vendredi 1 janvier 2010

Animals 'on the run' from climate change

Animals 'on the run' from climate change
Plants and animals will need to move at an average rate of a quarter of a mile a year to escape climate change over the course of this century, according to scientists.

For species in flatter, low-lying regions such as deserts, grasslands, and coastal areas, the pace of the retreat could exceed more than half a mile a year, it is claimed.
Creatures and plants only able to tolerate a narrow range of temperatures will be most vulnerable, said the researchers.
Those unable to match the migration speeds needed to escape the effects of global warming could vanish into extinction.Plants in almost a third of the habitats studied were thought to fall into this category, the scientists reported in the journal Nature.
Fragmentation by human development made the situation more perilous in some areas as it left many species with "nowhere to go".

Surveillez votre érable car il est possible que celui-ci se pousse lentement chez le voisin à cause du réchauffement climatique !
Un demi mille par an. C'est environ 9 centimètres à l'heure. Ca laisse une grosse trace dans la pelouse ca !...

Mais blague à part, tout ceci est de la fiction.
Evidemment, personne n'a encore vu son jardin se pousser au nord de quelques mètres.

The researchers combined data on climate and temperature variation worldwide with projections to calculate the "temperature velocity" for different habitats. This is a measure of how fast temperature zones are moving across the landscape as the planet warms - and how quickly plants and animals will need to migrate to keep up.
Ces gens imaginent le climat d'une bien drôle de facon, comme si la température était une donnée statique et constante. Mais la réalité est tout autre.

Le réchauffement climatique n'est absolument pas comme la température dans une pièce.
Un réchauffement climatique de 0.6C n'est pas l'équivalent d'augmenter la température d'une pièce.
La température à un lieu donnée varie énormément d'une heure à l'autre, d'un jour à l'autre, d'une saison à l'autre.

Qu'est-ce qu'on mesure lorsque l'on mesure le réchauffement climatique ( d'un lieu ) ? On mesure la somme/moyenne de toutes les températures de ce lieu. ( En théorie, car en pratique, ceci est impossible à faire ).
Ce qu'il faut comprendre ici est que par exemple si plusieurs nuits ne descendent qu'à -10 au lieu de -15, la température globale sera mesurée comme plus chaude. S'il y a plus de jours chauds en été, la température globale sera aussi plus haute. C'est une moyenne....

Présentement, cette moyenne basée sur 365 jours se chiffre à 0.6C environ au dessus d'il y a 100 ans. Et de plus, la variation est sensiblement la même: c'est à dire que les records de chaleurs et les canicules ne sont pas plus fréquentes qu'il y a 100 ans.
Certains douterons de cette affirmation mais ils devraient regarder les froids des dernières années et le fait que nous n'avons pas eu de vraies canicules depuis plusieurs années au Québec.

A partir de ceci, qui pense vraiment que mon érable a chaud au point de ramper chez le voisin ?
Il est évident que pour une plante ou un animal, ce changement est totalement imperceptible.

Ces pseudo-scientifiques ont une vision plutôt simpliste du monde.
Ils s'imaginent que la réalité d'un climat est aussi simple qu'un chiffre dans un ordinateur.
Ils s'imaginent aussi que la température est le seul facteur affectant le monde. Pourtant, quiconque connait les plantes sait très bien que l'eau est un facteur aussi important que la température. L'eau permet de résister à la chaleur. La neige permet de résister au froid.

Et soyons réaliste, aucune plante ou animal n'a présentement le gout de migrer plus au nord cet hiver !
Francois.

1 commentaire:

Gilles Laplante a dit...

Depuis l'invention du thermostat, il y a de pauvres cons qui cherchent qui contrôle celui de dame Nature. Le pire, c'est qu'ils pensent l'avoir trouvé.