Une designer néerlandaise a développé une horloge qui fonctionne grâce aux bactéries présentes dans la terre d'un pot de fleur auquel elle est rattachée.
Des électrodes en cuivre et zinc connectées à l'horloge sont plantées dans le terreau de deux plantes en pot.
Le terreau fonctionne comme un conducteur à travers le quel une charge électrique peut circuler.
Le terreau produit suffisamment d'électricité pour faire fonctionner l'horloge.
Marieke Staps affirme que la sienne fonctionne ainsi depuis deux ans, avec pour seule contrainte d'arroser les plantes, pour nourrir le terreau.
Jusque là, c'est un fait divers «cûte», qui amuse la galerie et excite les écolos.
Une multitude d'autre source d'énergie du genre sont possible, par exemple avec des citrons ou des oranges. Ou encore avec des pommes de terre.
Selon la designer, cette technique pourrait servir à recharger des batteries, faire fonctionner des ordinateurs, ou même éclairer les rues.
C'est ici que le tout déraille. L'horloge électronique qu'utilise cette dame ne nécessite que quelques milliampères pour fonctionner.
Recharger des batteries, éclairer des rues ?
Wow ! Il existe une notion qui est «la quantité d'énergie»...
Pour recharger une batterie ou allumer un lampadaire, il faudrait plusieurs milliers de ces électrodes. ( Connectés entre eux, avec tout le filage nécessaire et l'entretien de ce bidule. ).
Et ce, pour un seul lampadaire.
Encore une fois, il faut tenir compte de la réalité. Entre une petite horloge électronique et un lampadaire, il y a bien plus qu'un pas à faire.
Pourquoi ne pas proposer cela comme projet alternatif au barrage hydroélectrique de la Romaine tant qu'à y être ?
François.
6 commentaires:
J'imagine que ca consomme les electrodes aussi... essentiellement inutile
Oui, l'électrode en Zinc se dégrade lentement.
Comme le fait d'ailleurs de l'aluminium sur du bois traité (au cuivre).
L'électrolyse est n'importe quelle solution ionique. Ici, de l'eau avec de la terre.
En passant la phrase dans l'article: une horloge qui fonctionne grâce aux bactéries présentes dans la terre d'un pot de fleur est plutôt fausse.
C'est la dégradation du zinc qui libère des électrons.
En fait, c'est une simple pile Voltaïque.
Allons allons monsieur François... Vous savez bien que quand on utilise un conditionnel dans une phrase, c'est que cela reste de l'hypothétique.
On se prend juste à rêver d'utiliser cette source d'énergie pour des projets plus ambitieux. N'y aurait-il pas d'avancée scientifique si on ne se fixe pas des défis ?
Hypothétique oui....
Malheureusement pour ces rêveurs, la «réalité est bel et bien réelle»...
( Reality is real ! )
Rêver c'est bien amusant mais cela n'a pas vraiment sa place dans un tel article de journal.
Et non, les avancements technologiques ne sont pas fait sur une base de rêve... mais bien avant tout sur un base de raison.
Quel est le rôle des bactéries dans ce processus? Acidifier le sol?
Moi, je crois que ce n'est qu'un titre trompeur. Plante les mêmes électrodes dans le même milieu mais soumis à une irradiation qui tue tout et je crois que l'horloge va continuer à fonctionner.
Plante les mêmes électrodes dans le même milieu mais soumis à une irradiation qui tue tout et je crois que l'horloge va continuer à fonctionner.
Sans doute.
Mais ce point dépasse mes connaissances chimiques.
Ce qu'il faut pour que la pile fonctionne est une solution ionique. De mémoire, de l'eau pure ne fonctionne pas. De l'eau salé fonctionnerais. Dans le compost utilisé, est-ce les bactéries ou plutot le potassium de la terre par exemple qui sert d'électrolyte ?
Aucune idée.
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