mercredi 10 décembre 2008

Les batailles du nombre de scientifiques

450 456 445 scientifiques de tous les pays de la galaxie publient une étude qui démontrent que le nombre de scientifiques 'publiant' ou appuyant une étude n'est aucunement pertinent du point du vue de la science.

On voit de plus en plus ce genre de texte: 400 scientifiques par-ci, 200 scientifiques par-là, de 50 pays par-ci, de tous les pays, etc. 
Évidemment, ce genre d'argument est le plus souvent utilisé dans le domaine du 'climatique', mais ceux-ci n'en ont pas l'exclusivité: on vois aussi celui-ci dans des domaines plus nébuleux de la science tel l'épidémiologie.

La règle à suivre est la suivante, quand la pertinence d'une étude est basée sur le nombre de signataires: lumière rouge ! 

Comme le disait Einstein: No amount of experimentation can ever prove me right; a single experiment can prove me wrong.



Ou encore: "Not everything that counts can be counted, and not everything that can be counted counts."
Le nombre de signataires est du domaine de la politique, du social. Aucunement du domaine de la science.

Si vous pensez que le fait que plusieurs scientifiques pensent la même chose est un gage de vérité, vous vous trompez.
Tout le monde pensait que la terre était plate. Tout le monde pensait que la terre était le centre de l'univers. Une presque totalité des scientifiques pensait au 20ieme siècle que l'eugénisme était une pratique scientifique justifiée et réalisable.

Ceci dit, voici la bataille des scientifiques climatiques: l'IPCC ( l'ONU ) nous dit qu'elle a 500, ou est-ce 500 000 scientifiques qui ont signés son étude.  Maintenant, on a ceci: 
More Than 650 International Scientists Dissent Over Man-Made Global Warming Claims

Que le débat sur le climat en soit rendu à compter le nombre de partisan pour et contre est totalement pathétique ! Pourquoi pas faire un vote tant qu'à y être ? La démocratisation de la science ?
Ainsi, messieurs Gore, Suzuki, Hansen et cie pourraient ensuite former un coalition et prendre le pouvoir vert.

Je m'ennuie du temps où la science et la politique étaient deux concepts totalement distincts.
François.

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