mardi 4 mai 2010

20 ans après l'Exxon Valdez, l'Alaska panse encore ses plaies


Du mazout toujours collé aux rochers, des dizaines d'espèces animales décimées, des villages de pêcheurs se débattant entre alcoolisme et violence domestique... Plus de 20 ans après la marée noire de l'Exxon Valdez, l'Alaska n'en finit pas de panser ses plaies.

«Ce qu'on voit aux infos, c'est les images de pétrole flottant sur l'eau et déversé sur les plages, les animaux et les oiseaux mazoutés», déclare à l'AFP Stan Jones, du conseil régional de Prince William Sound. «Les ravages humains sont plus difficiles à voir car ils se développent plus tard», dit-il.

Ce que nous dit ce texte est que suite à cet accident, plusieurs emploi de pêche ont disparus. Comme c'était la principale industrie du ces village, l'impact n'est jamais négligeable, ont en convient.
Comme on nous prends pour des imbéciles, il faut mettre le paquet pour nous convaincre... Mais parfois on en mets un petit peu trop:
Steve Picou, professeur de sociologie à l'Université du Sud de l'Alabama, a mené des recherches poussées sur les conséquences de la marée noire sur les populations de la région.

«Ce que nous avons découvert, c'est que cinq ou six ans après la catastrophe, les gens sont devenus très déprimés et isolés. On a relevé beaucoup de syndromes de stress post-traumatique et de dépressions nerveuses», déclare-t-il.
M. Picou relève également que le «capital social» de plusieurs communautés s'est effondré, les habitants de la région refusant de s'investir dans la vie publique -- que ce soit aux élections ou pour entrer au conseil d'administration d'une école, par exemple.
«Les gens ne veulent plus s'impliquer», dit-il.
«En plus de cela, on a assisté à une augmentation de la violence domestique, des divorces et des faillites. C'est comme un traumatisme collectif, comme si toute une ville était sous le choc. Les relations sociales et les structures familiales se sont effondrées», observe-t-il.M. Picou cite l'exemple de la ville de Cordova, qui a créé en 1992 une organisation pour venir en aide et offrir un toit aux femmes battues.
«Ils n'en avaient jamais eu besoin, avant. La violence domestique n'existait pas».

Quand tu veux tout mettre sur le dos d'une cause, c'est comme cela qu'il faut s'y prendre...
Assumons que tout ceci est véridique et non exagéré, ces gens ne sont quand même pas ainsi à cause des valeurs de pétroles ! La raison est parce que leur principale industrie c'est écroulée.
C'est déplorable mais ce n'est certainement pas un cas unique.
Prenons ces villes minières dont la mine a fermée, Murdochville par exemple. Prenons tous ces villages de la Gaspésie qui avaient la pêche comme principale industrie. Cette industrie n'existe plus. Ces villes industrielles dont l'industrie première a fermée.
Ce sont tous des drames sociaux identiques.

Dans ces cas, beaucoup de retournent rapidement et trouvent un nouvel emploi, crée une nouvelle entreprise, etc, d'autre quittent vers de meilleures opportunités.
Est-ce sain de s'apitoyer sur le sort de ceux qui n'ont pas su se prendre en main 20 ans plus tard ?
Qu'est-ce qui a le plus de valeur pour vous ? Le village qui s'apitoie sur son sort ( je ne sais si c'est la réalité mais c'est ce que laisse entendre le texte ), qui se laisse mourir ou par exemple le cas de Murdochville cité par Wiki:
The mine closed in 1999 leaving the town to fight for survival. After several close calls, the small town has decided to fight back to turn around the economic uncertainties that fell onto the town. This has included the creation of several large wind turbine projects along with the diversification of the local economy. The economy is also composed by skiing during the winter and tourism.

Francois

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