Les glaces de l'Arctique
Je vous avais promis une mise à jour sur l'état des glaces de l'Arctique pour 2008. Sans grande surprise, le volume de glace au Nord se rapprochera du record de l'année dernière, avec une superficie totale qui devrait avoisiner 1,59 million de milles carrés, ou 4,13 millions de kilomètres carrés. Si l'on considère l'épaisseur de la banquise arctique, il s'agit probablement du plus faible volume de glace arctique enregistré depuis que les scientifiques cumulent des données. Entre 1985 et 2007, les scientifiques ont enregistré une diminution importante de la glace âgée de cinq ans ou plus (56%) et, pour la première fois, le passage du Nord-Ouest (au-dessus de l'Amérique du Nord) et le passage du Nord-Est (au-dessus de la Russie) sont libres de glace et ouverts à la navigation. Les records successifs de 2007 et de 2008 confirment la tendance. L'Arctique demeure l'une des régions de la planète les plus touchées par les changements climatiques.
Il est vrai que depuis 1997, la surface de glace est en chute libre en Arctique. Le record à date fut l'an dernier ( 2007 ) . Cette année, il y a environ 1 million de km carré de plus de glace. C'est énorme mais c'est en dessous de la moyenne des 30 dernières années.
Pour y trouver quelque chose de négatif, Mr. Lemire s'en remets maintenant à l'estimé du volume total de la glace qui serait à son plus bas. Qu'en est-il ?
En 2007, un minimum de surface a été atteint durant l'été. Donc pour 2008, tous prédisaient une plus grande hécatombe puisque la glace formée l'hiver dernier était bien mince car elle n'avait qu'un an. Tous prédisais le pire que pire dès que le printemps arriverais: le soleil n'en ferais qu'une bouchée.
Et bien ce n'est pas du tout ce qui est arrivé. La glace, plus mince qu'à l'habitude a un total d'un million de km2 de plus que l'an dernier. Cette glace mince qui aurait dû fondre comme un cornet dans le désert a tenue le coup.
Dommage pour M. Lemire qui doit alors se rabattre sur le volume ( surface * Épaisseur ) pour nous alarmer.
Pour M. Lemire, deux années basses confirment la tendance. Pour moi, cette hausse de surface sur une glace mince me fait penser qu'il y a une oscillation dans tout cela.
Et pour parler de GLOBAL warming, il faut ignorer ce qui ce passe en Antarctique où la glace a atteint un sommet inégalée "depuis que les scientifiques cumulent les données". Quoi qu'en pense tout nos catastrophistes climatiques, il n'y a pas de réchauffement climatique dans cette région, bien au contraire.
Et SVP, ne me dites pas comme on m'a déjà dit que c'est normal puisque le chaud monte et le froid descend... Ou encore que la pollution est dans l'hémisphère nord.
Qui peut m'expliquer ce phénomène ? Al ! Où es-tu ?
François.
Update: Le NSIDC ( National Snow and Ice Data Center ) se met de la partie en faisant la même interprétation biaisée de la situation. Selon eux, lorsqu'il fait chaud c'est le réchauffement climatique et lorsqu'il fait moins chaud c'est de la variation naturelle. Pas très objectif comme point de vue.
Simply put, the natural variability of short-term weather patterns provided enough of a brake to prevent a new record-low ice extent from occurring.
Le mal est là mais caché derrière cette variation naturelle.
The Arctic is more vulnerable than ever !
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