mercredi 14 octobre 2009

Spin du WWF sur la banquise polaire

La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été «dans 20 à 30 ans»

Lors d'une conférence de presse à Londres, il a présenté les conclusions des analyses effectuées à partir des milliers de données récoltées pendant une mission de 73 jours au printemps dernier dirigée par l'explorateur britannique Pen Hadow.
L'objectif était de mesurer en hiver, sur le terrain, l'épaisseur de la banquise pour affiner les prévisions sur la fonte de la calotte arctique.

Sur les quelque 450 km parcourus par l'équipe, l'épaisseur moyenne de glace relevée était de 1,8 mètre et, sur les crêtes formées par la pression, elle était de 4,8 mètres.

«Une épaisseur de 1,8 m est caractéristique d'une glace formée dans l'année, qui est plus vulnérable pendant l'été. Et la glace accumulée sur plusieurs années se rétracte de manière accélérée», a poursuivi M. Wadhams. «C'est un exemple concret du réchauffement climatique en action», a-t-il ajouté.

Bien triste est rendu l'état de la science dans ce domaine...
Résumons les fait: une gars a parcouru 450km vers le pôle nord et a amassé des mesures sur l'épaisseur de la glace. Ces mesures avaient une moyenne de 1.8 mètre, ce qui est caractéristique d'une glace d'un an.

Notons pour commencer que 450km linéaire vers le pôle nord est bien peu comme couverture de surface dans cet étendu de banquise qui oscille entre 6 et 14 millions de km carré selon la saison.

Ce que nous dit le texte est que puisque l'épaisseur de glace est de 1.8mètre, c'est un «exemple concret de réchauffement climatique en action».
Mais comment arriver une telle conclusion si facilement.
A chaque année, la banquise fond de plusieurs millions de km2.
Il est évident qu'une très grande quantité de glace est âgée d'un an.

Il est impossible de tirer une telle conclusion simplement à partir d'un relevé unique à un endroit. La seule façon de tirer de telles conclusions est en mesurant la variation de l'étendue de la banquise et idéalement, combiné avec une analyse de l'épaisseur globale.

Évidemment, combiné à cette conclusion, l'étude nous offre des conséquences qui n'ont absolument rien à voir avec la conclusion comme telle...

«l'étude dresse un tableau très sombre concernant la fonte de la banquise» qui est «plus rapide que ce que nous pensions», précisant que cette disparition aurait «un impact au-delà de l'Arctique».

Outre la disparition de la faune, cette fonte entraîne une augmentation du niveau des océans, des modifications atmosphériques et des courants maritimes mais aussi la libération de volumes très importants de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement climatique, a-t-il expliqué.
- Une augmentation du niveau des océans. Vraiment ? C'est l'erreur classique d'ignorer que la banquise est de l'eau de mer et que sa fonte n'a aucun ( mais absolument aucun ! ) impact sur le niveau des océans... Une erreur acceptable pour un non avertit mais qui ne peut être attribué qu'à de la fraude scientifique pour ces gens.
- Des modifications atmosphériques. Vraiment ? En quoi cette étude peut-elle en arriver à cette conclusion.
- Des modifications des courants maritimes. Vraiment ? S'il y a de quoi, ce serait plutôt des changements de courants qui seraient à l'origine de la fonte record de 2007 selon la NASA....
- La libération de gaz à effet de serre.

Selon lui, le permafrost arctique (terres gelées en permanence) renferme deux fois plus de CO2 que l'atmosphère et les fonds marins gelés de l'Arctique en renferment plus que les réserves cumulées de charbon, pétrole et gaz de la planète.
Vraiment ?
Premièrement, ce n'est pas de CO2 qu'il devrait être question ici mais bien de méthane.
En présence d'oxygène, la décomposition génère principalement du CO2 mais en l'absence de celle-ci ( ie: dans l'eau et sous la terre ), c'est surtout du méthane ( CH4 ) qui est produit.

Et toute cette question de dégel du permafrost ( qui n'a rien à voir avec la mesure de la banquise ) doit être mise en contexte: si le sol dégèle, il y aura décomposition de la matière organique mais aussi une reprise de la production de celle-ci.

Et où sont les scientifiques pour dénoncer de tels manipulations des faits ?

François.

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