Les arbres comme puit de carbone

Le mouvement anti-CO2 ne se lasse pas de nous dire que les forets sont un puit de carbone.

Le système d'indulgences climatique ( carbon-offset ) propose de planter des arbres moyennement vos dons pour sauver la planète. 

Je l'ai déjà dit mais je le répète ici. Oui, une foret absorbe du carbone (CO2). Le carbone est la matière première du bois ( et des plantes, et feuilles ). Lorsque vous plantez un arbre, celui-ci en grandissant va absorber une bonne quantité de CO2 pour créer «du bois» et c'est d'ailleurs pour cela que le CO2 est absolument nécessaire à la vie sur terre.

Mais lorsque cet arbre arrive à maturité et meurt, celui-ci va libérer la grande partie de son CO2 dans l'atmosphère suite à sa décomposition.

Certainement qu'une partie sera absorbée par le sol à cause des racines qui elles contribuent à faire un sol fertile. Mais le pourcentage est faible par rapport à la partie hors-terre de l'arbre.

Comme le réchauffement climatique est une affaire de beaucoup d'années: on se soucie de ce qui va arriver dans 50, 100 et même mille ans des fois, il est complètement illogique que le mouvement écolo-plantons-un-arbre-pour-sauver-la-planète ne se soucie pas du fait que cet arbre, dans 50 ans environs, lorsqu'il sera mort va libérer son CO2 et annuler le geste que vous avez fait à grand frais d'indulgences....

La meilleure façon de réduire le CO2 via la forêt est de la couper !  He oui...

Couper cette forêt et utiliser le bois pour la construction. Ensuite, il faut replanter ! Ainsi, lorsque cette forêt va repousser, celle-ci va absorber beaucoup de CO2 pour faire de nouvelles planches de bois.

De juste planter des arbres ou encore de planter des arbres dans le but de recouvrir la planète de forets au détriment de l'humain est idéaliste et irréaliste.

De planter un arbre à vos frais et de se dire: voilà, nous sommes sauvés, il pousse, est une fausseté.

Contrairement à ce qui est véhiculé par le mouvement écolo: la forêt et le bois sont des ressources renouvelables. 

Il suffit que l'industrie du bois soit remise sur la bonne piste pour qu'on puisse vendre ce bois à un coût compétitif dans quelques années. L'idée n'est pas de ne pas couper mais bien de replanter, simple non ?

François.