dimanche 17 mai 2009

Grippe A: les scientifiques identifient trois scénarios... au lieu d'oser faire une prédiction

Grippe A: les scientifiques identifient trois scénarios
Le virus de la grippe porcine pourrait se résorber, déclencher une pandémie «douce» mais néanmoins mortelle ou bien devenir un tueur majeur comparable à la grippe espagnole, selon trois scénarios détaillés dimanche lors d'un important congrès médical organisé à Helsinki.
Bravo ! Quoi d'autre aurait-il pu arriver ?
Un bel exemple de «j'ai aucune idée mais je ne veux pas le dire».

Sérieusement, a-t-on besoin d'un «important» congrès médical pour arriver à la conclusion que la grippe porcine pourrait soit n'avoir aucun impact, soit avoir un impact léger ou soit avoir un grand impact dans la société ? 
L'étape suivante, t'es comme obligé de dire: «je ne sais pas»....

Essayons voir de refaire ce congrès ici, sans l'expertise épidémiologique de ces gens mais avec une petite dose de réalisme:

- Est-ce que la situation est présentement stable ? Oui. Il y a bel et bien des nouveaux cas d'individus ayant cette grippe mais il est évident maintenant que celle-ci ne se propage pas à la vitesse Grand-V dans la population.

-Est-ce que cette grippe est soit plus contagieuse, soit plus mortelle que les autres ? Il semble bien que non.
Pour la virulence, la nouvelle grippe a un taux de mortalité comparable à la grippe saisonnière, mais la dangerosité pourrait s'accroître si le microbe mute génétiquement avec d'autres virus.
Le classique, c'est pas pire mais si cela devenait pire, ce serait pire... 
Ayez-peur !

- Si cette grippe est stable dans la population. Mortelle, soit, mais aucunement plus qu'une autre grippe, y a-t-il une différence à noter ?
Concernant le traitement, le virus A (H1N1) est sensible à l'antiviral Tamiflu, qui a été stocké lors de l'apparition de la grippe aviaire. Mais la grippe saisonnière, avec qui les scientifiques redoutent de voir muter la grippe porcine, a montré des signes de résistance au traitement lors des deux dernières saisons.
Enfin, un vaccin peut être produit contre la souche actuelle du H1N1, mais pourrait s'avérer inefficace en cas de modification génétique importante.
Le danger n'est pas immédiat mais ne repose que sur l'hypothèse que cette grippe mute en une nouvelle grippe.
Ayez-peur citoyen ! Car ce risque de mutation de virus existe depuis la nuit des temps.
C'est à dire que, oui, nous risquons que ce virus se transforme génétiquement mais ce danger existe pour tout virus, depuis toujours. 
Une peur de plus à mettre dans le sac à terreur ?

En outre, environ six mois sont nécessaires avant que la première dose ne sorte des laboratoires et les limites de production pourraient signifier que seules un milliard de personnes pourraient être vaccinées dans un premier temps, a souligné M. Osterhaus.
Ce qui met les fabricants de vaccins face au dilemme de devoir choisir rapidement ce qui constitue la plus grande menace: la grippe saisonnière ou la grippe porcine, «une décision difficile à prendre», selon le Néerlandais.
Rien de nouveau ici, à chaque année ces gens doivent faire ce choix pour ce qui est du vaccin contre la grippe à produire: ce n'est pas un vaccin contre LES grippes mais uniquement contre un famille distincte de la grippe.

Alors, sans même savoir de quoi l'on parles vraiment, si vous aviez à proposer un scénario pour l'avenir de cette grippe dans la population comme l'a fait ces gens, quelle serait votre conclusion ?

Et oui, la réponse aurait du être: la situation est sous contrôle, le virus peut être considéré comme étant un autre virus de la grippe, ni pire, ni mieux.
Les probabilités de pandémie dans la population sont présentement presque nulles et peuvent être ignorées.

François

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