Premièrement, il faudrait mettre ceci en contexte: quelle prévision ? Pire comment, de combien ? Qui a fait ces prévisions, etc.
Tout ce texte ne vole pas haut. Celui-ci n'est pas signé et on comprend pourquoi...
Premièrement, on nous explique que la quantité de CO2 s'accumule plus rapidement que prévu dans l'atmosphère et que ceci sera grave.
Mais voila, le CO2 de l'atmosphère augmente réellement mais pas de façon exponentielle comme pourrait le laisser croire le texte. Le CO2 est présentement en dessous de la majorité ( il y en a tellement eu... ) des prévisions faites il y a 10 ans.
Hier on nous annonçait la catastrophe mais aujourd'hui, à cause que «c'est pire», et bien on nous annonce quoi ?... la catastrophe...
De toute façon, j'ose espérer que même convaincus que le CO2 est un problème, vous ne croyez plus toutes ces prédictions: dans 5 ans la fin du monde, en 2050, ici en 2100... qui dit mieux ?
Un peu d'humilité dans vos prédictions alarmistes ne pourrait qu'augmenter votre crédibilité messieurs.
Et que de conditionnel dans vos peurs: que quelque chose ait un impact très probablement bien pire qu'une prédiction antérieure ne reste qu'une prédiction.
Et que le CO2 augmente n'est pas un problème en soit: c'est la température qui pourrait l'être. Une augmentation du CO2 sans augmentation de température serait une bénédiction pour l'humanité: la végétation pour beaucoup plus rapidement.
Il est désolant de voir dans ce texte votre opportunisme en jouant la carte du dernier évènement climatique. Ici, on joue la carte des feux en Australie évidemment.
Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies.
Mais le réchauffement du climat et la modification de la distribution des précipitations sur la planète menace d'assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies.Trop facile comme allusion. Si la forêt tropicale s'assèche à cause d'un manque de précipitation, le mal sera fait bien avant que le danger d'incendie soit une réalité. Ces forêts ont besoin d'eau, sans eau, ce n'est pas l'incendie le problème immédiat mais bien la soif.
La brousse Australienne est un tout autre écosystème et de les associer ainsi ( sans les nommer vraiment ) est très malhonnête et peu scientifique.
...la perte de massifs forestiers, notamment à cause des incendies au cours de ce siècle, pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l'atmosphère jusqu'à 100 parties par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuelles
Et bien non !, c'est presqu'impossible. De monter le CO2 à presque 500 ppm, c'est beaucoup de CO2. Pour arriver à un tel fantasme, il faut ignorer ce qu'est une forêt.
Je le dis souvent mais je le répète: lorsqu'une forêt brûle, elle perd un bonne partie de son CO2. Mais dans le cas d'un feu de brousse, les racine et les tronc sont encore en place. La quantité de CO2 libérée est alors bien moins (beaucoup moins) que le total séquestré par cette forêt.
Et, quelques semaines après le feu, la nature reprends sa place et la végétation repousse ( et de plus belle, parfois ). Et, un forêt qui pousse absorbe du CO2, le résultat dans l'atmosphère est soit moins de CO2 ( tronc et racines ), soit le même qu'avant le feu après quelques années.
Pour des gens qui voient à long terme et avec tant de détails notre fin du monde, vous avez une bien courte perspective lorsqu'il est question de forêt.
Le GIEC a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007.
Et ?....
François.
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