Une réglementation plus forte est la meilleure ligne de défense contre une bulle financière qui pourrait faire replonger l'économie américaine dans une nouvelle crise a estimé le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Ben Bernanke dimanche.
M. Bernanke n'a pas exclu une hausse des taux d'intérêts.
Depuis l'éclatement de la crise, la Réserve américaine a essuyé des critiques pour avoir alimenté la spéculation sur les logements en maintenant des taux d'intérêt très bas pendant longtemps après la récession de 2001.
Depuis l'éclatement de la crise, la Réserve américaine a essuyé des critiques pour avoir alimenté la spéculation sur les logements en maintenant des taux d'intérêt très bas pendant longtemps après la récession de 2001.
M. Bernanke a défendu les actions de la Banque centrale en affirmant que les très faibles taux étaient nécessaires pour relancer l'économie et la création d'emplois après les attentats du 11 septembre et les scandales comptables qui ont secoué Wall Street.
Il a par ailleurs fait valoir que les liens entre les taux d'intérêts très bas et la hausse rapide des prix de l'immobilier qui s'est produite à peu près au même moment sont très faibles.
Selon lui, le maintient des taux d'intérêt à un très bas niveau pendant cette période n'était pas inapproprié.
Quel beau menteur que ce M. Bernanke !Qui pense vraiment comme M. Bernanke que de faibles taux d'intérets n'ont aucun rapport avec la demande dans l'immobilier ?
Un lien très faible nous dit-il. C'est un pur mensonge.
Ce qu'il ne faut pas oublier est que maintenir les taux d'interets si bas, c'est l'équivalent de «pomper» plein de nouvel argent dans l'économie ( à un prix quasi nul ). Cet apport d'argent a comme conséquence à moyen terme deux possibilités: soit une hausse de l'inflation (ou dit autrement, une dévaluation du dollars puisque l'offre de celui-ci augmente), soit une bulle économique.
Dans le cas de la bulle, l'argent emprunté n'est pas directement en circulation dans l'économie mais s'accumule sous forme de biens ( actions en bourse pour la crise .COM, immobilier pour cette crise ). Cette forme d'inflation «locale à un marché» est plus sournoise et perdure plus longtemps avant d'être détectés ( avec les conséquences que l'on connait ).
Il est vrai que baisser les taux d'interets ne crée pas nécessairement une bulle immobilière comme le dit M. Bernanke. L'endroit où se formera la bulle dépend de plusieurs circonstances sociales et économiques. Dans le cas de l'immobilier, plusieurs programmes d'accès à la propriété (banquaires et gouvernementaux ) ont contribués à démarrer cette bulle. Mais tôt ou tard, il y aura une bulle ou de l'inflation généralisée...
Il est donc totalement faux d'affirmer comme le fait M. Bernanke que la bulle immobilière n'a pas comme cause de base les taux d'interets bas de la dernière décennie.
Et il est certain qu'il le sait très bien... C'est pourquoi l'accusation de menteur est la bonne.
Il a cependant affirmé que les déboires économiques du marché immobilier démontrent à quel point il est important de se prémunir contre la répétition de tels événements.
Et qu'arriva-t-il alors ? Et bien la prochaine bulle ne sera tout simplement pas dans l'immobilier mais ailleurs.... Bravo M. Bernanke !
La seule façon de se prémunir contre ces crises économiques est d'arrêter de manipuler les taux d'intérêts.
Il est désolant de voir que pratiquement toute la planète essaye de se soustraire sournoisement à la réalité. Quelle réalité ? La réalité que créer de l'argent ne crée pas de la richesse.
On sait (presque) tous qu'imprimer de l'argent n'est pas une façon de s'enrichir. La plupart des gouvernements socialistes et totalitaires l'ont essayés avec les résultats que l'on connais.
Mais on refuse de voir que prêter de l'argent qui n'existe pas est la même chose que d'imprimer celle-ci.
Mais aucune théorie économique à la con ne peut fausser cette prémisse: prêter quelque chose qui n'existe pas implique de le créer. Et créer de l'argent est tout sauf le chemin de la richesse.
Une société qui accepte la réalité doit se résoudre à ne prêter que de l'argent qui existe, celle disponible en tant qu'épargne dans l'économie.
Dans un tel monde, le taux d'épargne est une des métriques les plus importantes de l'économie: il indique la richesse réelle d'un peuple. C'est à dire, la quantité d'argent non-consommée et donc économisée disponible pour d'autre projets (sous forme de prêts).
Plus un peuple est riche, plus il épargne, plus les taux d'intérêts seront bas.
Plus un peuple consomme, moins y aura-t-il d'argent disponible pour prêter, plus les taux d'intérêts seront hauts.
Ces gens manipulent la réalité, se cachent derrière de grandes théories vaporeuses dans le but de cacher/nier les bases d'une économie réaliste.
Ils manipulent allègrement l'économie de nos peuples tel des charlatans et accusent à gauche et à droite dès que les conséquences se manifestent...
Pourtant, tous les acteurs principaux de cette manipulation devraient être décriés pour ce qu'ils sont: les principaux responsables d'un des plus grand mal de notre société.
A coté de ces gens, les Madoff et cie de ce monde ne sont que de petits bandits.
Mais au lieu de cela, ces bandits se pavanent avec des prix Nobel économique...
Mais au lieu de les accuser, on accuse l'instabilité du capitalisme sans même savoir de quoi l'on parle, on accuse les banques qui ne font que boire directement du robinet de cette fraude sans chercher à comprendre....
Si vous cherchez à créer un monde meilleur, cette manipulation de notre économie est bien plus importante que le salaire des banquiers ou le réchauffement climatique comme nous le réalisons depuis un an.
Francois.
1 commentaire:
"On sait (presque) tous qu'imprimer de l'argent n'est pas une façon de s'enrichir. La plupart des gouvernements socialistes et totalitaires l'ont essayés avec les résultats que l'on connais."
Exemple parfait: le Zimbabwe où les citoyens sont "milliardaires" avec leur monnaie "de singe" mais ne peuvent rien acheter dans les faits.
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