samedi 13 décembre 2008

La pauvreté s'étend dans l'ile de Montréal: Yeah !

Selon un texte dans la Presse, la pauvreté dans l'île de Montréal, autrefois concentrée dans certains quartiers de l'île, s'étend de plus en plus sur l'île. Et c'est mauvais...

La pauvreté s'étend dans l'île

Je ne peux qu'être en total désaccord. 
On ne parle pas ici, ni de nombre, ni de définition du terme pauvreté. 
Selon M. Noël, le fait que la pauvreté ne soit plus isolée dans certains quartiers mais plutôt de plus en plus distribuée sur toute la surface de l'île est très négatif pour les pauvres.
«Les projets immobiliers qui s'implantent le long du canal de Lachine sont conçus pour les bien nantis et repoussent les populations défavorisées, note-t-elle. Les commerces qui ouvrent aux alentours servent eux aussi une clientèle aisée. Les personnes défavorisées n'ont pas les moyens de faire leurs courses au marché Atwater ou dans les épiceries fines. Il se pose un problème d'approvisionnement alimentaire.»

Premièrement, la majorité des citoyens de l'île ne considèrent pas que faire ses courses au Marché Atwater ou dans les épiceries fines est la façon de s'acheter un souper.

Deuxièmement, c'est prendre les gens qui ont les moyens de se payer ces extra dans des magasins haut de gamme pour des imbéciles: pas plus fou qu'un autre, ceux-ci ne vont pas acheter du papier de toilette au marché Atwater, ils vont au magasin du coin qui offre le meilleur prix.
L'existence d'un marché haut de gamme n'implique aucune la disparition des autres marchés !

L'embourgeoisement du quartier pousse les loyers à la hausse, ce qui chasse les familles démunies vers la périphérie.
C'est bien vrai mais il y a un phénomène qu'il ne fait pas ignorer ici: si la pauvreté s'installe dans des quartiers autrefois considérés bien nantis, on ne peut qu'assumer que des maisons autrefois inaccessible à cette classe considérée pauvre le  sont maintenant. C'est positif ça ! 
Puis, en 1996, la défavorisation s'est étendue vers l'est et vers l'ouest. Depuis, le phénomène s'est accentué: on trouve des poches de pauvreté à Pierrefonds, un quartier pourtant relativement aisé, et plus de zones de pauvreté dans l'extrême est de l'île, dans le quartier de Pointe-aux-Trembles
Est-ce que quelqu'un croit vraiment que les maisons là-bas ont été démolie pour y construire des maisons de moindre qualité ?

Je dois donner le crédit au texte pour quand même énoncer les cotés positifs de ce phénomène. 

Mais à mon avis, il n'y a que du positif dans tout ceci: l'absence de ghettos à Montréal est tout à son avantage. 

François.

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