jeudi 28 mai 2009

Jeff Rubin: je déteste votre monde et fantasme sur sa destruction


M. Jeff Rubin nous annonce dans une entrevue avec François Cardinal de la Presse que la fin du monde est proche et qu'il en est heureux.
Tel la chanson de REM: «It's the end of the world as we know it, and I fell fine».
Ce qui ressort de cet entrevue est la haine que porte M. Rubin à la société moderne.


Le point principal de M. Rubin est que le prix du pétrole augmentera tellement que celui-ci sera hors-prix dans quelques années. 
S'en suivra alors une série de changements dans la société qui lui imposera un retour aux années '60 ( pour ce que cela veux dire... ) et un retour à une économie de production, de manufacture.

M. Rubin nous annonce le baril de pétrole à 200$ d'ici 2012. Est-ce possible ?
Certainement ! Le pétrole a quasiment atteint ce sommet l'an dernier.
Et je dirais ironiquement qu'avec l'inflation qui s'en vient, ce 200$ sera encore plus facile à atteindre.

Est-ce si grave ? Au point que toute l'économie sera ébranlée. Au point que la société sera transformée radicalement ?
Évidemment que non.

Premièrement, cette hausse de l'énergie sera graduelle. La hausse du prix du pétrole de l'an passée était surtout due à la bulle du crédit à l'échelle planétaire et non à un manque de pétrole.
Une demande trop rapide pour la production courante. 
Et comme cette demande était basée sur un château de carte, cette hausse du pétrole est sans contredit un des facteurs qui à fait éclater la bulle.

Avec une hausse graduelle du prix du pétrole, la société est bien capable de s'adapter. Évidemment que plus de capital sera investit pour cette ressource. Évidemment que ceci ne serait pas sans impact: par exemple, à payer de l'essence 2 fois le prix courant, on retarde l'achat d'un nouveau BBQ. 
Mais on ne met pas la clé dans la porte de sa maison pour aller vivre dans un 2 1/2 à Montréal-Nord pour autant.

Elles ressembleront [nos vies],  en fait, à la vie des Européens, illustre-t-il, qui roulent depuis longtemps avec de petites voitures, résident dans d'étroits logements et se déplacent en train.

Même avec une hausse rapide du pétrole, la société n'est aucunement menacée. Évidemment que plus la hausse est rapide, moins cette société a le temps de s'adapter et plus grand est le choc. Mais rien de comparable à ce que nous dépeint M. Rubin n'est réaliste.

De plus, admettons que le pétrole vienne à sec demain ( ce qui est totalement impossible puisque les réserves connues sont de plusieurs décennies ).
Mais bon, admettons... Et bien, il restera toujours le charbon. Cette technologie n'est pas beaucoup utilisée présentement mais il est assez facile de faire de l'essence avec du charbon.
Et du charbon, il y en a beaucoup sur la terre...

Et M. Ruffin ne parles pas des nos énergies alternatives... Est-ce qu'il oserait nous dire que tous nos efforts pour produire de l'énergie verte ne peut que nous mener qu'à une société plus pauvre ? ( Moi je vous le dit.. mais on parles de lui ici... :) )

Ceci dit, M. Rubin, vous fantasmez sur la destruction de la société occidentale que vous avouez vous même détester. Mais la fin de monde ne sera certainement pas comme vous l'annoncez.

Dans votre analyse, une des plus grande erreur que vous faites est de considérer l'humain comme un imbécile. La société humaine ne se laissera pas retourner à l'âge de pierre comme vous le lui souhaitez. 
Ce que vous ne comprenez pas, et ceci est bizarre pour un économiste, est que tout ceci n'est qu'une question de coût. Présentement, le pétrole est la seule solution car c'est de loin le meilleur ratio «coût de production»/énergie. Mais ne sous-estimez pas l'humain, dès qu'il sera plus qu'évident que ce pétrole n'est plus le meilleur choix, les alternatives vont émerger rapidement ( de façon inversement proportionnelle à l'implication des gouvernements dans le secteur ).

«Le monde sera de plus en plus petit, explique-t-il. Nous nous rapprocherons de nos communautés. Les identités régionales redeviendront importantes. Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L'économie de service sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»
De quelles industries parlez-vous au juste qui renaîtront de leurs cendres ?

Ajoutons à cela les bénéfices qui accompagneront à son avis ce bouleversement, que ce soit le retour des usines et des manufactures au Canada, la renaissance de l'industrie de l'acier ou le renouveau agricole.
Cet vision me démontre bien que vous ne comprenez pas trop bien le rôle de l'humain dans l'économie.
Selon vous, l'économie se contracterais tellement qu'il serait par exemple impossible d'extraire du minerai de fer et de faire de l'acier comme nous le faisons présentement ? Qu'il faudrait alors retourner à des industries tel qu'elles étaient il y a 100 ans ?

Désolé d'être si direct M. Rubin mais ceci est du pur délire.
Ce que vous oubliez est le capital génie-humain, le savoir-faire. 
Par exemple, nous savons comment faire de l'acier sans avoir besoin de la quantité de main d'oeuvre d'il y a 100 ans. A moins que cette technologie se perde, il est impossible que nous retournions à cette industrie de manufacture telle que vous la décrivez. 
Ce n'est pas le savoir-faire que ce perd, ce n'est que l'énergie qui est plus dispendieuse. Ceci n'affecte pas le cerveau humain !

Cela dit, Jeff Rubin ne croit pas que tout cela soit une mauvaise nouvelle en soi. Nos vies seront plus simples, mais aussi plus ancrées dans leur milieu, dans leur environnement.
Et bien voila... au moins M. Rubin a l'honnêteté de l'avouer: il déteste la société tel qu'elle est. 
Et à défaut d'avoir quelque chose de mieux à suggérer, celui-ci rêve de la détruire et de retourner en arrière. 
( voir: I'd like to change the world, but I don't know want to do. )

«Nos vies seront plus simples»... Héhé... Il faudrait définir ce que vous entendez pas simple.
Simple dans le sens de: se lever et aller travailler à l'usine 7 jours par semaines, 12 heures par jour et ne pas avoir de temps libre à se poser de question existentielle ?

Je serais curieux de savoir ce qu'en penserait quelqu'un qui a vécu il y a 100 ans de la simplicité de sa société par rapport à la notre....

François.

mercredi 27 mai 2009

Cap and Trade: shut... il ne faut surtout pas dire la vérité

McGuinty va de l'avant avec l'approche «plafond et échanges»
Le premier ministre ontarien Dalton McGuinty a annoncé que sa province instaurerait un système de plafonnement et d'échange des droits d'émissions parce qu'elle ne peut plus attendre qu'Ottawa et Washington aillent de l'avant avec un plan semblable pour combattre les changements climatiques.
Le principe du plafonnement et d'échange des droits d'émissions vise à établir un quota sur les gaz à effet de serre et de permettre aux participants d'acheter et de vendre des permis d'émissions à l'intérieur de cette limite. Les entreprises qui ne parviennent pas à atteindre les cibles d'émissions peuvent acheter des crédits d'entreprises qui en possèdent en surplus, plutôt que de diminuer leurs émissions.

Bravo M. McGuinty ! Vous allez passer pour le politicien engagé qui a l'intérêt de sa province à coeur et agit contre les «pollueurs» contrairement à Ottawa et les US.
Mais ce que vous ne dites pas est l'impact du Cap&Trade sur le coût de l'énergie.

Vous faites passer ces entreprises comme des pollueurs tout en sachant très bien que la quantité de CO2 ne peut être réduite substanciellement dans aucun domaine. Un litre d'essence génére une quantité fixe de CO2 et rien n'y changera.

Vous passez donc sous silence le but réel du Cap&Trade. Ce but qui est le même qu'une taxe: augmenter le prix de l'énergie pour en diminuer la consommation.
Vous taxez indirectement les Ontariens en leur cachent l'impact escompté de ce mécanisme de crédit de carbone. 
Oserez vous publier les coût réels de l'énergie, les impacts réels sur les citoyens de cette taxe masquée ?
Avez-vous au moins l'honnêteté d'avouer que le Cap&Trade aura un impact sur le coût de l'énergie ?
Surtout qu'en Ontario, l'impact sera nettement plus grand qu'ici au Québec où l'électricité est produite sans CO2.

François.

Permafrost et CO2: tot ou tard vous allez mourrir...

Les gaz contenus dans le permafrost sont «une bombe à retardement»

A retardement, c'est le moins que l'on puisse dire... Le problème ici est que la réalité refuse de coopérer avec le scénario annoncé depuis quelques années. 
L'arctique ne fond pas aussi vite qu'aucun de leur modèles climatique.
Qu'à cela ne tienne: ces gens, au lieu de nous annoncer un répit, une bonne nouvelle, ceux-ci nous annoncent que ce n'est que partie remise...

La fonte du permafrost (sols perpétuellement gelés) de l'Arctique sera plus lente que prévue. Mais, même s'il prend plus de temps, le processus finira par libérer d'importantes quantités de carbone dans l'atmosphère qui aggraveront le réchauffement climatique, selon une nouvelle étude.
Donc même si c'est plus long, un jour, le jugement dernier va arriver....

...les émissions de gaz à effet de serre entraînées par la fonte du permafrost sont un temps absorbées par plusieurs nouvelles plantes apparues dans la région grâce au réchauffement de l'Arctique.Mais cet effet ne dure pas éternellement et, après 15 à 50 ans, ces plantes «ne peuvent plus tenir la cadence» et sont débordées
Ce que nous dit ce texte de façon tordue est que la quantité de CO2 générée par la fonte du sol gelé a été compensé par l'absorption de CO2 dû au fait que la végétation se porte mieux dans cette région grâce à un peu de chaleur. 
L'image donnée comme quoi ces plante absorbent le CO2 à mesure que celui-ci est relâché du sol est totalement naïve... Surtout que ce qui est relâché dans ce cas est du méthane.

En passant, ce qu'il ne faut pas oublier est que ce méthane qui est relâché à cause de la chaleur provient de quelque part. Celui-ci provient de la décomposition de la végétation ( sans doute un marais ou un tourbière ) qui c'est formée à une époque où ce sol n'était pas gelé... 

Pire, la grande partie du gaz bloqué dans le permafrost de l'Arctique est du méthane, plus de 20 fois plus virulent que le dioxyde de carbone (CO2).
Comique, le CO2 et le méthane sont des gaz virulent....
C'est la première fois que je l'entend celle-la.
Curieux, nous sortons justement d'une psychose à cause d'un virus virulent, la grippe porcine.
Mais de qualifier le méthane de virulent n'est sûrement pas de l'opportunisme au sujet de la peur courante, mais juste un hasard...  non?
Le méthane, c'est pas un gaz virulent ! Vos pètes, c'est du méthane. Puant oui, mais virulent...

François.

mardi 26 mai 2009

L'ONU a besoin de temps... pour écrire une lettre de bétises ?

L'ONU a besoin de temps
Le Conseil de sécurité de l'ONU a besoin de temps pour mettre au point les termes d'une résolution qui devrait sanctionner la Corée du Nord pour avoir procédé à de nouveaux essais nucléaire et balistiques, ont indiqué mardi des diplomates

Sont cute quand même cet ONU... Ils ont besoin de temps.... 
La bureaucratie à son summum: inutile, inefficace et n'ayant aucun contact avec la réalité.

Pourtant, tout le monde sait que la seule chose que va produire l'ONU est une lettre de réprimande adressée à la Corée du Nord. Rien de plus.

Donnons leur du temps.... un an, est-ce suffisant ?....


Le pire est qu'à mon avis, il n'y a rien à faire avec cette situation. La Corée du Nord joue au «bully» mais quoi qu'on en penses, tant qu'elle fait sauter ces bombes chez elle, c'est son problème et personne ne peut rien y faire. 

La meilleure réponse à cet acte ( de défit ? ) serait que chaque pays qui se sent concerné par ceci écrive une lettre à M. Jong-il pour simplement l'informer que tous les canons disponibles dans le pays ont présentement comme mire sa maison et que la suite des évènements est selon son choix...

Mais, ... donnons du temps à l'ONU avant... non ?

François.

I'd like to change the world, but I don't know want to do.


«I'd like to change the world, but I don't know want to do.»
Cette phrase bien connue des Beatles est très représentative du mouvement écologique de notre époque.

La presque totalité des humains sont insatisfaits de ce qu'est le monde présent. Ceci n'est pas un phénomène unique à notre époque mais pourrait quasiment être qualifié de sentiment intrinsèque à l'humain. De tous les temps, des gens ont imaginés, rêvés d'un monde meilleur. De la technologie à la sociologie, ces gens ont cherchés comment améliorer le monde dans lequel ils vivent.

La particularité de notre époque me semble être qu'on ne sait plus quoi viser. La vision d'un monde meilleur n'existe plus. Nous somme dans une impasse philosophique.
Qu'arrive-t-il alors à tous ces gens qui veulent changer le monde ? A défaut d'alternative, ils en viennent à tout simplement détester le monde dans lequel ils vivent et même rêver de le détruire.

Et c'est justement le problème du mouvement écologique de notre époque. Ces gens n'aiment pas le monde tel qu'il est mais sont incapable de proposer d'alternative. 
Quand est-ce que le mouvement écologique vous a proposé une vision globale de ce que pourrait être la société sous leur idéologie ? Jamais !
Ces gens n'ont aucune alternative à proposer. Ils ne veulent rien, ne proposent rien.

Le socialisme nous offrait l'égalité, le bonheur et la richesse pour tous.
Les années '70 nous offrait la société de loisir, gérée par un bon gouvernement, juste mais non socialiste, facile et belle..
Les années '90 nous offraient la richesse et la retraite à 55 ans, suivi de voyages culturels autour du monde.
Les écolos nous offrent.... La misère ? Un retour en arrière ? Une monde où l'humain n'est aucunement une valeur. A la limite, ce que propose les plus «courageux» de ce mouvement est un monde sans humain...

Comme ce mouvement n'a rien à offrir comme vision de société mais qu'il désire la changer, ce qui en découle alors est que tout ce qu'il propose est sans continuité et est presque toujours dans le but ( non conscient ) de détruire cette société.
Qu'attendre d'autre de quelque qui déteste sa façon de vivre mais n'a aucune autre alternative en tête. La seule issue est de «tout foutre en l'air» et de recommencer autrement.

Ces gens parlent de retour aux valeurs solides, retour à la terre. Mais ils savent bien qu'au fond,  cette vision n'est aucunement réaliste et aucunement souhaitable. Qu'un retour à la terre sur une planète de milliars d'individus signifie la misère et la mort pour la majorité de ceux-ci.

Mais faute de mieux, cette vision devient leur sauvegarde rationnelle.
De Jean Lemire qui dénonce la technologie à l'aide de sa caméra numérique dernier cri, habillé de son Kanuk en Gore-Tex sur son voilier en fibres de carbone assorti de voiles en kevlar, jusqu'à Al Gore avec ses multiples maisons Hi-tech, ces gens ferment les yeux sur l'irrationalité de leurs propos, leurs actions et leur vision.

Prenez le réchauffement climatique par exemple. 
Il est évident que la très grande majorité de ceux qui prônent d'agir contre le réchauffement climatique n'ont pas vraiment peur des conséquences. Ces gens, bien au contraire, rêvent au fond d'eux même de la catastrophe ultime, du genre: «The Day After». 
Délire ! me direz-vous ? Alors, comment justifier que ces gens refusent d'accepter et même d'oser regarder toute bonne nouvelle au sujet de cette catastrophe annoncée ? Comment justifier que nous acceptions toute l'irrationnalité, toute la propagande même pas subtile à ce sujet sans même une once de nuance?

Cette catastrophe climatique confirmerait leur position, justifierait leur investissement contre la société présente.
Mais surtout, celle-ci aurait l'avantage de décider à leur place ! C'est à dire que comme ces gens détestent la société tel qu'elle est mais sont incapables d'imaginer et de proposer une alternative meilleure. Ce qu'ils souhaitent alors est tout simplement que celle-ci s'écroule sur elle même, dans le but de recommencer à neuf. 
Comme le gars qui claque la porte à sa vie et part à pied sur le bord de l'autoroute, cette catastrophe serait le salut... 
Le salut de la lâcheté de celui qui est incapable de prendre une décision pour orienter sa vie.

«I'd like to change the world, but I don't know want to do.»


Je suis fou me direz-vous ? 
Combien de vous aurons le courage et l'honnêteté de se regarder vraiment et se poser la question: «dans le fond, est-ce que je ne souhaites pas un peu que le réchauffement climatique soit bel et bien cette catastrophe annoncée ?».
( En passant, je suis un «vert» défroqué, ... je vous connais bien.... et je sais la réponse...)

Ceci dit, la question suivante, pour ceux qui voient que ce mouvement en est un contre la société présente mais est devenu anti-progrès et anti-humain à la limite est: pourquoi un tel mouvement ?
La réponse se trouve à mon avis dans la philosophie mais ce sera le sujet d'un autre billet.

François.

L'ail des bois: la mauvaise solution.

C'est le printemps, la saison de l'ail des bois. 
Ici au Québec, puisque beaucoup de gens apprécient ce produit au point d'aller le cueillir eux même dans la foret, causant un danger pour la survie de cette espèce, la solution imaginée est de bannir toute vente de ce produit.
Ail des bois: les pilleurs sont de retour

Cette loi est totalement (...) douteuse. Les gens aiment l'ail des bois. Au point de la voler.
En interdisant toute vente, ce que fait le gouvernement est de tuer toute commercialisation de ce produit et ouvre la porte au marché noir, au vol et à la contrebande.

L'ail des bois aurait pu être protégée sans en interdire la vente. 
La solution à l'ail des bois est dans sa commercialisation. 
Le persil n'est pas menacé et personne ne va la nuit voler du persil chez son voisin. Pourquoi ? Simplement parce que celui-ci est disponible sur le marché en vente libre.

En empêchant toute vente de l'ail des bois, le gouvernement bloque tout développement de la production de celui-ci.
Le temps que le marché se développe, le gouvernement aurait pu ( temporairement, si ce mot est connu au gouvernement... ) mettre en place un système de permis de vente pour les producteurs.
Et tant qu'à gaspiller notre argent en traquant pendant 2000 heures ces gens qui aiment l'ail des bois et en les mettant en prison, j'aurais préféré que cet argent soit donné en subvention à de petites entreprises pour en démarrer la production commerciale.

Comme la loi en interdit toute vente, vous venez de garantir du travail à vos agents de la faune pour les années à venir, et vous nous bloquez la possibilité de goûter à cet ail. 

François.

Le délire des «sans-valeurs»: tout valoriser en terme de CO2

Quel délire. Ces gens ont perdus tout sens des valeurs et en sont venus à ne considérer la non-émission de CO2 comme seule valeur de la vie.
Assez pathétique !

Burping of the lambs blows roast off menu
Vous y apprendrez que 2.2 livres d'agneau génère 37 livres de CO2 !
Et mangez des racines, c'est bon pour le CO2.



Finalement, vénérer une molécule de CO2 ou vénérer une bouteille de Coke vide , l'un ou l'autre, les dieux sont tombés sur la tête...


“We are not saying that everyone should become vegetarian or give up drinking but moving towards less carbon intensive foods will reduce greenhouse gas emissions and improve health
«Not everyone» nous assure-t-il.... Qui seront ces chanceux ?

 However, it has concluded that people will have to change their habits.
Désolé le fanatique mais je vais aller au bûcher ou à la fosse au lion bien avant de porter allégeance à ta religion.

François.

Le captage du CO2: trop cher et trop risqué selon les écolos.

Des industries se lancent dans le captage de CO2
Capter le CO2 des fumées de centrales ou d'usines avant de les enfouir sous terre ou sous la mer apparaît de plus en plus comme une stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique

Les industriels sont aussi confrontés au défi de rendre leurs technologies moins coûteuses et moins gourmandes en énergie, car pour l'instant, elles ne réduiraient le rendement d'une centrale que d'environ un quart.
Oups... drôle de lapsus... comme si ces gens voulaient que le captage de CO2 réduise d'avantage le rendement énergétique ? :)

Pour les organisations environnementales, le captage et stockage de CO2 apparaît plutôt comme une fausse bonne idée. Trop gourmande en énergie, trop chère et trop risquée, cette stratégie est, d'après Greenpeace, surtout une excuse pour continuer à utiliser charbon, fioul et gaz.
A quoi pensent-ils ? Évidemment que capter le CO2 est dans le but d'utiliser le charbon, pétrole et gaz de la planète !
Mais ces gens, en réalité n'ont rien à foutre du CO2 qui n'est qu'un prétexte. Ce qu'ils désirent est que la société arrête d'utiliser ces énergies efficaces. 
Une technologie efficace pour capter le CO2 ne peut qu'être une bonne nouvelle à quiconque est VRAIMENT convaincu que le réchauffement climatique est une affaire grave et un danger imminent. Une telle technologie permettrait d'effectivement réduire les émissions de CO2 à des niveaux acceptables même pour ces activistes. 
Ce qui permettrait ainsi de sauver la planète du danger imminent (...) et de gagner du temps à développer des énergies alternatives qui sont efficaces et moins couteuses.

Mais ces gens ne veulent pas sauver la planète ! Ils détestent l'homme et la société. 
Il seront nécessairement contre toute technologie de ce genre, menace à leur petit projet de société «verte» et menace à leur idéologie.

Trop gourmande en énergie et trop coûteuse nous disent-ils. Et bien, ce sera au marché d'en décider. Si cette énergie peut être générée et vendue avec profit, son coût n'est pas pertinent.
Et parlant coût, 1/4 de surplus du coût du charbon est encore bien en dessous du coût de revient d'énergie équivalente produite avec de l'éolien, de l'éthanol ou toute autre énergie dite renouvelable.  

Et que dire des trillions de dollars que les gouvernements de la planète vont engloutir pour votre idéologie. 
Qu'est-ce qui est trop coûteux ?

Evidemment que vous allez jouer la carte du danger du captage du CO2. Mais les risques de cette opération sont minimes. Et selon la liste des maux que causent le réchauffement climatique, la question ne se pose même pas: troquer la mort certaine que vous nous prédisez contre un petit risque d'accident localisé en captant le CO2 ( et le CO2 n'est pas un poison, ni un déchet nucléaire ).

François.

dimanche 24 mai 2009

Sac d'épicerie réutilisable: attention aux bactéries !

Si vous utilisez des sacs réutilisables pour faire votre épicerie, faites attention car ceux-ci peuvent devenir un foyer de bactérie:
Back to plastic? Reusable grocery bags may cause food poisoning

The study found that 64% of the reusable bags tested were contaminated with some level of bacteria and close to 30% had elevated bacterial counts higher than what's considered safe for drinking water.
Le problème est que ces sacs deviennent contaminés par le contenu de votre épicerie. Ce poulet que vous avez mis dans votre sac il y a quelques jours a coulé légèrement. Dans ce millieu noir et humide, les bactéries sont aux anges. La prochaine fois que vous réutilisez ce sac, votre nourriture en sera contaminée.

Further, 40% of the bags had yeast or mold, and some of the bags had an unacceptable presence of coliforms, faecal intestinal bacteria, when there should have been 0.
Des coliformes fécaux... ? Effectivement, tout ce qui est vendu dans une épicerie ne devrait en contenir aucun... 

Quelle est la solution ?
"All meat products should be individually wrapped before being placed in a reusable bag to prevent against leakage. This should become a mandated safety standard across the entire grocery industry."
Assez ironique merci !
Toute viande devrait obligatoirement être emballé dans un sac en plastique avant d'être mise dans le sac réutilisable....

Rappelez-moi donc quelle était la raison pour nous forcer à utiliser ces sac réutilisables ?

François.

Efficacité énergétique, ce concept détourné.

M. Claude Béchard veux que le Québec devienne un leader mondial de l'efficacité énergétique.

Efficacité énergétique: le Québec doit accentuer ses efforts, prévient Béchard
Le Québec devra accentuer ses efforts d'efficacité énergétique s'il veut devenir le leader mondial de l'énergie propre et renouvelable, prévient le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard.
M. Béchard estime que le Québec se retrouve déjà en bonne position pour concrétiser ce rêve, s'il respecte ses cibles de réduction de consommation d'énergie.


Quelle est la conception de l'efficacité énergétique pour ces gens ? 
De réussir à passer toute votre vie en utilisant le moins d'énergie possible. Ce que ces gens considèrent efficaces est lorsque l'on se prive d'énergie. Pour considérer ceci comme de l'efficacité énergétique, il faut vous considérer comme un mal nécessaire dans la société: «il doit vivre sa vie sur terre mais s'il le fait dans le noir et sans bouger, ce serait l'idéal».  
L'idéal pour qui ?  Sûrement pas pour vous évidemment !.

Et ils nous vendent cette idée sous une facette d'efficacité morale, pour notre bien. Ou pire, comme notre rêve !
Comme si les Québécois avaient comme rêve de ne pas consommer et d'ainsi devenir les leader mondial d'humilité énergétique. 
Quel grand rêve pour une société !
Désolé M. Béchard mais je ne partage pas votre vision si «grandiose» de la société.

L'efficacité énergétique, c'est de simplement faire plus de travail avec moins d'énergie.
Les écolos ( et les gouvernements qui roulent dans le même train ) ont changés cette définition pour la suivante: faire moins de travail pour utiliser moins d'énergie.

Ce que ce mouvement a réussi à créer est un mouvement anti-progrès. Car l'énergie est le moteur de la société, c'est la force de l'humain. La maîtrise de l'énergie de la nature ( sous toute ces formes ) est la grandeur de l'humanité. L'énergie est ce qui permet à l'humain de bâtir, de créer, de vivre pleinement.
Certainement que l'énergie crée et utilisée par l'homme doit être produite et utilisée avec le plus grand souci des impacts sur la nature et sur la société. Mais une des plus grande quête de cet homme devrait être la recherche de plus d'énergie. A chercher l'énergie utopique: celle qui n'a aucun impact sur rien dans la nature, nous en sommes venus à détester l'énergie comme tel.

Il y a des milliards d'humains sur la terre qui désirent tous encore plus d'énergie.
Ce n'est pas l'éolien et l'abstinence énergétique qui la leur fournir.

Un mouvement contre l'énergie a comme but de figer la société, d'arrêter le progrès. Et pourtant la survie de notre société est bien plus vers l'avant, vers le progrès que vers un retour au moyen-âge.
L'humain a besoin de beaucoup d'énergie s'il désire conquérir l'espace, voyager entre les planètes, offrir à tous une meilleure qualité de vie.

Un société en manque d'énergie n'est pas belle à voir.
Est-ce le «rêve» de ces gens ?
Est-ce le votre ?

François.

lundi 18 mai 2009

Amory Lovins: je prends les entrepreneurs pour des cons...


M. Lovins nous fait cadeau d'une grande phrase de son cru ici:
«La logique de l'entreprise est orientée vers le profit or l'efficacité énergétique est l'une des activités les plus rentables qui soient»

Source: L'efficacité énergétique, «l'activité la plus rentable qui soit»

Bien que M. Lovins soit pour le progrès technologique, cette petite phrase est complètement naïve.
Ce que fait M. Lovins ici est de dénigrer les entrepreneurs en simplifiant leur tache à une simple recherche de profit comme si ceci était simple et condamnable. 
Et ce qu'il nous propose est de ne pas rechercher ce profit mais plutôt de rechercher l'efficacité énergétique comme une fin en soit.   
Totalement idiot !

L'efficacité énergétique ne peut être une fin en soit. La seule fin valable est que ce que l'on produit soit selon le goût des acheteur et à un prix acceptable ( par rapport à sa valeur perçue par ce consommateur et par rapport aux alternatives ).
L'efficacité énergétique n'est qu'une infime partie de toute l'équation de la production du produit.
Cette efficacité ne fait que permettre de produire à meilleur coût. Cette efficacité a aussi un prix qu'il faut tenir compte.

De réduire toutes les variables que doit considérer un entrepreneur à la simple efficacité énergétique est rire d'eux....

Moi, je ris de vous...
François.

Des normes d'émission de CO2 pour les voitures

Obama dévoilera des normes plus strictes en matière de CO2
Le président Barack Obama a prévu d'annoncer mardi des normes plus strictes en matière d'émissions de gaz carbonique par les automobiles et d'économies de carburant aux Etats-Unis, a-t-on appris lundi auprès d'une personne bien informée. 
[...]
La Californie a voté en 2002 une loi imposant aux constructeurs automobiles de réduire de 30% d'ici 2016 les émissions polluantes des véhicules, pour revenir à un niveau comparable à celui de 1990.

Mon seul point ici est de préciser quelque chose qui ne semble pas bien compris par la majorité des gens. Une automobile ne peut générer moins de CO2. 
Lorsqu'on parle de norme d'émission des automobiles, ceci est trompeur.
Lorsqu'un litre d'essence est brûlé, celui-ci générera une certaine quantité de CO2 et cette quantité est fixe et ne peut être changée.
Les seules façons d'émettre moins de CO2 par litres seraient de soit séquestrer le CO2 quelque part dans l'auto ( pas facile à inventer ), soit de faire réagir ce CO2 d'une certaine façon pour que celui-ci soit «séquestré» dans une nouvelle molécule ( encore moins facile à faire ), soit d'avoir un réacteur nucléaire qui permettrait de briser l'atome pour en faire un nouveau ( n'y pensez pas, de votre vivant à tout le moins. ).

Donc lorsque M. Obama demande aux automobiles d'émettre moins de CO2, ce qu'il demande en fait n'est que d'être plus efficace dans l'utilisation du carburant. Le seul gain possible dans ce domaine est de réduire l'équation Carburant/Puissance (Distance en fait).

Tant mieux si cela est possible, nous en bénéficieront tous un jour. Mais il ne faut pas attendre de miracle de ce coté.
Quoi qu'on en penses, le bon vouloir de M. Obama est soumis lui aussi à la réalité. Et cette réalité nous dit que présentement, les moteurs sont très optimaux dans leur efficacité ( face à ce que l'on sait faire ).  
Une percée technologique innovatrice, c'est ce que serait nécessaire pour satisfaire la demande.

M. Obama ( et plusieurs autres en fait ) nous laisse croire qu'il suffit de vouloir. Qu'il suffit de simplement réglementer le besoin pour que la solution existe.
«Welcome to the grand illusion» !

Pour diriger/créer de telle percée technologique, il faut certainement la volonté de la trouver mais aussi une volonté profonde dans la société car il faut intéresser une très grande quantité de «génies» qui s'attaqueront au problème. Il faut «découvrir».
Et il faut aussi une certaine dose de chance.
Rien n'est garantit comme résultat.
Aucune réglementation ne va réussir autrement que par un pur hasard.

«Yes we can» ?  Bien non, la réalité a ce désavantage d'être réelle.
Au mieux c'est «Yes we might» !

François.

Atlantis, Hubble et le Soleil dans une superbe photo.

Pour ceux qui aiment l'astronomie, voici une suberbe image de la navette Atlantis et du téléscope Hubble sur fond de soleil.
Ces images montrent bien toute la grandeur de tout ceci. La grandeur du soleil évidemment. Mais aussi la grandeur de l'audace et du génie humain en action. Si petit devant le soleil, si grand pour ceux qui restent sur terre....

Bravo à M. Legault pour ces photos:
SOLAR TRANSIT OF ATLANTIS AND THE HUBBLE SPACE TELESCOPE






Francois.

dimanche 17 mai 2009

Grippe A: les scientifiques identifient trois scénarios... au lieu d'oser faire une prédiction

Grippe A: les scientifiques identifient trois scénarios
Le virus de la grippe porcine pourrait se résorber, déclencher une pandémie «douce» mais néanmoins mortelle ou bien devenir un tueur majeur comparable à la grippe espagnole, selon trois scénarios détaillés dimanche lors d'un important congrès médical organisé à Helsinki.
Bravo ! Quoi d'autre aurait-il pu arriver ?
Un bel exemple de «j'ai aucune idée mais je ne veux pas le dire».

Sérieusement, a-t-on besoin d'un «important» congrès médical pour arriver à la conclusion que la grippe porcine pourrait soit n'avoir aucun impact, soit avoir un impact léger ou soit avoir un grand impact dans la société ? 
L'étape suivante, t'es comme obligé de dire: «je ne sais pas»....

Essayons voir de refaire ce congrès ici, sans l'expertise épidémiologique de ces gens mais avec une petite dose de réalisme:

- Est-ce que la situation est présentement stable ? Oui. Il y a bel et bien des nouveaux cas d'individus ayant cette grippe mais il est évident maintenant que celle-ci ne se propage pas à la vitesse Grand-V dans la population.

-Est-ce que cette grippe est soit plus contagieuse, soit plus mortelle que les autres ? Il semble bien que non.
Pour la virulence, la nouvelle grippe a un taux de mortalité comparable à la grippe saisonnière, mais la dangerosité pourrait s'accroître si le microbe mute génétiquement avec d'autres virus.
Le classique, c'est pas pire mais si cela devenait pire, ce serait pire... 
Ayez-peur !

- Si cette grippe est stable dans la population. Mortelle, soit, mais aucunement plus qu'une autre grippe, y a-t-il une différence à noter ?
Concernant le traitement, le virus A (H1N1) est sensible à l'antiviral Tamiflu, qui a été stocké lors de l'apparition de la grippe aviaire. Mais la grippe saisonnière, avec qui les scientifiques redoutent de voir muter la grippe porcine, a montré des signes de résistance au traitement lors des deux dernières saisons.
Enfin, un vaccin peut être produit contre la souche actuelle du H1N1, mais pourrait s'avérer inefficace en cas de modification génétique importante.
Le danger n'est pas immédiat mais ne repose que sur l'hypothèse que cette grippe mute en une nouvelle grippe.
Ayez-peur citoyen ! Car ce risque de mutation de virus existe depuis la nuit des temps.
C'est à dire que, oui, nous risquons que ce virus se transforme génétiquement mais ce danger existe pour tout virus, depuis toujours. 
Une peur de plus à mettre dans le sac à terreur ?

En outre, environ six mois sont nécessaires avant que la première dose ne sorte des laboratoires et les limites de production pourraient signifier que seules un milliard de personnes pourraient être vaccinées dans un premier temps, a souligné M. Osterhaus.
Ce qui met les fabricants de vaccins face au dilemme de devoir choisir rapidement ce qui constitue la plus grande menace: la grippe saisonnière ou la grippe porcine, «une décision difficile à prendre», selon le Néerlandais.
Rien de nouveau ici, à chaque année ces gens doivent faire ce choix pour ce qui est du vaccin contre la grippe à produire: ce n'est pas un vaccin contre LES grippes mais uniquement contre un famille distincte de la grippe.

Alors, sans même savoir de quoi l'on parles vraiment, si vous aviez à proposer un scénario pour l'avenir de cette grippe dans la population comme l'a fait ces gens, quelle serait votre conclusion ?

Et oui, la réponse aurait du être: la situation est sous contrôle, le virus peut être considéré comme étant un autre virus de la grippe, ni pire, ni mieux.
Les probabilités de pandémie dans la population sont présentement presque nulles et peuvent être ignorées.

François

Encore du délire juristique.

Une journaliste en cour pour le meurtre de 12 poissons
Une journaliste de la télévision publique danoise, DR1, a été traînée en justice pour le meurtre de douze petits poissons d'aquarium et pour avoir ainsi enfreint la loi sur la protection des animaux, a-t-on appris de source judiciaire.

Lisbeth Koelster, de l'émission «Kontant» de défense des consommateurs, avait démontré en novembre 2004 qu'un shampooing anti-pelliculaire, Terva, était si toxique qu'il pouvait tuer des poissons. «J'avais versé un liquide extrêmement dilué (de ce shampooing) dans l'aquarium, et au bout de quatre jours tous les poissons étaient morts, à l'exception d'un seul», a-t-elle expliqué à l'AFP.

Évidemment que son geste était de mauvais goût mais tout ceci est du délire.
Des milliers de poissons meurent chaque jour dans des aquarium par manque d'entretien de son propriétaire. Devons nous aller cherchez ces «meurtrier» ?
Et comment justifier que cette femme soit coupable mais que les milliers de poissons capturés cette même journée par l'industrie de la pèche et la pèche sportive ne soit pas soupçonnés de meurtre ?
Du pur délire.

Le shampooing a été depuis retiré de la vente du marché danois, selon Mme Koelster.
Le but de cette illustration est «de prouver comment les industriels utilisent dans les cosmétiques des substances nuisibles pour la santé, provoquant allergies et autres maladies graves», selon cette journaliste.
Idiot !  Le fait de mettre une substance dans un aquarium ne prouve en rien sa toxicité pour l'humain. 
D'ailleurs, vous pouvez faire le test vous-même: mettez un poisson à l'air libre! 
Vous pourrez ainsi  nous démontrer comment l'air est polluée puisque le poisson ne va sans doute pas survivre.
Mais ne filmez pas cette expérience, cela peut vous coûter cher !
(PS: à bien y penser, si vous faites cette expérience pour démontrer que l'air est polluée, il n'y a aucun danger de représailles: cette cause est une bonne cause et bénéficie donc de plus de largesse sociale  :) )

François.

Crise économique: est-ce possible d'arrêter la machine ?


La crise économique va bon train... Si on regarde les statistiques, il n'y a rien de réjouissant, le chômage, la bourse, les fermetures d'entreprises.
Mais en même temps, au niveau national ( c'est à dire, en ignorant ceux affectés directement par cette crise ), il n'y a absolument rien d'alarmant. Le chômage est à la hausse mais la tendance se stabilise lentement, la bourse a des soubresauts mais n'est plus en chute libre. La tendance de l'économie n'est pas encore rose mais celle-ci est loin d'être ce qu'elle était en janvier dernier.

Aujourd'hui, j'entendais dans les médias que la presque totalité de l'argent promis par nos gouvernements ( 50 milliards et plus ) pour nous sortir de la crise n'avait même pas encore été dépensée. 

Qui est de l'avis que cette argent, si nécessaire pour éviter que l'économie ne sombre dans une noirceur pire que pire, n'est que dépense ( endettement ) inutile ?
Si l'économie ne va pas si mal que cela, si la situation se stabilise, comment justifier de s'endetter de 50 milliards et plus ?
Évidemment que le résultat immédiat de l'injection de milliards dans l'économie aurait un effet de levier. Mais ce qu'il ne faut pas perdre de vue est que cet argent doit venir de quelque part.
Cette dette devra être remboursée, l'intérêt doit être payé.
Les prochaines générations devront se priver pour rembourser la dette que nos leur avons lègués.
Tout ceci a un coût social.

Il est plus que douteux de penser que dépenser cet argent maintenant aura un effet bénéfique par rapport aux inconvénients. 
Il est plus que certain que l'économie ne sombrera pas dans un trou noir si la société ne dépense pas des milliards à gauche et à droite.

Mais comment arrêter cette machine ?
Il est à mon avis impossible d'arrêter cette machine gouvernementale de gaspiller notre argent.
Dommage...

Donc puisque cet endettement est inutile, ce que nous faisont est qu'on se paye un party économique sur le dos des plus jeunes... Ce sont eux qui devront payer pour le ménage.

Merci à vous donc !

PS: étudiez bien car vous allez devoir travailler fort pour rembourser cet argent. Et tant qu'a être à l'école, profitez-en pour suivre un cours d'économie. Celui-ci pourrait peut-être vous servir pour éviter de vous faire manipuler comme le vie ma génération...

Francois

Vous l'avez à l'envers M. Ban Ki-moon !


Ban Ki-moon appelle à l'action contre les catastrophes naturelles
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a lancé dimanche à Bahreïn un rapport mondial sur la réduction des risques dus aux catastrophes naturelles, en appelant les gouvernements à faire mieux pour sauver des millions de vies.

[...]
Résumant le rapport, M. Ban a indiqué qu'il préconisait, notamment, «de réorienter la réflexion sur le développement, qui devrait désormais mettre l'accent sur la capacité d'adaptation et les mesures préventives».«La réduction des risques liés aux catastrophes peut aider les pays à lutter contre la pauvreté, à préserver leur développement et à s'adapter aux changements climatiques. Ces progrès peuvent à leur tour contribuer à la sécurité, à la stabilité et à la viabilité de notre planète», a-t-il dit.

Vous l'avez à l'envers M. Ban. Vous même affirmez que les pays pauvres sont ceux qui sont le plus vulnérable aux attaques de Dame Nature.
Quelle est votre solution pour ceci ?
Aider ces pays à se protéger de ces catastrophes en nous affirmant que cette aide va les rendre plus riche... 
Ça c'est prendre un taureau par le cul !

Même un enfant est capable de voir que votre solution est à l'envers.
La seule et unique solution possible ( qui peut régler le problème ) est d'aider ces pays à s'enrichir.
Et je ne parle pas de la notion ONU de s'enrichir qui est de prendre l'argent des autres pays. Je parle de créer de la richesse.

2 ou 3 générations de liberté économique et sociale ( sans corruption ( et sans l'ONU ? ) ), liberté d'investissement du capital étranger et ses pays seraient déjà dans une bien meilleure situation que ce qui prévaut présentement.

Quel est le but de l'ONU: protéger les citoyens de la nature ? Lapider le capital des pays riches ? Ou aider à enrayer la pauvreté dans le monde ?
Répondre à cette question nous aiderais à comprendre vos idées...

François.

samedi 16 mai 2009

Délire policier.

Voici un exemple de délire total de la police:
La plupart des usagers du métro l'ignorent, mais le règlement les oblige à garder en tout temps une main sur la rampe lorsqu'ils utilisent les escaliers roulants. Une Lavalloise l'a appris de rude façon, la semaine dernière, lorsqu'elle a été détenue, menottée et gratifiée d'une contravention de 420$ après avoir contrevenu à cette règle pratiquement inconnue.

Tenez-vous cette foutu rampe dans le métro vous ?
Comment justifier de «voler» en guise de représailles 400$ à quelqu'un qui prend un risque que 99.999999999% de la population va considérer comme infime ?

Oui c'est un cas isolé... mais c'est du délire délirant!

François.

jeudi 14 mai 2009

Le port du voile islamique au Québec: quelqu'un peut m'expliquer ?

Grand débat de société semble-t-il ici au Québec à savoir si la fonction publique devrait permettre ou non le port du voile islamique à ceux qui le désirent.

Ce débat semble très important... Et si je résume les commentaires, celui-ci peut être réduit à la question suivante: la liberté ou l'égalité.

La liberté. La liberté étant que la façon que les gens s'habillent n'est pas l'affaire de la société. Que des gens affichent des symboles religieux ou des symboles idéologique, c'est la même chose et c'est de la liberté d'expression.
Évidemment, cette liberté doit est soumise au travail de la personne. C'est à dire que si quelqu'un porte un masque et que celui-ci l'empêche de réaliser son travail de façon satisfaisante, ceci est inacceptable. Mais ce n'est pas un débat de société mais plutôt un simple problème entre l'employeur et l'employé.

L'égalité. C'est ici mon problème. Les gens qui prônent l'interdiction du voile le font au nom de l'égalité. L'égalité de quoi ? Selon qui ?
Selon ces gens, comme la fonction publique est laïque, afficher un symbole religieux devrait être interdit.  Difficile à avaler.
La machine peut très bien être laïque tout en laissant la liberté à ses individus de s'afficher.

Certains commentaires vont dans le sens que puisque le port du voile est imposé à ces femmes, ceci n'est pas juste et devrait être interdit. Ou dit autrement: l'obligation de porter le voile est un atteinte à la liberté des femmes et devrait donc être bannis.

Sachez que vous avez raison de considérer qu'obliger quelqu'un à porter un voile contre son gré est condamnable. 
Mais vous ne pouvez régler ce problème en interdisant celui-ci dans la fonction publique. Ce n'est vraiment pas une bonne solution.
En interdisant le port du voile dans la fonction publique, tout ce que vous allez réussir à faire est d'empêcher ces femmes d'avoir ces emplois. 
Et la meilleure façon pour ces femmes de se libérer de l'emprise de leur mari est justement en ayant un emploi. Cet emploi leur offre une indépendance économique, un contact avec la société Québécoise, un autre point de vue. La suite logique est la déclaration d'indépendance personnelle sur sa vie. ( ou le port du voile si c'est son désir.. )

Vous ne pouvez régler le problème de ces femmes autrement qu'en leur donnant des façons d'acquérir l'indépendance et l'autonomie. Vous ne pouvez régler ces problèmes à leur place. Tout ce que vous pouvez faire est leur paver la voie au lieu de leur barrer le chemin...

Ceci dit, quelqu'un peut m'expliquer ce que j'ai pas compris ? Pourquoi ceci est un grand débat de société ?

François.

lundi 11 mai 2009

Le déclin des caribous... nouveau martyr climatique ?

Le déclin des caribous
Le caribou pourrait devenir aussi symbolique que l'ours polaire pour illustrer les méfaits des changements climatiques. Adapté aux déserts arctiques, il doit maintenant survivre dans des environnements, où la neige et le verglas s'annoncent plus abondants qu'auparavant. Au risque de s'épuiser et de mourir de faim...

« Nous avons plus d'images d'ours polaire que de caribous alors que la population d'ours est stable, même si la perte des glaces s'avère préoccupante. Ce n'est pas le cas des populations de caribous majoritairement en déclin »

Tiens, tiens, me semblait que la population d'ours polaire était en déclin. Tellement en déclin qu'il fallait mettre cette espère sur la liste des espèces menacées ?
On nous dit maintenant que la population d'ours est stable ?

Mais ceci dit, laissez-moi résumer. L'ours est menacé parce qu'il n'y a plus de glace en été ( et même presque plus en hiver selon certains ).  Des villages Inuit doivent être relocalisés parce que le sol dégèle et le village s'enfonce.
Mais de l'autre coté de la montagne, les caribous sont en net déclin parce qu'il y a trop de neige ?

Et tout ceci est due au réchauffement climatique évidemment !

« L'épaisseur de neige influence les conditions de migration. Si elle est importante, il leur faut alors plus d'énergie pour se déplacer, ce qui influence la santé des populations de caribous », explique le chercheur.
Les caribous parcouraient plus de 5 000 km lors de leur migration dans des conditions plus difficiles. Ainsi, leurs sites de mise bas se situeraient maintenant à plus de 100 km des anciens sites.

Va pour l'épaisseur de la neige qui est réellement un facteur négatif dans la vie des caribous.
Mais comme les caribous montent au nord en été pour mettre bas, cette phrase suggère que ces caribous doivent faire 100km de plus vers le nord pour trouver un site adéquat ? 
Bien difficile à concilier avec le fait que l'arctique sera dans quelques années une station balnéaire !

Évidemment, à vouloir à tout prix associer «Caribou» et «Réchauffement climatique», ont fini bien par trouver quelque chose de plausible...

Voici par contre un texte intéressant de Wiki:
La population de ces caribous migratoires subit des variations importantes, pour des raisons inconnues, et elle a atteint des sommets vers la fin de chacun des xviiie, xixe et xxe siècles. Le dernier déclin, qui a commencé vers 1900, a entraîné dans la misère les Inuits et Cris du Nunavik, Québec, qui dépendaient de la chasse pour leur subsistance. Vers 1955, il y avait à peine 5 000 caribous des bois dans le Nord du Québec et au Labrador.

Oups... on dirait que la population de caribou varie selon un cycle quelconque qui est encore inconnu. Et ce, depuis bien plus longtemps que l'ère du CO2.
Sans doute que ces chercheurs vous diront qu'avant c'était pour une raison inconnue mais que maintenant, c'est pas pareil et c'est clairement à cause du CO2...

François.

dimanche 10 mai 2009

Un Kenyan demande réparation contre une grève du sexe

Un Kenyan demande réparation contre une grève du sexe
Un Kenyan demande réparation pour le stress subi à la suite d'une semaine de grève du sexe menée par des militantes pour tenter de forcer les dirigeants politiques à mettre de côté leurs divergences et à réformer le pays.
Une chance que le ridicule ne tue pas car ce pauvre mec serait raide-mort !

«Depuis que les femmes ont appelé à ce boycott sexuel, ma femme a refusé d'accomplir son devoir conjugal. Cela m'a causé de l'anxiété et de l'insomnie», a-t-il dit, évoquant devant les journalistes de «l'angoisse, du stress, des migraines et un manque de concentration».
Peut-être devrait-il plutôt poursuivre ces amis pour lui avoir caché la méthode dite «célibataire» que les gars utilisent pour éviter tout ce stress, ces migraines, cette anxiété, etc...

Mais blague à part, c'est quoi l'idée de poursuivre l'organisme qui organise la grève ? C'est que ce problème est entre lui et sa femme. 

Hey James ! ( c'est son nom... ), ta femme n'est pas un objet, elle possède ce qu'on appelle la volonté. Elle seule est responsable de ce qu'elle fait.
Et vue les circonstances, elle devrait d'ailleurs te laisser sécher comme un pruneau pour ton arrogance et ton imbécillité.

François.

En faveur d'une taxe sur le carbone mais sans la payer ?


Taxe sur le carbone: les Canadiens frileux

Un nouveau sondage permet de constater que près de la moitié des Canadiens sont en faveur d'une taxe sur les émissions carboniques à l'échelle nationale, mais qu'ils ne sont pas prêts à en payer la facture.

..49 pour cent des Canadiens approuvent l'adoption d'une taxe sur les émissions carboniques. Toutefois, lorsqu'il leur est demandé s'ils appuieraient une taxe similaire à celle adoptée par la Colombie-Britannique, qui a pour effet d'augmenter les prix de l'essence et de l'huile de chauffage, seulement 42 pour cent d'entre eux répondent par l'affirmative.


A ceux qui sont en faveur d'une taxe sans la payer, que croyez-vous qu'est une taxe ?
Vous êtes d'accord en autant que ce soit un autre qui la paye pour vous ?

C'est que le principe d'une telle taxe est simple: augmenter le coût de l'énergie pour que vous utilisiez moins de cette énergie. Et comme le citoyen s'habitue assez rapidement à une hausse des prix de l'énergie, cette hausse doit être assez substantielle pour vous inciter à ne pas consommer.

Si la hausse n'est pas assez grande, votre consommation ne sera baissée que très légèrement et cette taxe ne servira qu'à engraisser d'avantage le gouvernement sans impacts réel sur l'environnement.
Celui-ci fera alors la culture d'éolienne pour avoir la conscience tranquille...

2$ le litre ? Qui dit mieux ?

Les Québécois sont les plus nombreux à se dire en faveur d'une taxe sur les émissions carboniques, 62 pour cent d'entre eux disant appuyer cette idée.
Bin oui... j'imagine que tant qu'à être les plus pauvres et les plus taxés en Amérique, pourquoi pas en remettre un peu plus ?...

François.

mercredi 6 mai 2009

Des athlètes Canadiens en fourrure de phoque aux JO ?

Tous les athlètes Canadiens en fourrure de phoque pour la cérémonie des jeux Olympiques ?
L'idée fait bien sourire mais ce n'est définitivement pas une bonne idée.

Les députés veulent mettre le phoque en évidence aux JO

Premièrement, ces athlètes n'ont absolument rien à voir avec ce problème. Il est prétentieux de penser les utiliser comme outils de propagande politique. Ces gens ne sont ni vos esclaves, ni ceux du gouvernement. Ces gens, ne vous en déplaise, ont leur propres valeurs qui ne sont peut-être pas les mêmes que les vôtres.

Deuxièmement, de combattre cette idiotie politique par un autre geste politique ne fera que rendre tout ce débat encore plus imbécile et irréel.

Si vous avez le droit de chasser le phoque à coeur, et ce ne peut qu'être le cas puisque vous êtes prêts à forcer des gens (ces athlètes), contre leur gré, à aller au front pour représenter votre opinion.
Si ce sujet est important pour vous, et bien faites quelque chose au lieu de demander au gouvernement de forcer d'autre gens à le faire à votre place.
Par exemple, mangez du phoque cet année. Je ne sais pas si c'est bon ou non mais ceci serait un geste concret pour ces chasseurs.
Peut-être pourriez-vous ne pas manger de fois-gras importé d'Europe. Ceci retournerais l'argument de la cruauté animale en pleine face à ces gens.

Quoi qu'il en soit, de grâce, arrêtez de toujours demander que vos combats soient menés par d'autres en restant bien assis derrière votre arme ultime: la démocratie représentative.
Ces athlètes, en tant qu'athlètes, n'ont absolument rien à voir avec cette histoire de phoque.

François.

Chasse au phoque: victoire de l'illogique sur la réalité.

Il est parfois décourageant de voir comment nous sommes illogiques en tant qu'humains.
Nous acceptons des idées préconçues sans les analyser, sans les confronter à la réalité. Et ce, en fermant les yeux, en refusant de voir à quel point celle-ci sont en contradiction avec le reste de nos valeurs.

La chasse au phoque est un bel exemple de tout ceci:  Fini le phoque en Europe

Pour accepter que la chasse au phoque soit ainsi bannie, il faut faire abstraction de la réalité et être inconséquents dans nos valeurs, c'est à dire accepter tout plein de contradictions.

- Le phoque n'est pas menacé. Personne ne contredit ce fait.
- Le phoque est un animal comme un autre. Une bête. Comme une vache,un poisson ou une poule.
- La façon de tuer les phoques n'est pas plus cruelle que bien d'autres chasses.

Pour accepter de bannir la chasse au phoque au nom de la cruauté, il faut aussi vouloir bannir toute forme de chasse. Plusieurs chasses tel la chasse à l'arc, la pèche sont bien plus cruelles que la chasse au phoque.
Pour accepter de bannir la chasse au phoque parce que celui-ci est un animal tué par l'homme, il faut aussi vouloir bannir toute chasse et tout élevage d'animaux. Et évidemment être végétarien à 100%.
Pour accepter de bannir la chasse au phoque parce que celui-ci est mangé, il faut renier la nature de l'homme qui est aussi un animal carnivore. Ou encore militer pour que tous les animaux de la planète se convertissent en végétarien.

Tout ceci est un bel exemple d'une population qui perd le contact avec la réalité et d'un gouvernement qui, par opportunisme politique, est prêt à toute sorte d'interventions les plus imbéciles pour affirmer son importance.

Le pire dans tout ce débat ridicule est que: pour ou contre la chasse au phoque, une certitude est que ce n'est pas l'affaire d'un gouvernement de s'en mêler.
Quelle sorte de monde pensez-vous bâtir en laissant votre gouvernement décider de telles banalités ? 
Pensez-vous vraiment qu'un monde meilleur en est un où ce que vous pouvez manger est régis par une loi. Un monde dans lequel le pain blanc est interdit car le pain brun est supposément meilleur pour votre santé ? 

Accepter ce chemin où la viande de phoque est bannie parce que Mme Bardot n'aime pas cela et qu'une gang de politicien et d'écolo trouvent opportun de s'associer avec cette idée est un pas de plus dans ce chemin qui ne mène qu'à une seule place: l'esclavage social et idéologique.

Bonne route et bonne chance !
François.