Reprise par CyberPresse ici: Comment la ville nuit-elle à notre cerveau ?
J'allais écrire une critique mais à quoi bon, c'est trop facile...
Faites l'exercice si cela vous dit de vous amuser....
Le seul point que j'apporte est que
pour ces gens, ce genre de vision sert à rationaliser ( ie: tordre la réalité à leur idéal ) leur haine de la ville.
Dans cette étude, on fait l'éloge de la Nature et dépeint la ville comme un environnement hostile. Les arguments présentés sont décousus mais on y discerne un point central: la nature c'est beau et tranquille, avec des arbres et des p'tit oiseaux qui font gouzi-gouzi.... L'éden quoi.
Tandis que dans la ville, le bruit et la sur-stimulation abrutissent notre cerveau. Cerveau qui d'ailleurs est vu par ces gens comme un organe bien petit et sans grande capacité ( parlez pour vous que je leurs dit! :) ).
Il est certain que dans un centre-ville, ça ressemble à ce qui y est décrit:
bruit, mouvement, sur-stimulation, chaos même. Mais ce qu'il ne faut pas oublier est que la presque totalité des habitants de la planète ne vivent pas dans un tel environnement. Ils ne font qu'y transiter de la maison au travail.
Sûrement que cet environnement n'est pas propice aux grandes réflexions introspectives puisqu'il demande notre totale attention aux stimulis externes.
Mais rendu au travail, la porte fermé ou encore à la maison après le travail, cette jungle urbaine n'est plus accaparante.
La nature elle, dans le texte nous est dépeinte comme un idéalisation simpliste.
Oui, le cliché existe bel et bien, on l'a tous rencontrés plusieurs fois, mais cette nature est tout sauf cela pour la majorité du temps et la mojorité des lieux.
Il est malhonnête de comparer le centre-ville avec la marche idéale dans une jolie foret, en toute tranquillité et toute sécurité, sous un ciel bleu, avec une légère brise qui nous caresse le visage.
Il est malhonnête de comparer le centre-ville avec la marche idéale dans une jolie foret, en toute tranquillité et toute sécurité, sous un ciel bleu, avec une légère brise qui nous caresse le visage.
Essayez d'avoir une grande réflexion et de rechercher le calme intérieur durant une tempête, avec un vent violent, avec une chaleur excessive ou encore avec un froid de -20C. Vous allez voir que cet environnement aussi affecte la capacité de concentration !
Que dire aussi de la capacité de concentration lorsque vous êtes à 10 pieds d'un gros torrent. Essayez, vous m'en donnerez des nouvelles....
Faut pas oublier l'impact sur la capacité de réflexion de se savoir traqué par un animal tel un lion (...), d'être attaqué par un bataillon de mouches noires ou de maringouins.
La nature et l'idéalisation qu'en font ces gens sont deux choses bien différentes.
La ville, les parcs, la nature, tout ceci n'a aucun rapport avec notre capacité de raisonnement. L'important, c'est plutot que l'humain a besoin de petits moments où il peut utiliser sa raison. Et ceci se fait de façon le plus efficace lorsque le stimuli extérieur est à son plus bas ( évidemment... ).
Note pour terminer: sans le vouloir, ces gens font la promotion de la banlieue ( le méchant étalement urbain ! ). C'est en banlieue que plusieurs gens recherchent ce petit jardin tranquille à l'abri de la jungle de la ville et de la jungle de la nature. ( et les troquent malheureusement pour la jungle de la route à chaque jour. :) ).
François.
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