mercredi 17 février 2010

Bulle immobilière au Canada....


On dirait que tout le monde commence finalement à se réveiller et réaliser qu'il y a une bulle immobilière au Canada.
Quand le ministre des finances avoue lui même que «non, mais peut-être que oui, sans doute mais certainement pas et qu'on ne peut le savoir et si on le savait ce serait grave mais sans conséquences» ( C'est ce que donne le discours de ces gens résumé en une phrase... )
Et bien, soyez certain qu'il y a effectivement une bulle...

Bulle ou pas

Même s'il se garde bien d'accréditer la thèse d'une bulle immobilière, le ministre des Finances Jim Flaherty reconnaît, par les mesures annoncées hier, que la situation est préoccupante. Il ferait mieux de garder l'oeil ouvert. Si une bulle devait s'avérer, les resserrements qu'il vient d'effectuer ne suffiraient pas à prévenir son éclatement.
«Il n'existe aucune indication claire de la formation d'une bulle immobilière», a répété le ministre Flaherty.

Ceci est le texte de Mme Krol, mais toutes les analyses sur la situation font la même erreur.
Tout ces gens comprennent qu'il y a une bulle. Ils comprennent que celle-ci et les taux d'intérêts sont intimement liés.
Accorder des prêts hypothécaires à des clients incapables de les assumer n'est jamais une bonne idée. À la veille d'une hausse de taux d'intérêt, c'est courir au désastre.

Mais c'est quoi le blocage ici ? Il est si évident que cette bulle est causée justement par ces taux d'intérêts bas ! Pourquoi ces gens sont incapables d'additionner 1 + 1 ?

Est-ce si difficile de comprendre que l'achat de maison est facilité par le crédit à (quasi) 0% ?
On accuse les trop petites mises de fond, le refinancement facile, et toute autre manifestation de ce crédit gratuit mais sans remonter d'un cran à la source...

Est-ce une ligne qu'ils sont conditionnés à ne pas franchir ?
Aucune analyse dans nos médias ne réclame une hausse immédiate des taux d'intérêts pour arrêter cette folie.
Tous ont pourtant peur du moment auquel la Banque du Canada va se décider à augmenter ces taux d'intérêts. Mais personne n'ose réaliser que plus ce moment est retardé, plus les conséquences seront graves.

Et surtout, personne n'ose remettre en question toute cette manipulation des taux d'intérêts, source de toutes nos crises économiques.
Pourtant, 1 + 1 = ?

François.

2 commentaires:

Kutufer a dit...

Merci beaucoup pour votre analyse percutante et claire. Je suis moi aussi du même avis que vous à savoir que le Canada navigue en ce moment en pleine «belle bulle» immobilière qui a démarré depuis l'explosion de celle aux "Uessa". On nous avait fait croire que ce type de bulle ne pourrait pas exister au Canada et que notre pays n'était pas touché.
Moralité, une première vague de personnes s'étaient ruées vers l'acquisition de maison vers la fin de 2008 en se disant sûrement «avant que ça ne se gâte par ici aussi». Après que le gouvernement Harper ait finalement ouvert les yeux et compris qu'il y avait bel et bien une mini-crise aussi au Canada, on a vu alors la Banque du Canada abaisser le taux d'intérêt à son plancher historique de 0,25%. C'est là qu'il y a eu la 2e vague d'acheteurs (ceux qui ont le plus contribué à gonfler cette bulle), faire affoler le marché de l'immobilier. Pour moi les facteurs amplificateurs sont: 1)le rachat de garantie des prêts hypothécaires aux banques par la SCHL, 2)la faiblesse du taux d'intérêt, 3) le conseil des proches, 4) les spéculateurs et 5) les agents d'immobiliers.

1.- Le rachat de l'assurance des prêts hypothécaires auprès des banques par la SCHL a encouragé les banques à accorder plus de prêts "à risque" à leurs clients sachant que ce risque sera supporté par la SCHL et les contribuables;
2.- La faiblesse du taux d'intérêt a poussé des gens aux revenus modestes de prendre des prêts dépassant leur capacité réelle de remboursement (aidés par les conseils des agents d'immobilier qui leur dise que c'est le bon moment où jamais);
3.- Les proches des acheteurs leur conseille aussi d'acquérir une propriété le plus vite possible plutôt que de "moisir" dans des immeubles en location. Toutefois, ces bons conseils ne peuvent s'appliquer à tout le monde de la même façon;
4.- Les spéculateurs, aidés par les agents d'immobilier, ont réussi à faire grimper vertigineusement les prix des maisons. Ils ont bien reussi leur coup;
5.- Les agents d'immobilier disent au futurs acheteurs que les prix des maisons vont continuer à grimper sur les 5 prochaines années (les gens se pressent donc...) en plus de gonfler artificiellement la valeur des maisons (pour leurs profits personnels).

Comme par hasard, la moyenne d'âge des deux vagues d'acheteurs serait dans la gamme 27-35 ans. Il s'agit donc de personnes qui habitaient soit chez les parents ou bien qui ont fondé une famille et qui voudraient quitter la location. Le besoin est donc réel et générationnel mais l'engouement a créer un monstre qui commence à devenir incontrolable, et n'est peut être pas encore contrôlé non plus. Les nouvelles mesures ne touchent directement que les nouveaux acheteurs. Que dire de ceux qui ont déjà une propriété et qui n'auraient jamais pu remplir les nouveaux critères?

il faut que ca pete a dit...

Bonjour, J’espère que tout ca va peter dans 2-3 ans quand va venir le temps de m’acheter une maison De toute façon les prix vont baisser dans l’avenir puisque les BB boomer vont vouloir vendre leurs maison pour aller ailleurs qd les soins ne seront plus gratuit, ou en pension dans un hlm, etc.. il va y avoir trop de maison pour ceux qui en veulent.. les prix vont donc baisser.. en plus je n’ai jamais compris comment on peut vendre une maison + de 200k$ lorsqu’on a payer celle-ci 85k$ il y a 15 ans.. je me suis informé un terrain à 45k$, un kit de maison laprise bungalow à 60k$ (novo climat, etc) + main d’oeuvre environ 75k$ (jexagere pour comparaison) et la facture se monte à moins qu’une veille maison usée qui pue d’un étranger. Les jeunes achetez neuf laissez les vieux dans les maison tout pourri qui baisse Si vous croyer trouvez un deal pour une maison à 125k$ aller qd même voir ce que vous pouvez avoir dans le neuf pour 125k$. OUI OUI il y en a!! Exemple: Chaâteau-Richer (banlieu Québec). Une maison serai supposer perdre de la valeur avec l’age puisque c un puit sans fond comme une voiture que tu réparais tout le temps. FIN de l’histoire achetez que du NEUF c moins cher et on est plus heureux!!!