vendredi 13 mars 2009

La saga des phoques continue...

L'analyse de M. Cardinal dans la Presse sur la situation me semble correcte:

Il n'y a qu'un point que M. Cardinal a oublié et que les gouvernements ne peuvent se permettre d'évoquer sans courir le risque de provoquer un débat sur la question.
Ce point est le plus important, le seul important en fait selon-moi une fois qu'il est établit que le phoque n'est ni en danger de disparaître, ni une victime de cruauté autre que celle due au fait que nous sommes des carnivores.

Ce point important est le coté humain. C'est le droit que les gens ont d'exercer un métier sans jugement de valeur des autres.
Et ce droit est un droit fondamental, il est au dessus des gouvernements et au dessus de notre jugement de valeur.

Nous présenter l'argument de l'impact économique est sans pertinence. Que cette industrie soit rentable ou non n'est pas un argument. Seul ces chasseurs sont en mesure de décider de la pertinence pour EUX de pratiquer ce métier.
Vous avez tous droit à votre opinion sur ce métier, vous avez le droit de débattre à qui veux vous écouter des vos points. Mais personne, absolument personne n'a le droit d'empêcher ces gens de pratiquer ce métier ( ou n'oublie pas ici que la continuité du phoque en tant qu'espèce est assurée ).
Ce terrain de décider quel métier est moralement correct est un terrain très glissant vers le socialisme.

Ce que doit faire le gouvernement du Canada est de se pointer à l'UE et leur faire la morale sur le respect des droits humains, de les confronter face à leur intolérance et leur illogisme.
Mais voila, c'est pas facile pour notre gouvernement de faire cela puisqu'il risque de se faire remettre en pleine face tout les cas ou celui ne pratique pas ce qu'il prêche et ce, avec ses propres citoyens.
Ni le Canada, ni l'Union Européenne n'ont les libertés individuelles de leurs citoyens très haut dans leur échelle de valeurs.
Et vous ?

François.

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