dimanche 29 novembre 2009

Mais M. Foglia, la pauvreté est une de nos plus grandes valeurs !

M. Foglia nous offre un texte dans la Presse de ce samedi sur la pauvreté:
Des asperges en novembre
Revoici le temps des guignolées.
Le Bien va se donner en spectacle au coin de la rue où il propose des encans, des courses à obstacles, des rencontres, des concerts.
Lorsque j'étais enfant, le Bien se faisait discrètement.
Le plaisir de faire plaisir à l'autre date de bien avant les guignolées ; sauf qu'en ces autres temps dont je parle, il s'accompagnait d'une grande pudeur.
Pas qu'on en fût honteux, mais on ne perdait pas de vue qu'on tirait ce plaisir de la noire misère.

Autre différence majeure : en ces temps-là, en faisant l'amour à son prochain, on ne croyait pas, comme aujourd'hui, faire la guerre à la pauvreté.
La guerre à la pauvreté, on la menait sur le terrain politique.
On la menait à travers des mesures sociales, des combats, en tout cas une pensée, un ressort moral.
Vous pouvez appeler ça du socialisme si vous voulez.

Ce qu'il faut bien comprendre est que la pauvreté est maintenant une valeur.
Tout dans notre monde est questionné en fonction des pauvres. Quel projet, quel progrès n'a pas entendu la question: Et les pauvres eux ?

Nous sommes dans l'ère de l'envie: on détestent la réussite pour ce qu'elle est, et on vénère la pauvreté pour ce qu'elle n'est pas.
Pratiquement tout le monde sait dans son fort intérieur que l'envie est un des vices les moins humains... C'est détester quelque chose parce qu'il existe. Mais ce n'est pas de la jalousie car ceux qui ressentent l'envie n'ont pas vraiment l'intention de l'obtenir. Ce qu'ils désirent est que personne ne l'ait, leur permettant ainsi d'en ignorer l'existence.

- C'est celui qui déteste la richesse pour ne pas avoir à rechercher cette valeur. Celui qui n'aspire pas à plus de richesse mais désire simplement que celle-ci ne soit plus. C'est le chemin simple pour s'accepter, de se justifier à ne pas rechercher à être plus: faire disparaître le «plus».
- C'est le malheureux qui déteste la joie pour ce qu'elle est. Qui n'a aucune intention d'être moins malheureux, mais désire uniquement ne plus voir de gens heureux dans le but de s'accepter.

Dit autrement: c'est détester une valeur pour ne pas avoir à s'avouer qu'on ne l'a pas et qu'on la désire.
L'humain dans toute sa grandeur non ?

Les pauvres, nous les aimons. Nous en avons besoin !
Ceux-ci nous permettent d'avoir «du coeur», de chanter la litanie de la pauvreté.
Ceux-ci nous permettent d'attaquer tout projet, toute idée de la société, toute tentative de créer de la richesse sous la facette de la compassion.

Vous avez parfaitement raison d'affirmer qu'aucun projet social ne s'attaque vraiment à pauvreté. Tout le monde en parle. Tout doit tenir compte de la pauvreté.
On devrait alors s'attendre à beaucoup plus d'idées que simplement donner de l'argent ici et là.
Si la pauvreté est si importante, si horrible, des centaines de projets devraient circuler dans les milieux intellos. A part le concept «Robin des bois», c'est le vide total.

Tout le monde sait quelque part en dedans de lui que les guignolées ne régleront absolument rien à la pauvreté.
Mais ce qu'il faut bien comprendre est que personne ne veut réellement y changer quelque chose. Le pauvre, ont s'en fout ! C'est la pauvreté qui est importante...
Et c'est toute la différence.
C'est la pauvreté comme arme contre la réussite qui est important pour ces victimes d'envie.
C'est vénérer le pauvre pour ne pas avoir à réaliser qu'ils devraient plutôt vénérer la réussite.
C'est se valoriser en regardant derrière nous avec compassion au lieu d'avoir le courage de regarder plus haut. C'est l'échappatoire pour ne pas avoir d'ambitions.


Pour terminer, notre vénération de la pauvreté nous oblige à continuellement ignorer une facette de la pauvreté: la responsabilité du pauvre.
En considérant la pauvreté comme un concept, un concept composé de «pauvres idéalisés», on généralise facilement. Évidemment que lorsque l'on essaye de visualiser la pauvreté, nous y voyons ce qu'il y a de pire imaginable. C'est à dire les vrais pauvres...

La pauvreté est présenté dans notre société comme une maladie qui nous tombe sur la tête, comme un condition finale d'une vie.
(Oui, c'est le cas pour certains mais ils sont plus rare que ce que les statistiques nous disent).
Jamais personne n'ose remettre en pleine face à ces gens la grande part de responsabilité de leur condition. Non! C'est trop odieux faire cela... Les pauvres pauvres...
Jamais personne ne leur dira que s'ils ont décrochés à l'école, s'il n'ont jamais fait d'efforts ou n'ont jamais eu de courage dans la vie, il n'ont qu'une personne à blâmer.

Non, il ne faut pas dire cela, hein ?

Pourtant, on idéalise le tout et mélange les vrais pauvres ( ceux qui sont physiquement/mentalement pénalisés ) avec les sangsues paresseuses ( ceux qui refusent d'utiliser leur corps et leur tête pour se réaliser ).
On sait tous cela, mais on ne veut pas vraiment le voir.

J'exagère ?
Ah bon. Vous appelez ça vivre, vous, quatre enfants, 28 000$ par année?
Effectivement que c'est sûrement pas facile de vivre avec ce salaire et 4 enfants.
Mais... à ce que sache, Madame est encore dans le décors ? Si elle allait chercher un petit 25 mille de plus en travaillant au Walmart par exemple. Avec 53 mille, c'est pas la même chose non ?
Et quatre enfants... n'est-ce pas leur choix ?
Devrions-nous vraiment nous apitoyer sur le sort de quelqu'un qui choisi comme valeur d'avoir 4 enfants sans regarder comment il fera pour les nourrir ?
Je préfère admirer ceux qui passent sous silence: ceux qui réussissent à planifier leur vie pour atteindre une valeur à eux, d'avoir 4 enfant, sans tomber le trouble...

Tant et aussi longtemps que notre société détestera la réussite et adorera ( vénérera même ? ) la pauvreté, rien n'y changera.

Ce qu'il faut pour qu'il y ait changement est une haine viscérale de la pauvreté combiné à un respect pour les individus pauvres et une fierté de réussite.
La compassion, c'est l'hypocrisie de l'inaction...

François.

Mise-à-jour: Pour ceux qui sont confronté pour la première fois avec le concept de l'envie, voici ce qu'en dit Wikipédia:
Envy (also called invidiousness) may be defined as an emotion that "occurs when a person lacks another's (perceived) superior quality, achievement, or possession and either desires it or wishes that the other lacked it."
Envy can also derive from a sense of low self-esteem that results from an upward social comparison threatening a person's self image: another person has something that the envier considers to be important to have.
If the other person is perceived to be similar to the envier, the aroused envy will be particularly intense, because it signals to the envier that it just as well could have been he or she who had the desired object.

In proper usage, jealousy is the fear of losing something that one possesses to another person (a loved one in the prototypical form), while envy is the pain or frustration caused by another person having something that one does not have oneself.

(Désolé de mettre la définition anglaise mais la définition francaise sur Wiki est totalement merdique. Est-ce uniquement Wikipédia ou bien un trait de culture ? )

mardi 24 novembre 2009

Un tiers de l'humanité vit dans le noir, incluant l'ONU.

Un tiers de l'humanité vit dans le noir
Près d'un tiers de l'humanité vit dans le noir faute d'accès à l'énergie, dont 80% résident dans les pays les moins développés et en Afrique sub-saharienne qui n'ont pratiquement aucune chance d'atteindre les objectifs de développement fixés pour 2015, selon un rapport de l'ONU.

L'ONU est bel et bien dans le noir total ici.
L'étude du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) insiste sur l'étroite corrélation entre extrême pauvreté et manque d'accès à l'énergie
Belle logique: les pays pauvres n'ont aussi pas d'électricité....
Que faire ?
Donnons leur de l'électricité et deviendrons évidemment tous riches...
«Compte tenu des niveaux actuels d'accès à l'énergie, il est clair qu'il sera particulièrement difficile à ces pays d'atteindre les Objectifs de développement du Millénaire»
Comment ?
Comme tous les autres... en vampirisant ce flot continu de richesse que se promettent d'extorquer les accords climatiques...
Le futur accord climat qui doit être négocié à Copenhague à partir du 7 décembre doit garantir un financement aux pays les plus démunis pour les aider à se développer sur des modes non polluants, tout en s'adaptant à un climat déréglé.

Tout ceci est à l'envers.
Premièrement, de la richesse, ça se crée. Ce que propose l'ONU est une socialisation planétaire: prendre la richesse des pays développés à la «domper» dans les pays pauvres.
Mais ce que ces pays ont besoin est de créer de la richesse, leur propre richesse.

L'accès à l'énergie n'est aucunement une pré-condition pour la création de richesses. Ce qu'il faut (la logique et l'histoire le prouvant), est la liberté individuelle. La liberté de pouvoir conserver leur gains et les réinvestir dans leur petite entreprise. Ceci est le chemin de la richesse.
Il est totalement inutile de donner de l'énergie à des gens n'ayant pas les moyens de produire avec celle-ci. Cet énergie ne sera que consommée.

«meilleure option pour équiper les zones rurales reculées serait «du petit hydraulique ou du micro-solaire voltaïque».
Totalement utopique... Donnez une éolienne ou quoi que ce soit d'autre de ce genre et ils n'auront de l'électricité que pendant quelques années. Ces appareils ne fonctionnent pas tout seul. Il faut une expertise, de l'entretien et des pièces. Deux ou trois ans après le don, aucun de ces appareils ne sera en fonction, faute d'expertise et de fond pour les tenir en vie...


Tout ceci est la pensé socialiste en action.
L'idée que l'argent engendre l'argent. Qu'il suffit de capital pour créer d'autre capital, en ignorant totalement que sans cerveau humain, toute technologie est inutile. La technologie n'est rien sans le cerveau humain. Et le cerveau humain refuse de fonctionner lorsqu'aucun gain personnel n'est possible.

L'idée que des gens aient moralement droit à une part de ce qu'ont produits les autres, que la pauvreté est une condition de la nature qu'il faut atténuer à coup de compassion et de privation.
C'est un dada de notre monde...
La puanteur de cette idéologie qui consiste à considérer comme un devoir moral de donner une partie de sa richesse à ceux qui n'en créent pas mais qui ignore toute avenue permettent à ces peuples de mettre en place un système leur permettant d'en faire de même, de créer eux aussi leur propre richesse.
Cette idéologie est l'idéologie de la sangsue.

Cette vision d'un tel monde est ce que désire mettre en place l'ONU et nos gouvernements sous le prétexte de changements climatiques.

L'environnement est utilisé pour vous baiser. Tantôt en nous accusant d'être les seuls responsable du malheur de ces gens parce que nous avons pollués l'environnement à leur dépend, tantôt en faisant appel à notre compassion (comme c'est le cas ici) en nous montrant à quel point ces gens polluent l'environnement et «s'auto-détruisent» parce qu'ils n'ont pas un environnement propre comme le notre....

D'une façon ou d'une autre, vous êtes responsables de tous les maux du monde. Non ?
C'est la position que soutient les écolos, l'ONU et nos gouvernements...

Et bien non ! Je refuse votre morale, votre logique et votre agenda caché.
Je refuse tout blâme, toute accusation de responsabilité pour le sort de ces gens.
Je refuse toute solution qui dénigre la raison de notre richesse, le capitalisme, et ne désire qu'en prendre le fruit pour le distribuer à ceux qui refusent de voir comment cette richesse a été crée.

François.

dimanche 22 novembre 2009

Les glaciers et l'eau potable

Ce texte fait suite à la demande faite (si poliment) par M. Anonyme qui désire que je lui parles de la fonte des glaciers:
«soyez objectifs et faites un nouvel article sur la disparition des glacier.
Comment les peuples andins vont pouvoir avoir accès à l'eau dans les années à venir?
leurs glaciers fondent à vue d'oeil.
et il y a déjà des projets de barrages.»

Vous l'avez tous déjà entendus: des peuples dépendent de l'eau de fonte des glacier comme source d'eau potable. Si les glaciers disparaissent, ils seront donc privés d'eau.
Des «scientifiques» l'ont affirmés, l'ONU l'a confirmé....

Et pourtant... ceci est un mensonge.
Il est facile de ne pas regarder trop loin dans ces affirmations et accepter que oui, l'eau qui s'écoule de ce glacier provient de la fonte de celui-ci. Donc plus de glacier, plus d'eau ?
Rivière a sec...
Faux !
D'où vient cette glace/neige ? Hé oui, d'en haut.... Des précipitations.
Un glacier est en équilibre lorsque la quantité de précipitation est égale à la quantité de fonte annuelle. Dans un tel cas, le glacier ne régresse pas, ni ne progresse. Changer les précipitations et/ou le climat et le glacier change.

Même si toute la glace disparaît, il y aura toujours des précipitations sur ces sommets.
Assumons que les précipitations sont constantes, la fonte du glacier apporte alors un surplus d'eau temporaire, le temps que le glacier retrouve sont équilibre. Le débit d'écoulement reviendra à la normale par la suite ( à ce qu'il était il y a quelques dizaines d'années donc ? ).
Si ces gens ne manquaient pas d'eau avant le réchauffement climatique, il n'en manqueront certainement pas pendant. Et en auront autant qu'avant lorsque le glacier aura disparu.

Si c'est le débit des précipitations qui a changé dans ces régions, et bien, ce serait moins drôle pour ces gens, mais ce serait plutôt malhonnête de la part des ces scientifiques de ne pas nous dire la vérité. Non ?
Pour l'eau, c'est la quantité de précipitation qui compte, pas la glace.

En fait, pour bien montrer l'ampleur du mensonge: le pire qui pourrait arriver à ces peuples serait un refroidissement climatique s'étalant sur plusieurs années.
Dans un tel cas, l'eau d'écoulement serait grandement diminuée pendant que la neige et la glace s'accumulent en haut. Ceci jusqu'à ce que le glacier atteigne un nouvel équilibre: c'est à dire jusqu'à ce que la glace s'accumule aussi bas que le nouveau point de fonte.

Il y a un point à ne pas négliger par contre, le glacier agit comme un régulateur de débit ( comme le fait une forêt, mais il n'y a pas de forêts à ces altitudes. ( Pas encore ? :) )....
Sans régulateur de débit, les terres en dessous sont alors sujettes à la fréquence et la quantité de chaque précipitation. En d'autres mots: inondations et sécheresses...

Il fut une époque où l'humain n'avait pas peur de ces choses car il se savait capable de contrôler la nature. Maintenant que nous sommes tous convaincus de l'incapacité de l'humain et vénérons tous la nature pour sa grandeur ( et l'humain pour sa petitesse ), nous avons peur ! Peur de petits problèmes tel le débit d'une rivière....

Quels sont les choix:
- Arrêtez le «moteur du monde», c'est à dire arrêter le progrès humain et se cacher en attendant de savoir si les réduction de CO2 ( et humaines ) sont suffisantes. La peur de l'action, la peur de la mystique nature.
- Se prendre en main et faire un petit barrage pour ces gens, leur permettant ainsi d'avoir un débit régulier d'eau potable. C'est à dire l'action, le courage de bouger. Le courage de dompter la nature ! Le courage de s'affirmer en tant d'humain...

François.

vendredi 20 novembre 2009

Hadley Center: le hack du siècle ?


Le University of East Anglia's Climatic Research Unit (CRU), affilié au Hadley Center a été victime de piratage cette semaine. Le Hadley Center, c'est une des forteresse de la science climatique, là d'où nous viennent tous ces grands énoncés climatique. Ce sont les scientifiques de tête derrière les rapport du GIEC ( IPCC ).

Un fichier de plusieurs megs contenant quelques milliers de courriels et de documents a été placé sur un serveur FTP ( en provenance de Russie semble-t-il ). Grace à la «magie» d'internet, ce fichier est maintenant disponible partout dans le monde, et même en torrent.

Que contient ces fichiers ? Assez d'information pour semer un sérieux doute sur l'intégrité scientifique des ces «scientifiques progressistes».
Personnellement, c'est assez d'information pour vouloir mettre la clé à la porte d'un tel organisme qui dévore des fonds publics pour y fabriquer et manipuler de l'information sous une étiquette de science.

L'information «hackée» semble authentique. Le Hadley Center confirme avoir été victime de piratage informatique. Des bloggeurs confirment qu'ils retrouvent de la correspondence qu'ils ont eux avec le CRU dans ces fichiers.

Est-ce que l'information a été manipulée avant d'être publiée ?
Plus difficile à savoir.
Mais rien n'indique que c'est le cas.
Premièrement, la tâche serait colossale: il faudrait que celui qui modifie les données soit un as du maquillage, en changeant ici et là des petites phrases, qu'il soit un sceptique aguerrit suivant la communication entre les septiques et le CRU sur des blogues tel ClimateAudit.
Non, je pense bien que tout ce qui est dans ces fichiers est authentiques.

Que trouve-t-on dans cette information ? Rien de scandaleux. Aucun fichier décrivant une conspiration quelconque ( comme c'est toujours le cas dans les films... :) ). Aucun aveu direct de fraude.
( C'est pour cette raison que je penses que tout ceci est authentique. )
On y voit par contre comment ces gens pensent, comment ils travaillent.
Ce qui se dégage de tout ceci est une odeur fétide de corruption bien plus que l'odeur de la recherche scientifique intègre....

Quelques exemples disponibles partout sur le NET:
From: Phil Jones
To: ray bradley ,mann@virginia.edu, mhughes@ltrr.arizona.edu
Subject: Diagram for WMO Statement
Date: Tue, 16 Nov 1999 13:31:15 +0000
Cc: k.briffa@uea.ac.uk,t.osborn@uea.ac.uk

Dear Ray, Mike and Malcolm,
Once Tim's got a diagram here we'll send that either later today or first thing tomorrow.
I've just completed Mike's Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith's to hide the decline. Mike's series got the annual land and marine values while the other two got April-Sept for NH land N of 20N. The latter two are real for 1999, while the estimate for 1999 for NH combined is +0.44C wrt 61-90. The Global estimate for 1999 with data through Oct is +0.35C cf. 0.57 for 1998. Thanks for the comments, Ray.

Cheers
Phil

Prof. Phil Jones
Climatic Research Unit Telephone +44 (0) 1603 592090
School of Environmental Sciences Fax +44 (0) 1603 507784
University of East Anglia
Norwich Email p.jones@uea.ac.uk
NR4 7TJ
UK

M. Jones parle ici qu'il a trouvé une facon d'ajuster les données ( ajuster la réalité ) pour y cacher une courbe descendante.


From: Gary Funkhouser
To: k.briffa@uea.ac.uk
Subject: kyrgyzstan and siberian data
Date: Thu, 19 Sep 1996 15:37:09 -0700

Keith,

I really wish I could be more positive about the Kyrgyzstan material, but
I swear I pulled every trick out of my sleeve trying to milk something out of that. It was pretty funny though - I told Malcolm what you said about my possibly being too Graybill-like in evaluating the response functions - he laughed and said that's what he thought at first also. The data's tempting but there's too much variation even within stands. I don't think it'd be productive to try and juggle the chronology statistics any more than I already have - they just are what they are (that does sound Graybillian). I think I'll have to look for an option where I can let this little story go as it is.
Ici, M. Funkhouser nous explique qu'il est incapable de faire dire aux données ce qu'il désire ( milk something out of that ) et que donc ces données ne sont pas très intéressantes ( they just are what they are... )


From: Kevin Trenberth
To: Michael Mann
Subject: Re: BBC U-turn on climate
Date: Mon, 12 Oct 2009 08:57:37 -0600
Cc: Stephen H Schneider , Myles Allen , peter stott , “Philip D. Jones” , Benjamin Santer , Tom Wigley , Thomas R Karl , Gavin Schmidt , James Hansen , Michael Oppenheimer Hi all
Well I have my own article on where the heck is global warming? We are asking that here in
Boulder where we have broken records the past two days for the coldest days on record. We
had 4 inches of snow. The high the last 2 days was below 30F and the normal is 69F, and it
smashed the previous records for these days by 10F. The low was about 18F and also a
record low, well below the previous record low. This is January weather (see the Rockies
baseball playoff game was canceled on saturday and then played last night in below freezing
weather).
Trenberth, K. E., 2009: An imperative for climate change planning: tracking Earth’s global
energy. Current Opinion in Environmental Sustainability, 1, 19-27,
doi:10.1016/j.cosust.2009.06.001. [1][PDF] (A PDF of the published version can be obtained
from the author.)
The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a
travesty that we can’t.
The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008
shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing
system is inadequate.

J'adore celle-ci. Il nous est impossible d'expliquer le manque de réchauffement climatique des dernières années et ceci est inacceptable. Donc ? (Our observing system, is inadequate)
Le dogme fait qu'il est impossible de remettre en question la théorie !


Nous y trouvons de la communication sur comment transférer de l'argent à cet organisme sans y payer d'impot, comment trafiquer les courriels pour que ceux-ci ne soit pas disponible pour «l'accès à l'information».
Très noble...

On y voit la haine que ces gens ont pour les septiques, pour des sites tel ClimateAudit (CA).
Si le Hadley Center était Barad-dur, ClimateAudit serait Minas Tirith.
ClimateAudit est le blog du Canadien Steve McIntyres. C'est celui qui a discrédité le fameux Hockey Stick Climatique.
C'est gens font un travail acharné et remarquable de vérification scientifique. Ils démolissent les «attaques» de ces «scientifiques progressistes» à coup de science objective.
Ils contre-attaquent à coup de FOI ( demandes d'accès à l'information ).

From: Phil Jones
To: “Michael E. Mann”
Subject: IPCC & FOI
Date: Thu May 29 11:04:11 2008
Mike,
Can you delete any emails you may have had with Keith re AR4?
Keith will do likewise. He’s not in at the moment – minor family crisis.
Can you also email Gene and get him to do the same? I don’t
have his new email address.
We will be getting Caspar to do likewise.
I see that CA claim they discovered the 1945 problem in the Nature paper!!
Cheers
Phil Prof. Phil Jones
Climatic Research Unit Telephone +44 (0) 1603 592090
School of Environmental Sciences Fax +44 (0) 1603 507784
University of East Anglia
Norwich Email p.jones@uea.ac.uk
NR4 7TJ
UK

CA ici, c'est ClimateAudit. Ceci ressemble à un «cover-up operation» !

Voici comment sont traitées les demandes d'accès à l'information:
Options appear to be:
Send them the data

Send them a subset removing station data from some of the countries who made us pay in the normals papers of Hulme et al. (1990s) and also any number that David can remember. This should also omit some other countries like (Australia, NZ, Canada, Antarctica). Also could extract some of the sources that Anders added in (31-38 source codes in J&M 2003). Also should remove many of the early stations that we coded up in the 1980s.
Send them the raw data as is, by reconstructing it from GHCN. How could this be done? Replace all stations where the WMO ID agrees with what is in GHCN.
This would be the raw data, but it would annoy them.


Donc, pas de gros scandales, rien de trop juteux. Mais !
Mais ces gens sont les scientifiques à la tête du mouvement climatique. Cette science supposément si évidente que tout doute y est inacceptable.
Ces gens obtiennent des millions de dollars pour faire quoi ?
Ce que l'on y voit dans ces courriels: manipuler la science.

Est-ce que tout ceci va changer l'opinion général ?
J'en doute fort.
En fait, les grands médias ne vont probablement jamais parler de cette affaire ou s'ils le font, ils n'iront jamais jusqu'à y parler de contenu de la fuite.

Mais pour terminer, ne faites pas l'erreur de penser que ceci prouve que le réchauffement climatique est une fraude!
Ce l'est, mais ce n'est pas avec ceci que vous pouvez en être certain.
Cette fuite ne fait que prouver que la science climatique est une «science progressive» et non objective, une science de manipulation de la réalité dans un but précis.
Et elle ne fait que prouver que les millions de dollars que nous mettons dans ces organismes de pseudo-science sont utilisés pour générer du matériel ayant comme but de nous manipuler.

Vous pouvez vous scandaliser sur le fait que «hacker» un système informatique est une atteinte à la propriété privée, et vous avez parfaitement raison.
Mais avant de décrier l'immoralité du geste, considérez que ceci nous oblige aussi à se poser la question sur la moralité de prendre notre argent pour financer de tels organismes.
C'est le voleur volé ?

Francois.

dimanche 15 novembre 2009

La langue parlée, ce n'est pas la culture d'un peuple !


Sommes-nous partis pour une nouvelle mobilisation pour la langue Française au Québec ?
C'est ce qu'aimerais certains:
La loi 104 ravivera la flamme souverainiste, dit Beaulieu
Selon le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB), Mario Beaulieu, le débat entourant le jugement de la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnels le mois dernier les changements apportés à la loi 101, ravivera la flamme souverainiste.

Je ne veux pas vous décevoir M. Beaulieu mais dans un monde ou la culture est de plus en plus globale, le tribalisme linguistique attire de moins en moins de monde.

Qu'est-ce qui motive le combat de la sauvegarde de la langue ?
La sauvegarde de la culture me direz-vous tous, haut et fort.
Sans la sauvegarde du Français, nous allons disparaître....

Vraiment ?
L'erreur principale que pratiquement tous les Québécois font est de croire que la langue est le seul vecteur d'une culture. Que sans la langue, l'identité d'un peuple n'est plus rien.

Pourtant, la langue parlée n'est qu'un moyen de communiquer, moyen qui est totalement indépendant du message à communiquer.
Etes-vous si certain que c'est le moyen de communiquer qui nous défini et non ce que l'on dit ? Est-ce vraiment le «protocole de communication» qui compte et non le message ?

Évidemment, certains me diront que la langue permet d'énoncer des concepts que d'autres langue font difficilement... Sans doute. Mais ceci n'est aucunement pertinent pour ce qui est de la menace à nos portes: l'Anglais. Car les cultures Anglaise et Française n'étant pas si différentes que cela, les concepts du langage y sont sensiblement les mêmes...

Ici au Québec, nous sommes tous convaincus que si on parles Anglais, nous allons tous du jour au lendemain parler comme des Red-Neck, être en faveur de la peine de mort ou n'importe quel autre trait culturel attribuable à la culture Américaine. Mais ceci est évidemment faux.

Des doutes ?
Il y a des centaines d'exemples dans le monde où deux cultures différentes partagent la même langue. Selon nos croyances, ces peuples partageant la même langue auraient dus être identiques....
Comparez l'Angleterre avec les Etats-Unis: deux peuples bien distincts, deux cultures mais une seule langue....
La langue c'est la culture ? Et bien, évidemment que non....

En menant le combat de la sauvegarde de notre culture sur le simple fait de la langue, ceci a un effet très négatif sur cette culture.
Le Québec Français s'isole, se cache derrière des lois telle la loi 104 au nom de la démocratie.
Une fois que l'on accepte que c'est la culture et non la loi que l'on désire sauvegarder, il est facile de voir que des lois imposant au immigrants notre langue sont futiles. Il est bien difficile d'imposer une culture de la même facon que l'on impose notre langue.
Il est possible de savoir parler Français sans adopter la culture Québécoise.

Le Québec ne gagnera jamais sa bataille de la façon qu'il la mène. Ce n'est pas en imposant à des immigrants une langue que nous réussirons à les intéresser à notre culture.
Ce qu'il faut réaliser est qu'en imposant notre langue ainsi, nous démontrons à tous comment nous ne sommes pas ouvert sur le monde. Et mettez-vous à la place d'un immigrant: un peuple qui se referme sur lui même n'est pas nécessairement un peuple attrayant...

Ce que la culture Québécoise doit faire est bien plus rayonner que se refermer !
Le meilleur moyen d'attirer les meilleurs de la planète est de rayonner.
Le meilleur moyen de donner le goût de s'intégrer à une culture est la force d'attraction de celle-ci. La culture Américaine est le meilleur exemple de ceci. Même si certains, pour ne pas avoir à réaliser ce fait, nous disent que les Américains imposent leur culture. Ceci est totalement faux pour quiconque est honnête avec la réalité...

L'alternative que nous pratiquons est l'usage d'une loi pour imposer de se conformer à la tribu.

Je suis chez moi et je peux donc imposer mes lois, que certains me disent....
Et bien non, vous n'êtes chez vous que dans votre propriété privée.
Un pays n'est pas une propriété privée ( sauf peut-être dans le cas des dictatures ).
Oserez-vous dire que les Anglophones du Québec ne sont pas chez eux ?

En deuxième recours, vous utiliser l'arme de la démocratie: le pouvoir de la majorité d'imposer ses valeurs aux autres. Mais cette démocratie vous a refusé déjà par 2 fois ce pouvoir.
Et que dire de la valeur morale de valoriser sa culture par des lois pour ne pas avoir à compétitionner sur le marché libre ( des cultures... )...

Imposer sa culture à autrui à coup de loi est immoral. ( Comment réussissez-vous à justifier ceci ?, je suis curieux ).
Vouloir imposer sa culture aux autres trahis le manque d'ouverture et de confiance de celle-ci.
Ne pas avoir le courage d'agir pour rendre sa culture compétitive face aux alternatives sur le marché ( ie: dans le monde ), c'est de la trahison pour cette culture, et ceci démontre le manque de fierté que nous avons en notre culture.


Imaginez: Le Québec, terre de la liberté, où tous et chacun est totalement libre de créer son propre petit monde dans le respect de la liberté complète des autres. Libre et responsables, les Québécois sont fiers, fiers de ce qu'ils sont et fiers de leur petit monde libre.

Ok... le Québec n'est pas prêt pour cela... Mais vous vous trompez si vous ne pensez pas qu'un peuple pour lequel un tel énoncé s'applique réellement ne serait pas un peuple dont la culture est certaine de gagner toute bataille de valeur....

Et par le même coup, demander vous pourquoi ce qui est une valeur pour les immigrants ne l'est pas une pour nous. Liberté, respect et responsabilité... Cela ne vous intéresse vraiment pas ?
Cela n'allume pas un petit quelque chose ?

François.

samedi 14 novembre 2009

Se saborder en gang, cela fait-il vraiment moins mal ?

Je désire mettre au clair un point utilisé par le mouvement vert et ce texte m'en donne un très bon prétexte:

Climat: tous les pays doivent participer à un accord, dit Harper
Le premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué samedi lors d'un sommet des pays émergents et développés, qu'il est extrêmement important qu'un accord global sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre soit équitable pour toutes les économies.

Le reste du texte n'est pas pertinent. Attardons nous sur le principe que tous les pays doivent consentir à réduire leur émissions de CO2 pour que ce soit acceptable.
Ceci est un des principal point qui fera échouer ce Kyoto/2 dans quelques semaines...

Qu'y a-t-il derrière cet énoncé ?
- Pour certains, comme c'est le cas pour M. Harper, ceci est un prétexte bien hypocrite pour ne pas avoir à signer un tel accord. ( Pas que je désire qu'il signe mais mentir pour attaquer des menteurs n'est pas très glorieux. )
- Pour d'autres, tel l'ONU et les verts, cet argument sert à dire que si tous n'y mettent pas du sien, l'effort est inutile.
- Cet argument est aussi utilisé pour imposer un certain conformisme moral: tout le monde le fait sauf toi. Qui es-tu pour ne pas faire comme les autres?
- Et l'argument jamais exprimé clairement et le plus hypocrite est de faire croire que si tout le monde le fait il n'y aura pas de conséquences.

Prenons l'énoncé de M. Harper:
...il est extrêmement important qu'un accord global sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre soit équitable pour toutes les économies.

On s'entend qu'un accord sur la réduction des émissions de GES a un impact très important sur l'économie d'un pays. Même si certains sont passés par quatre chemins pour essayer de nous démontrer le contraire, si vous regardez notre monde aujourd'hui et imaginez celui qui résultera d'une signature d'un tel accord, il faut être bien croyant pour ne pas voir que cela change la donne...

Mais ce qu'essayent de vous faire avaler ces gens est que si tout le monde adhère à de telles restrictions, alors là, c'est équitable. Et comme c'est équitable, c'est donc sans conséquences....
Non ?

Effectivement, ceci est un pur mensonge.

En mettant l'accès sur le fait qu'aucune société ne sera avantagé par rapport aux autres parce qu'elle ne signeras pas cet accord, ces gens détournent votre attention sur le fait que vous en serez quand même impacté.

Ces gens jouent la carte du «nous» par rapport à «eux». Dans notre monde, nous nous comparons continuellement avec les autres sociétés: la croissance, la richesse, etc.
Mais ne faites pas l'erreur de croire comme veulent vous le faire croire ces gens que ce que nous sommes n'est que par rapport à l'autre.
Par exemple, la richesse du Canada est un fait absolu, celle-ci n'est aucunement par rapport à celle de la France ou de l'Australie.

Ne faites pas l'erreur de penser que si le Canada s'appauvrit en même temps que tous les autres pays, ceci est donc juste.
Si le Canada s'appauvrit, ceci est un fait réel et indépendant. C'est à dire que les impacts de ce fait sont les mêmes, que la France en fasse de même ou non.
Ou dit autrement: que l'on s'appauvrisse seul ou en gang, le résultat est le même. Vous pouvez vous dire que «quand on se compare, on se console» mais sachez que ceci est du domaine de l'envie. Se couler en gang, le résultat est le même que le faire seul pour soi-même...

Ce n'est que dans les statistiques du pays que couler en gang ou seul fait la différence.
Au niveau personnel, vous coulez d'une façon ou d'une autre....

Mais, nous somme au 21ieme siècle, qui suis-je pour oser parler de valeurs personnelles.... La statistique de la société est ce qui compte, l'intérêt personnel, c'est tellement «out» !

François.

Non, M. Guilbeault, je n'en veux pas de votre monde...

D'ici quelques décennies, les Québécois habiteront dans des quartiers plus densément peuplés, utiliseront en majorité le transport en commun plutôt que la voiture et consommeront des produits locaux plutôt qu'importés. Tel est la prédiction de Steven Guilbeault, l'écologiste le plus connu au Québec, qui vient de publier son premier livre, Alerte!
M. Guilbeault est notre vert Suprême au Québec.
C'est l'image du grand sage déterminé mais modéré.

Voyons voir ce qu'il nous offre comme société dans quelques décennies:
Le passage de la voiture individuelle aux transports collectifs, les changements nécessaires à la taxation municipale permettant de faire en sorte que les maisons de banlieue coûtent aussi cher que celles au coeur de la ville, la nécessité d'interdire l'exploitation du pétrole et du gaz naturel du golfe Saint-Laurent, le remplacement des grandes centrales électriques par de petites sources d'énergies situées près des habitations. «Les Nord-Américains doivent apprendre à vivre comme des Européens», qui génèrent quatre fois moins de gaz à effet de serre.


«le passage de la voiture individuelle aux transports collectifs»
Prétendez-vous qu'en 2030 il n'y aura plus ( ou pratiquement plus ) d'automobile ?
L'automobile est le meilleur moyen de transport imaginable ( après la téléportation... ).
Sans pétrole, l'humain va trouver l'énergie autrement bien avant de renoncer à ce moyen de transport. La voiture électrique, la voiture à hydrogène ( produit avec l'électricité de nos centrales hydro-électriques. La voiture est là pour rester !7

Et si vous préférez le transport en commun, vous savez très bien quoi faire.
Mettez vos efforts à rendre le transport en commun comme une réelle alternative, au lieu de vouloir en pénaliser les autres transports à coup de lois.
Cette approche de pénaliser les alternatives pour rendre son idée acceptable aux yeux des autres n'est pas ce que l'on pourrait qualifier des plus valeureux.
Faire aimer le transport en commun à coup de pénalité sur l'automobile, c'est lâche !
Une auto électrique est par exemple une alternative au pétrole aussi satisfaisante que vos transports en commun.
Des fois, on dirait que c'est plus la haine de l'automobile qui vous motive que l'amour de l'environnement.

les changements nécessaires à la taxation municipale permettant de faire en sorte que les maisons de banlieue coûtent aussi cher que celles au coeur de la ville
Cette haine des banlieues par le mouvement vert est difficile à comprendre.
La seule raison réelle que je suis capable d'y trouver est l'envie: la haine de ceux qui osent être capable de fuir la ville. Ce qui en fait une belle valeur pour ces vert si vertueux....

Pourtant, il est très facile de voir que la solution proposé par M. Guilbeault est vouée à une échec total.
Augmenter le cout des maisons en banlieue aurait pour effet d'inciter plus de gens à rester dans la ville. Ce qui aurait pour effet d'augmenter le cout des maison en ville puisque la demande serait plus forte. Cet hausse rendrait de nouveau les banlieues comme une alternative intéressante. La seule façon de favoriser la ville serait alors de continuellement essayer de briser cet équilibre en augmentant continuellement le cout des maisons de banlieues.

Il est facile de comprendre qu'à long terme, toute la société s'appauvrit ( à par ceux qui profitent de ces pénalités... les verts ? )

le remplacement des grandes centrales électriques par de petites sources d'énergies situées près des habitations. «Les Nord-Américains doivent apprendre à vivre comme des Européens», qui génèrent quatre fois moins de gaz à effet de serre.
Hé M. Guilbeault ! Sérieusement, vous voulez remplacer nos barrages hydroélectriques par des éoliennes dans le parc d'à coté ?
Jamais !

L'hydro-électricité est la meilleure source d'énergie de notre époque.
La plus propre et la plus fiable. Et vous voulez la jeter pour de l'éolien ?

Et pour ceux qui n'ont pas l'énergie de l'eau comme c'est le cas ici au Québec, en quoi une petite centrale est meilleure qu'une grosse ? Ceci ne tient pas la route....

Ho ! Une petite centrale d'éolienne me direz-vous ?
Et bien je vous défie de me nommer une société qui ne vie que par l'éolien.
Il est totalement impensable d'imaginer qu'une société moderne puisse survivre uniquement via l'éolien, et ce indépendamment de la capacité du parc éolien. Tant et aussi longtemps que nous n'avons pas une facon d'emmagasiner l'énergie produite pour l'utiliser lorsqu'il n'y a pas de vent, cette solution est utopique.

Vivre comme des européens me dit M. Guilbeault. Et bien, premièrement, la majorité de l'énergie en europe provient de grandes centrales électriques contrairement à ce qu'il laisse croire.
Et qu'est-ce que veux dire «vivre comme un européen» dans ce cas ?


Le Québec est l'un des endroits au monde où la lutte aux changements climatiques est la plus acceptée
Oui, malheureusement, c'est un fait...
Le pire est que je ne penses vraiment pas que cette acceptation est honnête.
Les Québécois sont habitués à ce faire «fourrer» par leur gouvernement.
Il acceptent cette taxe d'une cents parce qu'ils ne la voient pas vraiment.
Mais pour qu'une taxe ait une influence sur les gens, celle-ci se doit d'être justement vue.
Je ne penses pas que le Québec est prêt à accepter une telle taxe. C'est à dire qu'ici, c'est: oui je suis vert et pour les bons principes, mais pas question que ce soit moi qui paye....

D'ailleurs, les verts vendent leur idéologie ici en faisant croire qu'il suffit de réduire/ou discriminer la production de certaines grosses entreprises et le tour est joué...
Par exemple, on nous dit qu'il ne faut pas taxer l'essence à la pompe mais plutôt les pétrolières...
Malheureusement, plusieurs pensent que ce n'est pas du pareil au même...

Le rapport proposait notamment qu'une majorité de Québécois habitent assez proche de leur lieu de travail pour retourner manger chez eux le midi sans utiliser leur voiture.
Une des force d'une société est la mobilité de sa main d'oeuvre. La capacité de changer d'emploi selon les besoins du marché. Une société pénalisant ceux qui restent loin de leur travail est une société qui court vers l'apauvrissement. ( L'histoire ne dit pas comment ces gens désirent forcer les Québécois à aller vivre près de leur travail ).

Je change d'emploi, je dois déménager ?
Et que dire des couples dont la fille travaille dans un hopital de la rive-sud et le gars travaille en ville ? Tant pis pour eux ?

Mais est-il nécessaire de fermer la banlieue?
La voiture électrique ne réglera-t-elle pas le problème?«Non, parce que les voitures seraient construites à l'étranger, et que la mondialisation va s'arrêter parce qu'elle est basée sur le pétrole. Il faudra que les gens consomment des objets et des aliments produits à proximité. On ne pourra plus vivre des importations comme on le fait actuellement.»
Wow ! Quel délire ici !
La simplicité d'esprit de ces gens explique bien leur terreur en la dynamique de notre monde.
Selon M. Guilbeault, la banlieue va disparaitre parce qu'il n'y aura plus de pétrole. S'il n'y a plus de pétrole, il n'y aura donc plus de commerce internationnal, et s'il n'y a plus de commerce internationnal, exit l'automobile....
J'imagine que M. Guilbeault croie aussi au Père Noel ?

Plus de pétrole ( assumons le pire scénario: un phénomène mystique transforme tout le pétrole et le charbon en eau demain matin... ), plus de commerce international ?
C'est tellement faux. Des gens vont traverser l'Atlantique en pédalo avant qu'il n'y ait plus de commerce international. D'ailleurs, le commerce international existait bien avant le pétrole.

Plus de commerce internationnal, plus d'auto ?....
Evidemment, si l'automobile venant d'ailleurs n'est plus accessible, les Québécois sont trop imbécile pour en créer une ?...
M. Guilbeault, c'est pas parce que vous n'êtes pas capable de faire un auto que d'autres n'en sont pas capable... ne rabaissez pas toute la société à votre niveau...

Imaginez le monde que vous offre M. Guilbeault: un monde sans la Wii, sans les DVD, sans orange ou kiwis, sans poivre, sans café, sans tout produit qui nous vient d'ailleurs.
Maintenant, essayez de concevoir que les gens accepteraient cela et ne chercheraient pas des alternatives....
Maintenant, imaginez les alternatives si ces gens en venaient à réussir à isoler tout les peuples de la terre. Mis à part le marché noir qui s'en régalerait, des gens auraient des serres chauffées à l'année pour y faire la culture par exemple du poivre qui serait évidemment à un prix plutôt épeurant.
C'est vraiment cela que vous souhaitez comme monde M. Guilbeault ?

Ne s'agit-il pas d'une forme déguisée de protectionnisme? «Oui, c'est vrai, dit M. Guilbeault. Mais si tous les pays le font, il n'y a plus de problème.
Ici, M. Guilbeault, vous êtes soit menteur, soit bien cancre en économie et devriez vous taire.
Lorsqu'un pays s'isole du reste du monde, celui-ci est perdant. Même vous semblez le savoir !

Mais vous essayer de nous faire croire que si tout les pays s'isolent, alors, il n'y a pas de perdant ?
Voici encore toute la magie verte à l'oeuvre.... s'appauvrir si tout le monde le fait ce n'est pas un problème....
Mais sur quelle planète vivez vous ?????
Ici sur terre, la condition humaine n'est aucunement en rapport aux autres.
Si je dois boire de la tisane de feuille d'érable le matin parce que le commerce international est vertement banni, et que le café est donc inexistant. Cette tisane n'est pas meilleure pour autant en sachant que tous les américains sont dans la même situation.

Vous jouez sur une note dangereuse ici: l'envi !
Plusieurs ne réfléchissent pas longuement à ce que vous proposer et se font piéger par ce mensonge.
Sachez que fantasmer ainsi sur la fin du commerce international démontre la non-pertinence de vos propos.

_______________________________

Ce que nous propose notre vert en chef Québécois est un retour en arrière pour la société.
Ce qui est évident dans tout ceci est la haine pour la société, le manque de confiance en l'humain et une incompréhension de comment fonctionne cette société.
Ce qu'ils proposent continuellement est: retournons à moins, à plus simple.

Mais je vous dis: la motivation profonde de ces gens est la peur !
Vivre dans un monde qu'on n'aime pas, qu'on ne comprends pas et qui bouge plus vite que notre capacité à le raisonner.... N'importe qui aurait cette même réaction: la peur !

Que faire alors ? S'associer à un mouvement idéologique prônant que le monde soit plus simple, prônant la haine de ce qu'on est, et proposant une nouvelle société à l'image de sa capacité de raisonner: simple mais totalement utopique, construite sur un ensemble de valeurs de base sans tenir compte de la réalité et des valeurs de chaque individu de ce monde.

Sans être irrécupérable, je n'ai rien contre votre rêve utopique, rêvez tant que vous voulez.
Mais à partir du moment que vous voulez imposer ce fantasme à tous les gens à coup de morale et de loi, je suis sur votre chemin !

Désolé M. Guilbeault, votre monde, j'en veux pas !
( Je dois quand même donner du crédit à M. Guilbeault parce qu'il est très très rare que les verts nous décrivent ce que serait leur monde: ils se contentent de décrire ce qu'il ne serait pas. Mais en même temps, il est facile de comprendre pourquoi.... )

François.

jeudi 12 novembre 2009

L'appel à la religion des verts...

Andrew Brown, chroniqueur britannique dans «The Guardian» nous offre un joli texte qui montre bien où sont rendu les «penseurs»(...) du mouvement écologique.

Arguments about climate change show up the incoherence of any purely individual morality

L'opinion de M. Brown se résume ainsi:
Au moyen-age, les hérétiques étaient brulés parce qu'ils menaçaient les fondements de la société en place. A notre époque, cette notion est maintenant inconcevable car les valeurs sont maintenant considérées comme étant du domaine personnel.

Mais comme les valeurs personnelles sont incohérentes et donc sans valeurs ( nous reviendrons sur sa justification ), celles-ci n'ont pas à être considérées face à la menace des changements climatiques qui a un impact collectif.
Il est donc nécessaire de forcer tous les humains à agir, par la force. Penser le contraire est immoral.
(Not to act, not to coerce, itself becomes immoral.)

Mais comme la force physique est impuissante à elle seule pour contraindre une masse de gens, il faut un autre outil: la force morale. La pression du conformisme, la puissance de la morale imposée: la religion.
Sans la puissance de la religion, notre idéologie est vouée à l'échec.
(They need idealism, and that will also mean its dark side: the pressure of conformism, the force of self-righteousness, huge moral weight attached to practically useless gestures.)

Ce qui surprends toujours est la force avec laquelle ces gens sont convaincus d'avoir raison, face à la superficialité de leur argumentation. Argumentation qui se résume en: les évidences évidentes et le consensus des scientifiques....

La majorité de gens qui se cachent derrière la science pour valider leur opinion ne comprennent habituellement rien de ce qu'est la science. On pourrait même dire qu'ils ont inventés une nouvelle science tellement ils en déforment ce qu'elle devrait-être. Peut-être qu'il serait approprié d'appeler cela de la «science progressive» ?
( c'est du doublethink.... )

Voyons par exemple comment en «science progressive» la réalité est déterminée:
Myles Allen wrote yesterday: "I don't ask anyone to believe in human influence on climate because I do, or because thousands of other scientists do. I ask them to look at the evidence."
But while this is an admirable ideal, it is wholly impossible in practice. You cannot believe in science if you do not also believe in scientists. That is why the faking of results is such a terrible threat to the whole enterprise.
Nor is "evidence" a a simple thing visible to the naked eye. Without quite a specialised education, the nature and force of scientific evidence is quite literally invisible.

Selon M. Brown, il est impossible de croire en la science sans croire aux scientifiques.
Que veux dire une telle affirmation pensez-vous ?
La science se doit d'être un processus objectif basé sur des faits.

Ce que nous dit M. Brown est que la science est affaire de confiance et de crédibilité envers les scientifiques.

Qu'est ce que désirent ces gens ?
Tordre la science en outils de propagande: ne regardez pas les faits, ne faites pas vos propres conclusions à partir de ces fait, écoutez ce que disent les scientifiques.

Ce qui est le plus déplorable est que très peu de scientifiques dénoncent cette perversion de la science. Certains par lacheté, d'autre parce qu'ils sont heureux de voir leur discipline acquérir une plus grande influence, et les derniers, parce qu'ils sont corrompus et approuvent cette «science progressive».

Einstein n'aurait surement pas apprécié lui qui a dit: «No amount of experimentation can ever prove me right; a single experiment can prove me wrong.»
Cette phrase est un appel aux faits réels et non au consensus ou l'aveuglement de la crédibilité comme le fait cette nouvelle science.

Et pour nous convaincre de ne pas regarder plus loin que.... l'opinion des scientifiques, M. Brown donne à la science a une saveur quasi-mystique:
Without quite a specialised education, the nature and force of scientific evidence is quite literally invisible.
Selon lui, sans une éducation très spécialisée, la «nature et la force» d'une preuve scientifique est invisible.
Ce qui est évidemment totalement faux. Le seul outil nécessaire pour comprendre la science est la raison.

Cette nouvelle science est malheureusement partout dans notre monde. Combien de fois avez vous lus des titres tels: «450 scientifiques sont d'avis que....», «120000 scientifique nous avertissent que....», etc.
Maintenant, relisez la citation de Einstein...
Notez qu'il y a sans doute une étude nous affirmant que «254 scientifiques considèrent que cette affirmation d'Einstein n'est pas pertinente» .... mais ignorez-la.
Ignorez-la et pensez-y pour voir...
La science est affaire de fait et non d'opinion !
Si vous n'êtes pas d'accord avec mon affirmation, vous êtes mur pour la «sciences progressive».


Revenons à M. Brown...
Dans son texte, celui-ci désire nous ( vous? :) ) convaincre que le réchauffement climatique ne peut pas être une valeur personnelle et que donc seule SES valeurs comptes...

Comment s'y prend-t-il ?
The idea that morality is and must be a matter of individual choice is taken as axiomatic in these debates. It is thought true in the sense that it is held to describe a fact about the world. Very often the same people who believe this will also believe, and maintain with equal vehemence in other contexts the belief that morals are merely opinions, or at least that there couldn't in the nature of things be moral facts: true or false statements about whether something or someone is good or bad.
Donc, selon ce M. puisque certaines personnes ont des valeurs personnelles bien arrêtées dans certains contextes et que dans d'autres ( ces mêmes personnes ou d'autres ? ) ils sont plutot en faveur du respect des valeurs des autres prouve que les valeurs personnelles ne sont pas pertinentes car incohérentes.

Comme si adopter une valeur était en contradiction avec le fait de reconnaitre et respecter le fait que d'autre n'y adhèrent pas...


I'm not caliming here that there are no facts, or that there are only opinions, or that science is only socially constructed. I just need to point out that fact and opinion are not two distinct substances.
Que nous dit cette affirmation ?
«Je ne dis pas qu'il n'y a pas de faits, ou qu'il n'y a que des opinions, ou que la science est uniquement un produit social.... »
Elle décrit la «science progressive»: un peu de faits, beaucoup d'opinions et une motivation sociale...

«Je ne fais qu'affirmer que les faits et les opinions ne sont pas deux substances distinctes»
Certainement hein ?
L'un est l'évaluation objective de la réalité, l'autre est l'interprétation subjective de ces faits.
L'opinion ne peut qu'être postérieure à l'évaluation des faits.

Faut être très «progressif» pour affirmer que c'est du pareil au même !

Although this may have originated as a rhetorical move in order to deny that the communists who killed millions of Christians were actually atheists, it does express something deeper: a conviction that compulsion in the name of any belief is itself immoral. Now whether anyone actually truly and consistently believes this is another question. What matters in this context is that lots of people believe that they do believe it.
Vous croyez en une valeur ? Non ! Vous ne faites que croire que vous y croyez....
C'est simple et efficace comme argumentation non ?
Toutes vos valeurs ne sont qu'illusions !.... (surrender! )


C'est alors que M. Brown nous affirme que le réchauffement climatique est affaire du collectif.
Et comme les valeurs personnelles ne sont pas fiables et ne sont qu'illusion, ce sont celles des scientifiques qui comptent. ( Ces détenteurs de la vérité mystique.... ).
Climate change makes that position entirely incoherent. Because it is a global tragedy of the commons, individual action cannot be enough. I cannot ensure the survival of my grandchildren, nor even yours, withoutcompelling you to behave in ways that science tells me are necessary. Not to act, not to coerce, itself becomes immoral.
Le fait de considérer un problème comme étant global donne le droit d'imposer aux autres d'agir en fonction de ce que je considère comme nécessaire ?
Je vous donne ma liste de problèmes et ce que vous devez en faire ?

Et j'ajouterai pour me défouler:
- comme si tous ces gens qui désirent imposer aux autres de ne plus utiliser leur auto mais qui utilisent la leur car ils ont une bonne raison.
- comme si tous ces gens qui sont en faveur de donner des sommes énormes aux autres pays pour contrer les effets du réchauffement, mais ne donnent personnellement jamais rien...
- comme si tous ces gens en faveur de réductions de CO2 de l'ordre de 80% mais qui parcourent le monde en avion, ou se payent à chaque an un petit voyage dans le sud...
Comme si tous ces gens avaient une certaine crédibilité à imposer aux autres une morale qu'ils tordent à leur guise...
Comme si les valeurs personnelles n'avaient rien à voir dans tout cela !


Ce qui nous ammène à l'appel à la religion de M. Brown.
M. Brown affirme avec raison qu'une société n'accepte pas d'être contrainte ainsi.
Quelle est la solution de M. Brown ? L'appel au mystique.
There is a further twist to the argument. Compulsion will be needed but compulsion alone won't do it. People aren't made like that. They need to believe in what they are forced to do. They need idealism, and that will also mean its dark side: the pressure of conformism, the force of self-righteousness, huge moral weight attached to practically useless gestures like unplugging phone chargers. They need, in fact, something that does look a lot like religion.
La première chose que je désire dire à M. Brown est: Fuck Off !

Le mouvement vert perd lentement de son momentum et de sa crédibilité...
Ces gens commencent à réaliser qu'ils ne réussiront probablement pas à imposer leur valeurs à l'ensemble du monde ( via des lois ). A force d'annoncer la fin du monde pour demain, les gens ont de moins en moins peur.
La peur est leur arme, ils commence à en réaliser les limites.

Qu'en fait ce mouvement ? Il fait appel à la religion pour lui venir en aide.
Ces gens ont pratiquement réussis à contrôler le monde physique.
Mais comme ils réalisent ( comme d'autres sociétés l'on fait avant eux ) qu'il est difficile de contraindre un peuple contre son gré, ils se tournent vers ceux qu'ils considèrent comme les «maitres» du contrôle de la conscience: les religions.

They need to believe in what they are forced to do
Quelle belle phrase, non ?
Vous me direz que c'est l'opinion d'un illuminé ? Alors, vous devez avouer que l'ONU, principal promoteur de ce mouvement est aussi un organisme d'illuminés: Plusieurs cieux, une seule terre...

Ce que veulent remplacer ces gens est la «raison et la liberté» par la «foi et la peur».
Ce que ces gens désirent ouvertement est un retour au moyen-age pour l'humanité.

L'écologie est le prétexte. La science et la religion en sont les outils.
Le but est le même que d'habitude: le contrôle des gens... le «power»...

Du Vert au Rouge... c'est ce qu'est notre avenir si personne ne se réveille à temps !...
Francois.

lundi 9 novembre 2009

«Atlas Shrugged» finalement disponible en francais !

Pour ceux qui ne l'ont pas déjà lu en anglais, le roman d'Ayn Rand «Atlas Shrugged» est finalement disponible en français.
Un gros merci à Mme Monique di Pieirro qui a fait la traduction sur son bras...
( Je n'ai pas encore trouvé l'adresse où lui envoyer les remerciements ( verbaux et substantiels ) ).

Celui-ci est maintenant disponible gratuitement en ligne à cette adresse:

Enjoy !

samedi 7 novembre 2009

L'eau virtuelle, rien de plus qu'une réalité virtuelle.

Le concept d'eau virtuelle est le nouveau dada des écolo.
Le principe consiste à considérer l'eau comme un bien fini et non renouvelable ayant une valeur au dessus de toute autre valeur. Et partant de ce principe, considérer toute activité et production humaine en terme de consommation d'eau.

Et soyez certain que ce n'est pas juste l'eau du robinet à l'usine qui est compté mais bien toute goutte d'eau utilisée à tous les niveaux de production de tous les sous-produits du produit final.
Par exemple, pour une vache, l'on compte l'eau bue par la vache, l'eau utilisée pour faire pousser ce que consomme cette vache, etc... Et ce, sans distinction à savoir si cette eau provient de la pluie ou d'une irrigation artificielle.

Le concept d'eau virtuelle ressemble un peu à celui d'empreinte écologique: c'est quelque chose que nous ne voyons pas, mais qui existe bel et bien.

L'eau virtuelle est l'eau qui sert à fabriquer tous les produits de consommation.

Evidemment, avec un tel calcul, les chiffres d'utilisation d'eau sont énormes.
En plus des 400 litres d'eau que chaque Canadien utilise quotidiennement pour ses besoins domestiques, les chiffres touchant l'eau cachée dans sa consommation sont faramineux: ce sont plus de deux millions de litres d'eau virtuelle par année qui sont ainsi utilisés pour assurer notre confort individuel ou 5500 litres par jour.
Nous sommes les deuxièmes plus grands utilisateurs de cette eau dans le monde, tout juste après les États-Unis.

Ainsi, ce sont quatre litres d'eau qui sont utilisés pour extraire un litre de pétrole albertain des sables bitumineux, 10 litres d'eau sont requis pour nous donner une feuille de papier ordinaire; 30 litres pour une tasse de thé, 40 litres pour une tranche de pain, 70 litres pour une pomme, 75 litres pour un verre de bière, 140 litres pour un café, 200 litres pour un verre de lait.
Sans entrer dans le détail de savoir comment l'on peut arriver à, par exemple 10 litres d'eau pour une feuille de papier, il est facile de voir la totale impertinence de ces chiffres.

La première question à se poser est pourquoi l'eau est si importante.
On sait tous évidemment l'importance de l'eau pour la vie. Mais ce n'est aucunement ce qui est adressé avec cette eau virtuelle.
Si une industrie quelconque utilise toute l'eau disponible dans une région et que ses habitants en meurent de soif, ceci est un problème local à régler mais n'a absolument rien à voir avec les 10 litres d'eau de la feuille de papier que je viens de mettre à la poubelle.

La deuxième question à se poser est: quel est le statut de l'eau en tant que ressource naturelle.
Et bien, l'eau est une ressource pratiquement infinie et totalement renouvelable.
Jamais au grand jamais la terre ne va manquer de molécule H2O. ( Il y a les océans ! ).
L'eau est renouvelable dans le sens que toute eau consommée par un humain ou par un arbre sera éventuellement retournée à la terre, soit en transpiration, en pipi ou tout autre mécanisme.
Donc l'eau utilisée n'est jamais perdue contrairement à ce que veulent nous faire croire ces gens.

Ce que ces gens considèrent comme eau «consommée» est l'eau douce naturelle.
Évidemment, cette eau douce naturelle est continuellement renouvelée par les pluies et n'est pas prête de disparaître. ( Le jour où il ne pleuvra plus, nous aurons un assez gros problème... )

Il y a deux problèmes potentiels avec l'eau de pluie naturelle.
L'écart type des précipitations sur la terre est assez grand. C'est à dire que des fois il pleut trop et des fois pas assez et le tout de façon imprévisible. De là les sécheresses et les inondations.

L'autre problème est que si l'on utilise plus d'eau dans une région que la moyenne des précipitations de celle-ci, il y a des conséquences sur les débits d'eau et sur les écosystèmes...

Et à ceci, oui, il ne faut pas utiliser plus d'eau que ce qu'est capable de fournir une rivière ou une nappe souterraine.
Mais encore, ces gens ne semblent pas demander que l'utilisation de l'eau soit faite avec respect des écosystèmes qui en dépendent. Il semblent demander que l'utilisation de l'eau soit restreinte parce qu'elle est.... de l'eau.

Si cette eau retournée à la nature est souillée, c'est une problème d'épuration d'eau et non un problème d'utilisation. Avant de «capoter» sur toute les eaux, pourquoi ne pas corriger ce problème et nettoyer correctement cet eau souillée ?
Mais ce ne semble même pas être le problème de ces gens: ils ne désirent pas limiter l'utilisation de l'eau parce que cela la pollue mais bien parce que c'est... de l'eau.

L'eau est une ressource infinie. Lorsque les pluies n'en fournissent pas assez, l'humain se tourne vers les océans. Cette méthode, largement utilisée en orient ou l'eau est plus rare que la richesse.
Cette méthode d'obtenir de l'eau douce est encore assez dispendieuse mais les techniques sont de plus en plus efficaces et son coût en est de plus en plus bas.
Cette source d'eau est inépuisable et ne nécessite que des ressources et le génie humain pour être une source inépuisable d'eau.

Une dernière question à ce poser est la suivante: il y a des régions où l'eau est un problème réel. En quoi mon abstinence à utiliser de l'eau chez moi a une incidence sur ces régions ?
Et la réponse est évidemment: aucune. ( Sauf les cas ou je pomperais toute l'eau en amont et créerais une pénurie d'eau en aval. Et ces cas sont bien rares et devraient de toute façon être traités cas par cas. )


Face à tout ceci, quelle est la pertinence de mesurer l'eau comme le propose ce concept d'eau virtuelle ?
Nulle.

Ces gens ne font que du bruit dans ce qui est le problème de l'eau sur la terre.
Ce qu'ils proposent a le potentiel au mieux de faire que les pays riches en eau utilisent cette ressource de la façon la plus efficace possible. Mais en aucun cas ce concept d'eau virtuelle n'a le potentiel de régler les problèmes important d'eau sur notre planète.

Lorsque je n'utilise pas une feuille de papier, le supposé 10 litres d'eau «économisé» n'est pas pour autant disponible pour ceux qui ont soif dans le monde.
Cette façon de mesurer l'humain est plutôt immorale puisqu'elle détourne l'attention sur les problèmes réels de notre époque pour simplement se culpabiliser sans raison valable.

Cette façon de faire est typique de l'hypocrisie du mouvement vert. Un mouvement qui ne désire aucunement apporter de solution concrètes aux problèmes actuels de notre monde et préfère se valoriser en pointant des problèmes futurs et ainsi cacher son manque de volonté d'agir de façon concrète.
Ce mouvement a tellement peur de la réalité, du monde réel présent qu'il prône le rabaissement de l'humanité. Se cacher dans une grotte est quasiment ce que prône ce mouvement. En n'utilisant plus d'énergie et d'eau, peut-être que la réalité de ce monde va disparaître ?
Et bien non !

Le réchauffement climatique va créer de la famine dans le monde...
Mais que faites-vous pour tout ceux qui ont faim aujourd'hui ?
En se portant messager des martyres du futur , ceci vous permet d'ignorer les problèmes de notre époque.
En prônant de diminuer ce qu'est l'humanité au nom du futur, ceci vous permet de rationaliser votre inaction pour les questions d'aujourd'hui.

L'eau est, et sera d'avantage un problème dans l'avenir. Utilisons-en moins...
Ceci vous permet de ne pas avoir à considérer les problèmes réels d'eau de notre époque.
Ceci vous permet de fermer les yeux sur les solutions qui pourraient être appliquées aujourd'hui pour atténuer les problèmes de l'eau...

Trop apeurés par le présent, trop apeurés d'avoir à trouver des solutions pour les problèmes réels de notre époque, vous vous cachez dans le futur !
Trop apeurés par les problèmes présents, ce que vous proposez est de baisser les bras, de ne jamais chercher de solutions mais plutôt de se diminuer. De se considérer impuissant face aux problèmes courants et futurs. De rabaisser l'humanité au niveau de votre bassesse...

Toutes ces solutions que vous proposez: moins de CO2, moins d'eau, etc. Toutes ces solutions trahissent votre hypocrisie qui est de ne pas s'attaquer aux problèmes réels de notre époque.
Avant de nous faire la morale pour la misère des générations à venir, vous devez ouvrir vos yeux et nous proposer des solutions pour la misère d'aujourd'hui...

Mais je doute que ce mouvement en ait le courage car l'écologisme, c'est la rationalisation de la peur du présent.
C'est le mouvement idéologique de ceux qui n'osent pas regarder le présent en pleine face et se cachent dans le futur. C'est le mouvement qui prône le «moins-être» de l'humanité dans le but que celle-ci reflète mieux la couardise de ces adeptes..

Boooo ! Nous sommes aujourd'hui ! Des milliers de gens ont soif et ont faim....
Maintenant, parlez moi des problèmes futur du réchauffement climatique et de la soif à venir....

François.

lundi 2 novembre 2009

Plusieurs cieux, une seule terre...

«Plusieurs cieux, une seule terre», c'est le thème de cette rencontre multi-religieuse qui se déroule présentement en Angleterre et organisée par l'ONU.

MANY HEAVENS, ONE EARTH : FAITH COMMITMENTS FOR A LIVING PLANET
"Without the full support and cooperation and participation of religious leaders, it will be very difficult to create a political climate conducive to agreeing a very balanced and harmonious and equitable and binding agreement in Copenhagen. They have a strong influence and network. The reach is wide and deep and long so we must use this long and wide and deep reach in our common efforts to address climate change."
- Ban Ki-moon
Ce que fait ici l'ONU est que devant la baisse de popularité du plan climatique, celui-ci fait appel aux religions pour l'aider à nous imposer ce plan.

Quel être médiocre que ce M. Ban et quel organisme prétentieux et déplorable qu'est l'ONU.
Cet ONU n'existe pas pour agir en tant que maître du monde, imposant son idéologie à coup de peur et désinformation.
Cet organisme a été créé dans le but de faciliter la communication inter-pays dans le but de favoriser la paix dans le monde.

Que dire de l'intégrité de celui qui, face à la réticence du monde d'adhérer à son projet se tourne vers les religions ? Lorsque la raison ne convainc pas, essayons la morale ?

Cette offre que fait l'ONU aux religions du monde est des plus déplorables: un retour à ce que nous avions comme système au moyen-âge.
L'ONU cherche le contrôle du monde «physique». Tout ce qu'est et ce que fait un humain est maintenant mesuré en terme de carbone, carbone que veux contrôler cet organisme.
L,ONU désire le même pouvoir que les monarchies du moyen-âge.

Ce que l'ONU offre aux religions de ce monde est le contrôle du monde de la «conscience» via l'écologisme.

Même «deal» que la religion et le pouvoir au moyen-âge. Les religions contrôlent la pensée et récoltent des âmes. L'ONU récolte de la puissance et de la richesse.

Est-ce que les religions de ce monde, dans tout le respect (...) qu'elles ont pour l'humain auront la force de résister à la tentation ? Résister à cette offre d'association mutuelle dans le seul but de contrôler l'humanité ?
L'offre est trop belle...

Une telle association est on ne peut plus dangereuse pour l'humanité.
Alimentées par la religion, sanctionnées par la politique, c'est dans de telles circonstances que se produisent normalement les pires atrocités au nom d'un idéal.
Croisade, jiiad, nommez-les comme vous voulez mais vous y verrez à chaque fois un fanatisme religieux sanctionné par un état complice.

Et c'est ce que l'ONU désire mettre en place dans notre dos...

Il est grand temps d'arrêter ce mouvement avant qu'il ne soit trop tard.
Comment ?
L'ONU, armée du pouvoir de la désinformation et de plus en plus, du pouvoir politique.
Les religions, armées du pouvoir moral, de la culpabilité.
Tout deux ne font pas le poids devant le plus grand pouvoir de l'humain: la raison.

François.

Kilimandjaro: retour d'un fantôme climatique ?

Les neiges du Kilimandjaro pourraient disparaître
Les légendaires neiges éternelles du Kilimandjaro pourraient n'être bientôt plus qu'un souvenir, selon les dernières mesures dévoilées lundi, signes supplémentaires du réchauffement planétaire.
Dire que cette question semblait réglée, voici que ce fantôme revient. A la veille du sommet de Coppenhague, est-ce vraiment une coïncidence ?

La question semblait réglée puisque quelques études scientifiques avaient démontrées avec une bonne certitude que la fonte des glaciers de cette montagne était principalement due à un changement dans les précipitations et non à la hausse des températures. Et que ce changement dans l'humidité était due à la déforestation dans les régions avoisinantes.

Impact of Upwind Land Cover Change on Mount Kilimanjaro

Studies show local climate in mountain regions are impacted by deforestation at upwind locations. Low land deforestation alters surface energy budget, especially during dry season, altering orographic cloud formation and also surface meteorology at montane locations. While the prior investigations have focused on the effect of low land deforestation on Tropical Montane Cloud Forests, low land deforestation also has the potential to impact alpine glaciers. Retreat of alpine glaciers around the globe has be attributed to global climate change, but at sites such as Kilimanjaro impact of low land deforestation also need to considered.


Bien que les changements de la couverture nuageuse et la raréfaction des chutes de neige jouent aussi un rôle, ces facteurs paraissent avoir moins influé ces dernières décennies que la montée du mercure, estiment ces experts.
Donc, cette fois-ci c'est pour de vrai ?
J'aimerais bien voir cette étude...

Ce qu'il ne faut surtout pas oublier est qu'à une altitude telle que le sommet du Kilimandjaro (5892 mètres), il fait continuellement sous les 0C.
( Je suis incapable de confirmer s'il n'y a pas quelques exceptions mais je peux vous assurer que quelques heures par année au dessus de 0C ne changerait pas grand chose dans la balance.)
Ce qui fait douter d'une affirmation telle que:
«Le fait qu'un nombre aussi élevé de glaciers dans les régions tropicales et sub-tropicales fondent laissent penser que la cause doit être unique, à savoir la hausse des températures près de la surface du globe», note Lonnie Thompson.

Un dernier point intéressant:
Quelque 85% de la calotte glaciaire qui recouvrait le Kilimandjaro en 1912 avait totalement disparu en 2007.
Les glaciers du Kilimandjaro au nord et au sud ont vu leur épaisseur diminuer de 1,9 mètre et de 5,1 mètres respectivement de 2000 à 2007.

In May 2008 The Tanzanian Minister for Natural Resources, Ms Shamsa Mwangunga, said that there were indications that snow cover on the mountain was actually increasing.

Tanzania: Minister - Ice Won't Vanish On Kili

Qui dit vrai ? Impossible de le savoir avec si peu de donnée et sans cette étude en question.
Mais une chose est certaine, dans ce monde de science politisée qu'est le réchauffement climatique, la prudence est de mise.

En attendant, ceci semble plus le retour d'un fantôme qu'un fait réel...

Francois.