jeudi 30 octobre 2008

Lutter contre le réchauffement climatique


Régulièrement, on entend parler de ces projets les plus grandioses les uns que les autres pour lutter contre le réchauffement climatique:  Des projets audacieux ou farfelus pour lutter contre le réchauffement.

Des projets aussi grandioses et impossibles les uns que les autres tel:
  • Installer de gigantesques miroirs dans l'espace ( imaginer la surface nécessaire ! :) )...
  • Répandre du fer dans les océans pour favoriser le plancton ( sans égard au conséquences d'épandre du fer partout, ni au fait que le plancton, s'il se multiplie, va quand même mourir et libérer son CO2.
  • Envoyer du soufre dans l'atmosphère pour cacher les rayons du soleil ( comme dans La Matrice ? ).
Tout ces projets font peur. Et je penses bien que c'est là le but visé par le très noble Royal Society: de faire peur en présentant des solutions radicales si vous n'éteignez pas votre SUV ( et votre chauffage... )...

Mais quand même, je ne peux m'empêcher de vous présenter mon projet à moi pour lutter contre le réchauffement climatique. Sérieusement, je penses bien que c'est le plus réaliste que j'ai entendu à date et le plus payant pour l'humanité. Si cette histoire de CO2 était vrai, je serais devant à activement promouvoir ce projet. 

C'est très simple:
On coupe des arbres !
Et oui, on coupe des arbres, plein d'arbres.
Puis on reboise.  Et on reboise encore.
20 à 30 ans plus tard, on recommence.
Appliqué à l'échelle mondiale, c'est certain qu'on est capable d'atteindre les objectifs de réduction visés de réduction de CO2 et ce, sans démolir l'humanité ( c'est le seul probleme à mon projet: il permettrais de conserver notre niveau de vie, ce qui semble inacceptable (...)  ).

Simple non ?

Le bois est du carbone presque pur (... ). D'ailleurs, si vous prenez l'avion, on vous recommande de planter un arbre avant de partir....
Mais le 'plus' dans tout cela est que le bois est une matière très très utile, renouvelable si gérée comme du monde. On aurait des surplus de matériaux de construction à très bas prix. Du bois partout ! 
Le CO2 du bois n'est libéré que quand celui-ci se décompose ou est brûlé.

Et si jamais on en venais à avoir trop de bois sur la planète, et bien il suffirait de le lancer dans des trous ( qu'il faut reboucher par la suite... avec des sacs d'épicerie peut-être ? ) . 
On a bien des trous sur notre planète. Par exemple, les mines de diamants, rondes et très creuses seraient des candidats parfaits. Les mines de sel, les puits de pétroles, etc.
L'idée est de retourner le CO2 d'où il vient.
De plus, dans quelques milliers ( millions ? ) d'années, les générations futures pourront redécouvrir le charbon créé à partir de notre bois.

Toute la 'gammic' du: 'plantez un arbre pour sauver la planète pour les générations futures' est malhonnête. Les compagnies qui font cela empochent votre 20$ ou 50$, plantent un chicot ayant une valeur de 2.50$ environ et gardent le reste. Dieux vous le rendra chez fidèle....
Pour que cela ait du sens, il faut qu'ils s'engagent:
  • un, à s'assurer que cet arbre pousse. Ce qui ne semble vraiment pas être le cas.
  • deux, à couper et utiliser celui-ci d'une façon autre que le laisser pourrir et libérer son CO2.
La génération future en question n'a même pas le temps de devenir adulte que le CO2 de votre arbre est déjà retourné dans l'atmosphère.

François.

Et oui, encore l'Arctique....


On a ce texte sur Cyberpresse qui nous annonce que finalement, des chercheurs ont établis un lien entre l'activité humaine et le réchauffement climatique.

Hein ? Quoi ? Mais je pensais que selon l'ONU, ce lien est à 99.99999999% certain depuis longtemps. Depuis tellement longtemps en fait que le débat est fini et clos. Ceux qui remettent en doute les conclusions de ces glorieux lauréats du prix Nobel de la Paix peuvent être comparés à ceux qui pensent que la terre est plate....

Le pire c'est que fameux le lien confirmé ne vaut absolument rien.
La preuve est comme suit: nous avons fait des modèles informatiques du climat en Arctique et ceux-ci ne présentent aucun réchauffement climatique si on ne leurs ajoutent pas de CO2.
Donc ce ne peut-être que le CO2 qui cause ce réchauffement, non ?

Mais justement, comme en affirmant ceci ils avouent qu'il ne comprennent pas, ni les causes, ni la dynamique climatique en jeux de ce réchauffement, comment ceux pourraient être intégrés aux modèles ?
C'est comme si ces modèles étaient des Oracles ?  Il est absolument impossible de prouver quoi que ce soit avec un modèle climatique. Tout au plus celui-ci permettra-t-il de mieux comprendre un mécanisme climatique permettant de faire des hypothèses.

Pour terminer, je me dois de souligner que le texte présente une opinion contraire venant d'un scientifique connu et réputé. C'est très très rare que l'on entende l'autre coté de la médaille dans ce genre de texte grand public.  Bravo pour cette initiative !

François.


Faut-il transporter les ours polaires à Londres ?


Pendant que l'Arctique fond comme un flocon de neige en enfer, Londres a recu sa première neige d'automne depuis 74 ans ! Devrions-nous envisager une déportation de tous les ours polaires qui le désirent vers Londres ?


Saviez-vous que la raison pour laquelle cette air froid est si froid est qu'elle n'est pas polluée ?
Cold snap blamed on Arctic air :"The cold air originates in the Arctic and it has not been polluted, which is why it feels so crisp."   Le fait que ce commentaire provienne de quelqu'un du MET Office ( le Météo Canada du U.K. )  a un petit quelque chose de dérangeant...

Si Londres ne veux pas de ces ours, on pourrait essayer au Pakistan ? Cold, dry weather forecast for valley. 
Il y aurait aussi Daytona Beach:
 Cold Dips To Near Freezing.    
En fait, partout en Floride: 

NATIONAL WEATHER SERVICE MELBOURNE FL
238 PM EDT TUE OCT 28 2008
...RECORD LOWS WED MORNING AND STILL QUITE COOL THU MORNING...
CURRENTLY-TONIGHT...CENTER OF THE COLD HIGH PRESSURE SYSTEM...
WHICH HAS BROUGHT A RECORD COLD AIR MASS TO MUCH OF THE AREA...
PRETTY MUCH ALL AREAS WILL EXPERIENCE RECORD LOWS AND A FEW SPOTS
SHOULD HAVE THE COLDEST OCT TEMP ON RECORD.

VERY DRY AIR IN PLACE SHOULD KEEP FROST CHANCES TOO LOW TO MENTION
BUT CANNOT RULE OUT ISOLATED COLD POCKET FROST OR TEMPS NEAR FREEZING IN THE FAR NORTH.































Francois


mardi 28 octobre 2008

Reality check sur le réchauffement climatique


Vous le savez tous, la planète se réchauffe à une vitesse jamais vue. Nous sommes tous voués à l'extermination très bientôt. 

Mais pourtant, si on laisse de coté nos convictions, se bouchent les oreilles et ouvrent nos yeux, on ne peut qu'avoir des doutes il me semble.

L'hiver dernier a été très froid partout. De la neige en Afghanistan, en Palestine. Du froid exceptionnel en Grande-Bretagne et en Russie. Des accumulations de neige exceptionnelles dans l'est de Amérique.
OK, c'était de la variation naturelle ?

Cet été, la température de la planète a été à quelques dixièmes de degrés près celle de la normale 'connue'. En Australie, ils ont eux très froid. Dans le mid-ouest américain aussi.
OK, de la variation naturelle hein ?

Cet automne, l'hiver est très précoce. Il fait froid partout dans l'est de Amérique. En Australie, l'hiver n'en peut plus de finir. 
Ici, pas plus de 3 journées très chaudes dans l'été, aucun record et aucune canicule.
OK, encore de la variation naturelle ? 

Qu'est-ce que ça va prendre pour qu'on se rendent compte que la variation naturelle est de beaucoup plus grande que le réchauffement climatique ? 
Ou sont ces mort climatiques ? 
Ou sont ces réfugiés climatique sans abris ?
Ou sont ces canicules, hivers sans neige et autre qu'on nous brandit continuellement ?
Ou sont toutes ces catastrophes climatiques annoncées.
Ou est passée notre objectivité face à une telle fraude ?

François.

PS: oui je suis convaincu que la variation naturelle est bien plus grande que le réchauffement du au CO2. Et en plus, je suis aussi convaincu qu'on se dirige vers plusieurs années de froid. Dans les prochain POST, je vais essayer d'expliquer tous les indices qui me font croire ceci.

Encore la glace en Arctique.

Selon une nouvelle étude, l'épaisseur de la glace diminue en hivers.

Ha c'est nouvelles provenant du New Wire qui sont publiées à la grandeur de la planète en quelques secondes... Pas de danger qu'ils lisent ce qu'ils impriment.  Et bien ce texte comprend un phrase mal écrite qui gâche tout le punch. Tous les journaux français l'ont reproduit intégralement...
L'erreur:
 «La question est donc : est-ce qu'il y a eu derrière l'amincissement de la glace de l'hiver dernier ?»
Hein ? Pardon ? De kossé q'y dit ??? 
Le pire est que c'est vraiment le punch du texte !

Tout le texte est écrit de façon à nous faire croire que la glace fond même en hivers mais j'ai d'énormes doutes cette  affirmation ( qui est juste sous-entendue d'ailleurs ). 
Ce que l'étude ( dans la mesure que je peux comprendre ce qui est dit...) a fait est de mesurer l'épaisseur la glace pendant l'hiver. Et en comparant ces mesures avec l'estimé des années précédantes ( car c'est la première fois que cela est fait ), ils s'aperçoivent que la glace a été plus mince durant l'hiver 2007-08 que les hivers d'avant.

Est-ce parce que celle-ci fond en hivers ? On bien est-ce plutôt parce que l'été 2007 fut un record maximum de fonte de glace et que l'hiver n'a pas réussi à régénérer toute cette glace ?

C'est quoi ? Est-ce qu'ils pensent que quand la glace fond, c'est juste sur les cotés et l'épaisseur n'est pas affectée ? C'est certain qu'un record minimum de surface de glace implique un record minimum d'épaisseur aussi. 

Enfin,... pour la phrase punch, elle  aurait du être ceci: «La question est donc : est-ce qu'il y a eu amincissement de la glace l'hiver dernier ?»

Pourtant, c'est pas trop difficile de faire une hypothèse qui me semble plus solide:
2007 est un record de fonte, en superficie et en épaisseur.
l'hiver suivant, bien que la surface soit la plus grande des 5 dernières années, l'épaisseur de cette glace nouvelle reste mince ( parce qu'elle n'a qu'un an ).
L'été 2008 est dans la normale mais comme la glace est plus mince, la  surface de fonte est plus grande ( mais malgré cette glace nouvelle, la fonte est bien moins que 2007 ).

Voici la surface de glace en arctique  pour les 6 dernières années:




En rouge c'est 2008: on voit qu'en hivers, on est juste sous la barre de 2003.
En été, la fonte est très ( très grande ) mais quand même bien moins que 2007.
Mais surtout, un point à remarquer est que la reprise de la glace est très rapide cette année.
La pente de 2008 à partir de septembre est très accentuée. 
Est-ce un signe de réchauffement climatique, une variation naturelle dissimulant le réchauffement global ou finalement un cycle climatique qui pourrait être en train de changer ?

A vous de choisir...
Seul Al Gore et l'ONU connaissent la vrai vérité.

François.

lundi 27 octobre 2008

De la neige en octobre ?


La météo annonce de la neige pour mardi soir, le 28 octobre.
Est-ce normal ? Exceptionnel ?

A Montréal, voici l'historique:


Donc ? Non, sans être la norme, c'est aucunement exceptionnel. 
En fait, il est évident que quand il neige en octobre, c'est météorologique et non climatique.

Mais quand même, dans un monde ou les oiseaux sont voués à une mort certaine puisque ceux-ci migrent plus tôt ( ou plus tard ) que leur normale, que les hivers ne devraient plus avoir de neige, etc, on s'attendrait à ne pas voir de prévision de neige en octobre, non ?
Maudite variation naturelle encore !....

En passant, voici les moyennes du mois d'octobre de 1942 à 2008 ( à Montréal toujours ):



Haa! Panique ! La tendance est à la baisse !!!......
Et bien non, pas de panique. On retrouve encore notre oscillation, non ?
Comme on voit, c'est plus un grand creux au centre qu'une baisse constante...

Pourquoi ? Aucune idée en passant. J'imagine que c'est ce qu'on peut appeler des changements climatiques ( rien à voir avec le réchauffement global ! )....


François


vendredi 24 octobre 2008

Les extrêmes climatiques à Montréal


On entends souvent que le réchauffement climatique va causer des extrêmes climatiques: plus de précipitations, moins de précipitations, plus de canicules, plus de froid (?...), etc.
Qu'en est-il pour la station météo de l'aéroport de Dorval?

Le premier graphe montre les pointes de températures. C'est à dire que ce qui est représenté est l'écart à la moyenne du mois de la température maximum atteinte dans ce mois. ( Pas évident hein si vous êtes pas habitués à ces termes ?  Mais c'est facile dans le fond: c'est de combien de degré le mois est différent de sa moyenne )  Ceci nous permet de savoir clairement si le réchauffement climatique provoque des températures de plus en plus chaudes ou non.

Et la réponse est: peut-être. La tendance est d'environ 0.1C par décennie. Mais en même temps, c'est pas très convainquant, autant parce que les plus haut maximums ont été enregistrés dans les années '40, que parce qu'on voit encore une oscillation dans les données avec une tendance à la baisse depuis 2005. 


Pour les précipitations ? Est-ce vrai que dans un climat plus chaud on a plus de précipitations ?
Le graphe représente l'écart à la moyenne du mois en millimètre. La neige est comptée ici en tant que mm d'eau ( une fois fondue... )


Pas vraiment hein ? Autour de 7mm de pluie sur une si grande variation est pas très significatif. Pas de quoi s'inquiéter.
A moins que la hausse depuis 2004 soit soutenue dans le futur mais je ne vois pas comment celle-ci peut avoir rapport avec le réchauffement climatique car elle aurait du commencer bien avant cette date. J'opterais plutôt pour le PDO et le la NINA de 2007.


Êtes-vous de ceux qui trouvent que les étés sont de plus en plus torrides à Montréal ?
Regardez le graphique qui suit. Celui-ci représente les vraies températures moyennes pour les 3 mois d'été (juin,juillet,août), pour Dorval toujours. 


Je me répète mais quand même: toujours la même oscillation peut être devinée, avec une crête dans les années '40, un creux dans les années '70 et une autre crête au début des années 2000. ( C'est certain qu'il serait intéressant de trouver quelle est cette variation naturelle... a suivre... )

Donc, une très légère hausse pour le mois de juin, infime baisse en juillet ( !) et flat pour août.
Quoi en conclure ?  C'est pas encore évident avec juste ce graphe mais on pourrais émettre l'hypothèse que le réchauffement climatique n'affecte pas l'été à Montréal, mais bien juste d'autres saisons ? ( A suivre...)

Est-ce que les maximums sont plus chaud l'été ? Est-ce qu'on brise des records de chaleur dû au réchauffement climatique à Montréal ?



La réponse est de toute évidence un gros non. 
Je ne me rappelle pas de août 1975 mais c'est le gros record à battre: 37,6C !
Ce qui est intéressant sur ce record est qu'il s'est produit durant les années '70, la période la plus froide de cette série de température.  Maudit climat chaotique... :)

Il nous manque encore un peu de statistiques pour conclure mais à date, je penses bien qu'il est possible d'affirmer que ( à Montréal pour l'instant ) le réchauffement climatique ne cause ni d''extrêmes de températures, ni d'extrêmes de précipitations.
De plus, ce réchauffement n'est pas détectable durant l'été. Reste donc à trouver où celui-ci se situe. On sait qu'il est bel et bien réel puisqu'il est présent sur le graphe de température moyenne complet des températures de Dorval.

François.

jeudi 23 octobre 2008

La crise économique et le laissez-faire


Vous avez sûrement entendu dire que la crise économique actuelle est due a la politique du laissez-faire économique Américain, que celle-ci montre que le capitalisme ne peut fonctionner s'il n'est pas contrôlé par.... par qui pensez-vous ?...

J'ai lu et entendu cette conclusion un peu partout depuis le début de la crise. Mais personne n'a encore réussi à m'expliquer pourquoi il en arrivait à une telle conclusion.

J'attends encore une analyse Keynésienne de la crise actuelle. Quelque chose de concis, de complet. Est-ce que quelqu'un qui est partisan de cette école de pensée économique peut m'expliquer comment celle-ci explique ce qui arrive à l'économie. 
On n'a droit qu'à des affirmations sans explication du processus tel: il manque de liquidité dans le marché, les banques sont trop avides de profits ou encore, mon préféré:  je ne sais pas ce qui arrive mais ça arrive juste une fois par 100 ans  ( Alan Greenspan ).

En attendant qu'on m'explique, je ne peux que me rabattre ( selon la théorie du rasoir d'Occam ) sur la seule école de pensée qui réussi à bien analyser la situation: l'école Autrichienne.
Voici un texte que je recommande à ceux qui considèrent que c'est la faute du capitalisme sauvage. Le texte est très long mais vraiment très complet.
( Ceux qui veulent juste survoler le texte, je vous conseille de ne lire que la deuxième partie. )


Bonne lecture.
François.

Ilot de chaleur urbain



L'atmosphère urbaine pourrait devenir insupportable

Dans ce texte, on nous présente les Îlot de chaleur urbain. Ce phénomène est bien connu, même s'il est jugé presque nul par l'IPCC.

En simplifié:
Le jour, le soleil chauffe le béton, l'asphalte, les toits des maisons, etc.
Le soir, ces structures irradient la chaleur accumulée qui forme un îlot de chaleur au dessus de la ville.

Il est facile de falsifier la conclusion de l'IPCC pour quiconque a un indicateur de température extérieure dans son auto. Hivers comme été, le soir lorsque le vent est faible et le ciel dégagé, regardez le changement de température entre la banlieue éloigné et la ville. Vous verrez des différences de 1 à parfois 10C entre les deux milieux. ( Indépendemment qui vous alliez au sud ou au nord ).

Dans le texte, on nous dit qu'il est important de limiter le réchauffement climatique pour éviter la surchauffe de ces milieux urbains.

Mais ce n'est tellement pas s'attaquer aux vrai problème que de prôner cette avenue.
Le problème n'est pas une fraction de degré dû au réchauffement climatique, mais plutôt la grosseur des villes qui s'étendent de plus en plus. La chaleur des îlots urbains, bien évidemment est dépendante d'une hausse des températures mais celle-ci est bien plus dépendante du milieu de la ville comme tel ( 0.7C à cause du réchauffement climatique ou 10.0C à cause du béton ? )
Réchauffement climatique ou non, le problème des Îlot Urbains existe.

Pour en diminuer ces effets, pas besoin de démolir la civilisation comme le demande le texte, il suffit plutôt de planter des arbres ( en ville ! ), planter encore des arbres, mettre des toitures de couleur plus pales, prôner l'étalement urbain ( ouch ! c'est pas politically correct d'oser proposer cela comme solution ), planter encore des arbres et mettre du gazon.

Encore une fois, l'ONU est un joueur à deux faces: l'îlot urbain n'existe pas vraiment pour ce qui est des calculs de température mais celui-ci leur sert d'argument pour prôner des réductions d'émission de CO2 de l'autre coté.

François

mercredi 22 octobre 2008

L'ONU veut lancer un Green 'New Deal' planétaire



L'ONU dans ces illusions de grandeur entend 'capitaliser' sur la crise économique en faisant avancer le socialisme sous la forme d'un Green New Deal.

Ça fait peur, même si dans le fond, l'ONU n'a qu'un pouvoir de propagande.
En faisant référence au New Deal, celle-ci affiche son coté socialiste. 
Le New Deal, vous connaissez ? C'est un ensemble de politiques économiques et sociales qui ont été mises en place par Roosevelt au US après le crash de 1929. Sans enter dans les détails, ce sont des politique ultra internationalistes et socialistes qui ont endettées les Etats-Unis et on étirées la crise pendant plusieurs 
années. 


Les détails ne sont pas encore publics mais ce que l'ONU propose est de profiter du fait que l'économie soit malade pour... pour créer un nouveau monde on dirait... 
Évidemment, un monde vert, où la spéculation est remplacée par des forêts et des champs. Un monde structuré où chaque chose sera bien à sa place, où tout sera bien géré. Fini l'exploitation des ressources, fini l'horrible croissance économique, fini la pauvreté, fini les problèmes économiques.
Mais attendez ! Ce monde existe déjà et s'appelle l'Utopie Socialiste !
Parlez-en entre autre aux Russes et aux Allemands: ils ont rêvés à exactement ce monde.

No Deal for me ONU !
François.

Le crédit ne pousse pas dans les arbres

Dans un autre article du National Post, Martin Masse, fidèle à lui même nous explique de façon claire et logique le crédit ( et la crise de crédit planétaire ) selon l'école de pensée économique Autrichienne.

Encore une fois, pas besoin d'être économiste pour comprendre.

Bonne lecture:
Credit does not grow on trees


Update: M. Masse a traduit le texte en francais sur son blog: Le crédit ne pousse pas dans les arbres

Température locale et globale

Puisqu'on parle de réchauffement global, il est normal qu'on nous montre la température globale, à l'échelle planétaire.
Mais lorsqu'on parles d'impact sur l'environnement, la faune, la flore, il faut regarder localement. C'est à dire que ce qui importe pour un sujet donné n'est plus cette température globale mais bien celle de l'environnement où se trouve ce sujet.


Suivant cette idée, j'ai voulu savoir si ici, à Montréal nous étions affectés par ce réchauffement climatique, à quel niveau et comment celui-ci se comparait aux graphiques publics planétaires.


Les données qui vont suivre proviennent de la station de météo de l'aéroport de Dorval à Montréal. Cette station répond aux normes de l'OMM est peut donc être considérée fiable.
Les données de cette station remontent jusqu'en 1942, ce qui est très intéressant.


Le premier graphique nous montre la température moyenne durant ces années.
Ce qui est montré sur le graphique est l'écart de chaque mois à la moyenne de ce mois.
Ceci est très semblable à ce qui est présenté par les organismes qui publient des températures planétaires.


Voici ce que cela donne:






Que voit-on ?

  • Au centre, la droite est la tendance pour cette période.
  • La courbe sinusoïdale est le polynôme de tendance qui montre les grandes lignes de tendance.
  • Le rose pointillé est l'écart de la température du mois à la moyenne du mois.
  • Le rouge est la moyenne sur trois mois de cet écart.



Donc encore, que voit-on ?

  • Premièrement, que la température c'est élevée d'environ 0.7C depuis 1942. Ce qui est l'estimé du réchauffement global aussi.
  • Ce qui frappe le plus est la variabilité des données. Lorsqu'on observe un tel graphique mais à l'échelle planétaire, l'écart type est énormément plus petit qu'ici. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'une moyenne globale et que sur la planète, lorsqu'il fait plus froid quelque part, il fait souvent plus chaud ailleurs. Ces extrêmes contraires annulent la variabilité.
  • Il est impossible de le voir sur l'image mais la très grande majorité des extrêmes mensuels surviennent au début de l'hiver. Pourquoi ? Je ne peux le dire mais c'est sans doute une particularité du climat continental d'ici.
  • Il y a très probablement une oscillation dans les températures. Il est possible de voir celle-ci uniquement si recule au delà de 1979, date où la plupart des publications de température commencent. Ce qu'il faut regarder est le polynôme de tendance ( le sinus ). On commence à voir un début d'oscillation avec une crête vers 1950 et 2004 et un creux vers 1975. A noter que c'est bien pratique que les publications de température débutent en 1979 au plus bas de l'oscillation. ( Mais attention, c'est pas malhonnête: c'est juste à cause des satellites qui n'existaient pas avant. )
Voici le même graphe mais avec comme point de départ 1979:








Wow! Quel réchauffement hein ? Voila pourquoi il faut faire attention au point de départ de tels graphes.

  • Ici on a 1.6C environ en moins de 30
  • Un point qui m'étonne est que sur ce graphique, le fameux El Nino de 1998 ne ressort pas du tout. Si vous regardez un graphique tel le RSS ou GISS, vous verrez toujours une énorme crête en 1998. Et bien, c'était pas à Montréal que c'est arrivé.
Maintenant, continuons de changer le point de départ et regardons les 10 dernières années pour savoir si à Montréal on peut dire comme le dit M. Lomborg que la température a baissée.








Et bien oui, définitivement, on a une baisse de température ! Et quel refroidissement ! 1.0C en 10 ans !


Mais attention, tout ces graphes sont bel et bien vrai mais aucun ne permet de savoir la vérité sur l'avenir.
Mon avis personnel est que celui avec la meilleure vue d'ensemble est celui qui permet d'avoir ... une meilleure vue de l'ensemble... de 1942 à maintenant donc.


Que vous croyez ou non au réchauffement climatique ( dû au CO2 ou non ), ces graphiques nous montrent que pour le moins, à Montréal, le réchauffement est sujet à une variation naturelle qui est loin d'être négligeable et que pourtant les modèles climatiques semblent négliger ( ou du moins semblent incapable de modéliser ).




Je vais revenir bientôt sur l'écart type des températures pour une station qui est un point bien important selon moi.
De plus, avec nos données de Dorval, il est maintenant possible de savoir si à Montréal, il est vrai que la quantité de pluie va augmenter, que les vagues de chaleurs et les extrêmes de température sont plus fréquents, que le climat est dérèglé, etc. Évidemment, ce ne sera qu'une observation pour Montréal mais comme je le dis: bien que le réchauffement soit global, l'impact ne peut qu'être local.
Donc, à suivre.



François.

mardi 21 octobre 2008

L'amiante, une arme chimique ?


Le Canada est comparé à un vendeur d'arme sans scrupules puisqu'il vend aux pays qui le veulent bien de l'amiante.

Le Canada est accusé de manipuler les données scientifique pour exporter de l'amiante à certains pays.  Allez voir le texte pour plus de détails.

Voici mes réflexions:
  • Ce qui est vendu est de la Chrysotile, une forme d'amiante qui est plutôt inoffensive ( d'ailleurs, dans le texte de l'AMC, on évoque que cette Chrysotile vendue n'est pas totalement pure et donc mélangée avec d'autre formes d'amiante plus nocives pour l'associer à une certaine toxicité ).
  • Cette amiante est dangereuse uniquement pour les travailleurs qui la manipulent. Et un masque suffit pour se protéger. 
  • Les alternatives à l'amiante sont énormément plus coûteuses, moins efficaces et durable. Ceux qui achètent de l'amiante ne sont justement pas des pays avec des gros moyens. En quoi l'AMC est mieux placée qu'eux pour juger de leur priorités, comment fait-elle pour mesurer tous les impacts d'utiliser de l'amiante vs celui de ne rien utiliser puisque l'alternative est trop cher. Comment l'AMC peut prétendre être mieux placée que ces pays pour juger de leurs besoins ?
  • C'est pas comme si on la parachutait chez eux sans leur consentement cette amiante ! Ces pays sont très au courant des risques de manipulation de l'amiante et sont pas plus idiots de d'autres: il savent c'est quoi un masque protecteur, n'en déplaise à l'AMC.
  • Le texte se termine ainsi:  Le JAMC exige que le gouvernement mettent fin à cette charade mortelle.    Exige hein ?  C'est qui au juste l'AMC pour exiger ainsi ses opinions  politiques ?

François.

Plus de glace en Arctique qu'il y a 6000 ans


On ne verra sans doute pas de papier sur cette étude dans les journaux locaux:
Less ice in the Arctic Ocean 6000-7000 years ago

Des chercheurs ont découverts que les berges du nord du Groendland ont étées formées par des vagues il y a entre 6000-7000 ans. Ceci implique qu'à cette époque, cette région devait être libre de glace, ce qui n'est pas le cas présentement.  
 
Astrid Lyså says that such old beach formations require that the sea all the way to the North Pole was periodically ice free for a long time.
This stands in sharp contrast to the present-day situation where only ridges piled up by pack ice are being formed,” she says.
However, the scientists are very careful about drawing parallels with the present-day trend in the Arctic Ocean where the cover of sea ice seems to be decreasing.
“Changes that took place 6000-7000 years ago were controlled by other climatic forces than those which seem to dominate today,” Astrid Lyså believes.

Intéressant que Mme Lysa nous précise que selon elle, les forces climatiques en jeux a cette époque ne sont pas celles qui semblent dominer aujourd'hui. Sans nous donner de raison, de piste pour comprendre en quoi cela est différent du présent, elle se retire rapidement du débat. Pourquoi pensez-vous ?

Quoi qu'il en soit, comme la science ( moderne ) nous dit que l'ours polaire va disparaître dès que la glace polaire aura fondue, on ne peut que conclure que l'espèce Ursus maritumus ( ours blanc ) est apparue il y a 5999 ans, lors de la réapparition des premières glaces, non ?

François

PS: L'ours polaire, c'est plus il y a 200 000 ans qu'il s'est 'séparé' de l'ours brun.


L'intelligence peut maintenant se mesurer en $$


L'Agence de protection de l'environnement réduit le plomb permis dans l'air

Da
ns cet article, on apprends que l'EPA (US) va restreindre les émissions de plomb dans l'air.
Laissons de coté le doute sur la pertinence d'une telle réglementation puisque le plomb dans l'air a énormément diminué depuis l'abolissions des essences au plomb.

Ce qui est drôle est ceci:
L'EPA a indiqué que le coût des réductions se situerait entre 150 millions $ US et 2,8 milliards $ US, mais que la norme engendrerait des retombées économiques d'environ 3,7 à 6,9 milliards $ US. L'EPA a présumé, en calculant les retombées économiques, que les enfants seraient plus intelligents et qu'ils gagneraient plus d'argent en raison de la diminution de plomb dans l'air.

Donc, selon l'EPA, il est possible de chiffrer l'intelligence d'un citoyen en dollars. 
Déjà que les impacts du plomb sur la santé sont du domaine des études épidémiologique, science qui nage dans les eaux très vagues des probabilités. Mais en plus, l'EPA se permettent de chiffrer en dollars l'intelligence (...) engendrée par cette réduction de plomb dans l'air.

Je serais bien curieux de voir l'équation complète Plomb <--> Dollars ! ( Et avec la marge d'erreur SVP )

PS: Selon vous, où iront ces milliards de dollars générés par ce regain d'intelligence ( Si jamais ils se concrétisent évidemment ) ?
La réponse est dans le texte:  ils doivent grandement agrandir le réseau de surveillance de plomb s'ils espèrent appliquer cette norme

François


Highway to Serfdom


Pour ceux qui ont lu le bouquin de Hayek 'Road to Serfdom', voici une adaptation contemporaine:
Highway to Serfdom


De l'huile sur le feu !


Pour contrer les problèmes économiques causés par un crédit trop facile qui a forcé les banques à prêter à n'importe qui pour pouvoir faire des profits, quelle est la solution ?

Baisser les taux d'intérêts !
Ceci dans le but de conserver la croissance économique d'hier.

Personne n'est là pour questionner le fait que cette croissance serait peut-être artificielle, causée  par un crédit trop facile ? Personne pour nous expliquer que ce qui arrive est juste un retour ( en pleine face ) de la réalité, qu'inventer ainsi de l'argent ne peut être une solution viable à long terme ?

Cette façon Keynésienne de régler ces crises ne fait que mettre de l'huile sur le feu.
A la prochaine crise donc...

François.

lundi 20 octobre 2008

Lomborg VS Lemire ?

Dans la section 'opinion' de la Presse, on retrouve une lettre publiée par Bjorn Lomborg ( nommé l'environnementaliste sceptique ) et une réplique de Jean Lemire.
Je trouve que c'est une très bonne idée d'avoir de tels débats d'idée, ça fait changement des textes idiots de propagande publiée à grandeur du monde que je discute souvent.


Voici le texte de Lomborg. La réplique de M.Lemire suit dans le texte:
La peur d'avoir peur


M. Lomborg s'en prends aux militants environnementalistes qui peignent toujours la réalité de façon très sombre. C'est toujours pire que pire. Selon lui, cette vision sombre de l'environnement ne peut que nuire à l'avancement des politiques écologiques.
Par la suite, M. Lomborg discute de quelques points sur lesquels les écolos ont exagérés tel :
  • Le réchauffement est bien moins que prévu par l'IPCC.
  • La fonte de la glace en Arctique.
  • Le silence sur la hausse de glace en Antarctique.
  • La hausse des océans qui comme prévue, rien de plus. Et le silence sur les 2 dernières années où le niveau des océans aurait diminué.
  • Que 2006 et 2007 ont été très calme coté ouragans, sous la moyenne.
M. Lomborg fait appel à moins de sensationnalisme de la part des médias et environnementaliste.

Qu'est-ce qu'en penses M. Lemire ?
Pas grand choses apparemment.
Il commence par lui dire quelque chose comme: je vous emmerde poliment...
M. Lemire ne reprends aucunement les points du premier texte. Selon lui, Lomborg ne fait que citer hors contexte des études scientifiques et donc rien ne sert d'argumenter chacun des points puisqu'ils sont tous faux... (...)

Ce qui me fait sursauter est l'argument suivant de M. Lemire:

Je vous rappelle que les modèles climatiques ne font que compiler des données scientifiques vérifiées, et qu'aucune interprétation de ces données brutes ne fait partie de ce processus d'analyse scientifique. On ne fait que nourrir les super ordinateurs de chiffres. Les données qui alimentent ces modèles ne sont que des faits, vérifiés et vérifiables.

Heu... j'espère !!!! J'espère que les données input pour ces modèles sont de vrai chiffres.
Mais ce n'est aucunement le point. Essayer de nous faire croire que puisque ce qui est alimenté à ces modèle est vrai, ce qui en sort ne peut qu'être vrai, c'est nous prendre pour des idiots !!!
C'est une blague hein M. Lemire ?

Affirmer que les modèles climatiques ne sont pas valables, en se basant sur un argument non fondé d'une manipulation négative des données, représente un tour de passe-passe intellectuel dont le seul but est de discréditer les scientifiques.
Heu.. je cherche dans le texte de Lomborg où ceci est dit ou sous-entendu et je ne trouves pas...
Ou bien est-ce que M Lemire sous entendrait que les températures publiées par le NOAA, la NASA, le MET, etc, etc sont manipulées ??

Reculer de seulement 10 ans est trompeur et cible volontairement 1998, l'année record en matière de température moyenne annuelle. Bien sûr qu'il est normal de constater une baisse de température si l'on utilise l'année d'exception en référence et sur une échelle temporelle aussi courte.

Juste un commentaire comme cela. Cette pratique est bel et bien utilisée partout en écologie, science, économie, etc. Accuser Lomborg de malhonnêteté est un peu cheap.
Et c'est vrai que 10 ans c'est peu mais c'est quand même pas rien, la norme semble être 30 ans pour conclure quelque chose coté climat...
Rappel: ce que Lomborg dit est uniquement que cette baisse dans les 10 dernières années fait que la hausse globale est bien moins pire que prévue, rien de plus...


Selon moi, le point de M Lomborg reste entier: c'est vrai que c'est bien moins pire que ce qui était prévus il y a 10 ans et bien moins pire que ce qui est présenté au public.
Ce qui est dommage est que M.Lemire c'est attaqué au messager et non au message.
Au lieu de reprendre les argumentations du texte initial, M. Lemire utilise la tactique classique de discréditer le messager sur toute sorte d'autres points donnant l'impression que tout est faux.

Vous avez des doutes ?...
Je connais assez le point de vue des écolo pour répondre à M. Lomborg à sa place.
( Disclaimer: C'est pas mon opinion personnel comme réponse mais bien un exemple de ce qu'aurait pu dire un écolo: ).

Les modèles: il est faux de prétendre que les températures courantes sont hors des prévisions des modèles. Bien que ceux-ci soient dans le bas ( du bas ) du range de prévision, ceci est dû aux variations naturelles, dans ce cas-ci le Pacific Decadal Oscillation qui est passé en phase négative, masquant ainsi le réchauffement. Il est impossible d'être positif puisque la pente générale de la température est à la hausse et que lorsque le PDO redeviendra positif, l'impact sera très grand.

L'Arctique: nous avons eu les 3 années avec le moins de glace depuis qu'on l'observe. Comment être positif sur ce point. L'Oscillation Artique est une oscillation sur 5 à 10 ans environ et donc c'est pas la première fois que celle-ci est positive, mais c'est la première fois que son impact est si 'catastrophique'. ( dû au CO2 évidemment ! )

En Antarctique, certaines régions sont très affectées par le réchauffement climatique comme le démontre Al Gore, grand prix Nobel de la Paix (...)
( ok... je dois avouer que je n'ai aucun contre-argument sur l'Antarctique et donc je l'aurais passé sous silence, comme l'a fait M. Lemire et comme le font tous ces ecolo-activistes ).
Les océans ? Si le Groenland fond comme c'est en train d'arriver, les océans augmenteront de quelques mètres. Comment est positif face à ce déluge?

Vous voyez le genre d'argumentation que j'aurais aimé voir de la part de M. Lemire. Pas une phrase du genre: tout ce que vous dites est toujours faux donc j'argumente pas puisque c'est nécessairement faux.... je préfère m'en remettre à la SCIENCE.

M. Lemire, si vous voulez vous faire protecteur de la science, il faudrait être plus rigoureux scientifiquement SVP !

François.

vendredi 17 octobre 2008

Encore l'arctique ?


C'est presque une obcession de ces temps-ci, l'arctique, toujours l'arctique. C'est bien pour dire qu'il ne se passe rien d'autre dans le monde coté réchauffement, hein ?

L'origine du document est la publication du Arctic Report Card 2008 publié par le NOAA.
C'est l'habituel, la glace fond, l'eau se réchauffe, le Groenland fond, etc.

Mon point sur tout cela est qu'en aucun temps il n'est question du CO2. On n'y parle que de réchauffement comme si c'était évidemment de cause humaine.
Cette omission fait que le rapport est très objectif 'scientifiquement' et est donc très intéressant.

On peut avec cette omission le lire plus objectivement, non ?
Par exemple:

The major retreat of sea ice extent during the summer of 2007 was set up by sustained winds blowing from the North Pacific across the North Pole (Fig. A3). These winds contributed to sea ice advection toward the Atlantic sector. Additionally, the advection of warm moist air into the central Arctic contributed to melting sea ice, especially in the Pacific sector. The near record minimum sea ice extent in 2008 was nearly the same as in 2007, but the causes were different. The wind pattern in 2007 was unusually constant throughout the summer, while in 2008 the winds were more variable. Summer winds in 2007 appear to be a once in a decade event, while the atmosphere had less of a contribution to sea ice loss in 2008.


On ne peut que conclure qu'une bonne partie du record de fonte de l'arctique est dû à un phénomène météorologique. 

The climate of the Arctic is influenced by repeating patterns of sea level pressure (SLP) that can dominate individual months or can represent the overall atmospheric circulation flow for an individual winter and spring. The main pattern is known as the Arctic Oscillation (AO) circulation regime, widely considered the main source of Arctic climate variability during the twentieth century. A second pattern influences the Pacific sector of the Arctic, known as the Pacific North American (PNA) pattern. A positive period of the AO has lower sea level pressure over the central Arctic, brings warmer temperatures to Eurasia, and helps to export sea ice into the Atlantic. In 2007 and 2008 the AO returned to a strongly positive wintertime index value for the first time in more than a decade, but its value was still lower than the large positive values of the early 1990s (Fig. A5).

Donc, ce qui influence le climat en arctique est l'Arctic Oscillation (AO). La question est quel est le rapport entre le AO et le réchauffement climatique. Comment savoir que la fonte accélérée depuis 90 n'est pas dûe à l'AO qui a plafonné à un sommet jamais vu depuis la nuit des temps ( ca c'est 1979... ). Est-ce que le réchauffement affecte le AO ? Personne ne semble suggérer cela.

The terminus of Greenland's largest glacier, the Jakobshavn's Isbrae near the town of Ilulissat, retreated 0 to 500 m in 2007 (Fig. G3), continuing a retreat that began summer 2001 with a dramatic 11-km floating ice collapse (Weidick and Bennike 2007). The large ice lagoon called Tissarissoq at the south side of the fjord was flushed of ice by the end of the summer, ice-free probably for the first time since at least the onset of the Little Ice Age (ca. 0.4–0.1 ky BP). It is possible that Tissarissoq was ice-free before that time during the medieval warm period (ca. 1.1–0.5 ky BP).

You bet, qu'ils osent énoncer cela, c'est que c'est pratiquement certain que durant l'Optimum climatique Médiéval, cette région était sans glace.
En passant, faut pas oublier que Greenland n'a pas été nommé ainsi pour être sarcastique ( WhiteLand ) mais bien parce qu'il y avait des paturages verts durant cette période.

Il est sans doute correct d'assumer que le réchauffement climatique y est pour quelque chose en Arctique mais il me semble que certaines personnes profitent des oscillations naturelles pour faire miroiter leurs idées. 
Et si c'est si chaud uniquement dû au CO2, quand est-ce que quelqu'un va m'expliquer scientifiquement pourquoi l'Antarctique y échappe ?

Francois.


mardi 14 octobre 2008

Froid, chaud ou simplement des variations climatiques ?


Puisque quand il fait plus chaud que la moyenne c'est le réchauffement climatique, on ne peut que conclure que quand il fait plus froid que la moyenne, c'est le refroidissement climatique.
... Ou est-ce le froid du réchauffement ? Ou bien un dérèglement climatique dû au réchauffement climatique qui cause du froid climatique ?
Quoi que ce soit... il fait froid dans l'ouest du continent.

Et toujours, le réchauffement climatique bat son plein en Antarctique comme le démontre la météo pour la semaine: -70C la nuit, net recul sur les dernieres semaines !




This is the earliest measurable snowfall in Boise since recordkeeping began in 1898.

Temperatures dipped to a low of 20 degrees on Monday morning.
Cody got 7.5 inches of snow over the weekend, while Lovell got 4.1 inches.
The storm dumped 2 feet of snow in some areas around Thermopolis, with the largest report of 25.3 inches.
“That was the record October snowfall for a storm, and the seventh-greatest total of all time,”

Fall made its presence known in Las Vegas this weekend with back-to-back temperature records and with temperature drops not seen in 30 years.
High temperatures dropped to 60 and 62 degrees on Saturday and Sunday, respectively, which were record low-highs for the dates...
In Reno, temperatures hit a high of only 39 degrees Friday, shattering a low-high record set in the 1920s.



The mercury dipped to 38 degrees Monday morning at Tucson International Airport - 5 degrees colder than the Oct. 13, 1931, record it toppled.
The daytime high temperature - 71 degrees - was an all-time low temperature for Oct. 13 as well. The previous record - 73 degrees - was set in 1957
Record lows were also set in Sierra Vista (34, previous record 38), Safford Ag Station (29, previously 33) and Fort Thomas (28, previously 34).





Chill-out, la combustion du monde n'est toujours pas pour cette semaine.
Francois.

samedi 11 octobre 2008

L'offre et la demande


Ce matin ( vendredi ), les animateurs radio étaient tous scandalisés parce que le prix de l'essence avait monté juste avant une fin de semaine de 3 jours.
On parles de malhonnêteté, de collusion, d'exploitation.
Et il n'y a pas eu personne pour simplement leur expliquer que c'est cela un marché basé sur l'offre et la demande !

L'essence est ce qu'on ne peut plus offre/demande à court terme. C'est comme l'or ou le cash ($$).
Et bien, c'est pas difficile à comprendre: plus de gens consomment de l'essence la fin de semaine. 
La demande est plus forte, donc les prix montent. Simple non ? 
Le seule différence entre l'essence et un item que vous acheter au magasin ( qui n'est pas contrôlé par le gouvernement ) est la dynamique du marché de cet item. L'essence est très dynamique, c'est tout.
De la collusion ? Peut-être qu'il y en as mais c'est certainement pas la norme.
De la malhonnêteté ? De vendre au plus haut prix possible du marché, est-ce vraiment malhonnête ?
De l'exploitation ? Voyons donc... Vous avez plusieurs alternatives. Ne pas avoir d'auto, de consommer moins d'essence, ou encore d'acheter votre essence les mercredi ou jeudi ou elle est souvent à son plus bas prix. Personne ne vous force à acheter de l'essence, ou encore à l'acheter les fin de semaine. ( Seul le gouvernement peut fausser ainsi un marché libre.. )....

Arrêtez de vous plaindre du prix de l'essence, c'est le prix du marché ( ie: offre et demande ). Et si vous voulez quand même protester, n'oubliez pas que c'est le gouvernement qui fait le plus gros profit net de chaque litre qui vous achetez.
Une fois que cette dynamique est comprise, regardez ce même gouvernement dénoncer avec tant de conviction la collusion des malhonnêtes et frauduleuses pétrolières, regardez les, si condescendant dénoncer comment ces méchantes pétrolières empochent sans scrupules votre argent. C'est pathétique !

François.

vendredi 10 octobre 2008

Les leviers économiques


J'ai l'impression des fois que ce que les économistes et le gouvernement appellent les leviers économiques semblent être pour eux comme des manettes d'une soucoupe volante d'une technologie inconnue. On pèse un peu la dessus, tire ici, oooupps.. pas trop, on réessaye, ainsi de suite.

Il est évident que pratiquement personne ne semble savoir quoi faire avec cette crise économique. Certain en profite pour demander plus de centralisation, proclamant la fin du 'party de laissez-faire'. Pratiquement tout le monde demande que les gouvernements y fassent quelque chose.

Mais il n'y a pas grand chose à faire à part lancer de l'argent sur le feu semble-t-il.
Vous les avez tous sûrement entendues:
Il faut injecter de l'argent dans l'économie. 
Il manque de liquidité sur le marché.
Il faut garantir les créances pour rassurer les investisseurs.
Il faut baisser le taux de crédit pour rendre celui-ci accessible et relancer l'économie.

Tout le monde y va de théories de ce genre, incomplète et sans expliquation. 
C'est comme si ce qui arrive au marché du crédit etait une erreur systémique de notre économie, ou pire encore, c'est comme une fatalité: des récessions, ca arrive et on ne peut pas les expliquer, on ne peut que les atténuer.

Pourtant. Personne n'explique la dynamique. 
C'est une crise de crédit trop facile. En quoi baisser le taux de crédit va régler cela ? 
Injecter de l'argent ? C'est voler aux citoyens pour cacher le problème, non ? C'est acheter les mauvaises créances des banques. Est-ce nécessaire ? Selon M. Dubuc de la Presse, c'est LE modèle à suivre: l'économie Keynesienne.  
Augmenter les liquidités, c'est l'inflation à 100 mille à l'heure ! En quoi cela est bon ?

Tout le monde  y va de sa solution mais personne n'explique la dynamique.
Il n'y a qu'une école de pensée qui nous explique clairement ce qui arrive, ce qui a causé cette crise et pourquoi. C'est l'école d'économie Autrichienne.

Je vous propose de lire ce texte qui explique clairement la dynamique de cette crise:  Ecomonic Depressions: Their Cause and Cure

Pas besoin d'être un économiste pour comprendre. ( Même qu'on dirais que c'est trop simple pour un économiste... )
Ce qui y est décrit est le Business Cycle selon la théorie Autrichienne. 
Cette théorie inclue le Crédit, l'inflation, la balance commerciale, le taux de crédit, les banques centrales, les boom et dépressions et autres dans une dynamique qui implique aucune externallités ( ie: des choses qui sont comme cela ou qui arrivent sans justifications ).

Donc, si vous êtes intéressés à comprendre la dynamique de cette crise, je vous conseille fortement cet article. 

Francois.







La glace en Arctique... encore.


On a entendu bien des choses ces derniers jours sur la glace en arctique.

Il est bien tôt pour conclure quoi que ce soit mais comme l'eau dans cette région est beaucoup plus froide que l'an dernier à même date, il fallait s'attendre à ce que la glace revienne en force cette année. C'est ce qui semble se passer si vous regardez la pente de remontée pour 2008.



Che pas c'est qui...


Régulièrement, je vois des gens avec des chandails de Che Guevara.
Ce qui est bizarre est que la plupart du temps, la personne qui porte un tel chandail n'a aucunement l'air de connaître toute son 'oeuvre'...
Il est vu comme un libérateur du peuple, on gars juste et bon.
Pourtant, qu'on soit d'accord avec la cause ou non, Che était un tueur. 
Un espèce d"idéaliste socialiste prêt à tuer sans retenue pour sa cause.
C'est ça votre idéal ? Ou bien est-ce que comme lui, la fin justifie les moyens ?

Cet article dans l'American Thinker exprime bien ce que je pense de ce tueur.
Porter le chandail à son effigie, c'est nécessairement supporter ses actions. 
Il y a un film qui en fait un héros qui sera à l'affiche, lisez l'article avant de porter votre T-Shirt de Che pour allez le voir !

François.

mardi 7 octobre 2008

Le dogme ou la sortie de secours ?


Première grande étude scientifique dans le sud-est de l'Océan Pacifique

Le réchauffement climatique est un dogme. Cette théorie est vue comme une absolue vérité, un fait incontestable par bien du monde. 
L'article qui suit nous montre une des deux possibilités suivantes: le réchauffement est un dogme inébranlable ou bien les activistes préparent une porte de sortie pour nous berner et ne pas perdre la face avec ce qu'ils observent sur le climat depuis quelques années. 

On y apprend que 70 chercheurs ( ok, sur la photo ils sont deux mais les 68 autres prenaient la photo... :)  )  font une étude océanique sans précédent pour analyser le réchauffement climatique qui pourrait causer du froid océanique...

«Il faut en analyser les effets sur les changements du climat» et le réchauffement global, ajoute M. Chaigneau en expliquant que l'une des hypothèses à vérifier est que le réchauffement de la planète produit un effet contraire dans cette région en refroidissant le sud-est de l'Océan Pacifique.«Nous avons d'ailleurs des informations scientifiques prouvant un refroidissement du climat dans cette zone de l'Océan», affirme-t-il

Le dogme: Et bien s'il fait froid comme le dit le texte, la science dit qu'on doit remettre en question ses prémisses de base. C'est certain que si on commence en se disant: la planète se réchauffe, c'est un fait irréfutable et qu'on découvre du froid, on ne peut que chercher comment cette chaleur cause du froid. Ça, c'est le dogme ! 
Que 150 ( 70 ou whatever ) scientifiques tombent dans ce piège est difficile à avaler et si c'est le cas, il faut se questionner sur l'état de la science au plus vite. 


La sortie de secours: depuis 10 ans, aucun réchauffement du climat, depuis 2 ans, baisse assez prononcée de la température de la planète ( ie: retour à la moyenne ), changements de régimes climatiques: LaNina, PacificDecadalOscillation (PDO). 
Tout ceci a de quoi rendre un activiste nerveux: si ça se savait ? Le monde commencerait à se poser des questions !
Et je sais qu'ils n'ont pas les réponses à ses questions si ce n'est que: c'est de la variation naturelle.  
Certaines personnes pourraient même aller jusqu'à  proposer d'attendre avant de mettre en place des mesures ayant des impacts sur la qualité de vie, argumentant que le répit de réchauffement , si ce n'est que cela, démontre que l'urgence est peut-être exagérée !   
Inacceptable tout cela non ?

Qui est assez naïf pour croire que si la température monte, c'est du réchauffement climatique et si elle baisse, c'est de la variation naturelle ?  Et pourtant, beaucoup tombent dans le panneau.
Ça aussi ça fait partie du dogme !.

Il faut donc que ces activistes se prémunissent au cas où le climat se refroidirait d'avantage! 
Déjà, en associant changement climatique à réchauffement climatique, on attrape un grande partie du monde. Le climat est toujours et a toujours été en changement, mais maintenant, on a un coupable!   Le Sahara était une forêt autrefois, il y avait des crocodiles au pôle nord, etc, mais ça, c'était il y a longtemps. Maintenant c'est de VOTRE faute. Et tout changement est intrinsèquement mauvais comme n'importe qui sait. Non ?
D'associer GlobalWarming à ClimateChange est un beau coup de marketing.

Puis, en associant tout évènement climatique violent aux changements climatiques on réussi à convaincre encore plus de monde. La chanson vous la connaissez ( vous la chantez peut-être même): oui, il y avait des évènements violents avant, mais maintenant ils sont plus fréquents et plus violents. C'est même rendu qu'on est capable d'associer une tempête de neige ou une vague de froid au réchauffement climatique. C'est fort ça !

Le but de tout cela est de vous convaincre que le chaud cause du froid. Quand ceci sera bien incrusté dans la collectivité, le dogme sera alors bien sécure.

Le grand problème est qu'il est très difficile de prouver ou falsifier ces énoncés. Le climat est tellement variable, la période sur laquelle on a des données est tellement courte et le bruit de fond (médiatique) est tellement fort qu'il est difficile de se faire une idée.
Une chose est certaine:
  •  personne n'a encore réussi à prouver un lien entre réchauffement et instabilité climatique. Le pire c'est que l'hypothèse est plausible vu le surplus d'énergie dans une atmosphère plus chaude.
  • personne n'a encore été capable de prouver qu'on peut faire directement du froid avec du chaud. Il y a les théories des courants océaniques ( comme dans TheDayAfter ) mais même si celle-ci étaient vraie, elles ne pourraient justifier le froid présent basé sur un changement futur des courants !
Tout ceci pour essayer de convaincre certains d'entre vous d'être sceptique face au dogme. Il est faux d'affirmer que la vérité soit connue. Ni d'un coté, ni de l'autre.
Être sceptique était une vertue dans le passé, maintenant certains groupes essayent de faire passer cela comme une sorte de déficience mentale. J'en suis sceptique ...

François.

La temperature de la planète


Comment sait-on la température de la planète ? 
Il y a 5 organismes qui publient à chaque mois un estimé de l'écart à la moyenne du mois.
C'est un simple chiffre qui représente (idéalement) la moyenne de tous les jours et tous les nuits, de tous les continents et tous les océans de la planète.
C'est un peu comme le "42" du Hitchhicker's Guide to the Galaxy...

Ce chiffre ne veux pas dire grand chose comme tel ( c'est tellement un moyenne de tout ) mais permet d'avoir un estimé de l'accumulation d'énergie de l'atmosphère ( et un peu des océans ). Il est donc utile pour voir les tendances. 
Comme je vais démontrer dans un autre Post, ces tendances n'ont souvent rien à voir avec ce qu'on peut observer localement ( ie: à une station météo en particulier ).

Ces organismes publient la température officielle qui est utilisée par les milliers d'autres études sur le sujet. Bien que chacun ait sa méthode bien complexe, et que certains utilisent l'output de l'autre pour publier ses valeurs, tous on sensiblement le même graphe et les mêmes tendances.
C'est quand même rassurant !
Certains utilisent les stations météo et les sondes océaniques, d'autres utilisent les sonde radio-satellite, finalement, certains font une moyenne de tout cela.

Ces organismes sont:
Chacun publient à chaque mois la "température du mois" (...) et à mesure que celle-ci seront disponible, je vais les montrer ici.

François.

Température du UAH


Le UAH a publié ses températures pour le mois de septembre.
Les données sont ICI pour ceux qui désirent reproduire le graphe.

Voici un graphique que j'ai fait avec Excel.
Comme ce sont des température satellite, les données commencent en 1979 avec les premiers satellites.



Ce que vous voyez est donc le "cardiogramme" du réchauffement climatique.
On voit très bien des cycles, sous forme de rampes. Ces cycles, pour ceux que ça intéressent correspondent assez bien aux  ElNino (en haut) et aux La Nina (en bas).
On y distingue immédiatement le ElNino record de 1998 qui fait une pointe assez impressionnante.

J'ai mis la tendance linéaire et la tendance polynomiale. Définitivement à la hausse pour cette période. Je reviendrai sur les tendances un autre jour mais l'important pour l'instant est de réaliser que ce graphique n'a rien à voir avec ce que nous présente Al Gore du haut de son Lift dans son film. Non?

Les statistiques ont ceci d'amusant qu'il est presque toujours possible d'arranger les chiffres à son avantage. Par exemple, moi je vous montre la tendance pour les 10 dernières années qui est à la baisse.  C'est exactement le même graphique mais celui-ci démarre en 1998. ( Au sommet du ElNino. ). 
Note: même en le démarrant en 2001, au creux de la bosse, on a quand même une pente négative.




Vous avez peut-être déjà entendu la phrase: il n'y a pas eu de réchauffement depuis 10 ans. Et bien, ce graphe démontre que c'est un fait. Ce qu'on observe est une pointe en 1998, suivi d'un genre de plateau et une baisse dans les dernières années.
Qu'est-ce que ça veux dire ? Peut-être rien, peut-être pas, qui sait ? 
Est-ce la pointe d'une grosse cloche ( qui a commencée dans les années 40 ), ou est-ce juste un répit dû à une variation naturelle ?

Ce que les sceptiques demandent est d'expliquer la cause de ce plateau, ce qui devrait normalement est facile à expliquer vu les super modèles informatiques qui prédisent TOUT.
Aussi, ce qui est demandé est d'expliquer pourquoi on est tous certain que c'est juste un répit si on ne sait pas ce qui cause cela: comment savoir si cette variation n'était pas à la hausse avant 98 et à la baisse par après et encore, que celle-ci serait plus "puissante" que le forçage dû au CO2.
Si on sait pas c'est quoi qui cause cette variation, difficile de tirer des conclusions, non ?

Évidemment, il ne faut pas tomber dans le piège du dogme qui dit que toute variation vers le haut est due au CO2 et celle vers le bas est due à une variation naturelle.

A vous de juger quoi en penser.
( A suivre )

François.

vendredi 3 octobre 2008

Back in the summer of 90'


On l'entend souvent et on y a encore eu droit dans le débat des chefs hier: Mr. Harper parle de cible de réduction de CO2 et les autres lurons sont offusqués car c'est une réduction par rapport à aujourd'hui quand tout le monde sait que les réductions doivent absolument être par rapport aux émissions de 1990. Portez attention et vous verrez qu'à chaque fois qu'on parle de réduction c'est presque toujours en rapport à cette année clé. (1990).

C'est quoi le rapport ? Est-ce que 1990 est la seule année où l'on a mesurés les émissions de CO2 de tous et c'est la seule 'photo' réelle sur laquelle on peut se baser ?
Hé! 1990 ça fait bientôt 19 ans ! On s'entend qu'en matière de développement d'un pays, 19 ans c'est énorme.
Même Kyoto qui a été signé en 97 était basé sur des données déjà vieille de 7 ans.

Alors, pourquoi donc toujours tout évaluer par rapport à cette date ? Pourquoi 20% par rapport à 2008 ne serait pas OK? Normalement, on part du présent pour fixer des cibles.

J'ai deux idées la dessus.
La première est simple: entre 1990 et 2008, les émissions ont pas mal augmentées. Donc 20% de 90, c'est quelque chose autour de 30 à 40% de maintenant, pas mal plus difficile à avaler non ? Comme la petite clause du contrat que le vendeur aimerais bien que vous ne lisiez pas vraiment.

L'autre point est que la philosophie de Kyoto sur la réduction contient un peu cette idée: OK, ca va avoir un très gros impact sur mon économie mais comme on va tous être pénalisés ensemble, c'est moins pire. ( Comme si mon bien-être est relatif à celui du voisin... )
Mais entre 90 et 97, il c'est passé bien des choses coté émissions:

CO2 Emissions Changes, 1990-1995

EU                                                          -2.2%
Former Communist                       -26.1%
Germany                                            -10.7%
UK                                                         -6.9%
Japan                                                    7.2%
US                                                          6.4%

Ces chiffres sont dus à la chute du communisme, du mur de Berlin et d'une récession dans les pays industrialisés d'Europe. Il est évident que dans cette optique, Kyoto favorise l'Europe.

Et pour terminer, un fait intéressant est que ces pays d'Europe affichent presqu'exactement ce tableau mais comme réduction de CO2 depuis Kyoto. (...).
Beau jeu de chiffre non ?

Même si Kyoto est louable pour vous, n'oubliez pas que c'est de la politique, et de la politique  internationale en plus. Dans ce domaine, la réalité et l'honnêteté ne compte pas pour grand chose.

François.


Update: Pour bien me donner raison, dans la Presse du samedi 4 octobre M. Cardinal ecrit dans son article Tout le monde il est vert...  :  

On dit oui à un marché du carbone, mais avec de timides objectifs de réduction «d'intensité» des émissions. Oui à une réduction de 20 % des gaz à effet de serre, mais par rapport au niveau de 2005 plutôt que de 1990. Oui à un resserrement de la production pétrolière, mais dans un lointain avenir.


Cacaphonie océano-médiatique


Dans la catégorie: n'importe quoi pour autant que ce soit une mauvaise nouvelle, on apprend dans le National Geographic que puisque le CO2 va causer une acidification des océans et que l'eau plus acide transmet mieux les sons, les poissons vont tous mourir !

Noisier Oceans May Be "Disaster" For Marine Animals
That's because the ocean's ability to conduct sound is expected to increase dramatically due to global warming.
"What that means is that the background level of noise in the ocean—say wave noise or ship noise—will increase
John Hocevar, oceans campaign director for Greenpeace USA, agreed.  ( Haaa, bon, donc c'est confirmé non ? )
"This is a real disaster for marine life," he said. ( On t'avais tous vu venir avec celle la ! ) 
Ocean acidity, Hester said, is projected to increase by .3 pH points between now and 2050.
Less certain are the ramifications.
"The effects on biology are uncertain at the moment,"
But it's clear that the change in sound transmission is an unanticipated side effect of fossil fuel burning, 
( Gentleman, stop your SUV now ! ) 

Totalement idiot !  
Comme si le fond des océans allait devenir soudainement si bruyant que l'ouïe ne servirait plus ! Comme si l'océan était si petit.
Pas nécessaire de trop commenter mais ce texte a tous les pattern d'un texte de propagande: on ne sait pas les impacts mais c'est un 'real disaster for marine life', c'est un side effect de l'utilisation du pétrole, etc,etc.
Dire que le National Geographic a une réputation.
Honnêtement, y a-t-il vraiment quelqu'un qui prend cela au sérieux ? Si oui, expliquez-moi !

J'ai un aquarium d'eau salé et des variations de .3 de PH ne sont pas si rare. Et pourtant, tous mes poissons survivent et aucun ne semble confus. 

François.

Update: La BBC nous fait un coup semblable avec l'ours polaire.  L'article nous dit que des scientifiques étudient l'ours polaire pour s'assurer que le son de la glace qui craque à cause du réchauffement climatique n'affectera pas leur survie...
Je penses que c'est tellement trop que c'est même pas drôle...
Scientists in California are testing the hearing of polar bears to try to find out whether the noises associated with melting Arctic ice could affect their ability to survive.

Dire que la BBC a une réputation... 

mercredi 1 octobre 2008

La glace du Nord

Dans son article du dimanche de la Presse, M. Jean Lemire nous fait une mise à jour de l'état des glaces en Arctique. Du sable dans l'engrenage


Les glaces de l'Arctique

Je vous avais promis une mise à jour sur l'état des glaces de l'Arctique pour 2008. Sans grande surprise, le volume de glace au Nord se rapprochera du record de l'année dernière, avec une superficie totale qui devrait avoisiner 1,59 million de milles carrés, ou 4,13 millions de kilomètres carrés. Si l'on considère l'épaisseur de la banquise arctique, il s'agit probablement du plus faible volume de glace arctique enregistré depuis que les scientifiques cumulent des données. Entre 1985 et 2007, les scientifiques ont enregistré une diminution importante de la glace âgée de cinq ans ou plus (56%) et, pour la première fois, le passage du Nord-Ouest (au-dessus de l'Amérique du Nord) et le passage du Nord-Est (au-dessus de la Russie) sont libres de glace et ouverts à la navigation. Les records successifs de 2007 et de 2008 confirment la tendance. L'Arctique demeure l'une des régions de la planète les plus touchées par les changements climatiques.


Il est vrai que depuis 1997, la surface de glace est en chute libre en Arctique. Le record à date fut l'an dernier ( 2007 ) . Cette année, il y a environ 1 million de km carré de plus de glace. C'est énorme mais c'est en dessous de la moyenne des 30 dernières années.

Pour y trouver quelque chose de négatif, Mr. Lemire s'en remets maintenant à l'estimé du volume total de la glace qui serait à son plus bas. Qu'en est-il ?







En 2007, un minimum de surface a été atteint durant l'été. Donc pour 2008, tous prédisaient une plus grande hécatombe puisque la glace formée l'hiver dernier était bien mince car elle n'avait qu'un an. Tous prédisais le pire que pire dès que le printemps arriverais: le soleil n'en ferais qu'une bouchée.


Et bien ce n'est pas du tout ce qui est arrivé. La glace, plus mince qu'à l'habitude a un total d'un million de km2 de plus que l'an dernier. Cette glace mince qui aurait dû fondre comme un cornet dans le désert a tenue le coup.

Dommage pour M. Lemire qui doit alors se rabattre sur le volume ( surface * Épaisseur ) pour nous alarmer.


Pour M. Lemire, deux années basses confirment la tendance. Pour moi, cette hausse de surface sur une glace mince me fait penser qu'il y a une oscillation dans tout cela.




Et pour parler de GLOBAL warming, il faut ignorer ce qui ce passe en Antarctique où la glace a atteint un sommet inégalée "depuis que les scientifiques cumulent les données". Quoi qu'en pense tout nos catastrophistes climatiques, il n'y a pas de réchauffement climatique dans cette région, bien au contraire.
Et SVP, ne me dites pas comme on m'a déjà dit que c'est normal puisque le chaud monte et le froid descend... Ou encore que la pollution est dans l'hémisphère nord.


Qui peut m'expliquer ce phénomène ? Al ! Où es-tu ?




François.


Update: Le NSIDC ( National Snow and Ice Data Center ) se met de la partie en faisant la même interprétation biaisée de la situation. Selon eux, lorsqu'il fait chaud c'est le réchauffement climatique et lorsqu'il fait moins chaud c'est de la variation naturelle. Pas très objectif comme point de vue.
Simply put, the natural variability of short-term weather patterns provided enough of a brake to prevent a new record-low ice extent from occurring.

Le mal est là mais caché derrière cette variation naturelle.
The Arctic is more vulnerable than ever !