mardi 22 décembre 2009

Deux mille ans de climat. Et le CO2 alors ?

Le sédimentologue de l'Institut national de la recherche scientifique - Eau, Terre et Environnement (INRS-ETE) a en effet participé à une vaste étude sur la température de l'Arctique au cours des 2000 dernières années, dont les résultats ont été publiés dans la revueScience en septembre. Sous la gouverne du climatologue Darrell S. Kaufman, de la Northern Arizona University, des spécialistes de six pays nordiques (Canada, États-Unis, Norvège, Danemark, Grande-Bretagne et Finlande) ont étudié des échantillons de sédiments lacustres, de cercles de croissance des arbres et de carottes de glace provenant d'une vingtaine de sites autour du pôle.
Premièrement, je ne dirais pas trop fort que mon étude est basée sur les cercles de croissance des arbres car on sait maintenant que cette science n'est aucunement fiable pour mesurer la température du passé.

Conclusion : non seulement la température augmente-t-elle rapidement en Arctique depuis un siècle, mais encore ce réchauffement survient-il malgré une tendance générale au refroidissement qui a lieu dans le Grand Nord depuis des millénaires.

«Cette tendance, on la connaissait parce qu'elle est une conséquence de la théorie plus générale de Milankovitch, qui fait que l'insolation est de plus en plus faible dans l'hémisphère Nord, et particulièrement dans l'Arctique», dit M. Francus.

Elles ont permis d'évaluer que l'énergie solaire parvenant à l'Arctique a graduellement diminué d'environ six watts par mètre carré (W/m2) depuis l'an 0 au nord du 65e parallèle; pour fin de comparaison, notons que le GIEC estime à environ 168 W/m2 l'énergie solaire se rendant jusqu'au sol en moyenne sur le globe. Cela s'est traduit par un refroidissement moyen de 0,22 °C par millénaire. Il y a bien eu, certes, des écarts entre les régions, mais la tendance générale demeure claire.

Les deux sites étudiés par M. Francus (deux lacs de l'île Ellesmere), par exemple, ne montrent pas un refroidissement sur 2000 ans, mais une température stable jusque vers 1900, à la suite de quoi l'actuel réchauffement planétaire se manifeste avec force.
Pour le mesurer, notre chercheur a analysé des varves provenant des deux sites, c'est-à-dire les couches de sédiments qui se sont déposées été après été au fond des lacs. «L'idée, explique-t-il, c'est que pour qu'une varve soit plus épaisse, il faut qu'il y ait eu plus de sédiments charriés par l'eau de fonte des glaciers, donc qu'il y ait eu plus de fonte, et donc qu'il ait fait plus chaud.»

Entre l'an 0 et 1900, les varves annuelles de Pierre Francus mesuraient en moyenne 0,4 mm d'épaisseur, mais faisaient 0,8 mm après 1900. Du simple au double. Et de manière plus générale, les indicateurs analysés par l'équipe de Darrell S. Kaufman montrent un redressement des températures arctiques d'environ 0,7 °C en 1950 et de 1,4 °C au cours de la dernière décennie - et ce, même si les cycles de Milankovitch auraient normalement dû poursuivre le refroidissement du Grand Nord jusqu'à nos jours!
Si tout ceci est vrai, c'est une bonne nouvelle car contrairement à ce qu'espèrent ceux qui ont publiés cette étude, elle démontrerait que le CO2 n'est pas en cause.

Premièrement, regardons quelques fait énoncés:
- Cela s'est traduit par un refroidissement moyen de 0,22 °C par millénaire.
- Il y a bien eu, certes, des écarts entre les régions, mais la tendance générale demeure claire.

Les deux sites étudiés par M. Francus (deux lacs de l'île Ellesmere), par exemple, ne montrent pas un refroidissement sur 2000 ans, mais une température stable jusque vers 1900
Oups.... Une tendance générale claire mais que ne se reflète aucunement dans les deux sites étudiés ici ?
D'ou nous vient cette tendance alors ?
Et comment justifier que la méthodologie est satisfaisante si, au dire de l'auteur lui-même, les résultats obtenus ne concordent pas avec une des prémisses de base qui est que l'arctique se refroidit à cause du cycle de Milankovitch.

Entre l'an 0 et 1900, les varves annuelles de Pierre Francus mesuraient en moyenne 0,4 mm d'épaisseur, mais faisaient 0,8 mm après 1900. Du simple au double.
Wow ! En 1901, le monde n'était pas encore ce qu'il est. Cette hausse (supposée) de chaleur a bien plus de chances d'être attribuable à la variation naturelle qu'au CO2 à cette époque !

Mais que dire d'une étude qui ignore encore le réchauffement de l'optimum climatique médiéval et le refroidissement de la petite age glaciaire. Le ClimateGate nous a démontré toute la manipulation qu'ont fait les scientifiques pour faire disparaitre ces variations et nous montrer le climat comme stable jusqu'au début de l'industrialisation.

Et de manière plus générale, les indicateurs analysés par l'équipe de Darrell S. Kaufman montrent un redressement des températures arctiques d'environ 0,7 °C en 1950 et de 1,4 °C au cours de la dernière décennie - et ce, même si les cycles de Milankovitch auraient normalement dû poursuivre le refroidissement du Grand Nord jusqu'à nos jours!
Plutôt biaisé comme conclusion.
Si l'on croit ces gens, le climat n'est influencé que par le cycle de Milankovitch.
Mais ceci est évidemment totalement faux.

Pour nous faire avaler ceci, ils font disparaitre toute variation du passé.
Pourtant, on n'a qu'à regarder l'histoire des Vikings pour comprendre qu'il a déjà fait beaucoup plus chaud que maintenant dans le nord. On n'a qu'à regarder l'histoire de l'europe ( qui est beaucoup plus fiable que des couches de vases ) pour voir qu'il a déjà fait plus chaud et plus froid que maintenant.

En nous affirmant que les températures auraient dues se refroidir mais se sont réchauffés, ce qu'ils insinuent est que ceci est du au CO2.
Mais cette manigance démontre que la seule preuve que ses gens sont capable de produire est l'attribution par défaut. C'est à dire que si aucune autre cause n'existe, ce ne peut qu'être le CO2.

C'est pour cela qu'ils sont si actifs à réécrire le passé pour en faire disparaitre les preuves...
La réalité est le dernier de leur soucis...

Francois.

4 commentaires:

Gilles Laplante a dit...

Se baser sur deux lacs de l'île Ellesmere pour déterminer le climat de la planète est d'un ridicule consomé.
Se baser sur l'épaisseur des couches de vase successive c'est ne pas tenir compte de la compressibilité du matériau. Il est évident que les couches d'il y a deux milles ans seront plus minces que les couches d'il y a 20 ans. En faire un rapport direct avec la température relève du charlatanisme.

Tym_Machine a dit...

N’oubliez pas de venir voter à mon dernier sondage et bonne année 2010!!!

Francois a dit...

Merci !
Et à toi aussi...

Francois.

Jean-Daniel Bourgault a dit...

Gilles Laplante est un âne! Pensez-vous sincèrement que l'étude de Pierre Francus ne se base que sur 2 lacs seulement??? Vous n'avez pas lu l'étude... M Francus a étudié deux lacs mais ses collègues en ont étudiés plusieurs dizaines. L'article du Soleil était une vulgarisation archisimplifiée d'un article, scientifique celui-là, paru dans Science. L'article du Soleil ne visait qu'à mettre en évidence le travail d'un chercheur de Québec. Quand aux commentaires de Gilles Laplante sur l'épaisseur des couches de vase, il est tellement ridicule que ça fait mal. Pensez-vous que les analyses ne tenaient pas compte de la conmpressibilité du matériaux!!?? C'est quoi le problème? Vous avez peur de perdre vitre char??