jeudi 4 février 2010

La biodiversité, le nouveau dada de l'ONU ?


Perdant de plus en plus de terrain avec leur machine réchauffiste, l'ONU semble vouloir se diversifier (...) en utilisant la biodiversité comme nouveau véhicule de propagande.

L'extinction des espèces, nouveau défi écolo
L'humain est responsable d'un taux d'extinction des espèces vivantes jusqu'à 1000 fois plus élevé que le taux naturel, et près d'un quart de toutes les espèces vivantes pourrait disparaître d'ici le milieu du siècle.
Gouvernements et entreprises ne pourront ignorer cette crise.
C'est du moins ce que croit le secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique de l'ONU, Ahmed Djoghlaf.
Same old song and dance...
Ne reculant devant rien, l'ONU est toujours prête à nous offrir de beaux chiffres très convainquants. Ne restera qu'à créer un organisme «scientifique» pour «prouver» hors de tout doutes ces allégations ?

1000 fois plus élevé que le taux naturel, c'est pas mal...
1/4 de toutes les espèces vivantes disparues d'ici 2050 ?
C'est chiffres sont bien difficile à avaler...
Le pire est que si vous consultez les listes d'espèces disparues/menacées, vous verrez que très peu d'espèces sont rayées du monde à chaque année.
Celles qui disparaissent sont à plus de 99% du temps des espèces dont nous ne connaissons pas encore l'existence mais que nous estimons disparues...
Il est si facile de faire une petite erreur de calcul en comptant des choses dont nous ignorons l'existence...

Quoi qu'il en soit, attendons ici que les études « confirmant» ces affirmations soient faites et publiées avant de critiquer... Non ?

Ce dernier soutient que les pays se donneront cet automne, à la 10e Convention sur la diversité biologique à Nagoya au Japon, un outil de protection des espèces vivantes qui pourrait changer la donne environnementale et les relations commerciales entre pays industrialisés et pays en développement.
Les pays tenteront d'adopter le 29 octobre prochain un protocole sur l'accès et le partage des bénéfices découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Plantes, médicaments et séquences génétiques extraits des espèces propres aux pays en développement pourraient valoir leur pesant d'or pour ces mêmes pays.
«Le protocole de Nagoya sera le nouvel ordre économique mondial. C'est l'outil du XXIe siècle», a affirmé M. Djoghlaf lors d'une conférence organisée hier par le Conseil des relations internationales de Montréal.
Ha non !!!!! Ça recommence.....
«Conférences», «changer la donne environnementale», «changer les relations en pays industrialisés et pays en développements», «protocole», «nouvel ordre économique mondial», «outil du 21 siècle».
Où est-ce que j'ai déjà tout entendu cela donc ?.....

Moi qui pensait que la biodiversité avait comme un rapport avec l'idée de préserver des espèces...:
Les pays tenteront d'adopter le 29 octobre prochain un protocole sur l'accès et le partage des bénéfices découlant de l'utilisation des ressources génétiques. Plantes, médicaments et séquences génétiques extraits des espèces propres aux pays en développement pourraient valoir leur pesant d'or pour ces mêmes pays.
En vertu du nouveau protocole, les compagnies pourraient devoir verser des redevances et effectuer des transferts technologiques vers les pays hébergeant les espèces.
Sacré ONU, la subtilité, c'est pas leur fort...
Ces gens n'ont absolument rien à en foutre de la biodiversité, c'est le partage des ressources qui les allument.

Selon l'ONU, la crise de la biodiversité, amplifiée par le réchauffement climatique constitue une bombe à retardement
Pathétiques, insignifiants et malhonnêtes ! C'est l'ONU dans toute sa splendeur...
La peur du réchauffement climatique s'estompe, combinons une nouvelle peur à celui-ci...
La, vous aurez encore peur !

Par ailleurs, Ahmed Djoghlaf soutient que le Canada continue à faire bonne figure en matière d'environnement et de biodiversité, même si le gouvernement actuel poursuit des «intérêts à court terme», comme le développement de l'industrie des sables bitumineux, qui vont à l'encontre des objectifs de protection des espèces.
Alors, M. Djoghlaf, quels sont ces fameux objectifs de protection des espèces que vous nous mettez en pleine face ?
Cette association gratuite entre «extinction des espèces» et «sable bitumineux» trahis bien la tactique que vous désirez exploiter: la haine du progrès, de la technologie ressentie par tant de gens. Oserez-vous jouer la même carte anti-technologie que vous avez joué avec la saga du CO2 ?

Je vous conseille de mieux répéter en coulisse avant de venir chanter ainsi en public. Avec la biodiversité, vous devez changer le refrain !
C'est n'est pas la technologie, le progrès ou le bien être qui est la cause de la disparition des espèces. La principale cause est la démographie.
Et la croissance démographique, c'est dans les pays en développement que cela se passe...

Vous devez trouver mieux que les sables bitumineux ici. Ceux-ci ne sont aucunement une menace pour la biodiversité. La surface d'exploitation de cette industrie est infime face à la grandeur de la forêt boréale. Et cette forêt est loin d'être un havre de biodiversité, elle est plutôt homogène... Je doute même qu'il soit possible d'attribuer ne serait-ce qu'une espèce qui serait menacée par cette exploitation.

Mais, bon, M. DJoeLaf, vous n'avez qu'à créer des études scientifiques pour me contredire....

François.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Le GIEC a perdu toute crédibilité scientique en achetant le silence de certains et en graissant certains pour faussser les données.

Le GIEC et le WWF, même combat : la biodiversité...

Il ne reste qu'à harponner Paul Watson pour que le tableau soit complet...

Brigitte Bardot nue couverte d'une peau de phoque leur fera une belle première page de magasine écolo