mercredi 18 mars 2009

L'aide au pays en développement, un devoir moral ?


Un texte de Jean-Pascal Beaupré dans la Presse nous explique que puisque la crise économique est la cause de pays développés, ceux-ci ont un devoir moral de donner de l'argent aux pays en développement qui souffrent de cette crise: Un devoir moral

On estime à 700 milliards la somme qu'il faudrait injecter aux quatre coins de la planète pour secourir ces pays de l'Amérique latine, de l'Europe centrale, de l'Asie et de l'Afrique, qui ont vu les investisseurs privés retirer leurs billes depuis 2007.
700 milliards! c'est une blague hein ? 
C'est assez ironique de nous présenter le problème ainsi. La majorité des pays dans les régions mentionnées sont des pays socialistes ou du moins anti-capitalistes. 

Tout le monde vous dira avec une totale certitude que la principale cause de la pauvreté de ces pays n'est pas un manque de liberté de leurs citoyens et de respect du capitalisme mais plutôt une exploitation honteuse des ressources ( naturelles et humaines )  par les compagnies étrangères.
Mais maintenant que ces compagnies se retirent, et que ces pays sont alors libres de s'auto-développer sans les méchants investisseurs étrangers, voila qu'ils en redemandent... ?

Vous présentez les investissements étranger fait dans ces pays comme une fraude immorale commise au dépend de ceux-ci. Vous essayez de nous faire sentir coupable d'avoir fait du commerce avec ces pays.
Personne n'a jamais forcé ces gens à travailler pour ces compagnies, c'est une entente bilatérale. C'est gens ne sont pas des imbéciles, s'ils ont acceptés d'y travailler, c'est qu'ils y voyaient un avantage face aux alternatives.
Mais si c'était si immoral pour eux, pourquoi en redemandent-il ?

Les pays nantis ne pouvaient abandonner les plus faibles, qu'ils ont plongés dans la dèche après avoir profité de leur main-d'oeuvre bon marché.
 Le travailleur qui vient de perdre l'emploi qui l'a extirpé de l'extrême pauvreté peut être animé d'un sentiment de révolte face à son gouvernement.
Donc l'emploi fourni par les investissements étrangers l'a extirpé de la pauvreté mais c'est moi qui devrait me sentir coupable ? ( Ho ! Serait-ce immoral d'aider ces gens à se sortir de l'extrême pauvreté dans une entente qui satisfait les deux partis ? )

Que le mec ait un sentiment de révolte face à son gouvernement est la meilleure chose qui puisse arriver dans ces pays: c'est ce même gouvernement qui est justement la principale cause de son malheur (économique et social).

Ce n'est pas tout. L'appauvrissement économique est un terreau fertile pour la montée de l'instabilité politique et des tensions sociales dans les pays défavorisés.
L'épouvantail de l'instabilité économique... 
Donc, moi je devrais donner de l'argent à ces pays parce que les compagnies d'ici qui y investissent feraient moins de profits s'il y a une instabilité politique ? No way.

Non, dommage mais je n'ai aucun remord à ne pas donner d'argent à ces pays.
Le problème est que ceux-ci veulent la richesse des pays qui savent la créer mais n'ont aucune intention de regarder et d'apprendre comme créer la leur.
Encore une fois, je me répète, la richesse dans le monde n'est pas une valeur fini. Les pays riches ne le sont pas au détriment des pays qui ne savent pas comment la créer. 
La richesse n'est qu'une question de liberté économique ( et politique ) qu'il faut combiner avec un peu de patience, le temps que le pays accumule du capital. C'est pourtant tellement simple.

Donner de l'argent à ces pays ne changera absolument rien puisque cet argent ne sera pas utilisé pour créer du capital mais ne sera que consommé immédiatement. Et en plus, la presque totalité sera consommée directement par leur gouvernements.

Vous voulez monter un programme pour expliquer à la population comment ici nous avons créés notre richesse et leur faire comprendre qu'eux aussi pourraient en faire de même s'ils le veulent bien, alors là, oui, ce serait de l'argent 'moralement' bien investie.

Si vous voulez subventionner quand même ces pays et ces gouvernements, alors, faite le sur votre bras au lieu de demander à mon gouvernement de me forcer à le faire pour vous !

François.

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