lundi 29 juin 2009

Greenpeace: «le CO2, ce n'est qu'un prétexte»


OK, ce n'est pas ainsi que Greenpeace formule cet énoncé mais c'est tout comme...

Le captage du carbone n'est pas la solution parfaite
Le principe est simple en théorie, mais le débat divise: pour survivre au réchauffement climatique, il suffit d'investir des milliards de dollars pour enfouir le dioxyde de carbone (CO2) dans le sol.
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Le CSC capte les émissions de gaz à effet de serre (GES) à leur source (dans le cas, par exemple, d'émissions provenant des centrales thermiques alimentées au charbon), en extrait le dioxyde de carbone, le liquéfie et l'enfouit à jamais dans les profondeurs sous-terraines.
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L'Agence internationale de l'énergie affirme, quant à elle, que le CSC pourrait réduire les émissions de CO2 des centrales de plus de 85 pour cent....
C'est en gros l'idée, capturer le CO2 à la source et l'enfouir. Possibilité de réduction d'émission au delà de tout ce qui serait possible avec tout les accords post-Kyoto à venir.

Mais en revanche, les opposants, comme Greenpeace, grincent des dents.
Pourquoi, demandent-ils, est-ce que de toutes les technologies disponibles dans tous les laboratoires du monde entier, les leaders de la planète ne misent-ils pas sur le solaire et l'éolienne, plutôt que sur une technologie qui ne sert seulement qu'à soutenir la vieille industrie polluante du charbon?
«Nous devons choisir notre avenir. Voulons-nous un avenir d'énergie verte ou voulons-nous un avenir d'énergie noire?», questionne Emily Rochon, de Greenpeace, en entrevue depuis Bruxelles, en Belgique, où elle patrouille sans relâche les couloirs et les bureaux, en tentant d'influencer les fonctionnaires de l'Union européenne afin qu'ils délaissent le charbon.«Le CSC ne nous y mène pas.
Il garde en place les infrastructures d'énergie fossile et hisse ce type d'énergie au haut de l'agenda énergétique, fait-elle valoir. Nous n'avons jamais donné à l'énergie renouvelable la chance qu'elle mérite, alors elle n'a jamais pu prendre son envol.»
Voici la position de Greenpeace sur le sujet.
Mais selon cet organisme, la planète court à sa perte, il faut agir sans plus tarder, il ne reste que quelques années pour réduire considérablement nos émissions de CO2.

Il est donc évident que Greenpeace ne croit aucunement à son épouvantail du CO2.
Si le danger était si imminent, si réel, personne avec une tête sur les épaules oserait cracher sur la capture du CO2 sur une base de principes verts. Le danger que vous prônez impose d'envisager toutes les solutions possibles.
Mais Greenpeace n'a absolument rien à foutre du CO2, pour ces gens, ce n'est qu'un prétexte pour mettre en place une idéologie plus grande, comme ils l'affirment ici.

C'est qu'avec votre message, vous vous peinturez dans le coin:
Où vous avouez que le danger du CO2 n'est pas aussi imminent que vous le chantez, où vous passez pour des gens idéologiques, refusant des solutions concrètes sur une base de principes verts, prêts à sacrifier l'humanité au nom de cette idéologie.

«Le CSC est un concept tellement mal compris qu'il s'écroulera sous son propre poids», prédit l'activiste de Greenpeace.
Et pourtant, la peur et la haine que vous portez à ce procédé nous démontre que vous ne pensez pas ce que vous dites !

- Qui aura, à long terme, la responsabilité de possibles fuites?
- Si la responsabilité à long terme passe des mains du privé aux mains de l'État, ce serait quand et sous quelles conditions?
- Quelles sont les règles lorsque l'on transporte du CO2 au-delà des frontières internationales?
- Et de quelle façon le stockage de CO2 sera-t-il pris en compte dans les projets d'échange d'émissions?
Ce sont des questions réelles mais selon vos dires, on parle ici de sauver l'humanité !
Devant une telle menace, vous vous questionnez sur ce qui pourrait arriver en cas de fuite, vous vous questionnez sur quelle seraient les lois de transport international de CO2 ?

Foutaise Greenpeace !
Vous êtes soit totalement déconnectés de toute réalité, soit des manipulateurs menteurs.
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Ou les deux ?
François.

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