samedi 19 décembre 2009

Des psychologues atteint d'«activisme sévère».


Climat: les psychologues se mobilisent aussi
Et si la signature d'un nouvel accord sur le climat à Copenhague n'était pas tellement reliée à des considérations économiques et politiques qu'à des facteurs psychologiques?

Des psychologues affirment que notre tendance et celle des politiciens à vouloir réagir - ou pas- face aux changements climatiques est lourdement influencée par des facteurs psychologiques. Parmi les obstacles inconscients qui limitent notre propension à agir contre le réchauffement climatique, l'American Psychological Association, relève que

-Il est plus difficile d'avoir peur de quelque chose qui se produira dans un futur éloigné que dans l'immédiat. La hausse des températures, étalée sur plusieurs années, n'est pas perçue par l'esprit comme un danger personnel imminent et son risque semble réduit.
-En cas d'incertitude, les individus ont plus naturellement tendance à hésiter ou à ne pas agir du tout qu'à prendre des risques.
-L'homme a tendance à être «optimiste» et donc à penser que Mère Nature se chargera de régler le problème.
C'est l'American Psychological Association qui parle ici.
Que font ces gens ? Ils dénignent la raison!
Ils nous disent que signer ou non un accord tel celui de Copenhague n'est pas affaire de raison car disent-ils, celle-ci n'est pas fiable.
Ils nous parle de «peur». Comme si la peur avait sa place ici.
La peur, c'est pour ceux qui justement n'utilisent pas la raison.
Que vous soyez pour ou contre un traité tel que Copenhague, la peur ne devrait aucunement être dans le décors.


Et pourquoi la raison n'est pas fiable selon eux ? Parce que celle-ci est soumise à des obstacles inconscients (donc en dehors de la raison).

Quels sont ces obstables selon ces gens:
- Que l'humain priorise les dangers et accorde plus de priorité à ceux qui sont dans le futur immédiat qu'à ceux plus éloignés. Ces gens disent même déplorer que l'humain ne perçoive pas un danger probable étalé sur plusieurs années comme imminent (...)
- Qu'en cas d'incertitude, l'humain préfère ne pas agir au lieu de foncer tête baissé dans n'importe quoi. Et bien, oui, ce sont des humains, pas encore des zombies !
- L'optimisme est un obstacle à la raison ? En fait, ce que veulent dénoncer ici ces gens est ce que font la plupart des gens face à une incertitude: attendre et y voir plus clair.
C'est quoi qu'ils apprennent à l'école des psy ????

Juste pour le plaisir, inversons ces points pour voir le monde comme le souhaite cette adorable American psychological association:

- L'humain doit avoir peur. Et il doit avoir peur autant des dangers immédiats que des dangers potentiels qui surviendront après sa mort. Il faut percevoir une hausse possible de température sur 50 ans comme un danger imminent.
- En cas d'incertitude, la bonne démarche à suivre est de toujours foncer et prendre des risques. Ne jamais s'arrêter pour réfléchir et chercher à mieux comprendre.
- Toujours être pessimiste, toujours s'attendre au pire. Un danger potentiel est un danger imminent qui est certain de vous sauter en pleine face !

Des névrosés ! Des zombies dociles et névrosés !
C'est ce que prônent ces gens.

Ayez peur ! Tout peut et va arriver !
Ne pensez surtout pas et signez ici.

Malheureusement, les psychologues concluent donc que l'un des catalyseurs les plus efficaces pour le changement de comportement serait que le réchauffement climatique devienne plus réel, avec plus de canicules, de sécheresses, de restrictions alimentaires, etc. Mais il sera alors sans bien tard pour renverser la tendance...
S'il reste encore de vrai psy sur la planète, ceux-ci verront immédiatement qu'une telle phrase est une tactique digne d'un vendeur d'auto usagées pour inciter les gens à signer un contrat et n'est aucunement digne d'un psychologue honnête.
Utiliser la peur, déformer la réalité pour faire peur, c'est très noble hein ?

Tellement merdique sont ces gens qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils se trahissent en utilisant ces mots: « serait que le réchauffement climatique devienne plus réel».
Des psy qui renient la raison et la réalité, c'est plus des psy, c'est... c'est de la perversion !

De l'activisme, c'est ce que fait cette association de psy. Et de l'activisme de bien mauvaise qualité en plus.
Si j'étais un psy, j'écrirais au plus vite à cet organisme pour les dénoncer.

A tous les psy qui restent encore, c'est la crédibilité de votre «science» qui est en jeu. Affichez-vous comme des manipulateurs d'idées comme le font ces gens ici dans ce texte et votre crédibilité en prendra un coup.
Aurons-nous bientôt une nouvelle psychologie, la psychologie «progressive» comme nous avons maintenant la «science progressive» et depuis longtemps la «politique progressive» et l'«économie progressive» ?

Les scientifiques ont ignorés ces manipulateurs de réalité lorsqu'ils ont fait leur apparition dans la science. Leur inaction leur a couté la réalité et fait que maintenant 2+2 <>= 4.

“How can I help seeing what is in front of my eyes? Two and two are four.”
“Sometimes, Winston.
Sometimes they are five.
Sometimes they are three.
Sometimes they are all of them at once.
You must try harder. It is not easy to become sane.”

(1984, Orwell)

Francois.

1 commentaire:

Gilles Laplante a dit...

La sagesse populaire dit qu'il n'y a pas plus malade dans sa tête qu'un psy.
Quoi qu'il en soit, ils ne sont pas pire que les médecins, ministres en tête, qui ont participés au délire de la grippe du cochon. Tout ça démontre que le jugement ne vient pas avec le diplôme.
Caire n'aurait peut-être pas été si pire après tout;-)