vendredi 26 septembre 2008

Le trou dans la couche d'ozone

Le trou dans la couche d'ozone ne se réduira pas avant 10 à 20 ans

Bien que le trou de la couche d'ozone soit réel, une partie de la science démontrant la réaction des CFC avec l'ozone comporte certains points faibles.  Depuis le début, certains chercheurs affirment qu'ils n'arrivent pas à justifier la baisse d'ozone en modélisant les conditions en antarctique. 

Un chercheur Canadien a démontré il y a quelque années qu'il existe une correlation forte entre les rayons cosmiques et la quantité d'ozone éliminée. Celui-ci peut aussi expliquer la réaction en cause ( http://www.science.uwaterloo.ca/~qblu/research-I.pdf  ).

Mon point est qu'il est toujours dangeureux d'assumer que la science est fixe et stable. Au contraire, tout est continuellement remis en question et les théories évoluent. L'histoire humaine se répète: la majorité des scientifiques et des organismes qui voient la réponse de l'humanité au CFC ( le protocole de Montréal ) comme le modèle à suivre ne veulent évidemment pas accepter quelque chose qui change ce qu'ils ont déjà règlés dans leur tête. 

Et pourtant, d'après l'article:
«La concentration de ces gaz dans la stratosphère diminue à un rythme de 1% par an»
en dépit d'une tendance de fond, des fluctuations importantes peuvent être enregistrées d'une année sur l'autre en raison des conditions météorologiques.

Ainsi, pour 2008, pas d'amélioration en vue. Selon les premières données de l'OMM, alors que le trou se forme généralement mi-août pour se résorber mi-décembre, sa superficie «est actuellement plus importante que le maximum atteint l'année dernière à la même époque».Il recouvre à présent 25 millions de km2 au-dessus de l'Antarctique, a indiqué l'expert de l'organisation onusienne. Mais ne devrait toutefois pas atteindre d'ici décembre le record de 2006 de 29 millions de km2, selon les projections de l'OMM.

Donc il y a une diminution de 1% par année de CFC mais la dimension du trou a une fluctuation annuelle d'une dizaine de millions de km2. Mais on a une tendance de fond. Comment réussisent-il à voir là une tendance de fond ??

«2006 a été l'année la pire en étendue et en durée» jamais enregistrée, fait valoir M. Braathen expliquant qu'en dépit d'une tendance de fond, des fluctuations importantes peuvent être enregistrées d'une année sur l'autre en raison des conditions météorologiques.
2006 est le record de tout les temps, 2008 est pire que 2007. Et on y voit une tendance de fond influencée par les conditions météorologiques ? Moi j'y vois une théorie pas tout à fait au point.

Et ce qui est intéressant est que la théorie associée aux rayons cosmiques concorde bien elle: depuis 2006 nous sommes dans le creu d'un cycle solaire et celui-ci est exceptionnellement bas: on est donc bombardés de rayons cosmiques. Mr. Qing-Bin Lu ( l'auteur principal de la théorie ) prédit d'ailleurs un record cette année.
C'est donc à suivre.

Note: bien que cette théorie pourrait ébranler la théorie de la couche d'ozone, il ne faut pas oublier que même avec la réaction via les rayons cosmiques, il faut avoir des CFC. Donc, jusqu'à ce que quelqu'un réussisse à démontrer que les CFC existent à l'état naturel ( et non créés par l'homme ), la réduction ( sans panique ) de la production de ces CFC et une très bonne idée ( surtout qu'il existe des alternatives acceptables ).


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