Un expert dit avoir la solution pour prévenir la tricherie dans les classes.
Il suffit de mettre plus d'accent sur les notions à apprendre, et moins sur l'évaluation de l'élève.
Le professeur de psychologie éducationnelle à l'université de l'Ohio, Eric Anderman, a fait part de ses découvertes, samedi, lors d'une réunion de spécialistes à Toronto.
Selon lui, l'étendue de la tricherie s'explique en grande partie par l'emphase mis sur l'évaluation des élèves, ce qui cause à ceux-ci beaucoup d'anxiété et de stress.
M. Anderman a soutenu qu'il était clair que des étudiants ayant l'impression que l'objectif du professeur est véritablement de leur apprendre des notions seront beaucoup moins tentés de tricher.
Wow! Quel génie ici !
Les élèves ( certains élèves ) trichent dans les examens. Solution ? Abolissons les examens et le problème est réglé... Non ?
M. Anderman a soutenu qu'il était clair que des étudiants ayant l'impression que l'objectif du professeur est véritablement de leur apprendre des notions seront beaucoup moins tentés de tricher.
Quel argument massue non ?
Comme si le fait que l'objectif d'un prof soit d'apprendre des notions à ses élèves est incompatible avec le fait de mesurer par après le degré d'assimilation de celle-ci par les différents élèves...
M. Coran a toutefois fait valoir la nécessité de préparer les jeunes à la réalité d'un monde axé sur la concurrence, que ce soit pour être admis dans certains programmes universitaires ou pour se tailler une place sur le marché du travail.
Ha, cet horrible concurrence de la vie !
Tout ceci est une appel au socialisme de l'éducation: «A tous un diplôme selon ses besoins»
Dans un monde sans examens, qu'arrivera-t-il à la motivation de bien assimiler la matière ?
Qu'arrivera-t-il a celui qui voit que ces camarades de classe réussissent autant que lui et ce, sans effort.
Tel un système économique socialiste, ceci aura pour effet d'étouffer toute motivation à aller de l'avant et se dépasser. A quoi bon faire plus quand tout le monde a la même note !
Comment en arrive-t-on à proposer de telles idées ? Comment est-ce possible que même une fédération des enseignants sanctionne de telles idées ?
La réponse à mon avis se trouve dans le fait que pour notre société, la réussite intellectuelle n'est aucunement une valeur.
La réponse à mon avis se trouve dans le fait que pour notre société, la réussite intellectuelle n'est aucunement une valeur.
On ne fait jamais l'éloge de l'intelligence et de la réussite.
Et ce, au point même ou la réussite est considérée comme un facteur négatif: il n'a aucun mérite, pour lui étudier est naturel.....
Cette aversion pour la réussite commence à l'école, par jalousie.
Mais rarement les adultes n'expliquent aux enfants que réussir n'est pas comme à la loto et pour le faire, il faut comprendre le sens du mot «effort»....
Francois
3 commentaires:
Tout à fait d'accord avec votre opinion.
Je me pose la même question, pourquoi diable est-ce que les fédération d'enseignants cautionnent avec joie ce genre de profonde débilité?
J'ai ma petite partie d'explication dans le fait que dans ce milieu très "femelisé" au fil des années, la compétition est devenue quelquechose de très "néfaste", à bannir, à proscrire et cela va selon la nature intrinsèque de la femme.
Loin de moi l'idée de dire que certaines femmes ne sont pas compétitives et n'ont pas de fiereté à compétitionner fair play avec les autres mais dans un milieu majoritaire, le courant de pensée dominant ne devient plus la compétition, ça devient l'entraide qui devient la valeur dominante. Tout le monde est beau, tout le monde est fin, personne n'est méchant ni mal intentionné. Et si quelqu'un l'est par mégarde, ce n'est pas de sa faute, c'est la faute du système, celle du professeur, celle de la direction, celle de ses parents. Et ça donne ce que ça donne, un constat d'échec total et catastrophique.
Donc, si une personne triche, ce n'est pas parce que c'est un tout croche ou un plein de marde, un pas bon qui refuse de jouer dans les règles. C'est la faute du système. C'est le système d'évaluation qui l'a amené à tricher. Il est trop dur ce système, trop impitoyable.
On a commencé par baisser dramatiquement les standards. Ça ne prenait plus 60 pour passer, ça prenait 50. Ce n'était pas assez, il y avait encore des gens qui "pochaient" et d'autres qui trichaient. On a ensuite évalué de façon globale. Le zéro a été banni. Tu ne fais rien de l'année, tu as 30%. Même si tu meures le 1er jour d'école, ton cadavre va avoir 30% pour le restant de ses jours.
Et nous voilà rendu à l'étape ultime, les évaluations étant le diable en personne. Il ne faut plus avoir de discipline, plus de règles, plus de formes de contrôle. Laissons les choses venir "naturellement". Ne forçons pas l'apprentissage. De cette façon, la piste de rafting qui te forçait à pagayer et à te dépasser et à te challenger au maximum devient un sightseeing tour où tout le monde dans l'autobus arrivera en même temps à la même place et cela peu importe l'accomplissement intellectuel fait. De cette façon, les profs allègeront leur tâche de 1000% et deviendront des beaux "éducateurs" sans bien entendu par contre baisser de salaire au niveau de ceux et celles formés pour être éducateurs et éducatrices, il ne faudrait pas charrier quand même.
C'est là où nous en sommes rendu, après tous ces efforts en vain pour inculquer la discipline chez nos enfants, l'éducation suggestive. Ce n'est pas grave si tu es moins bon que les autres, si tu en fais moins que les autres, si tu déranges plus que les autres, tu vas arriver en même temps que tout le monde sans que rien ne porte réellement à conséquence. Nous sommes à l'ère de l'éducation facultative, le secondaire devenant...très très secondaire.
Demande à n'inporte quel prof ce qu'il déteste le plus dans sa job. 2 réponses sont possibles: la discipline et la correction.
Moins de correction = moins de travail.
Et tu te demandes pourquoi ils seraient favorables?
@anonyme,
Bon point, sauf qu'à mon humble avis et par expérience personnelle dans des matières pas toujours super concrètes comme les maths (où il faut travailler et faire les exercices en passant) moins de correction égalera beaucoup plus de problèmes de discipline et des graves à part de ça.
Alors avoir le choix entre les deux par expérience, je préfère la correction qu'un burn out au bout de 2 mois parce que personne ne t'écoute pas une c... de minute parce que de toute façon rien ne compte plus et rien n'est évalué.
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