jeudi 15 janvier 2009

Encore la montée des océans

Encore la montée des océans. Cette fois, c'est en Afrique que le scénario se passe: La montée du niveau des mers menace des villes africaines

On y apprends que des villes telles Le Cap, Lagos et Alexandrie sont menacées par la montée des océans.
Dans ce scénario on y apprends que les pays Africains n'ont pas de résistance face aux  catastrophes naturelles. Cela nous est annoncé 
sans y définir ce qu'est la résistance qui leur manque. Est-ce des ressource ?, de la résistance physique ?. A vous de laisser aller votre imagination.

On y apprends aussi que les océans en ceinture de l'Afrique sont très «soupe au lait». Vous les réchauffez légèrement et celles-ci montent comme des malades: dans le texte, 2.5 mètre en 25 ans ! 10 cm par année. Effectivement, si ce scénario était la réalité, faudrait les sortir de là au plus vite.

Ce qui n'est pas très bien expliqué dans le texte est que ce n'est pas du tout la hausse des océans  qui est la cause initiale du problème de ces villes mais bien les tempêtes. ( Le 2.5 mètre en 25 ans est fictif et peu être ignoré, ça n'a aucun rapport avec le problème. )
Le vrai problème est que durant une bonne tempête, le niveau de l'eau peut augmenter de 1 et même 2 mètres et ce, pas en 25 ans mais en moins de 25 heures... ( Vous vous rappelez Katrina ?... )
Ce danger existe et est bel et bien réel. Il a toujours existé et pour citer Alexandrie comme exemple connu: ça fait plus de 2300 ans que la ville existe, elle en a vu d'autres des tempêtes.

Il est bien faux de nous faire croire que les habitants de ces villes vont migrer sous la forme de ce qui est maintenant appelé des «réfugiés climatiques» suite à une catastrophe naturelle. Suite à une catastrophe, comme c'est le cas aussi suite à une guerre, les gens qui se sont réfugiés retournent à ce qu'ils appellent le «chez eux» et la plus que grande majorité n'errent pas comme des zombies climatiques à la recherche d'une terre promise. ( Où sont les milliers de «réfugiés techtoniques» suite au tsunami  d'il y a quelques années ? ... Rentrés chez eux pour la plupart. )

On nous laisse croire dans le texte que la force et la fréquence des tempêtes est à la hausse. Évidemment, sans le dire clairement, ni sans nous présenter de chiffres. Pourquoi ? Et bien c'est simple, c'est parce qu'il est présentement impossible de trouver une tendance soit à la hausse, soit à la baisse, ni dans la force, ni dans la fréquence des tempêtes. Oui, certainement que vous avez tous entendu le contraire. Mais quand les chercheurs ( statisticiens ) s'obstinent sur ce qu'il faut compter comme une tempête et sur quelle période il faut regarder, et que chacun est capable de publier ce qu'il désire, hausse ou baisse,  c'est que la tendance, s'il y en a une n'est pas significative.

Évidemment, pour celui qui reçoit 2 mètres d'eau en pleine face, c'est 2 mètres de trop quelle que soit la fréquence ( en passant, cette fréquence est en année et non en semaines ! ). 
Et c'est justement la l'idée que je veux dire: les tempêtes c'est un problème, tout court.
Qu'il y ait une chance sur 100 de plus ou une de moins d'avoir une telle tempête en pleine face à cause du réchauffement climatique n'est pas pertinent. Qu'il y ait 75 millimètres de plus d'eau sur les 2 mètres à cause de la hausse de océans ( 3mm par année pour 25 ans, le pire scénario ) ne change vraiment pas grand chose, c'est le 2 mètres qui fait mal, je vous le jure !

Ce qui est demandé est de passer sous silence ce 2 mètres et de trouver catastrophique qu'il pourrait y avoir 0.075 mm de plus par dessus cela dans le futur.
_____

Donc, pour résumer, les villes d'Afrique sont moins prêtes à faire face à des hausses du niveau d'océan durant de grandes tempêtes.  Possiblement, mais est-ce que quelqu'un pense vraiment que la Nouvelle-Orléan était prête elle ?

Qu'est-ce que le texte nous propose comme solution ?
Faire des études études sur la gestion de risque et sur les impacts de la hausse des océans...

...selon qui le gouvernement local «se préoccupe plus du développement de Lagos» que de la gestion des risques.
La ville est cependant plus préparée que d'autres en Afrique, et le gouvernement local a commandé une étude sur les effets de l'élévation du niveau des mers.


Ouf..., amenez la votre tempête, j'ai mon étude sur les effets de l'élévation du niveau des mers pour la recevoir...

Et qu'est-ce qui est proposé pour éviter que les habitants en bordure de l'océan soient inondés durant les tempêtes ( et deviennent des zombies climatiques ? )  ? Simple, les déporter... le gros bon sens non ?

Selon M. Brundrit, il faut créer «des zones tampons le long des côtes» vulnérables et y restreindre le développement.

Petit comique ce M. Brundit. Comme si la côte de la ville de Lagos par exemple avait des endroits vierges en façade de mer...  ( La première photo de ce message est la ville de Lagos )
S'il veut créer des zones tampons, il devra exproprier... 
Et pour contrer une hausse de 2 mètres, selon la géographie, ça peut être pas mal gros comme zone.

Pas simple comme solution. 
J'opterais pour des digues brise lame derrière les hôtels en bordure de l'océan mais qu'est-ce que j'y connais dans le domaine, hein ?
Une chose est certaine, c'est pas un problème écologique, c'est un problème d'urbanisme.

François.

Aucun commentaire: