Les changements climatiques ont déjà des répercussions importantes sur la végétation dans le Haut Arctique.
Dans cette région où l'on trouvait autrefois de la toundra rocailleuse, la végétation se transforme et devient de plus en plus verte, ce qui occasionne un autre phénomène qui pourrait accélérer le réchauffement climatique.
Le géographe confirme, pour la première fois, que les températures en hausse dans l'Arctique créent des changements majeurs chez les plantes qui y poussent.
Bon, arrêtons ici un instant... C'est peût-être la première fois que CE monsieur confirme ceci mais je peux vous assurer que ce n'est vraiment pas la première fois que quelqu'un «confirme pour la première fois» que les changements climatiques ont un impact en Arctique...
Cette fois-ci c'est la bonne ? La vraie première fois ?
Le pire est que personne ne mets honnêtement en doute le fait que l'Arctique c'est réchauffé dans les dernières années... Et la majorité des gens sont assez «allumés» pour comprendre que si l'été est «moins froid», les plantes s'en porteront mieux...
Ce temps chaud a changé la donne, puisque le nombre total de plantes qui poussent a doublé.
Dans les zones humides, cette masse a triplé depuis le début des années 1980.
Les plantes qui atteignaient à peine les chevilles des chercheurs touchent désormais leurs tibias.
Oups.. Cette phrase est difficile à concilier avec le titre du texte...
Je n'ai pas vu le rapport mais j'espère juste que celui-ci est plus méthodique que de mesurer entre la cheville et le tibia !
Ceci dit, voici ce que nous dit le texte:
Une étude comparative de la biomasse d'un site en Arctique entre 1980 et 2009 nous a permis de constater une augmentation de celle-ci. Dans les zone humides, cette augmentation est d'un facteur de 10. Le texte nous dit aussi que le nombre de plantes a doublé. Il faut par contre mettre en doute la pertinence de cette information: ce qui compte pour le reste du texte est vraiment la biomasse et non le nombre de plants...
Sans que cela fausse l'étude, ce qu'il faut remarquer ici est que celle-ci a été faite sur un seul site et que ce n'est qu'une comparaison entre deux années. Comment savoir que ce site représente vraiment tout l'arctique ? Et avec uniquement deux points de comparaisons, comment exclure les variations annuelles de climat local dans cette mesure de la biomasse. Autrement-dit, rien ne garantit qu'on ne soit pas tombé sur une bonne et une mauvaise année...
Ainsi, ce qui se passe sur l'île d'Ellesmere pourrait se généraliser dans le monde polaire.On parle de l'ile d'Ellesmere, on généralise mais ici on «localise»....
Après les faits, voici ce qu'en conclut l'étude:
Après les faits, voici ce qu'en conclut l'étude:
Toutefois, les conséquences de ces changements demeurent inconnues, selon le géographe.
Il a notamment expliqué que ces changements peuvent affecter les habitudes alimentaires de certaines espèces animales, comme le caribou, qui dépend, pour se nourrir, du lichen et de la mousse, qui pourrait se raréfier.
M. Henry affirme que la nouvelle toundra, plus touffue et dense, pourrait accélérer les changements climatiques parce que la végétation est plus foncée et absorbe ainsi plus d'énergie solaire. Cela est l'équivalent, selon certaines recherches, de doubler la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
M. Henry affirme que la nouvelle toundra, plus touffue et dense, pourrait accélérer les changements climatiques parce que la végétation est plus foncée et absorbe ainsi plus d'énergie solaire. Cela est l'équivalent, selon certaines recherches, de doubler la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Donc, dit autrement: on ne connais pas les impacts mais c'est sûrement mauvais....
Par exemple le lichen et la mousse pourraient se raréfier et cela pourrait avoir un impact sur les habitudes alimentaires du caribou ( impact qui, sous-entendu dans le texte, pourrait être négatif ). Oui cela se pourrait.... mais cela fait bien des «peut-être»...
Et voici le punch majeur du texte:
...la végétation se transforme et devient de plus en plus verte, ce qui occasionne un autre phénomène qui pourrait accélérer le réchauffement climatique. M. Henry affirme que la nouvelle toundra, plus touffue et dense, pourrait accélérer les changements climatiques parce que la végétation est plus foncée et absorbe ainsi plus d'énergie solaire.
Cela est l'équivalent, selon certaines recherches, de doubler la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Délire total que cette affirmation !
Délire total que cette affirmation !
Il est vrai qu'une surface végétale réfléchie moins la lumière qu'une surface de roche.
Et donc que le végétal se réchauffe légèrement plus que la roche en absorbant l'énergie de cette lumière. Cette énergie sera lentement retournée à l'atmosphère sous forme d'infrarouge.
Mais l'impact de ceci est infime comme il est possible de le constater dans une forêt.
Regardez une foret avec une caméra infrarouge. Le jour comme le soir, celle-ci ne sera jamais une très grande source d'infrarouge. En fait, le soir, la foret est plutôt sombre.
Si l'impact était significatif, cette foret ( particulièrement la canopée ) serait vu comme une source de chaleur bien visible, ce qui n'est aucunement le cas.
Que dire maintenant de la différence entre de la végétation aux chevilles et celle au tibias... Qui pense réellement que la réflexion de lumière entre ces deux environnement est si différente ?
Que dire du fait que sur l'ile d'Ellesmere, cette végétation, quelle que soit sa biomasse est enfouie sous la neige pour environ 10 mois sur douze et dans un tel cas, la réflexion est le blanc de la neige.
Que dire alors du peu d'impact que ce deux mois peut avoir sur la température de la planète, vu la faible surface impliquée et la si faible durée pour laquelle ce si faible réchauffement a lieu ?
Et finalement, que dire du fait que toute cette masse de végétation ( assumons qu'elle soit aussi grande que décrite dans le texte ) soit un puit de CO2 énorme. Toute cette biomasse est faite à partir de CO2. Tout ce CO2 est du CO2 de moins dans l'atmosphère.
Que dire de l'augmentation d'un facteur de 10 de biomasse souterraine ( ie: des racines ).
Les racines sont un des meilleurs puits de CO2 car lorsque la racine se décompose, le CO2 reste dans le sol, contrairement par exemple à des feuilles qui se décomposent et relâchent leur CO2 dans l'atmosphère.
Planter un arbre ici est bon, celui-ci absorbe du CO2.
Mais dans le nord, celui-ci devient mauvais car il absorbe la lumière ? ....
De la merde tout ça.....
François.
2 commentaires:
Je crois que tu ne devais que lire le titre et te mettre à pleurer et crier hystériquement, acheter des sacs d'épicerie réutilisables et envoyer de l'argent à GreenPeace ou Al Gore.
Déplorable mais effectivement c'est ce que beaucoup de gens font...
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