Le premier ministre ontarien Dalton McGuinty a annoncé que sa province instaurerait un système de plafonnement et d'échange des droits d'émissions parce qu'elle ne peut plus attendre qu'Ottawa et Washington aillent de l'avant avec un plan semblable pour combattre les changements climatiques.
Le principe du plafonnement et d'échange des droits d'émissions vise à établir un quota sur les gaz à effet de serre et de permettre aux participants d'acheter et de vendre des permis d'émissions à l'intérieur de cette limite. Les entreprises qui ne parviennent pas à atteindre les cibles d'émissions peuvent acheter des crédits d'entreprises qui en possèdent en surplus, plutôt que de diminuer leurs émissions.
Bravo M. McGuinty ! Vous allez passer pour le politicien engagé qui a l'intérêt de sa province à coeur et agit contre les «pollueurs» contrairement à Ottawa et les US.
Mais ce que vous ne dites pas est l'impact du Cap&Trade sur le coût de l'énergie.
Vous faites passer ces entreprises comme des pollueurs tout en sachant très bien que la quantité de CO2 ne peut être réduite substanciellement dans aucun domaine. Un litre d'essence génére une quantité fixe de CO2 et rien n'y changera.
Vous passez donc sous silence le but réel du Cap&Trade. Ce but qui est le même qu'une taxe: augmenter le prix de l'énergie pour en diminuer la consommation.
Vous taxez indirectement les Ontariens en leur cachent l'impact escompté de ce mécanisme de crédit de carbone.
Vous taxez indirectement les Ontariens en leur cachent l'impact escompté de ce mécanisme de crédit de carbone.
Oserez vous publier les coût réels de l'énergie, les impacts réels sur les citoyens de cette taxe masquée ?
Avez-vous au moins l'honnêteté d'avouer que le Cap&Trade aura un impact sur le coût de l'énergie ?
Surtout qu'en Ontario, l'impact sera nettement plus grand qu'ici au Québec où l'électricité est produite sans CO2.
François.
1 commentaire:
Dalton McGuinty est une catastrophe socialiste comparable à Jean Charest pour l'Ontario.
Malheureusement, à l'instar des Québecois avec Jean Charest, les Ontariens persistent à l'élire encore et encore en masse avec des majorités écrasantes. Même le chef des conservateurs n'a même pas pu être élu dans le comté qu'il s'est présenté (John Tory).
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