jeudi 5 mars 2009

Le Venezuela: et dire que vous croyez encore à l'état tout puissant.

Dire qu'il y a encore énormément de gens qui pensent qu'un gouvernement interventionnisme est une bonne chose. Pourtant, c'est pas les exemples qui manquent pour prouver à quel point l'économie d'un pays dégringole en spirale à partir du moment où le socialiste est mis en place.

Le Venezuela est le tout dernier laboratoire socialiste. Il est intéressant de voir les conséquences des actions de ce gouvernement, conséquences qui ont été documentées mainte et mainte fois mais qu'une majorité de gens refuse d'accepter en se disant que si c'était un bon gars à la tête de ce pays, ça ne se passerait pas ainsi... Vraiment ?

Venezuela's Hugo Chavez tightens state control of food amid rocketing inflation and food shortages
La théorie est simple et bien connue dans ce cas-ci. Mainte et mainte fois il a été démontré que le contrôle des prix mène nécessairement à une rareté de ce produit pour lequel le prix est fixé.

Pourquoi ? C'est bien simple. Comme le prix est fixe, les producteurs sont incapable d'en rentabiliser la production. Évidemment, ce sont les plus petits producteurs qui tombent en premier, abandonne cette production pour se tourner vers un produit plus rentable. Ce sont donc uniquement les très gros producteurs qui réussissent à survivre, ce qui en réduit totalement toute compétition. Tot ou tard, même les plus gros seront incapables de produire, et voila la pénurie.

Pour contrer cette tendance, les gouvernements ont deux choix: fixer encore plus de prix des produits servant à produire le premier pour le rendre rentable à nouveau. Évidemment, le problème n'est que refilé à d'autres producteurs. Ceci n'a comme fin théorique qu'un gouvernement socialiste fixant les prix de tout.

L'autre approche, celle de nos gouvernements interventionnismes est de se retourner et de subventionner par en arrière ses producteurs pour qu'ils réussissent à produire et rester en vie.
Quel est le résultat final: une industrie de géants à la solde des subventions gouvernementales, régnant dans un oligopole crée par le gouvernement. Les gens eux pensent payer moins cher le produit mais dans le fond le payent beaucoup plus cher qu'il le feraient sans intervention car il faut compter l'impôt servant à subventionner ces producteurs.
Des exemples ici au Québec: le porc, le lait. 

Tout ceci est exactement ce qui se passe présentement au Venezuela. 

François.

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