Dans la deuxième partie de son texte sur la tour de Dubaï que voici:
La tour de Dubaï
M. Roy nous offre ceci:
En fait, c'est l'histoire même des gratte-ciel.À New York, le premier immeuble qui se présenta d'abord et avant tout comme un guerrier lancé à la conquête des hauteurs, l'Empire State Building, fut inauguré en 1931, au beau milieu de la Grande dépression. Financièrement, l'aventure fut d'ailleurs difficile et l'immeuble demeura en partie inoccupé pendant plusieurs années: à un certain moment, on le baptisa... l'Empty (vide) State Building.
La tour Sears de Chicago, rebaptisée Willis, ainsi que le World Trade Center furent inaugurés à l'époque du premier choc pétrolier des années 70. La tour Taipei 101 de Taïwan et les jumelles Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie ont été, construite dans le premier cas, ouvertes dans le second, en même temps que sévissait la crise asiatique de la fin des années 90.
Aujourd'hui, la tour Khalifa - du nom de l'émir d'Abou Dabi devenu le bailleur de fonds des excès de Dubaï - met en fonction ses 57 ascenseurs alors qu'une situation financière particulièrement vicieuse handicape cette ville-État.
Une hypothèse à la cause de tout ceci est plutôt facile à faire: la construction de ces grandes tours a été démarrée à la pointe des périodes de boom économique. Période où le crédit est facile et la société se croit plus riche qu'elle est.
Et l'inauguration, quelques années plus tard se fait lors de la nécessaire récession qui s'ensuit.
Cette hypothèse est intéressante car ce serait un point négatif d'une monnaie stable: nous n'aurions sans doute jamais les moyens de se payer de tels projets grandioses...
C'est à dire qu'avec une argent stable, basée sur l'or, ces faits énoncés par M. Roy laissent croire que sans l'argent créé artificiellement lors des boom économiques, ces projets n'auraient probablement jamais été jugés rentables et toutes ces tours n'auraient pas été bâties.
Mais c'est un bien piètre argument en faveur de la manipulation des taux d'intérêts que de savoir que ces tours existent finalement grâce à la misère qu'ont endurés les gens durant la récession qui a suivie...
À l'image de ses constructions et aménagements les plus échevelés, en effet, l'économie de Dubaï est une sorte d'artifice mondialisé et mondialisant qui a été fortement ébranlé par la crise.
Oui, effectivement. Mais l'économie de Dubai n'est pas pire que celle des Etats-Unis, et pour les mêmes raisons... Mais la réalité ne peut être déjouée: on ne peut créer de l'argent à partir de rien sans conséquences...
François.
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