jeudi 12 novembre 2009

L'appel à la religion des verts...

Andrew Brown, chroniqueur britannique dans «The Guardian» nous offre un joli texte qui montre bien où sont rendu les «penseurs»(...) du mouvement écologique.

Arguments about climate change show up the incoherence of any purely individual morality

L'opinion de M. Brown se résume ainsi:
Au moyen-age, les hérétiques étaient brulés parce qu'ils menaçaient les fondements de la société en place. A notre époque, cette notion est maintenant inconcevable car les valeurs sont maintenant considérées comme étant du domaine personnel.

Mais comme les valeurs personnelles sont incohérentes et donc sans valeurs ( nous reviendrons sur sa justification ), celles-ci n'ont pas à être considérées face à la menace des changements climatiques qui a un impact collectif.
Il est donc nécessaire de forcer tous les humains à agir, par la force. Penser le contraire est immoral.
(Not to act, not to coerce, itself becomes immoral.)

Mais comme la force physique est impuissante à elle seule pour contraindre une masse de gens, il faut un autre outil: la force morale. La pression du conformisme, la puissance de la morale imposée: la religion.
Sans la puissance de la religion, notre idéologie est vouée à l'échec.
(They need idealism, and that will also mean its dark side: the pressure of conformism, the force of self-righteousness, huge moral weight attached to practically useless gestures.)

Ce qui surprends toujours est la force avec laquelle ces gens sont convaincus d'avoir raison, face à la superficialité de leur argumentation. Argumentation qui se résume en: les évidences évidentes et le consensus des scientifiques....

La majorité de gens qui se cachent derrière la science pour valider leur opinion ne comprennent habituellement rien de ce qu'est la science. On pourrait même dire qu'ils ont inventés une nouvelle science tellement ils en déforment ce qu'elle devrait-être. Peut-être qu'il serait approprié d'appeler cela de la «science progressive» ?
( c'est du doublethink.... )

Voyons par exemple comment en «science progressive» la réalité est déterminée:
Myles Allen wrote yesterday: "I don't ask anyone to believe in human influence on climate because I do, or because thousands of other scientists do. I ask them to look at the evidence."
But while this is an admirable ideal, it is wholly impossible in practice. You cannot believe in science if you do not also believe in scientists. That is why the faking of results is such a terrible threat to the whole enterprise.
Nor is "evidence" a a simple thing visible to the naked eye. Without quite a specialised education, the nature and force of scientific evidence is quite literally invisible.

Selon M. Brown, il est impossible de croire en la science sans croire aux scientifiques.
Que veux dire une telle affirmation pensez-vous ?
La science se doit d'être un processus objectif basé sur des faits.

Ce que nous dit M. Brown est que la science est affaire de confiance et de crédibilité envers les scientifiques.

Qu'est ce que désirent ces gens ?
Tordre la science en outils de propagande: ne regardez pas les faits, ne faites pas vos propres conclusions à partir de ces fait, écoutez ce que disent les scientifiques.

Ce qui est le plus déplorable est que très peu de scientifiques dénoncent cette perversion de la science. Certains par lacheté, d'autre parce qu'ils sont heureux de voir leur discipline acquérir une plus grande influence, et les derniers, parce qu'ils sont corrompus et approuvent cette «science progressive».

Einstein n'aurait surement pas apprécié lui qui a dit: «No amount of experimentation can ever prove me right; a single experiment can prove me wrong.»
Cette phrase est un appel aux faits réels et non au consensus ou l'aveuglement de la crédibilité comme le fait cette nouvelle science.

Et pour nous convaincre de ne pas regarder plus loin que.... l'opinion des scientifiques, M. Brown donne à la science a une saveur quasi-mystique:
Without quite a specialised education, the nature and force of scientific evidence is quite literally invisible.
Selon lui, sans une éducation très spécialisée, la «nature et la force» d'une preuve scientifique est invisible.
Ce qui est évidemment totalement faux. Le seul outil nécessaire pour comprendre la science est la raison.

Cette nouvelle science est malheureusement partout dans notre monde. Combien de fois avez vous lus des titres tels: «450 scientifiques sont d'avis que....», «120000 scientifique nous avertissent que....», etc.
Maintenant, relisez la citation de Einstein...
Notez qu'il y a sans doute une étude nous affirmant que «254 scientifiques considèrent que cette affirmation d'Einstein n'est pas pertinente» .... mais ignorez-la.
Ignorez-la et pensez-y pour voir...
La science est affaire de fait et non d'opinion !
Si vous n'êtes pas d'accord avec mon affirmation, vous êtes mur pour la «sciences progressive».


Revenons à M. Brown...
Dans son texte, celui-ci désire nous ( vous? :) ) convaincre que le réchauffement climatique ne peut pas être une valeur personnelle et que donc seule SES valeurs comptes...

Comment s'y prend-t-il ?
The idea that morality is and must be a matter of individual choice is taken as axiomatic in these debates. It is thought true in the sense that it is held to describe a fact about the world. Very often the same people who believe this will also believe, and maintain with equal vehemence in other contexts the belief that morals are merely opinions, or at least that there couldn't in the nature of things be moral facts: true or false statements about whether something or someone is good or bad.
Donc, selon ce M. puisque certaines personnes ont des valeurs personnelles bien arrêtées dans certains contextes et que dans d'autres ( ces mêmes personnes ou d'autres ? ) ils sont plutot en faveur du respect des valeurs des autres prouve que les valeurs personnelles ne sont pas pertinentes car incohérentes.

Comme si adopter une valeur était en contradiction avec le fait de reconnaitre et respecter le fait que d'autre n'y adhèrent pas...


I'm not caliming here that there are no facts, or that there are only opinions, or that science is only socially constructed. I just need to point out that fact and opinion are not two distinct substances.
Que nous dit cette affirmation ?
«Je ne dis pas qu'il n'y a pas de faits, ou qu'il n'y a que des opinions, ou que la science est uniquement un produit social.... »
Elle décrit la «science progressive»: un peu de faits, beaucoup d'opinions et une motivation sociale...

«Je ne fais qu'affirmer que les faits et les opinions ne sont pas deux substances distinctes»
Certainement hein ?
L'un est l'évaluation objective de la réalité, l'autre est l'interprétation subjective de ces faits.
L'opinion ne peut qu'être postérieure à l'évaluation des faits.

Faut être très «progressif» pour affirmer que c'est du pareil au même !

Although this may have originated as a rhetorical move in order to deny that the communists who killed millions of Christians were actually atheists, it does express something deeper: a conviction that compulsion in the name of any belief is itself immoral. Now whether anyone actually truly and consistently believes this is another question. What matters in this context is that lots of people believe that they do believe it.
Vous croyez en une valeur ? Non ! Vous ne faites que croire que vous y croyez....
C'est simple et efficace comme argumentation non ?
Toutes vos valeurs ne sont qu'illusions !.... (surrender! )


C'est alors que M. Brown nous affirme que le réchauffement climatique est affaire du collectif.
Et comme les valeurs personnelles ne sont pas fiables et ne sont qu'illusion, ce sont celles des scientifiques qui comptent. ( Ces détenteurs de la vérité mystique.... ).
Climate change makes that position entirely incoherent. Because it is a global tragedy of the commons, individual action cannot be enough. I cannot ensure the survival of my grandchildren, nor even yours, withoutcompelling you to behave in ways that science tells me are necessary. Not to act, not to coerce, itself becomes immoral.
Le fait de considérer un problème comme étant global donne le droit d'imposer aux autres d'agir en fonction de ce que je considère comme nécessaire ?
Je vous donne ma liste de problèmes et ce que vous devez en faire ?

Et j'ajouterai pour me défouler:
- comme si tous ces gens qui désirent imposer aux autres de ne plus utiliser leur auto mais qui utilisent la leur car ils ont une bonne raison.
- comme si tous ces gens qui sont en faveur de donner des sommes énormes aux autres pays pour contrer les effets du réchauffement, mais ne donnent personnellement jamais rien...
- comme si tous ces gens en faveur de réductions de CO2 de l'ordre de 80% mais qui parcourent le monde en avion, ou se payent à chaque an un petit voyage dans le sud...
Comme si tous ces gens avaient une certaine crédibilité à imposer aux autres une morale qu'ils tordent à leur guise...
Comme si les valeurs personnelles n'avaient rien à voir dans tout cela !


Ce qui nous ammène à l'appel à la religion de M. Brown.
M. Brown affirme avec raison qu'une société n'accepte pas d'être contrainte ainsi.
Quelle est la solution de M. Brown ? L'appel au mystique.
There is a further twist to the argument. Compulsion will be needed but compulsion alone won't do it. People aren't made like that. They need to believe in what they are forced to do. They need idealism, and that will also mean its dark side: the pressure of conformism, the force of self-righteousness, huge moral weight attached to practically useless gestures like unplugging phone chargers. They need, in fact, something that does look a lot like religion.
La première chose que je désire dire à M. Brown est: Fuck Off !

Le mouvement vert perd lentement de son momentum et de sa crédibilité...
Ces gens commencent à réaliser qu'ils ne réussiront probablement pas à imposer leur valeurs à l'ensemble du monde ( via des lois ). A force d'annoncer la fin du monde pour demain, les gens ont de moins en moins peur.
La peur est leur arme, ils commence à en réaliser les limites.

Qu'en fait ce mouvement ? Il fait appel à la religion pour lui venir en aide.
Ces gens ont pratiquement réussis à contrôler le monde physique.
Mais comme ils réalisent ( comme d'autres sociétés l'on fait avant eux ) qu'il est difficile de contraindre un peuple contre son gré, ils se tournent vers ceux qu'ils considèrent comme les «maitres» du contrôle de la conscience: les religions.

They need to believe in what they are forced to do
Quelle belle phrase, non ?
Vous me direz que c'est l'opinion d'un illuminé ? Alors, vous devez avouer que l'ONU, principal promoteur de ce mouvement est aussi un organisme d'illuminés: Plusieurs cieux, une seule terre...

Ce que veulent remplacer ces gens est la «raison et la liberté» par la «foi et la peur».
Ce que ces gens désirent ouvertement est un retour au moyen-age pour l'humanité.

L'écologie est le prétexte. La science et la religion en sont les outils.
Le but est le même que d'habitude: le contrôle des gens... le «power»...

Du Vert au Rouge... c'est ce qu'est notre avenir si personne ne se réveille à temps !...
Francois.

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