vie privée», alors tant pis!

Est-ce que je me sens mal pour ces fumeurs? Non! Est-ce qu'on se mêle de leur «vie privée» ? Oui et avec raison.
Ha cette fumée secondaire...
Mon but ici n'est aucunement de discuter à savoir si la fumée secondaire est nocive ou non. Personnellement, comme n'importe quel poison, tout est dans la dose.
C'est rendu que l'on capote si un enfant respire une seconde les effluves d'une cigarette. Ce qui est totalement absurde. Cet enfant, lorsqu'il mange ses guimauves pret d'un feu en été respire de la fumée et celle-ci est encore plus nocive que ce que être le tabac...
Mais bon, assumons ici pour s'amuser que la fumée secondaire est totalement nocive...
Assumons aussi que ces 800 morts sont bel et bien attribuable à la fumée secondaire, même s'il est évidemment impossible d'en faire ainsi.

D'où viennent ces morts... comment ces gens sont-ils exposés à cette fumée secondaire ?
Il ne reste que deux endroits où les fumeurs ont droit de pratiquer leur vice: dehors, au grand air et dans leur propriété privée (maison, auto, etc).
Fumer à l'extérieur est totalement inoffensif ( sauf pour le fumeur évidemment ).
Il ne reste donc en gros que la maison et l'auto comme source de fumée secondaire.

la fumée secondaire cause la mort de plus de 800 non-fumeurs au Canada par année.
Données D'après le site internet de Santé Canada, cette statistique grandit d'année en année.
Désolé Santé Canada mais cette statistique est inconcevable !
Si une énorme quantité de gens ne sont plus exposés à la fumée secondaire ( lieu public, lieu de travail, bar, etc ) et que de plus en plus de gens en meurent, c'est soit que vous manipulez l'information, soit que votre science est incorrecte.
Si c'est le cas que depuis que la cigarette est interdite pratiquement partout, le nombre de décès augmente, et bien la première chose à faire devrait être de retirer ces interdictions pour revenir à la situation précédente et réviser toute votre «science» derrière cela.
( Pas question hein ? C'est ce que je pensais.... )

On vous entends continuellement dire comment le lobby de la cigarette est ce qu'il y a de plus crasse sur la terre: mensonger, manipulateur de donnée.
Et bien, tout indique que vous êtes tout aussi merdique que ces gens !

La fin ne justifie pas les moyens ! Que vous considérez votre cause juste ne vous donne pas droit à la désinformation.

Francois.

samedi 6 mars 2010

Combattre un cliché... par un autre cliché ?


Un Québec sexiste

Les commentaires qu'ont tenus Claude Mailhot et Alain Goldberg au sujet du patineur artistique Johnny Weir, et l'écho qu'ils ont eu au Québec, révèlent pour certains un discours homophobe.
À mon avis, ces propos ne relèvent pas d'une réelle aversion pour les gais.
En fait, cet épisode digne des Plouffe démontre qu'au Québec, nous souffrons encore du syndrome de la taverne «chez Gilles». Nous nous percevons comme une société progressiste, mais sous ce vernis, cet incident montre que nous sommes collectivement encore attachés à une vision limitée et traditionnelle de ce qu'est un homme.

L'image que Johnny Weir a projetée aux Jeux olympiques est venue heurter celle qu'avaient intériorisée les journalistes et analystes sportifs et qui fait actuellement consensus. Celle qui nous réconforte et nous conforte dans nos préjugés et qui est proposée dans les pages de magazines comme Summum version féminine?: des hommes musclés, forts, virils, sûrs d'eux-mêmes, des sportifs, des gagnants, des guerriers!
Je suis totalement en accord avec le fond du message. C'est à dire que ces commentaires sur l'apparence du patineur démontre un conformisme à un espèce d'idéal macho, male viril. Ces commentateur sportif ont entièrement droit à leur opinion et à l'exprimer. Mais ils en ont beurrés épais et le ton hautain qu'ils ont employés est à déplorable...

Ceci dit, certains commentaires de l'auteur de ce texte sont tout aussi déplorable.
Pour un homme, ce qui est valorisé dans notre société, c'est la réalisation de soi, la confiance en soi, c'est montrer sa force, être compétent et indépendant, avoir du succès, c'est aussi l'agressivité et la témérité.
Le problème avec la «tapette», l'efféminé, c'est l'image qu'il projette. Un homme efféminé représente la fragilité, la douceur, une certaine vulnérabilité, des qualificatifs qui sont menaçants pour l'homme traditionnel, le gars «gars».

Nous nageons ici en plein cliché, autant que l'ont fait ces commentateurs sportifs.
Oubliez l'image que vous renvoie ces mots et relisez les objectivement:
ce qui est valorisé dans notre société, c'est la réalisation de soi, la confiance en soi, c'est montrer sa force, être compétent et indépendant, avoir du succès, c'est aussi l'agressivité et la témérité.
Confiance, force, compétence, indépendance, succès, témérité....
Et tout ces attributs seraient déplorables ? Qui ne rêve pas d'avoir tout ces attributs ?
L'auteur semble déplorer que ceux-ci soient valorisés... et pourtant.
Et mesdames, venez me dire que ce ne sont pas des attributs que vous valorisez !

Maintenant, regarder ce que l'auteur nous présente comme attributs, comme valeur égales aux précédantes:
Un homme efféminé représente la fragilité, la douceur, une certaine vulnérabilité, des qualificatifs qui sont menaçants pour l'homme traditionnel, le gars «gars».
Fragilité, vulnérabilité...
Hey les gars ! Est-ce vraiment ce qui vous allume chez une femme ? Est-ce que vous associez vraiment féminité avec fragilité et vulnérabilité ?

des qualificatifs qui sont menaçants pour l'homme traditionnel, le gars «gars».
Je ne penses pas que ce genre de macho se sentent menacé par les gars efféminés. ( pas même inconsciemment ).
C'est plutôt un genre de tribalisme qui les motivent: le plaisir si facile de s'affirmer en dénonçant ceux qui ne sont pas de la même gang..., ceux qui se démarque si facilement...
(on voit cette façon de faire continuellement avec les enfants dans les écoles... )

Cet auteur dénonce avec raison les commentaires de ces commentateurs sportifs, mais il le fait en nous offrant des clichés encore plus exécrables...
Il va même jusqu'à nous dire quelque chose du genre: l'homme est déplorable car il valorise la réussite et la réalisation personnelle tandis qu'il devrait apprécier la fragilité et la vulnérabilité.

Et bien non, pour moi, ces défauts qui sont attribués à l'homme, la femme doit les posséder aussi.
La vulnérabilité et la fragilité, ce sont des défauts... Et ceux qui recherchent ceci chez l'autre sont bien plus des êtres désirant s'affirmer par la domination que des gars 'ouverts' et 'progressifs'.

François.

Attention, votre poubelle vous regarde...


Attention, votre poubelle vous regarde...
La guerre des ordures va-t-elle être déclarée en Grande-Bretagne?
C'est en tous cas le dernier épisode en date de la société sous haute surveillance d'Outre-Manche: des puces électroniques installées dans les poubelles pour surveiller, voire taxer, les pratiques en matière de recyclage des citoyens.
La nature de ces puces varie: certaines servent à évaluer le poids des ordures entassées dans le réceptacle. D'autres vérifient si la poubelle a été vidée, ou encore le lieu où elle se trouve.



Pauvre Britanniques....
Si tout ceci s'avère vrai, car c'est tellement incroyable, autant technologiquement qu'économiquement que je ne peux qu'avoir des doutes..

Quel est l'avenir de ce peuple ? Pensent-ils vraiment qu'ils aboutiront à une société réglée au quart de tour, où tout les citoyens sont dociles et dans le droit chemin ?
Il n'y a qu'un seul chemin qu'est le leur et c'est un monde totalitaire, celui décrit prophétiquement dans 1984.
Ce que j'aimerais comprendre est comment ces gens font-ils pour ne pas voir où ils se dirigent ?
Le pire est que parfois j'ai l'impression qu'ils sont juste en avance sur les autres et que nous nous dirigeons lentement nous aussi dans cette route.

Quelle espèce de philosophie de vie que celle de ce peuple qui fait qu'ils ont peur d'eux même et de leur voisin ? Qu'est-ce qu'un peuple qui est rendu à s'intéresser plus à savoir ce qu'il y a ( et ce qu'il n'y a pas ) dans la poubelle de son voisin que de se réaliser, d'être soi même...

Prendre sa liberté pour acquise, mettre le conformisme au devant de la liberté, c'est le meilleur moyen pour réaliser comment celle-ci est fragile mais importante.
Beaucoup d'humains ne goûtent pas à la liberté sur la terre. Il est désolant de voir comment agissent ceux qui ont la chance de l'avoir....

François.