mardi 29 septembre 2009

Le dalaï-lama: la technologie nuit à la paix

Le dalaï-lama met en garde contre la technologie
De passage au Sommet de la paix 2009 à Vancouver dans le cadre de sa visite en sol canadien, le dalaï-lama a déclaré au cours de la table-ronde d'ouverture que la technologie pourrait bien nuire à la paix.
«Je pense que la technologie peut présenter certains avantages pour les gens intelligents, mais qu'elle ne peut pas susciter la compassion», a-t-il dit devant environ 12 000 fans dévoués, en précisant que la paix passait justement par la compassion et la conscientisation.

Toujours aussi connecté avec la planète Terre ce dalai-rama.
Donc selon lui, la paix est menacé par la technologie.
Et que nous offre-t-il comme explication ?
La technologie c'est pour les gens intelligents, les autres devraient se contenter de la compassion...
Est-ce une insulte ?

La technologie pour les gens intelligents nous dit-il.
M. Lama semble vouloir que la technologie soit réservée à une clique de gens ( les érudit sans doute ? ). Ho»!, les «intelligents» nous dit-il...

Pourtant, la technologie, c'est la médecine, le WEB, la télécommunication, l'aviation, les machines de guerres, etc, etc....

Tout le monde ( à part le Dalai-lama ? ) est capable en y réfléchissant 2 secondes de réaliser que la technologie en général est neutre. Un avion est un avion, s'il est utilisé pour larguer des bombes ou larguer de l'aide suite à une catastrophe, l'avion s'en fiche.

La paix et la technologie n'ont aucun lien.
Et comme preuve nous avons les guerres, de la préhistoire à aujourd'hui pour le prouver.
Quelle carte joue ce prêtre ici ?

La compassion pour les autres...
Comment oser opposer technologie et compassion ?
La technologie peut effectivement amener la souffrance sur la terre mais comme elle l'a démontré à plusieurs reprises, elle peut aussi en faire disparaître énormément.
Pensons à la médecine, à l'espérance de vie, à la mortalité infantile, à la famine dans le monde, etc.

La compassion c'est ressentir et tenir compte de la souffrance des autres.
Un monde basé sur la compassion implique la souffrance...
Ce que dit cette religion est de regarder la souffrance des autres, de la «vivre», et la paix suivra.

Que dire d'une paix basé sur l'admiration de la souffrance des autres ?
Ce qu'essaye de nous faire accroire ce Lama est que si nous avions tous comme valeur la souffrance de l'autre, la paix suivrait...
Quelle naïveté !

Premièrement, cette vision du monde implique que la souffrance perdure puisqu'elle serait la base de la paix.
Deuxièmement, qui est assez naïf pour croire que de se soucier du voisin apporterais une paix globale ? Pour la presque totalité des gens, la compassion s'arrête avec l'estime que l'on a du «compassionné» (...). C'est à dire que si notre évaluation de son malheur est en accord avec nos valeurs, nous auront de la compassions. Mais dans le cas contraire, le sentiment est tout autre...

La paix serait dans l'acceptation de toutes les valeurs, quelles qu'elles soient ?
Si c'est la seule avenue, et bien cela explique pourquoi la paix n'est pas si généralisée dans l'histoire de l'humanité...

François.

L'accord de Copenhague est urgent... pour ceux qui le trouvent urgent...

J'adore ce genre de statistique...
L'accord de Copenhague est «urgent» pour 90% de la population
Plus de 4000 citoyens de 38 pays riches ou en développement, consultés simultanément samedi sur le changement climatique, ont jugé à 90% «urgent» de conclure un accord mondial contre le réchauffement en décembre à Copenhague.
4000 citoyens, c'est assez représentatif comme population statistique...

Mais voici le problème:
À l'initiative du Danemark, une centaine de participants dans chaque pays préalablement sélectionnés et formés, se sont réunis lors de tables rondes pour répondre à un questionnaire unique et émettre leurs recommandations aux décideurs.
Quelle est la valeur d'une statistique donc l'échantillonnage est «préalablement sélectionné» et «formé» ?
Si l'échantillonnage n'est pas aléatoire, la statistique ne vaut absolument rien si les critères de sélection ne sont pas énoncées clairement.

Pour ce qui est du coté formation, les responsables du sondage nous rassurent:
The WWViews citizen deliberations were informed by well-balanced briefing material, based on the fourth Intergovernmental Panel on Climate Change assessment report.
(Source: World Wide Views on Global Warming )

Désolé mais d'endoctriner le répondant avec le matériel du GIEC ( l'IPCC ) démolie toute pertinence statistique. Comme si le GIEC était «well-balanced»...
Comme si cette méthode de faire des statistiques était pertinente.

Comme si tout cela n'était pas de la fraude intellectuelle ?

François.

vendredi 25 septembre 2009

Merde féministe: Pour être plus performants, embauchez des femmes!


Pour être plus performants, embauchez des femmes!
Les entreprises ont tout intérêt à employer plus de femmes et à leur faire grimper rapidement les échelons. Les sociétés qui embauchent plus de 35% de femmes voient leur chiffre d'affaires progresser plus rapidement que les autres. Elles sont aussi plus rentables, plus productives et elles créent davantage d'emplois, révèle une enquête publiée par Le Monde.

Paradoxalement, malgré leurs bonnes performances économiques, les entreprises les plus féminisées auraient toutefois tendance à augmenter moins vite leur cours en bourse que les autres. Les prévisions plus pondérées des femmes en période de croissance pourraient influencer négativement les investisseurs, tandis qu'en période de crise ceux-ci s'intéresseraient davantage aux performances réelles.

Comme quoi il est possible de dire n'importe quoi avec des statistiques...
Donc il y aurait corrélation entre le nombre de femmes d'une entreprise et la croissance du chiffre d'affaire.
Mais aussi une corrélation négative pour ce qui est de la capitalisation en bourse. (??)
Et aussi aucune corrélation entre la valeur boursière d'une entreprise et son chiffre d'affaire...

Et à partir de ces corrélations, voici ce qui est déduit dans le texte: les femmes sont plus rentables, plus productives et créatrices d'emplois.
C'est plutôt facile non ?

L'étude ( peut-on appeler cela ainsi ? ) fait un rapport entre la prudence de croissance d'une entreprise et le nombre de femmes qui y travaille....
Vraiment ?

Et cette merde n'est pas de la discrimination ?
Le mouvement féministe sera convaincus de la réalité de ceci...

Mais pour les autres, comment ne pas se poser les questions suivantes:
- Le fait qu'une entreprise réussisse à attirer et embaucher des employés de sexe féminin double ( pratiquement ) le nombre de candidats potentiels. Les chances d'y trouver des employés compétents est doublé. Comment ignorer ce facteur ?

- Le fait que le corrélation pourrait être justement le contraire: que les entreprises offrant un climat de travail moins axé sur la performance à tout prix serait un facteur qui intéresse les femmes. Au lieu de nous dire que ce sont ces femmes qui on créées ce climat comment ne pas penser que c'est le contraire ?

- Le fait que le nombre de femmes dans l'entreprise n'a certainement pas de rapport direct avec les orientations de marché de celle-ci. Seul le nombre de femmes dans la direction pourrait avoir une influence telle que décrite ici.

Toute cette merde de féminisme est de la discrimination au même titre que ce que ce que le mouvement dénonce.
Un mouvement qui dénonce la discrimination des femmes et qui propose comme solution la discrimination des hommes ne vole pas très haut dans mon estime.

Hé les féministes, le combat est fini et gagné...! Il reste surement encore des injustices mais ce n'est qu'une question de temps avant que celles-ci disparaissent.
A continuer le combat ainsi, vous reniez ce que vous avez demandés: l'égalité.


Et pour une entreprise, le gros bon sens est la seule démarche rentable à suivre.
C'est à dire d'engager les meilleurs candidats selon le besoin du poste recherché.
Qu'il soit homme, femme, gai, laid n'a tellement pas d'importance.

La compétence certainement n'a pas de sexe.
François.

jeudi 24 septembre 2009

Démocratie et syndicalisation

Une porte ouverte aux tactiques antisyndicales
On assiste ces temps-ci à une offensive en règle de la part de ténors de droite pour forcer le vote obligatoire en matière d'accréditation syndicale. Il existe beaucoup de démagogie autour de ce débat. Surtout, les tenants de tels changements occultent systématiquement les effets pervers de cette pratique, effets qui sont pourtant bien documentés au Canada comme aux États-Unis.

Pourquoi les gouvernements provincial et fédéral ont-ils légiféré, chacun dans leur code du travail, pour permettre le choix d'un syndicat par signature de carte d'adhésion plutôt que par vote secret? La raison est simple : c'est pour éviter l'ingérence et l'intimidation des employeurs auprès des salarié-es.
Désolé Mme Charbonneau mais peut de gens vont avaler cela.
Tous le monde à vécu ou entendu des histoires sur comment vos membres sont si respectueux de la liberté des gens. Vous pouvez brandir l'épouvantail de l'intimidation des employeurs mais l'on sait tous que présentement, cette pratique est la votre.

Lors de la tenue d'un vote à scrutin secret, les moyens dont disposent les groupes opposés peuvent avoir un effet déterminant sur le résultat. Comment un syndicat en formation peut-il disposer de moyens aussi efficaces qu'un employeur ou qu'un groupe de salarié-es appuyé par celui-ci?
Oui, peut-être que la quantité d'argent est un facteur significatif. Mais j'aimerais penser que ce qui compte est le débat et non le nombre de pancartes et de Gros-Bras....
Et entre vous et moi, on sait bien qu'un petit coup de fil à la CSN et oups, l'argent est là...

Mais ce qui est désolant dans cette argumentation est que vous avouez ainsi que le processus est déloyal. Si je formule votre phrase différemment, ce que vous dites est: un vote secret enlèverait l'avantage au moins riche.

Les salarié-es qui militeront ouvertement en faveur de l'accréditation lors de la campagne précédant le vote s'exposeront au pire, surtout en cas de résultat négatif. En effet, ils seront identifiés par l'employeur comme des trouble-fêtes et risqueront des représailles, et ce, en l'absence de toute la protection que procure généralement la présence d'un syndicat et d'une convention collective.
Surtout en cas de résultat négatif me dites-vous ?
Mais en quoi cette situation est elle différence de l'accréditation par carte ?
Si l'accréditation ne passe pas, la situation est exactement la même pour ces gens. Ils seront vus par l'employeur comme les investigateurs d'une façon ou d'une autre.

Dans le cas d'un vote positif ( comme une majorité d'adhésion ), c'est réglé et le syndicat est là.

Est-ce que vous essayeriez de nous faire peur Mme Charbonneau ?

Démystifions la légende urbaine voulant que le vote à scrutin secret soit un rempart contre l'intimidation que les travailleurs pourraient subir de la part d'organisateur syndical au moment de la signature de leur carte d'adhésion.
Ainsi, il faut savoir que lors de la vérification du caractère représentatif, l'agent des relations du travail vérifie les formules d'adhésion et enquête sur leur conformité.
Si l'agent découvre des irrégularités quant au caractère libre et volontaire de certaines adhésions, il l'indiquera dans son rapport et le commissaire chargé du dossier pourra, en vertu du Code du travail, ordonner la tenue d'un scrutin secret. À notre avis, ce processus de vérification est un gage clair du respect de la volonté des travailleuses et des travailleurs.
Héhé... Légende urbaine ? Vraiment ?
En quoi de l'intimidation sera détectable dans les formules d'adhésion ?
On ne parle pas de fraude dans la paperasse ici. On parle des ces deux gros gars qui sont passés tantôt pour bien expliquer à cet employé qu'ils savent très bien que celui-ci n'a pas encore pris sa carte d'adhésion et que ceci n'est pas nécessairement bon pour son avenir...
Sa carte, une fois signé suite à la menace, sera totalement «clean»...

Notons que le processus par carte d'adhésion est bien plus démocratique, à notre avis, car il nécessite l'obtention de la majorité absolue des salarié-es, alors que le scrutin secret se contente d'une majorité des salarié-es se prévalant de leur droit de vote.
Ok, le terme «démocratie» veut dire: la possibilité de s'exprimer.
Vous voulez jouer cette carte, et bien je vous dirais que le vote est plus démocratique.
Dans un vote, vous avez 3 choix: pour, contre et abstention.
Dans l'adhésion avec une carte, il n'y a que 2 choix: oui ou non.

Forcer celui qui n'a aucunement d'opinion à choisir est difficilement qualifiable de plus démocratique que de l'ignorer s'il ne se prononce pas...

88% des employeurs ont posé des gestes visant à restreindre l'accès du syndicat aux employés;
? Difficile à croire que ce chiffre n'est pas 100% mais bon...

La première question ici est: qu'est-ce que veux dire restreindre l'accès du syndicat ?
Est-ce par exemple de mettre dehors ces deux gros bras mentionnés plus tôt car ceux-ci se promènent dans une entreprise où ils ne sont même pas employés ?
Faudrait préciser...

68% d'entre eux s'étaient adressés directement aux travailleurs pour contrer la campagne de syndicalisation
Juste 68% ?
S'adresser aux employés pour expliquer l'autre coté de la médaille, c'est juste normal et fair pour une entreprise...
N'essayez pas de faire passer cela pour négatif....

32% d'entre eux avaient entraîné leurs cadres pour qu'ils puissent réagir à une campagne d'accréditation
C'est évidemment juste le gros bon sens....

C'est comme si vous essayeriez de renier à l'employeur de faire valoir son opinion dans ce qui devrait être un débat...

La baisse du taux de syndicalisation au Canada, au cours des dernières années, est en lien direct avec l'adoption de procédures de vote obligatoire par les provinces. Susan Johnson, dans une étude pancanadienne effectuée en 2002, indique que l'adoption de telles procédures réduit en moyenne de neuf points de pourcentage le taux de réussite d'une campagne de syndicalisation.

Et si le fait de voter librement, de façon anonyme permettait au gens d'exprimer leur vrai opinion ?


Essayez de détourner la réalité comme vous voulez mais il n'en restera pas moins que la meilleure façon de s'exprimer est par un vote anonyme. Peu de gens seront contre cette idée.

Vous mettez l'intimidation des employeurs comme un danger en sachant très bien que le système actuel vous donne le monopole de l'intimidation.
Vous collez l'étiquette de «pratique déloyale» à l'employeur qui exprime son point de vue dans le débat, comme si celui-ci n'était pas pertinent... Comme si s'exprimer était une pratique déloyale ?

Démagogie nous dites-vous ?
Miroir, qui est la plus belle ?

François.

mercredi 23 septembre 2009

Saint-Martyr Ingrid de Betancourt

Libérée l'an dernier après un long calvaire aux mains de la guérilla colombienne, Ingrid Betancourt est venue exprimer, mercredi, toute sa gratitude envers les Québécois.

Mme Betancourt a reçu la médaille d'honneur de l'Assemblée nationale des mains du président, Yvon Vallières.
Elle a quitté le parlement peu après midi pour livrer un témoignage devant les invités de la Société des relations internationales de Québec, au Château Frontenac.
Mme Betancourt a été accueillie au Québec avec des égards réservés aux grands de ce monde.
Tour à tour, les leaders de l'opposition, de même que le premier ministre Jean Charest ont souligné «le courage» incarné par la politicienne franco-colombienne.
Parfois, les hommages rendus prenaient une teinte quasi mystique ou religieuse.
Ainsi, pour la chef par intérim de l'Action démocratique, Sylvie Roy, Ingrid Betancourt n'est rien de moins qu'«un être de chair et de lumière».
Plus réservé, le premier ministre Charest a soutenu que «le monde» avait besoin de gens qui luttent sans relâche pour la liberté comme Ingrid Betancourt.
Heu... Parle-t-on de la même Ingrid Betancourt ?
En quoi cette femme est-elle une héro nationnale ?
Oh, excusez, un être de chair et de lumière nous dit Miss Roy.

Qu'a fait cette femme exactement ?

Son enlèvement:
Wiki:
Le samedi 23 février 2002, le président Pastrana part en hélicoptère vers San Vicente del Caguán (Colombie) dans le but de rendre officielle la présence des forces armées dans la commune.
Les autorités refusent à Íngrid Betancourt la possibilité de voyager par voie aérienne avec les journalistes qui accompagnent le chef de l’État. En effet, les lois colombiennes interdisent au président en exercice de voyager avec des candidats à la présidentielle.
Horacio Serpa, candidat du parti libéral, sera lui aussi empêché de prendre l'hélicoptère.
Alors en campagne présidentielle, Íngrid Betancourt décide de ne pas faire marche arrière pour soutenir le maire de San Vicente del Caguán, membre de son parti politique.
Íngrid Betancourt prend la route de Florencia (capitale du département) qui mène à San Vicente del Caguán, malgré les avertissements du gouvernement lui signalant la présence de guérilleros procédant à des barrages en certains endroits de la route. Alors qu'une dernière barrière militaire empêche le convoi de continuer et que les militaires annoncent la présence des guérilleros quelques kilomètres plus loin, la candidate donne l’ordre à son conducteur de poursuivre sa route après avoir signé un document dans lequel elle se rend responsable de cette décision.
Íngrid Betancourt et Clara Rojas passent plusieurs barrages des FARC jusqu'à ce qu'elles soient arrêtées à Paujil (Caquetá).

Donc Mme Betancourt est enlevée mais on peut dire qu'elle s'est pratiquement livrée la FARC.
Passer un barrage de militaire pour ce diriger contre leur avis vers une zone de combat, c'est plutôt courir après le trouble !

Cette femme a fait des accomplissement extraordinaires durant sa captivité ?
Il semble bien que c'est tout le contraire:

Le 26 février 2009 a paru aux États-Unis un livre Out of Captivity écrit par Marc Gonsalves, Tom Howes et Keith Stansell, trois co-otages d'Íngrid Betancourt durant 5 ans et demi. Ils dressent un portrait très peu flatteur de leur ex-camarade de détention, fustigeant « son égoïsme, son orgueil et son arrogance » ainsi que sa façon d'avoir tenté de prendre le contrôle du camp où ils étaient codétenus.
Elle aurait par ailleurs mis la vie de ces otages en danger en disant aux guérilléros que ces trois hommes étaient des membres de la CIA.
Ayant réussi à garder sa radio, elle aurait refusé de communiquer aux autres prisonniers les informations qu'elle avait entendues. Keith Stansell pour sa part, va jusqu'à affirmer qu'elle volait de la nourriture et qu'elle essayait de prendre le contrôle du camp de prisonniers.
Gonsalves, qui noua une certaine amitié avec Betancourt, a cependant nuancé le propos de Stansell en affirmant qu'elle « ne rendait pas la vie facile aux guérilleros ».
Clara Rojas dénonce également l'attitude de Betancourt en la qualifiant de « mesquine ».
Terme également employé par Juan Carlos Lecomte, pour qui elle est de plus « égoïste ».

Le Point décrit en détails dans un de ses articles ce qui suscite une polémique et analyse la personnalité de Betancourt.
Il serait facile d'accuser tout ces gens de menteurs mais voici:
Dans un ouvrage récent, trois Américains otages des FARC pendant plus de cinq ans dressent un portrait peu flatteur de l'ex-politicienne.
Les auteurs la décrivent comme «égoïste, hautaine, dangereuse (et) arrogante».
L'ex-otage n'a pas cherché mercredi à dissimuler son côté sombre.
Pendant sa captivité, il lui arrivait de voir des choses «laides», comme «l'égoïsme» et la «couardise».

«Et je ne l'ai pas vu chez les autres, je l'ai vu en moi», a-t-elle avoué.

Vous direz que ce n'est parce qu'elle est simplement humaine ? Possible.
Mais entre nous, ces agissements durant sa captivité ne sont pas ce qu'il y a de plus noble.
Ni ce qu'il y a de plus courageux comme nous le dit M. Charest.
Il serait bien de donner une médaille à ses co-détenus qui ont semble-t-il réagis avec plus de « lumière, de chair et de courage».

Il est évident que ce que l'on cherche dans Mme Bétancourt est un martyr.
Mais sachez que celle-ci est bien plus un animal politique qu'un animal de sacrifice.

François.

lundi 21 septembre 2009

L'euthanasie n'est pas une solution sociale...

En fait le vrai titre du texte qui nous intéresse est plutôt :
L'euthanasie n'est pas une solution humaine
Mais comme on le verra dans le texte, on ne considère pas les valeurs humaines mais bien des valeurs sociales pour renier cette solution.

Faire mourir le patient n'est pas une solution humaine pour soulager les situations dramatiques de douleur ou de souffrance terminales: le médecin a toujours le devoir et le pouvoir de faire mourir la douleur, et non pas de faire mourir le patient.
Notez ici que le texte parle de l'euthanasie pour soulager quelqu'un en phase terminale ou quelqu'un que la vie est totalement insupportable ( et dont la médecine est impuissante: qu'elle l'avoue ou non ).
On ne parle pas d'installer des distributrices de capsules de cyanures à 5$ dans les écoles et les centre d'achats.
Cette nuance est importante à retenir.

La liberté et l'autonomie de la personne s'arrêtent là où elles empiètent sur celles des autres membres de la société. Une modification de nos lois pour satisfaire la demande d'un tout petit nombre d'individus dans la société mettra en péril la vie d'un beaucoup plus grand nombre, qui n'étaient pas visés. L'expérience des quelques pays qui se sont aventurés dans cette voie démontre que les pratiques deviennent ingérables malgré la mise en place de contrôles et de balises : les protocoles ne sont pas respectés, les consentements non obtenus, les pressions des familles fortes et difficiles à gérer. Des personnes qui ne le demandaient pas sont mises à mort. Survient un glissement.

Dès qu'on accepte de faire mourir les patients dans un état terminal et qui le demandent, on devient confronté à la demande des personnes avec des handicaps et des atteintes chroniques qui les minent, puis à celle des patients avec des atteintes psychologiques.

Bien que le suicide soit parfois revendiqué comme une liberté, il demeure avant tout un drame personnel fondamentalement contraire à la nature humaine et un échec de la société. Le suicide n'est jamais sans retentissement sur les autres personnes et sur toute la société. La réponse face à la personne qui veut se suicider a toujours été qu'on lui vienne en aide: elle doit le demeurer.

Remarquez comment le texte brouille la différence entre le «suicide du déprimé» et l'euthanasie du condamné en souffrance.
L'argument du gars qui change d'idée et demande le suicide pour avoir plutôt de l'aide n'en est certainement pas un ici.

L'argument d'aider la personne face au suicide ne tient pas non plus: l'aide, il l'a sûrement demandé avant d'envisager l'euthanasie ! C'est face au néant de solution que cette personne envisage le suicide.

On nous dit qu'en acceptant ce cas particulier, on risquerais de devoir en accepter plein d'autres...
Soit. Mais en quoi ceci permet d'éliminer moralement ce cas-ci ?
L'argument du «si je te dis oui à toi il faudra que je dises oui à plein d'autres» n'a jamais été un argument bien convainquant...
Et ici, on ne parle pas de petits caprices mais de tout autre chose...

On nous dit qu'en acceptant ce cas particulier, le système risque de perdre le contrôle et même que des gens qui ne voulaient pas mourir seront tués...
Très peu convainquant comme argument. Le gouvernement à mis les pieds dans bien des choses de nos vie où il a perdu le contrôle et s'en est toujours lavé les mains...
L'épouvantail des meurtres est difficile à accepter.
Et surtout, comment est-ce possible de moralement mettre ces arguments au devant de la souffrance de ces gens ? «Excuse-moi mais tu dois souffrir car sinon je pourrais avoir des problèmes dans l'avenir avec le concept»...
Comment est-ce possible d'ignorer la souffrance de ces gens au nom de ces arguments ?

La liberté et l'autonomie de la personne s'arrêtent là où elles empiètent sur celles des autres membres de la société.
On nous parle de liberté.
Le texte explique que la liberté de mourir s'arrête à la liberté des autres. Que la souffrance que l'entourage devra endurer suite à la mort de ces gens est aussi importante que la souffrance de ces condamnés.
Cibol ! C'est une joke hein ?
Que dire du fait que souvent ce sont les proches de ces gens qui les aident à se suicider ?
Que dire du soulagement que la grande majorité des proches doit vivre lorsque ces personnes sont enfin libérées de leurs souffrances ?
Encore, on ne parle pas de l'ado qui se suicide sur un coup de tête ici. C'est pas pareil !
On parle de compassion face à l'invivable...


Bien que le suicide soit parfois revendiqué comme une liberté, il demeure avant tout un drame personnel fondamentalement contraire à la nature humaine et un échec de la société. Le suicide n'est jamais sans retentissement sur les autres personnes et sur toute la société.
C'est plutôt insultant comme argument.
C'est de dire à ces gens: votre souffrance est nécessaire car autrement elle causerait de la peine à d'autres personnes et elle serait un échec de la société.

Un échec de la société ? Peut-être qu'il est possible de le voir ainsi pour un suicide normal mais dans le cas d'une euthanasie face à une douleur inhumaine et une mort certaine, c'est plutôt un échec de la médecine.
L'échec à mon avis est de refuser à ces gens le droit de choisir le point où trop c'est trop dans un avenir néant.

En quoi une personne en phase terminale à comme valeur la conscience de la société face à la douleur et le vide qu'elle ressent. En quoi est-il moral de dire à une telle personne: tu dois souffrir encore un peu, c'est pour le bien de la société et de ceux qui restent...

Qu'une centaine de médecins mettent la conscience morale de la société au devant de ce que vivent ces gens me dépasse.
Au point même que je n'y crois pas.

Pour moi, les arguments avancés ici contre l'euthanasie sont injustifiable et faux.
La question qui reste alors est: quelle est la vraie raison qu'ont ces médecins pour s'opposer à l'euthanasie ?
- Est-ce que parce qu'ils ne veulent pas avouer que la médecine à ces limites ?
- Est-ce parce qu'il est inacceptable pour un médecin de faire un tel acte ? Dans un quel cas il serait important de confronter ses valeurs avec celle de son patient...
- Est-ce vraiment pour les raisons exprimées dans le texte ? Ce qui m'oblige à dire: je ne comprends pas !
- Est-ce simplement par manque de couilles ?

Y a-t-il un médecin dans la salle pour m'expliquer ?

Pour terminer, la réponse que je m'attendrais de la médecine est quelque chose du genre: pour ces cas, la médecine est impuissante. Le médecin peut arrêter les souffrances de ces gens avec l'euthanasie mais c'est à la société de décider ou non de la moralité de ce geste, pas à la médecine.

Et dans un tel cas, il me semble que la meilleure réponse serait: face à cette situation sans solution acceptable pour le «condamnée», la société devrait pour une fois lui laisser le bénéfice du doute et lui «remettre» le droit à son corps et à sa vie.
Même ceux qui ne sont pas d'accord avec le principe qu'un humain devrait avoir tous les droits sur sa valeur première: sa vie. Même ceux-ci devraient opter pour cette valeur dans une telle situation si cruelle et sans issue.

François.

dimanche 20 septembre 2009

Le mouvement vert et la paix dans le monde.

Il est assez sarcastique que le Giec (IPCC), une filiale de l'ONU ait reçu le prix Nobel de la Paix il y a quelques années.
Le moins que l'on puisse dire est que le mouvement écolo n'est absolument pas un mouvement qui aide la paix dans le monde.

Ce que plusieurs conçoivent comme étant la paix est un idéal irréaliste du genre: tout le monde vie humblement, en paix et en harmonie avec la nature.

Quelle est la réalité ?
Ce mouvement se pense tellement légitime qu'il se considère au dessus de la souveraineté des peuples. Il considère avoir la légitimité d'imposer aux autres peuples son idéologie.

L'idée de vouloir contrôler la démographie dans d'autres pays n'est pas vraiment un pas vers la paix mondiale.
L'idée de vouloir empêcher des peuples d'utiliser leur ressources naturelles, foret, pétroles, mines, etc, n'est aucunement un chemin vers une meilleure paix.

Que dire de l'idée de la France et l'Allemagne d'imposer des sanctions aux pays qui n'adhèrent pas à leur trip-vert ? Donnons-leur aussi un prix Nobel de la Paix !

Un grand danger pour la paix dans le monde est le fameux sommet de Coppenhague ( le Kyoto/2 ). Ce que désirent ces gens est de mettre en place des pénalités pour pouvoir générer du CO2.
Comme ces gens savent que s'ils mettent en place un tel système de façon unilatérale, ils seront perdant, il leur est absolument nécessaire d'impliquer toutes les autres nations de la terre.
( Celles faisant du commerce avec eux en fait )

Et comment ces gens imposent cette pénalité à leurs citoyens ? Avec un des systèmes les plus malhonnêtes: une bourse de carbone.
Cette bourse de carbone, incomprise par la majorité des citoyens, permet aux gouvernements de passer par la porte d'en arrière cette nouvelle taxe sous un masque de «jeux boursier entre les grands joueurs et donc n'ayant pas d'impacts sur vous». Ce qui est un pur mensonge. ( Et oui, même Obama est capable de mentir... :) ).
Et cette bourse de carbone est si complexe, si tordue que jamais elle ne réussira à satisfaire tous les peuples. Les gouvernements ont tellement de façon de déjouer ce faux marché qu'il est impossible qu'elle soit considérée juste entre les pays.

Et toute cette politique est la porte ouverte au protectionnisme. Un produit étranger concurrentiel sera considéré comme déloyal car son pays producteur ne taxe pas adéquatement le CO2.
Ce pays ne récupère pas le sous-produit de la production de ceci et est donc avantagé.

Ainsi, les Etats-Unis pourraient considérer que nous ne plantons pas assez d'arbres ( avec raison... ) et ainsi justifier ( à tord ) un tarif sur le bois d'oeuvre pour compenser cette concurrence déloyale.

Un pays n'adhérant pas au Kyoto/2 sera presque automatiquement dénoncé et se verra imposer une taxe d'importation. ( Ce que veux institutionnaliser M. Sarkosy pour ainsi pouvoir se cacher derrière une convention pour justifier facilement une telle taxe )

Le protectionnisme, et plus particulièrement le retour au protectionnisme après le libre-échange n'est vraiment pas une avenue favorisant la paix dans le monde.
Bien au contraire !
Les dommages potentiels que peuvent causer à une économie un système tel une bourse de carbone, combinés aux frustrations que causent le protectionnisme ne peuvent être négligés.
Rien de bon pour la paix dans le monde.

Mais rassurez-vous, l'ONU s'occupe justement de la paix dans le monde! Elle nous répète continuellement qu'elle est très inquiète des tensions géopolitiques qui pourraient survenir si des populations devaient être relocalisées dans 100 à 150 ans à cause du réchauffement climatique.
J'imagine que c'est ce qu'on appelle avoir une vision à long terme ?

François.

samedi 19 septembre 2009

Contrôler les naissances...

Cette opinion revient souvent dans les médias:
Contrôler les naissances pour lutter contre la pollution
Distribuer des contraceptifs dans les pays en développement pourrait aider à lutter contre le changement climatique en ralentissant la croissance démographique mondiale, expliquent des experts dans la revue médicale britannique «The Lancet» publiée vendredi.

Plus de 200 millions de femmes dans le monde voudraient des contraceptifs mais n'y ont pas accès, soulignent les auteurs dans un éditorial. Le résultat, ce sont 76 millions de grossesses non désirées chaque année, expliquent-ils. On pourrait ralentir le taux de croissance de la population, et peut-être atténuer la pression démographique sur l'environnement, en donnant accès à ces femmes à des préservatifs gratuits et à d'autres méthodes de contrôle des naissances, précise l'éditorial.
C'est quoi le problème merde !
Ça prends vraiment des «experts» d'une revue médicale pour nous expliquer que si des gens ne désirant pas avoir plus d'enfants en auraient moins s'ils avaient accès à des condoms ?
Toute une révélation ici !
Pourtant, à la quantité d'ONG qui fourmille dans ces pays, personne n'avait réalisé qu'ils manquaient de condoms ? Je ne vous crois pas....

Ha!, mais nous avons un coupable ici....
Jusqu'à récemment, de nombreux programmes de santé financés par les États-Unis n'encourageaient pas l'utilisation des préservatifs dans les pays pauvres, même pour combattre des maladies comme le SIDA.
Ils ont le dos large ces Etats-Unis...
Si vous pensez que donner des condoms est une bonne affaire, pourquoi n'êtes-vous pas simplement dans ces même pays à les distribuer vous mêmes au lieu d'accuser les Etats-Unis de ne pas le faire ?

Mais ce qui est inquiétant derrière ce visage de compassion pour ceux qui n'ont pas de condoms est votre réel objectif qui y transpire: limiter réellement les naissances dans le monde.

«Il y a maintenant un débat et un intérêt émergents sur les liens entre la dynamique démographique, la santé sexuelle et reproductive et les droits, et le changement climatique.»
Cette phrase est totalement incompréhensible.
Santé sexuelle et reproductive ? C'est quoi ça ?
Mais en lisant entre les lignes, ce qu'elle dit est quelque chose du genre: le droit à la reproduction est de plus en plus remis en question face aux changements climatiques.

L'éditorial cite un rapport britannique selon lequel le planning familial revient cinq fois moins cher que les technologies courantes utilisées pour lutter contre le changement climatique. Selon cette étude, chaque tranche de sept dollars dépensée dans le planning familial de base permettrait de réduire les émissions mondiales de dioxyde de carbone de plus d'une tonne.
Merdique que vous êtes !
Prêts à dépenser des milliards dans des technologies économiquement inefficaces pour «sauver la planète», vous venez ensuite faire la promotion du: «7 dollars pour empêcher un nègre de naître en Afrique.» c'est pas trop cher.

Vous faites la promotion du condoms, pas pour la qualité de vie des gens qui en voudraient mais plutôt pour votre qualité de vie à vous.
Sous cette façade de compassion se cache le désir vert de contrôler le monde, contrôler le droit de procréer.
Vous savez pourtant très bien la cause de ce haut taux de naissances dans les pays pauvres: la pauvreté justement. Faire appel au condom et au contrôle des naissances pour régler ce problème est malhonnête de votre part.
Ce que vous nous dites est: laissons ces gens dans la misère et contrôlons leur taux de reproduction et tout ira bien....
Mais vous savez très bien que la seule façon de régler ce problème est de faire que ces gens s'enrichissent...
Et comme la seule façon connu de s'enrichir est le capitalisme, je suppose que pour vous, le condom est une meilleure alternative hein? Et fuck eux ? Qu'ils mettent des condoms...

François.
(Père de 4 enfants générant avec fierté plusieurs tonnes de CO2 annuellement... )

Faut-il croire les économistes ?


Le journal La Presse du 19 septembre nous offre deux textes qui répondent à cette question.
( Désolé mais ces textes ne sont pas disponible en ligne pour l'instant ).
Ces texte nous viennent de Pierre Fortin, professeur d'économie à l'UQAM et de François Dupuis, économiste en chef aux Etudes économiques des caisses Desjardins.

Ces deux économistes tourne longtemps en rond pour conclure que oui, les économistes sont compétents et que si leurs prévisions ne sont pas correctes, ce n'est pas de leur faute.

M. Fortin nous rapporte les paroles d'un autre économiste pour justifier les échecs des théories et prévisions des modèles économiques:
«Les gens sont menés par leurs intérêts, leurs préjugés, leur passions et la logique, fût-elle scientifique , a réellement peu de prise sur ce qu'ils font».

Même message pour M. Dupuis: «L'économiste présume qu'en fonction d'un événement donné, le comportement des acteurs économiques sera rationnel. Dans les faits, cependant, il faut avouer que les humains sont parfois déroutants.»

Et bien, cet opinion partagé est assez pour pouvoir répondre avec certitude à la question «Faut-il croire les économistes». C'est avec un NON définitif que je répond !

Ce que vous dites ici est: nos théories sont bonnes mais les humains ne les respectent pas.
Comme si un physicien déplorait que les atomes refusent de suivre la théorie qu'il a énoncé.

SVP messieurs !
Vos théories économiques ne peuvent être valides si elles ne considèrent pas adéquatement le facteur humain. L'humain est au centre de l'économie.

Et quand les gens n'agissent pas selon vos théories, que faites vous ?
Vous les accusez d'être irrationnels et illogiques au lieu de remettre en question vos théories.

«Les gens sont menés par leurs intêrets, leurs préjugés, leur passions et la logique, fût-elle scientifique , a réellement peu de prise sur ce qu'ils font».
Évidemment que les gens prennent des choix selon leurs intérêts, leurs préjugés ( ou valeurs pourrait-on dire de façon moins péjorative ? ) et passions. Ils n'ont absolument rien à foutre de valider vos supposés théories scientifiques !

Désolé messieurs mais cette façon de valider une théorie est celle des charlatans !

François.

jeudi 17 septembre 2009

L'Affaire Doc Mailloux: revenez-en !!

Cette histoire ne finira donc jamais ?
Nous sommes en 2009, M. Mailloux a tenu ses propos en 2005.

Affaire Doc Mailloux: rejet d'un recours collectif contre la SRC

La Cour supérieure du Québec a dit non, jeudi, à un résidant de Montréal qui souhaitait intenter, au nom de tous les Noirs de la province, un recours collectif contre Radio-Canada et sa populaire émission dominicale «Tout le monde en parle».

Le requérant reprochait à Radio-Canada d'avoir autorisé la diffusion des déclarations du docteur Mailloux lors de son passage à l'émission de Guy A. Lepage, en septembre 2005.


Pour ceux qui ont oubliés le sujet, voici l'émission en question: http://www.tagtele.com/videos/voir/11406

Non mais...
Être noir j'aurais poursuivi moi aussi. J'aurais poursuivi ce résident de Montréal pour lui faire changer le texte de sa requête: «au nom de tous les Noirs de la province sauf un, ...»

Ces gens ne réalisent même pas qu'en jouant les offensés ainsi, ils dénigrent le racisme, le vrai.
Les gens de la communauté noire ne réalisent pas qu'ils jouent la carte de la victime et que la majorité du racisme au Québec est un dédain de cette lâcheté ?
Si vous voulez du respect, vous devez montrer un peu d'estime.
Combien de gens de cette communauté ont pris la parole pour dire: «M. Mailloux est un con est ces petites études nous passent par dessus la tête. Nous savons ce que nous sommes et c'est pas ce genre d'étude qui va nous ébranler !». Aucun...

Les propos de M. Mailloux, autant que les miens ne sont absolument pas du racisme.
Vous pouvez être pour ou contre ces propos. Vous pouvez être offensés par l'imbécillité, la facilité de son argument ( et du miens ). Vous pouvez le traiter d'imbécile de croire en de telles études.
Mais vous ne pouvez pas vraiment l'accuser de racisme.
Surtout qu'ici, ce n'est même pas lui qui a abordé le sujet.

M. Mailloux a droit à son opinion, quel qu'il soit.
J'espère qu'on n'en viendra pas un jour dans notre société à condamner l'opinion personnel.
Son opinion est du racisme au sens propre du mot dans la mesure où le racisme est de considérer un groupe d'individu selon leur race.

Mais le racisme ( dans ce sens du mot ) est bel et bien permis dans notre société.
( Je vous entends crier d'ici... :) )

Ce qui est défendu dans notre société est l'injure raciste et la diffamation raciale.
Dit autrement, vous n'avez pas le droit de crier de bêtises à un groupe au sujet de sa race.
Et vous n'avez pas le droit d'accuser quelqu'un ou un groupe de gens sur le simple fait de leur race.

Ce que fait M. Le Doc n'est que rapporter l'existence d'une étude. Son opinion personnel est: si elle est vrai, il faut en tenir compte et si elle est fausse, il faut l'ignorer.
Simple non ?
Ce n'est pas ce que vous appelez du racisme, désolé.

Pour terminer, je n'ai pas vu cette étude mais si vous voulez être insultés, faites le plus sur le fait que cette étude attribut au QI un facteur héréditaire fort. Ceci est bien loin d'être la vérité.
Les facteurs sociaux et surtout personnels, combinés, sont certainement plus forts que l'hérédité.

Mais encore une fois, c'est le messager qui est attaqué et non le message.

François.

mardi 15 septembre 2009

Sauver le monde par l'altruisme ?


Sauver le monde par l'altruisme

«Ce qu'il faudrait à la société d'aujourd'hui, c'est plus de compassion», affirme Matthieu Ricard. Personne ne contredira le grand sage. Mais comment y arriver ?

«En ces temps de crise financière, l'altruisme est le seul facteur qui permettrait de concilier trois échelles de temps que l'égoïsme rend presque incompatibles : l'économie à court terme, la qualité et la satisfaction de vie des gens à moyen terme et le long terme, qui concerne les générations futures, l'environnement, etc.»

«Si on a plus de considération pour les autres, on ne va pas tenter de bafouer leurs intérêts à la première occasion, on va créer des conditions de vie et de travail agréables et on va chercher des solutions pour faire le moins de tort possible aux générations futures»

Personne ne contredira le grand sage ? Vraiment ?
Je me permets...

La logique ici est la suivante: si on se souciait plus des autres, l'économie, le bonheur personnel et l'environnement s'en porteraient mieux.

Mais ceci est si naïf.
Un monde où tout le monde est parfait, où tout le monde partage sans compter implique aussi un monde où tout le monde fait sa part attendue.

L'histoire nous dit que l'humain est incapable d'accepter bien longtemps que d'autres vivent à ses dépends sans faire leur part du «contrat».
Les communes hippies de années '70 et '80 sont un bel exemple de ce rêve impossible.
Tôt ou tard, les tensions créés par les injustices répétées éclatent.
Tot ou tard, ce que vous faites «pour les autres» entre en conflit avec vos valeurs, tot ou tard, ce que les autres font pour vous ne vous satisfait pas et vous vous sentez comme le morron de la place.
La commune éclate alors dans la discorde intense. ( comme les attentes étaient grandes, les déceptions l'étaient aussi ).


Ce que l'altruisme vous demande est de fermer les yeux et de continuer à accepter ces injustices, cet affront à vos valeurs... au nom du bonheur des autres.
Mais qu'en est-il du votre, de votre bonheur dans un tel monde ?

Ce que nous dit ce mec est que si au moins plus de monde étaient altruistes, le monde serait moins pire. Cela est bien loin d'être certain.
L'apétit des sangsue de notre société est grand.
L'altruiste devient rapidement l'exploité.
Un tel idéal ne fonctionnerais que si tout le monde a un code moral identique, ce qui est l'utopie du concept. Regardez les politiciens, les prisons, les gens...

Ce que demande l'altruisme est de se donner ( en pâture ? ) à l'autre sans jugement, et sans réflexion: simplement pour le bien de la cause.
Mais l'altruisme pur et dur mentionné dans le texte nous dit que moins le geste a de valeur, plus celui-ci est moral !
En d'autres mots, donner un cadeau à votre blonde parce que vous l'aimez est moralement moins bon que d'en donner un à la voisine ( que vous détestez peut-être ) parce que justement vous n'avez aucun intérêt à le faire...
( ps: n'essayez pas cela à la maison, ceux qui pratiquent cela sont des professionnels ayant plusieurs années d'expérience comme le mentionne le texte... et parlez-en avec votre blonde avant de tenter l'expérience !... )

Vivre ainsi est la meilleure façon de devenir zombie en quelques années !

Mais attendez ! L'altruisme pur a été prouvé scientifiquement et est donc... ( «bon» est le sous-entendu dans le texte, mais je vous dirais plutôt: simplement existant.... ).
Pourtant, plusieurs études récentes en neurosciences ont démontré que l'altruisme pur existe. L'une d'elles a été réalisée en 2007 par l'Université de l'Oregon et publiée dans le magazine Science. On a observé le cerveau de 19 étudiantes à qui on offrait 100 $ qu'elles pouvaient soit garder pour elles, soit transférer à une banque alimentaire. Parfois, l'ordinateur ne leur laissait pas le choix et « taxait « le compte des sujets pour le verser automatiquement à l'organisme caritatif. Chez certaines étudiantes, les centres du plaisir du cerveau s'allumaient davantage lorsque l'argent allait dans le compte de la banque alimentaire plutôt que dans leur propre compte.
Quelle foutaise que ceci.
Évidemment que l'altruisme pur existe !
Et les neurosciences ne servent pas à prouver l'existence et encore moins la validité d'une philosophie.
Tout ce que réussi à prouver cette étude est que tel un détecteur de mensonge, certaines gens ne mentent pas en nous disant qu'ils sont heureux de «perdre de l'argent»...
( Dans un certain contexte que j'aimerais ajouter... )

Et les neurosciences ont prouvé son efficacité.
Cette référence à la science ne sert qu'à mettre un masque scientifique à l'altruisme pour lui donner plus de crédibilité. Les neurosciences n'ont que prouvés son existence...

Le fait que la Madame soit heureuse de se faire prendre son argent, preuve de scan neurologique à l'appuie ne change en rien le fait que pour vous, le bonheur est sans doute tout autre.
Tout le monde sait que le bonheur est partout et nul part.

Jamais au grand jamais l'étude physique du cerveau ne réussira à valider des valeurs philosophiques ! C'est impossible.

Le cerveau c'est l'outil pour penser.
Une calculatrice est l'outil pour calculer, une calculatrice ne prouvera jamais un théorème.
Un scan ne prouvera jamais un philosophie.

Si vous voulez faire la promotion de l'altruisme, soit. Mais vous devez le faire sur une base philosophique. Vous ne pouvez vous cacher derrière la science pour justifier une philosophie.
Cette façon de faire est on ne peut plus malhonnête: une philosophie ne peut être justifié que sur une base philosophique....

François.

Le cheval est à la mode cette année...

Tondeuse à gazon, débardeur, mini-bus scolaire ou benne à ordures, le cheval reprend du service en ville et, au vu des témoignages de différentes municipalités pionnières en la matière, la réintroduction du noble animal en milieu urbain est une solution d'avenir.

«Les avantages sont indéniables: outre l'économie réalisée à la base, il y a moins de nuisances sonores et visuelles, moins de pollution et une revalorisation des missions des quatre agents chargés de la collecte», affirme Sylvie Sagne, directrice adjointe du service des espaces verts à Lyon (France).
Moins de nuisance sonores et visuelles. Et olfactives ?

Je vois notre escouade de calèches de vidanges sortir à -30C pour ramasser les poubelles de toute la ville de Montréal...
Ok, si Lyon s'en tire avec seulement 4 agents chargés de la collecte des vidanges pour toute la ville, ceux-ci sont déjà très efficaces et la perte de rentabilité à utiliser des calèches ne sera pas si grande...

Elle évoque aussi «les très nombreux témoignages positifs de la population» et «le renforcement du lien social grâce au cheval» à Lyon.
Renforcement du lien social ?.....
( Sans commentaires... )...

Utiliser un cheval pour le ramassage d'ordures à la place d'un camion permet d'enregistrer un gain carbone de 35%. Un gain qui pourrait monter à 40% au niveau de la tonte des espaces verts, et même à 90% pour les activités de maraîchage selon Equiterra.
Le problème est que ces gens confondent un petit trip vert avec le fonctionnement d'une société.
Il est possible effectivement de ramasser les poubelles avec un cheval dans un parc.
C'est sans doute même très... cute...
Mais dans une ville, oubliez ça !
Hé ! Il y a ce que certains appellent la réalité !!!

Mais tout ceci démontre bien où veux nous mener le mouvement vert...
Dans quelques années, ces gens nous parlerons du renforcement des liens sociaux créés par les grottes et les chandelles ?

François.

Greenpeace strikes again !

Cette fois-ci l'escouade terroriste de Greenpeace s'est attaquée à une mine d'exploitation de sables bitumineux en Alberta.

Greenpeace paralyse une mine de sables bitumineux en Alberta
Les sables bitumineux ont été la cible d'écologistes à Niagara Falls et dans le nord de l'Alberta, mardi
Une vingtaine de membres de Greenpeace du Canada, des Etats-Unis et de la France se sont enchaînés à du matériel de terrassement, forçant la fermeture durant plusieurs heures de la mine à ciel ouvert Albian de la société Shell, dans le nord de l'Alberta.

En matinée, des militants ont immobilisé un camion-benne et une pelle hydraulique en enchaînant des camions les uns aux autres.
Deux équipes ont ensuite escaladé le camion et la pelle pour s'y enchaîner, tandis que d'autres militants suspendaient des bannières sur lesquelles l'on pouvait lire, en anglais: «Sables bitumineux : un crime climatique».
Ho !, vous allez encore me dire que c'est exagéré et que ce que fait Greenpeace n'est pas une certaine forme de terrorisme ?
Désolé mais pour moi, entrer sur la propriété d'une entreprise privée et d'en forcer la fermeture par le moyen d'otages, c'est du terrorisme. Le fait que les otages soient les agresseurs ne change pas grand chose au geste. Un terroriste qui détourne un avion en menaçant de ce faire sauter la cervelle est quand même un terroriste.

Il semble que Greenpeace a un statut particulier dans notre monde.
Essayez de faire le même geste avec des amis sans la bannière Verte et vous serez rapidement sous les verrous.

L'entreprise a invité les militants à se libérer et à discuter de leurs inquiétudes.
Shell leur a même offert de la nourriture, de l'eau et du vaporisateur contre les insectes.
«Shell veut s'assurer de la sécurité de ces personnes et tenter de les déloger en toute sécurité, mais l'entreprise respecte leur droit de manifester, a affirmé le porte-parole de Shell, Paul Hagel.
C'est comme un blague ?
Évidemment, si Shell les a invités à une petite fête pour manger des petits gâteaux et discuter de comment détruire leur industrie, c'est une toute autre affaire...

Évidemment que Shell a peur. Elle a peur de vous...
Je penses que je vais contacter Shell pour connaître mes droits de manifester, j'aurais un petit stunt publicitaire à faire moi aussi.

L'agente Karolina Malik, de la GRC, a expliqué qu'il n'était pas urgent de couper les chaînes ou de procéder à des arrestations, faisant valoir que les militants étaient polis.
Comique... Il sont polis....
Mesdames et messieurs, veillez m'excuser mais je suis dans l'obligation morale de prendre le contrôle de votre entreprise et d'en arrêter la production. Si vous voulez bien vous tasser,... c'est ça, merci... et bonne journée...

Qu'est-ce que revendique GreenPea ?
«Les sables bitumineux canadiens minent l'avenir de l'énergie propre en Amérique du Nord», a affirmé la porte-parole, Nell Greenberg.
Il veulent simplement éliminer la concurrence...

«Sables bitumineux : un crime climatique».
Me dites vous ?

«Imposer ainsi son idéologie par la force ( terrorisme et lois ): un crime social»
Que je vous répond.

Francois.

lundi 14 septembre 2009

La nature de la grogne anti-Obama: ils sont tous des racistes.

Une pratique courante de gens sans arguments est de crier des noms, d'attaquer et discréditer le messager au lieu du message. Cette pratique est monnaie courante dans la gauche ( mais sans l'exclusivité absolue notez-bien ).
Voici un exemple:

M. Richard Hétu nous présente La nature de la grogne anti-Obama
Vladimir Lénine. Joseph Staline. Adolf Hitler. Fidel Castro. Qu'obtient-on si l'on additionne ces quatre personnages ? Si l'on se fie à l'une des pancartes brandies lors de la manifestation qui a attiré des dizaines de milliers de personnes samedi à Washington, la bonne réponse est : Barack Obama.

En traitant le président de socialiste, de communiste, de fasciste et même de raciste, plusieurs protestataires reprenaient les accusations lancées par un des promoteurs de la manifestation, Glenn Beck, à son émission de télévision diffusée sur la chaîne Fox News.
Ha ! Je le savais qu'il y avait l'Ombre FOX New derrière tout cela ! ( L'Ombre Jaune renommée ).

D'où la question : quelle est la véritable nature de la campagne anti-Obama? Certains observateurs, dont quelques conseillers du président, n'y voient rien d'anormal, estimant que la plupart des présidents démocrates soulèvent des réactions excessives au sein d'une certaine droite.

La légitimité des présidents démocrates Franklin Roosevelt et Harry Truman avait également été remise en question par des ultraconservateurs, qui les accusaient de socialisme ou de complicité avec les communistes.

Mais au moins une des commentatrices américaines les plus en vue, Maureen Dowd, du New York Times, a abandonné ce point de vue à la suite de la sortie du représentant républicain de Caroline du Sud, Joe Wilson, qui a créé un précédent la semaine dernière en traitant un président de menteur lors d'un discours devant le Congrès.

«J'ai hésité à admettre que la folie stridente de l'été - les efforts désespérés pour dépeindre notre premier président noir comme l'Autre, un étranger, socialiste, marxiste, raciste, nazi ; un sans-coeur qui débrancherait les personnes âgées; un serpent qui endoctrinerait les enfants - était liée à la race, a écrit Dowd dans sa chronique d'hier.
«J'étais plutôt d'accord avec quelques-uns des conseillers d'Obama, selon lesquels les présidents démocrates ont toujours provoqué une réaction écumante chez les paranos - du père Coughlin contre FDR à Joe McCarthy contre Truman, en passant par les John Birchers contre JFK et le vaste complot de la droite contre Bill Clinton.

Mais l'insolence choquante de Wilson à l'égard de la fonction du président - aucun démocrate n'a jamais crié "menteur" à W. quand il utilisait de faux prétextes pour justifier la guerre en Irak - m'a convaincue : certaines personnes ne peuvent pas croire qu'un homme noir soit président et ne l'accepteront jamais.»
Donc, que M. Wilson traite Obama de menteur ( quoi qu'on pense du civisme du geste ) est l'argument final montrant que toute cette campagne contre Obama, sous un visage de libre-marché, de droite et de liberté n'est en fait que du pure racisme ?

Attention la prochaine fois que vous traiter quelqu'un de menteur, ça peut impliquer bien plus que vous le pensez...

Ces gens demandent moins d'intervention du gouvernement et se font accuser d'être racistes.

Désolé mais bien rarement ai-je lu d'allusion à la couleur de peau de M. Obama dans les critiques.

Dans ce million de personnes sortant manifester, il y a sûrement des racistes mais ce n'est aucunement le message principal.

Au contraire, depuis un an, ceux qui parlent de la couleur de peau du Président sont les partisans de ce président. «La droite acceptera-t-elle un noir ? Les latinos seront jaloux. Les gens du sud n'accepteront jamais un noir, etc.»

En fait, écoutez-vous et c'est vous Mme Dowd et M. Hétu qui êtes racistes à utiliser ainsi la couleur de peau de M. Obama comme une arme à accusation.

Trop classique: tout ces gens sont racistes donc leur point de vue n'a même pas à être considéré.
Jamais le point de vue de ces manifestant n'a été discuté dans le texte.
Y aurait-il un lien entre «demander moins d'intervention» et le racisme ? Un lien que tout le monde connaît sauf moi ?

Le pire est que des fois que penses que cette façon de régler la question en accusant le messager de racisme n'est pas de la malhonnêteté intellectuelle mais plutôt une déficience cognitive.
( Pas comme une insulte ici ! )
C'est comme si c'était vraiment ainsi que ces gens se font un argument:

- Je remarque que M. X est noir.
- Y n'aime pas les idées de M. X.
- La divergence d'opinion entre Y et la mienne est inconcevable/inacceptable.
- Y est donc sûrement raciste.
- Voila... Réglé sans même avoir à risquer une opinion... ouf.
François.

samedi 12 septembre 2009

La manifestation incomprise.

Les Américains sont sortis pour manifester contre l'administration Obama aujourd'hui.
Par milliers, (ou millions selon la source... :) ) ces gens se sont rassemblés à Washington et ailleurs aux Etats-Unis.

Manifestation anti-gouvernement à Washington

Cette manifestation semble bien difficile à comprendre pour certains. Spécialement pour ceux nés dans un pays interventionnisme tel le Québec ( et la quasi totalité de l'Europe. ).

On voit des messages des manifestants tel: «moins de taxes», «Obama, socialiste», «freedom».
Mais on ne comprend pas trop c'est quoi le message derrière tout cela.
Est-ce un mouvement politique ? Républicain ? Serait-ce des gens manipulés par des groupes d'extrême-droite comme certains l'insinuent ?
Est-ce vraiment Fox-New, source du mal ?

Absolument pas.
Ce qu'il faut comprendre est la constitution Américaine.
Contrairement à nos pays, celui-ci est basé sur la liberté et la responsabilité individuelle.
Dans le fameux «We the people» de cette constitution, les pères fondateurs ont créés une nation où la liberté individuelle est le principe fondamental le plus important.
Le gouvernement, selon cette constitution n'est qu'un mal nécessaire qui doit faire régner la paix et la justice. Rien de plus.( ou presque... et c'est ce «ou presque» qui a permis à cet état de gonfler ses pouvoirs en ignorant le principe, l'idée de base et n'interprétant que les mots écrits. )

Ce que ces gens qui manifestent font est sortir dehors pour dénoncer le fait que les principes de base de leur pays sont bafoués.

Faites la somme de tous les messages exprimés par ces gens.
Si vous arrivez à la conclusion comme plusieurs journalisme le font que le message est incohérent et confus, c'est que vous n'arrivez pas à concevoir une chose importante: la vraie liberté individuelle !

C'est cette liberté individuelle que ces manifestants demandent.

Cette liberté individuelle est le principe selon lequel la majorité ne peut imposer aux autres son point de vue. ( C'est ce qu'on appelle la démocratie ici... )
C'est le principe selon lequel les individus ne peuvent utiliser le gouvernement pour arriver à leur fins. ( C'est ce qui s'appelle l'interventionnisme, l'inginerie sociale )
C'est le principe selon lequel notre liberté s'arrête où commence celle de l'autre mais aussi que celle de l'autre n'inclus pas la liberté de vivre à nos dépends. ( C'est ce qui s'appelle ici «la justice sociale» ).

Nos pays ( Québec, Canada et l'Europe ) considèrent que la justice sociale est le droit à tous à une part du gâteau. Et ce, indépendamment de qui l'a fait et qui en a produit la matière pour le faire.
Ce que nous confondons ici est la morale et le droit...

Ce que la constitution Américaine dit est: si vous en avez le goût, partagez votre part avec ces gens que vous voyez sans gâteau, ou encore mieux: faites en un autre pour le partager.
Mais vous n'avez aucun droit de forcer l'autre à faire de même.
C'est ça, la liberté individuelle.


Et c'est ce principe que ces Américains veulent préserver ( pour ce qu'il en reste à notre époque ).

Mais comme j'entends souvent: ce sont des idées dépassées...
Vraiment ?
La liberté individuelle est un principe dépassé ?

François.

jeudi 10 septembre 2009

L'ONU veux un chèque en blanc de 100 milliards par années...

L'Union Européenne, appuyée par l'ONU considère que les pays riches DOIVENT payer 100 milliards par année aux pays moins riches pour les dédommager du réchauffement climatique.

Climat: les pays pauvres ont besoin de 100 milliards par an

La Commission européenne a chiffré jeudi à 100 milliards d'euros par an les besoins des pays pauvres pour lutter contre le changement climatique d'ici 2020, comprenant jusqu'à 15 milliards de fonds publics européens, mais prévenu que l'UE n'avancerait pas seule.

Le volet le plus important porte sur les engagements chiffrés que prendront les pays industrialisés.
Mais un deuxième volet crucial des négociations porte sur l'aide que les pays riches devront verser aux pays pauvres afin qu'ils développent des économies faibles en émissions de carbone. C'est l'objet de la proposition présentée jeudi par Bruxelles.
L'enveloppe annuelle de 100 milliards d'euros se composerait d'un financement public international venant «des nations industrialisées et des pays en développement les plus avancés économiquement» dans une fourchette allant de 22 à 50 milliards d'euros par an d'ici 2020.

100 milliards de dollars ! C'est pas rien.
100 milliards de dollars par année ! Ça ne s'appelle même plus du vol....
Et comment ces gens en viennent à cette somme ? Qui sait...

Qu'est-ce que cet argent par payer ? Qui sait...
Comment cet argent sera alloué ? Qui sait...
Selon quel critère est-ce que je devrais considérer devoir payer cette amende ? Personne ne le dit...
N'oubliez pas que c'est votre argent qui est si généreusement distribuée à ces pays.

La contribution de ces pays doit être calculée en fonction de «leurs capacités à payer», mais aussi de «leurs émissions polluantes».
Pathétique ! Vous devez travailler pour faire vivre ces gens et votre pénalité sera proportionnelle à votre performance...

Et bien non !
Toute cette richesse n'a qu'une et unique source: le capitalisme.
Ces pays qui refusent le capitalisme n'ont aucunement le droit de revendiquer une part de notre richesse. S'ils veulent s'enrichir, le seul moyen moral pour eux est de créer leur richesse et non de la siphonner tel une sangsue des pays qui la produisent.

Donner cet argent aveuglément, sans savoir à quoi elle servira réellement est de la folie.
De plus, donner ainsi ces milliards annuellement à ces pays ne changera absolument rien: ces pays vont simplement consommer cet argent sans rien produire avec.
Ils continueront à mourir à la prochaine sécheresse, argent ou pas, faute d'avoir invertit dans un système de production de richesse: le capitalisme.
Et nous, nous serons plus pauvres, ayant investit dans un système immoral de redistribution des richesses. Que ferons ces pays lorsque tous les pays riches seront étouffés ? ....

La seule raison morale que je vois de donner ainsi de l'argent est à ceux qui acceptent un système capitalisme ( et idéalement une démocratie sociale. )
Cette richesse a été créée grâce au capitalisme, le renier vous enlève tout droit moral d'en revendiquer le fruit !

Vous me direz que c'est imposer mon idéologie ?
Je vous répond que si votre voisin considère que le travail est l'exploitation des gens et que donc, il préfère ne pas travailler. Lui donneriez-vous une allocation de 200$ par mois ( à vie ) pour sa contrer misère ?
Vous lui diriez plutôt: «vous chantiez ? Et bien danser maintenant....»

C'est la même chose pour ces pays: «do you want to dance ?».
Ceux qui veulent de l'aide au développement doivent prouver que cet aide servira à produire de la richesse.
S'il y a morale dans tout ceci, elle ne peut être que: accepter de donner une part de notre richesse à des gens qui renient la façon dont celle-ci a été créé est immoral. Autant que pour ces gens de l'accepter.

La richesse n'est pas quelque chose qui a été gagnée ou trouvée: il faut la créer !

La seul culpabilité que l'on devrait accepter est celle de ne pas partager avec ces gens notre truc pour créer cette richesse. C'est à dire de ne pas faire la promotion du capitalisme...
Vous voulez de la richesse ? Voici comment faire....

Le pire est que ce ne sont pas ces pays qui font appel à notre altruisme et nous demandent de donner ce que nous produisons, ce sont les organismes tel l'ONU, les mouvement verts et cie...
Ceux-ci détestent le capitalisme comme une sangsue déteste sa proie: avec un réel intérêt de la dévorer...

Non, pour ces raisons, je ne veux pas vous donner mon argent.
Mais on sait tous que vous allez gagner par défaut car personne ne va se lever pour défendre ce qui nous nourris tous et nous donne la qualité de vie que nous avons: le capitalisme.

François.

lundi 7 septembre 2009

L'IPCC prend l'eau ( froide?)...

La réalité commence à rattrapper le GIEC. Cette fois-ci c'est M. Mojib Latif, spécialiste des modèles océano-climatiques et membre distingué de l'IPCC qui «ose» annoncer une à deux décades de refroidissement:
World's climate could cool first, warm later
Forecasts of climate change are about to go seriously out of kilter. One of the world's top climate modellers said Thursday we could be about to enter one or even two decades during which temperatures cool.
...
Few climate scientists go as far as Latif, an author for the Intergovernmental Panel on Climate Change. But more and more agree that the short-term prognosis for climate change is much less certain than once thought.

Intéressant, car personne ne semble oser lancer la première pierre à M. Latif vû son status de «haut gradé» dans l'IPCC.


Latif predicted that in the next few years a natural cooling trend would dominate over warming caused by humans.
The cooling would be down to cyclical changes to ocean currents and temperatures in the North Atlantic, a feature known as the North Atlantic Oscillation (NAO).
Breaking with climate-change orthodoxy, he said NAO cycles were probably responsible for some of the strong global warming seen in the past three decades.
"But how much?
The jury is still out," he told the conference.
The NAO is now moving into a colder phase.Latif said NAO cycles also explained the recent recovery of the Sahel region of Africa from the droughts of the 1970s and 1980s.
James Murphy, head of climate prediction at the Met Office, agreed and linked the NAO to Indian monsoons, Atlantic hurricanes and sea ice in the Arctic. "The oceans are key to decadal natural variability," he said.
Ce que nous dit M. Latif est: le refroidissement à venir est causé par une oscillation naturelle des températures. Celle-ci est d'ailleurs en partie responsable du réchauffement observé dans les 30 dernières années. Mais personne ne sait dans quelle mesure.

Depuis le temps qu'on nous martelle avec le «science is setted». Maintenant, rien n'est certain ?

Pire, M. Latif et M. Murphy du MetOffice vont même jusqu'à mettre les ouragans en Atlantique, les sécheresses en Afrique et la baisse de glace en Arctique sur le dos de la variabilité naturelle...
Tout un aveux...
Gageons que M. Latif ne sera pas invité à Copenhague et ne fera pas parti du prochain rapport du GIEC !

This is bad timing.
The UN's World Meteorological Organization called the conference in order to draft a global plan for providing "climate services" to the world: that is, to deliver climate predictions useful to everyone from farmers worried about the next rainy season to doctors trying to predict malaria epidemics and builders of dams, roads and other infrastructure who need to assess the risk of floods and droughts 30 years hence.
Très mauvais timing effectivement.... A quelques semaines du fameux sommet de Copenhague, rien de plus fachant qu'un hérétique... Certains gens à l'ONU et ailleurs dans le «monde de la manipulation d'idée» doivent être vraiment contrariées.

Pour l'instant, c'est le silence total dans le joyeux monde du réchauffement climatique. La crédibilité scientifique de M. Latif étant vraiment difficile à attaquer, les pions se taisent.
A défaut de pouvoir riposter à M. Latif sans devoir débattre de son point de vue sur le parquet, je vous prédis que la risposte de ces gens sera de ... simplement ignorer celui-ci...

Qui ? M. Latif ? Connais pas et il ne travaille plus pour nous d'ailleurs...
Francois.