Il semble bien qu'on se dirige vers l'instauration d'une politique de Cap&Trade du Co2 avec cible fixe d'intensité au Canada. C'est du moins ce que les Coalitionistes proposent de mettre en place.
Évidemment ce qui peut nous sauver est la complexité de mettre un tel système en place: ça prend au moins 1, sinon deux mandats pour en venir à bout selon les tentatives faites ailleurs. On peut espérer que d'ici là, un prochain gouvernement ( ou une nouvelle coalition ) reculera sur cette mauvaise idée.
Sérieusement, on peut assumer qu'en rejetant le parti Liberal aux dernières élections, la population ait dit non à une taxe sur le CO2.
Et bien, ça vous apprendra ( selon M. Dion ) car puisque vous avez dit non à une taxe, vous allez vous faire imposer le Cap&Trade.
Peu de chose peuvent vous faire souhaiter une taxe mais la bourse du carbone en est une.
Je ne vais pas repasser tous les problèmes d'une telle politique, ils sont la...
Mais il est quand même intéressant de savoir qu'un des principal architecte de la bourse de carbone discutée dans le protocole de Kyoto est la défunte compagnie Enron qui prévoyait y faire des millions en spéculation.
Les trois problèmes principaux d'une telle bourse sont:
- Sa vulnérabilité à la corruption ( gouvernementale et corporative ).
- Les cibles fixes d'émissions qui pénalisent toute croissance économique.
- L'impossibilité de planifier le coût du 'Trade' de la chose qui est continuellement sujet à des manipulations gouvernementales et à la spéculation qui en découle.
Est-ce vraiment logique que les Coalitionistes qui prennent le pouvoir parce que le gouvernement Conservateur ne fait "rien pour la crise économique" optent pour une politique étouffant la croissance économique ?
L'implantation d'un Cap&Trade Canadien ne peut pas être faite sans être un enjeux électoral tellement l'impact sur l'économie et les entreprises est important.
François.
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