vendredi 26 mars 2010

De l'activisme de la pire espèce...


Vous croyez en ces «experts» en climat et environnement que l'on parle souvent dans les médias ?
Regardons-en un de plus près juste pour voir quel genre d'expert est-ce...

Pour protéger l'eau, Ottawa devrait s'attaquer aux changements climatiques

Le ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, a loué vendredi les efforts d'Ottawa pour nettoyer les lacs et les rivières du Canada devant une salle remplie de spécialistes de la question, mais il n'a pas réussi à convaincre tout le monde.

Prenant la parole dans le cadre d'une conférence de deux jours organisée par McGill, Jim Prentice a souligné l'importance de restaurer et de protéger le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs.
«Les gouvernements des provinces et des Etats ont collaboré avec les gouvernements du Canada et des Etats-Unis afin de résoudre de nombreux problèmes industriels portant sur la contamination des eaux du fleuve et des lacs qui s'était produite dans le passé», a affirmé M. Prentice durant son allocution de 25 minutes.
Le ministre a également insisté sur la nécessité d'empêcher les eaux usées municipales, incluant les eaux usées brutes, de se déverser dans les cours d'eau canadiens. Un problème qui sera résolu, promet-il, par l'adoption de nouveaux règlements.
Les problèmes prioritaires qu'identifie M. Prentice sont la restauration et la protection des Grands Lacs et du St-Laurent, la décontamination industrielle et les eaux usées des municipalités.
Ce sont des problèmes réels, concrets pour lesquels des solutions concrêtes peuvent être apportées.
Mais voici ce qu'en pense notre expert:
L'un des experts présents a déclaré que le gouvernement fédéral oubliait de préserver les étendues d'eau du pays d'une menace beaucoup plus grande: les changements climatiques.

«Comme nous l'avons entendu durant cette conférence, l'eau réagit très fortement aux changements climatiques», a rappelé Peter Brown, professeur à l'Ecole de l'environnement de l'Université McGill.

Reconnaissant que Jim Prentice avait abordé des sujets essentiels, Peter Brown a tout de même déploré que le gouvernement fédéral tente de régler un problème sans réaliser que celui des changements climatiques le dépassait largement en importance.
Et bien, cet expert peut bien s'auto-proclamer ainsi mais il est bien peu crédible.
Ce M. Brown est, avant d'être un expert ou un professeur en quoi que ce soit, un activiste climatique. Et il n'est certainement pas un expert en objectivité...

D'un coté, nous avons des problèmes concrets et réel.
De l'autre, des problèmes potentiels, hypothétiques et éloignés.

D'un coté, nous avons des solutions directes, appliqués au problème et réalisables.
De l'autre, nous avons des solutions qui n'ont aucun rapport direct avec l'eau (réduction du CO2), qui impliquent des changements sociaux énormes et dont l'applicabilité et les résultats sont plus qu'incertains.

Ce M. Brown préférerait que rien ne soit fait pour les cours d'eau et que l'on s'attaque aux changements climatiques. Mais il est évident que ceci n'est pas la meilleure solution.
Mais ce M. Brown joue la carte du: «oui, ces problèmes sont réels mais le mien sera bien pire dans le futur».

Quelles sont les dangers identifiés par ce M. Brown des changements climatiques sur les cours d'eau ?
«Comme nous l'avons entendu durant cette conférence, l'eau réagit très fortement aux changements climatiques»
Toute une affirmation ici ! L'eau réagit très fortement...
Ceci est une affirmation vide de sens.... Le sens que ce M. Brown veut que vous compreniez est: tout ce qui est négatif dans l'eau, c'est à cause des changements climatiques...

M. Brown a indiqué que les changements climatiques provoqueront davantage d'orages qui augmenteront le volume d'eau de ruissellement en provenance des fermes et des rues s'écoulant dans les lacs et les rivières
. Il a révélé que la prolifération d'algues causée par les fertilisants présents dans l'eau de ruissellement étouffaient déjà des étendues d'eau comme le lac Winnipeg et le lac Erié.
C'est tout ? C'est pas grand chose.
Premièrement, même ce M. Brown parle au futur, avouant ainsi que rien pour l'instant de tout ceci n'est vrai...
Et pourtant..., nous sommes supposés vivre présentement un réchauffement sans précédant...
Et pourtant..., ce M. Brown nous affirme que l'eau est très susceptible aux changements climatique.
Il semble que cette fois-ci, en plein milieu de ce réchauffement si évident, l'eau a oublié de «réagir fortement»....
Mais les effets négatifs viendront plus tard...
Si vous acceptez cette logique de ce M. Brown, regardez-vous bien dans un miroir car il est probable que vous y verrez une poignée dans le dos...

Mais M. Brown nous annonce un désastre climatique. Quelle est la recette de ce désastre ?
Plus chaud = plus d'orages. Plus d'orages = plus d'eau qui s'écoule sur les fermes ( lire ici: fertilisants ) et sur les rues ( lire ici: polluants ). Plus de fertilisant et de polluants dans les eaux = adios les lacs Winnipeg et Erié.
Facile à comprendre non ?
Qui oserait mettre en doute une telle logique ? Après tout, c'est un «expert» !

Mais il évidemment, y a déjà des orages, il y a déjà de l'eau polluée qui s'écoule dans ces lacs.
Mais vous devez croire que s'il y a éventuellement plus d'orages, c'est la catastrophe.
Vraiment ?

Et en plus, il est intéressant de regarder la consistance dans les valeurs de ce M. Expert:
Le professeur a aussi dénoncé l'inaction du gouvernement par rapport à la rivière Athabasca, au nord de l'Alberta, menacée par l'exploitation des sables bitumineux. Jim Prentice a toutefois soutenu durant son discours de vendredi que Ottawa surveillait de près le cours d'eau et qu'il n'était pas en danger.
Donc, la pollution industrielle, les eaux usées dans nos cours d'eau en général ne sont pas des points aussi important que le réchauffement climatique et la menace potentielle de l'exploitation des sables bitumineux sur la rivière Athabasca.

Qu'on s'entende bien ici, la rivière Athabasca est à surveiller pour ne pas que les pétrolières osent tourner les coins ronds. Mais présentement, comme le dit M. Prentice, il n'y a aucun problème réel de pollution dans cette rivière. (évidemment que M. Brown vous dira le contraire mais personnellement, sa crédibilité vaut encore moins qu'un mec des relations publiques d'une de ces pétrolières... )

Encore ici, ce M. Brown désire que l'on s'occupe plus d'un problème potentiel ( et local ) que de la qualité des cours d'eau du pays.

Ce M. Brown est un activiste de la pire espèce!
Sous ce masque d'expert ( on ne sait toujours pas en quoi ) et d'environnementaliste, il est bien évident que l'état des cours d'eau du Canada, il n'en a rien à foutre.
Celui-ci a un tout autre agenda en tête.
Il est bien plus motivé par sa haine de notre société moderne que par l'environnement comme tel. Sa haine de notre monde est tellement grande qu'il est prêt à renier ce qu'il croit aimer: l'environnement.
Ce n'est pas l'idée d'un monde meilleur qui motive ce genre de personne mais bien la haine.

Ce genre de loque idéologique doit être dénoncée pour ce qu'elle est et non publiée dans les médias sous la référence d'«expert».
Ces fraudeurs ne sont pas des amis de l'environnement mais bien des ennemis de la société avec un masque vert.

François.

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