dimanche 1 mars 2009

La publicité pour les enfants ...

Stéphanie Bérubé nous livre un texte dans la Presse qui nous parle de la publicité pour enfant:

La publicité destinée aux enfants se déplace sur le web

On voit bien que pour elle, et pour bien des gens, la publicité destinée aux enfants est un des grands maux de la société moderne.
C'est tolérance zéro. Arrières ! Manipulateurs de cerveaux d'enfants..

C'est quoi le problème au juste Mme Bérubé ?
Est-ce parce que vous considérez les enfants comme des animaux incapables d'utiliser leur raison et que par le fait même, tellement dépourvus de jugements qu'ils sont, ne pourront qu'obéir aux stimuli externes tel la publicité ?  

Ou est-ce votre haine du capitalisme. Une association simpliste qui vous permet d'affirmer avec une grande certitude que puisque la compagnie en retire un gain, ce ne peut qu'être négatif pour celui qui entends cette publicité.
Une entreprise a tout avantage à ce qu'un enfant passe du temps à jouer sur son site parce qu'il se familiarise avec la marque. Et les enfants, comme les adultes, sont portés à acheter des marques qu'ils reconnaissent.»C'est quoi le problème au juste, vous faites l'éloge de l'achat impulsif ? Oui si quelqu'un aime un produit d'une compagnie, il sera sans doute plus réceptif à d'autre produits de cette entreprise. Est-ce que le fait de les connaître le transforme en zombie-compulsif ? (Pas besoin de répondre... )

Certains croient que, au nom de la santé publique, on devrait jouer à armes égales: permettre la publicité positive, même directement adressée aux petits.
Donc si je comprends bien, une simple publicité d'un produit est une manipulation malhonnête du cerveau de nos enfants mais une publicité positive, qui elle a bel et bien comme but avoué de manipuler les opinions des enfants, est souhaitable ? Évidemment, ce ne sera que votre conception du positif qui sera le bon positif...
(Le pire est que c'est proposé sérieusement !... )

Ne vous en déplaise, les enfants ont une très bonne conception de ce qu'est la réalité. Lorsqu'ils voient une publicité, il savent ce que c'est et n'en conservent aucunes séquelles. L'enfant comprends que l'item qu'il a vu à la TV n'est pas réel. 

En fait, des fois c'est à ce demander si on ne pourrait pas dire que jusqu'à 13 ans, les humains utilisent encore le raisonnement pour évaluer la réalité. C'est vers l'âge adulte que ça se gâte et que l'humain en vient à penser que de ne plus voir quelque chose, comme une publicité ici, cette chose va disparaître. L'enfant, quand il voit quelque chose, il le voit, il ne fabule pas sur la grosseur du logo par rapport au dessin de la figurine sur la boite ou toute autre invention que vous donner à votre cerveau pour lui faire croire qu'il n'a rien vu ni rien entendu.

Enfermés que vous êtes dans un tourment de contradictions entre la réalité que vous percevez et celle que vous imaginez, incapable de raisonner dans ceci, vous en venez à demander la même chose à vos enfants.
Pauvre petit, ne regarde pas car il faudra que tu réfléchisses à ce que tu as vus pour en intégrer les concepts et ça, c'est pas bon... non, non.

Laissez vos enfant regarder le monde et se faire une opinion au lieu de le leur cacher. 
Montrez leur à réfléchir et se faire une idée d'après ce qu'ils analysent au lieu de leur cacher la vérité et les beurrer de «publicité positive».
Armé d'un cerveau fonctionnel ainsi allumé, n'importe quel humain, à partir d'environ 5 ans est capable de «résister» à la publicité, d'en être indifférent et même d'en tirer profit.

François.

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