samedi 29 août 2009

Oxfam-Québec et le réchauffement climatique.

Oxfam-Québec se lance dans la courte à la peur climatique et se positionne en faveur du festin socialiste que sera le sommet de Copenhague.

Oxfam-Québec lance une campagne de sensibilisation

Oxfam-Québec veut sensibiliser la population à l'urgence d'agir pour lutter contre les changements climatiques.
Oxfam insiste sur le fait que cet accord doit être adéquat et équitable pour les pays en développement et doit tenir compte des besoins des populations les plus vulnérables.
Doit ? Selon quel principe ?
Les pays industrialisés se liguent ensemble pour faire un pacte de suicide, Selon quel principe est-ce que ceux-ci doivent tenir compte des besoins des populations plus vulnérables ?

Il n'y a aucune raison que ceci soit un devoir.
Ho! Vous me direz que ces gens sont victimes de l'industrialisation du monde ?

OK, admettons que le réchauffement climatique soit réellement causé uniquement par l'industrialisation et que celui-ci leur cause réellement du tord.
Il n'en reste pas moins que ces pays profitent énormément de cette industrialisation du monde.
Bien que ces gens soient encore dans la misère, leur condition de vie s'est énormément améliorée dans le dernier siècle. Pourquoi ? Grâce à toute cette technologie dont ils profitent.
Médecine, métallurgie , ingénierie, communication, transport, etc, etc. Toute ces technologies sont empruntées du monde industrialisé. Sans celui-ci, ces peuples seraient encore plus vulnérables ( pour prendre le qualificatif d'Oxfam ).

Comme ces gens ont profité de l'industrialisation du monde, il est bien difficile d'accepter qu'il soit un devoir de leur donner encore plus maintenant.
Je ne ressent aucune culpabilité à avoir aidé ces gens à mieux vivre en partageant l'industrialisation que me reproche Oxfam. En fait, s'il en est, c'est une certaine fierté que devrais resentir l'occident en voyant que le reste de la planète profite de ce que l'innovation et l'industrialisation a crée.

Prenons par exemple le Bangladesh, pays préféré de ces gens lorsqu'il est question de me mettre sous les épaules la misère du monde. Le cliché que nous avons tous ici est le paysan qui laboure son champs avec un boeuf en attendant la prochaine inondation ou le prochain tsunami.
Pourtant, bien que le Bangladesh ne soit pas un modèle de société libre et prospère, voici quand même une autre image de ce pays:
C'est la ville de Dhaka, ont est loin de ce paysan et son boeuf.... Et bien plus près de la société industrielle....

Ce que fait ce mouvement écolo est d'essayer de nous culpabiliser d'avoir eu l'audace et le courage d'avoir créé une société libre basé sur l'innovation et la créativité de chacun de ces citoyens.
Ces gens pensent que toute cette technologie qui fait partie de notre monde est apparue comme cela... de rien. Comme s'il était possible d'ignorer l'histoire et ne pas voir que c'est le «monde libre» qui hausse le niveau de vie de ces pays.

Alors, est-ce qu'on doit quelque chose à ces peuples ? Absolument pas !
Est-ce que l'on ne devrait pas les aider ? Ha, ca certainement...
Mais ce n'est tellement pas avec l'accord de Copenhague ou autre délire anti-progrès que nous y arriverons. Ce que ces gens ont besoin est d'éducation, de liberté et... de temps....


Pour terminer, il est difficile de passer sous silence cette petite statistique que nous offre Oxfam:
De plus, on comptait 125 catastrophes naturelles par année dans les régions du sud de la planète dans les années 80, alors qu'il y en a actuellement de 400 à 500.

C'est le genre de statistique qui fait douter. Pour moi, c'est la première fois que j'entends celle-ci.
Cette affirmation n'est aucunement basé sur une étude. ( Ou du moins, quelqu'un peut me pointer cette étude ? )

De mon coté, je vous offre ceci:

Ce graphique, produit par Munchen Ré ( une compagnie d'assurance internationale, pro-catastrophe climatique ). Ce graphique nous montre effectivement une hausse des catastrophes naturelles depuis 1950 mais voici plusieurs point à prendre en compte:
- Tout ce qui est comptabilisé avant les années 80 est douteux. C'est à dire qu'à cette époque, le monde était moins «petit» et les évènements climatiques n'étaient pas vraiment mondialisés.
- Que dire de la proportion de «Autres évènements» ? Quel qu'il soit, il n'y en a eu aucun avant 1970... Vraiment ?
- Finalement, vous pouvez y voir une hausse si vous le voulez. Mais il est difficile de nier qu'il soit possible d'y voir une oscillation. Après 1998, la fréquence est nettement à la baisse. Hasard ou cycle ? Seul Oxfam le sait ?....

François.

5 commentaires:

Tym_Machine a dit...

"Oxfam-Québec veut sensibiliser la population à l'urgence d'agir pour lutter contre les changements climatiques."

Après nous avoir fait brailler comme des veaux devant des petits bonhommes au ventre gonflé voilà qu'Oxfam se met à la mode du jour, le réchauffement climatique.

Personnellement, je trouve la manoeuvre opportuniste et je trouve qu'elle manque de crédibilité par le fait même d'embarquer dans le goût du jour juste pour être "in" même quand il s'agit de misère humaine.

Je pense également que ceux et celles ayant un peu de jugement se poseront les mêmes questions en voyant Oxfam Québec embarquer les deux pieds dans le bandwagon du réchauffement climatique sans se poser trop de questions. Ces mêmes gens seront sceptiques et sauront lire entre les lignes et pigeront le truc très rapidement, affaire qui nous fait penser sans l'ombre d'un doute aux revendications syndicales soi disant unanime de 100% de la société sans possibilité de s'inscrire en faux face à ces soi-disant dogmes et par le fait même être forcé de contester tout dissident à l'opinion dominante (ex: le féminisme, l'affaire Jeff Plante, l'affaire Jeff Fillion, etc). On appelle cela dans les faits du fascisme.

Anonyme a dit...

@ Tym Machine:

Je te trouve très confiant en la perspicacité du peuple.

Pour ma part, je n'y crois pas. S'informer est encore trop difficile pour le commun des mortels.

Rappelle-toi que 33% des Québécois n'obtiennent pas leur diplôme d'études secondaires. Parmi ceux qui l'obtiennent, il y a des musiciens, des poètes, des politicologues et un paquet d'autres énergumènes.

"Je pense également que ceux et celles ayant un peu de jugement se poseront les mêmes questions ..."

Oui, mais ceux qui possèdent un peu de jugement sont minoritaires. Donc peu importants.

Tym_Machine a dit...

@François,

Heureusement qu'il y a votre blogue pour éduquer un peu les gens. Cependant, hélas, il gagne encore à être connu.

Si tout le monde avait au moins la moitié de votre perspicacité, on arrêterait peut-être un jour de se faire remplir comme de vulgaires valises.

Hélas, certain(e)s aiment mieux se vautrer dans leur petit confort et dans leur petite routine quotidienne en gelant ce qui ne va pas avec des drogues ou autre.

Car comme Plume l'a déjà dit, l'ignorance, c'est le bonheur.

Francois a dit...

Si tout le monde avait au moins la moitié de votre perspicacité, on arrêterait peut-être un jour de se faire remplir comme de vulgaires valises.
:) Merci.

Hélas, certain(e)s aiment mieux se vautrer dans leur petit confort et dans leur petite routine quotidienne

Je ne pense pas que ce soit vraiment la paresse le problème ( ce qui est perçu comme de la paresse n'est que la conséquence ). Pas plus qu'un manque de jugement d'ailleurs( au sens d'incapacité intellectuelle ).

La vrai raison est la peur!
La peur de voir ce que j'appellerais ironiquement «la vérité».( Rien à voir avec la religion ici :) ). La peur que l'on a de «voir» quelque chose qui ébranlerais nous valeurs et nos convictions profondes.
C'est la peur d'avoir à raisonner, d'avoir à penser et réfléchir à nos opinions, d'avoir à les débattre.
S'en suit alors la paresse et surtout la sécurité du conformisme.
( Tout le monde pense la même chose donc c'est surement OK pour moi aussi. ).

Par exemple, comment justifier la haine et le rejet viscéral qu'ont beaucoup de gens lorsqu'ils entendent parler de libéralisme ( soit de liberté sociale, ou encore de liberté économique ).
C'est qu'une alarme sonne au profond d'eux. Cette alarme est quelque chose comme: Attention, cette valeur est une menace.

Et comme le système de valeur n'est pas bâtit sur du solide mais plutôt sur une série de valeurs empruntées à gauche et à droite ( au groupe, quel qu'il soit ) , comment serait-il possible d'argumenter son point de vue sur du solide.
Et ne pas être capable de débattre ses propres valeurs, c'est assez épeurant...
Cette peur d'avoir un opinion dont l'autre n'est pas d'accord et de savoir qu'on est incapable de le défendre, tout le monde l'a ressentit dans sa vie.
Certains en profite pour mieux assoir ces valeurs sur un raisonnement.
D'autres fuient ce défi et se cachent.

Tym_Machine a dit...

"a peur de voir ce que j'appellerais ironiquement «la vérité».( Rien à voir avec la religion ici :) )."

Parlant de religion, il me vient en tête une anecdote concernant les témoins de Jéhovah.

Il y a deux ans, je leur répond et je commence à jaser avec le type et, tenez-vous bien, quel est le nouveau "pitch" de vente pour enrôler les gens dans les témoins de Jéhovah. Leur dire que la fin du monde viendra bientôt, jusque là rien de nouveau. Mais que la fin du monde viendra....à cause du réchauffement climatique!!!

Même les témoins de Jéhovah se sont mis au goût du jour pour nous pelleter leur salade.

Quand on dit que le réchauffement climatique est à prendre à titre de dogme religieux, on ne pourrait mieux dire... ;)!!!