samedi 13 décembre 2008

Social-Conférence de Poznan

Ainsi, les pays en développement sont déçus que les pays riches ne leur donnent pas plus d'argent pour les aider à s'adapter aux inondations, sécheresses et montée des eaux, etc, dues au réchauffement climatique.

Poznan: entente au rabais pour les pays riches

«C'est une immense déception pour les gens de la société civile, a-t-elle lâché. Alors que les pays en développement ont agi en leaders au cours de la conférence, les pays industrialisés n'ont pas su en faire autant.»
Les gens de la société civile ? hmm.. ça sonne drôle... c'est qui ça au juste ?
Qui qu'il en soit, ceux qui s'attendaient à soutirer un bonus ont agi en leaders... contrairement à ceux qui devaient en payer les frais... Surprenant ?  Vraiment ?...

Ce genre de conférence est de plus en plus tordue. Celles-ci se résument à essayer de redonner de l'argent aux pays moins nantis sous prétexte qu'ils sont victimes de dommages collatéraux de notre mode de vie.

Deux points: 
Il est absolument et totalement faux d'énoncer qu'il y a plus de sécheresses, d'inondations ou autre catastrophe dans le monde. Quel que soit la tendance énoncée, celle-ci sera locale et cyclique. C'est ce qu'on appelle le climat. Et celui-ci est changeant depuis des millions d'années. 

Admettons, juste pour s'amuser que la hausse présente de température de quelques fractions de degrés génère effectivement une augmentation des catastrophes naturelles. Quelle serait la meilleure approche pour ces pays en développement ?
Est-ce vraiment de soutirer quelques millions aux autres peuples ? 
Cet argent sera tout simplement lapidé, consommé. Cela diminue assurément les effets du bobo mais ça n'arrange rien. L'aide internationale existe déjà pour aider les voisins aux premières heures d'une catastrophe.
La seule façon pour une société de minimiser les impacts des catastrophes naturelles est de s'enrichir. La corrélation entre la richesse et la résistance aux forces de la nature est indéniable.


Le problème est que sans le système social approprié, celui au mauvais nom: le capitalisme, sans ce système, quelle que soit la somme soutirée aux autres pays pour sa cause, aucun de ses pays en développement ne réussira à conserver cet argent, encore moins à s'enrichir.


Ce que ces pays ont besoin est de liberté, d'éducation et de capital. Le reste du chemin, ils sont autant capable que tout les autre de le faire.
Quelqu'un connaît une ONG qui prône ces valeurs ? Qui des ces organismes, au lieu de jouer les paternels moralisateurs, milite vraiment pour instaurer un système permettant à ses pays de ce libérer, leur premier besoin ?

François.

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