dimanche 31 janvier 2010

Tenez-vous loin de la bourse !

Moins de Canadiens investiront dans leur REER
Les Canadiens ont jusqu'au 1er mars pour faire leur contribution pour 2009 à leur régime enregistré d'épargne-retraite (REER) et il semble qu'ils seront moins nombreux à profiter de cette possibilité cette année.
[...]
Une raison majeure pour laquelle les cotisants souhaitent réfléchir à deux fois cette année avant de bouger: le rendement du marché boursier de Toronto, qui devrait être très différent de celui de l'année précédente.
En 2009, l'indice principal de Toronto a progressé de 31 pour cent.Mais une répétition de ce scénario est très peu probable. Même si de nombreux analystes prédisent une hausse cette année, elle devrait être plus modeste.
Malgré la brillante remontée de la bourse de Toronto en 2009, de nombreux investisseurs n'ont pas pu retrouver ce qu'ils avaient perdu au milieu de 2008 et M. Mastracci met en garde contre la tentation d'essayer de regagner cet argent trop rapidement.
«Vous savez ce que je vois ces jours-ci? Des gens qui viennent et qui disent: après la hausse que j'ai connue l'an dernier, je suis toujours en mauvaise posture, je veux prendre plus de risques, je veux récupérer mon petit bas de laine plus rapidement», raconte-t-il.

«Alors, ils magasinent pour trouver un conseiller qui sera d'accord avec eux. Et moi, je leur réponds: si vous voulez que je fasse ça, vous devez me donner une lettre en béton qui dit: «Je comprends chaque risque que je prends et je comprends aussi que je vais probablement perdre plus d'argent que j'en gagnerai.» Mais en fait, je refuse de le faire.»
Une autre bonne raison pour ne pas seulement flanquer son argent dans n'importe quel fonds commun de placement à la fin du mois de février, c'est que plusieurs conseillers financiers sont très occupés durant cette période et qu'on pourrait avoir de la difficulté à discuter de ce qu'on devrait faire avec ses économies.
Encore une fois, il est préférable d'attendre quelques semaines après la date limite.
Et en même temps, c'est une bonne occasion de réfléchir à sa relation avec son onseiller ou d'en trouver un si on en a pas.
Conseil très judicieux ici !
Non, je ne suis pas conseiller financier mais... justement peut-être.... :)

Je ne peux que partager mon opinion ici: tenez vous loin de la bourse !
Déplacez tous vos fonds même ! Ceci est possible la plupart du temps, et sans frais, si vous allez dans un autre fond de la même firme.

La règle est simple: la bourse ne va pas tenir le coup...
Autant un Canada qu'au US, évitez les actions en bourse. Cachez-vous dans des fonds monétaires, des bonds gouvernementaux... Ces valeurs tiennent le coup lors d'une chute de la bourse...

Les risques de chute sont trop grand maintenant, RUN !....
Pour au moins les 6 prochains mois, les risques de dégringolade de la bourse sont énormes. Cachez-vous... Les gains possibles durant ces 6 prochains mois n'en valent aucunement les risques selon moi.
Et faites attention à la chanson que vous chantera votre conseiller financier sur les placement à long terme du genre: «donne moi ton argent et oublie la, tu verras, tout va bien aller,.. un jour...»

Evidemment, ne vous engagez pas à long terme non plus car à moyen terme, passé l'instabilité de la bourse, le danger qui nous guette est l'inflation. Dans un tel scénario ( qui n'est pas aussi rapide qu'un crash de la bourse ), la dernière chose que vous voulez est d'avoir de l'argent placée en valeur nominée. C'est à dire que votre avoir ne doit plus dépendre d'une valeur, d'un chiffre car se chiffre fondra à chaque jour...
Dans une telle éventualité, au premier signe d'inflation vous n'avez qu'à.... qu'à....
Si l'économie ne va pas mieux, vous n'avez qu'à remercier votre gouvernement pour vous avoir imposé cette situation sans issue ou en dernier recourt, acheter de l'or, valeur sûre en temps d'inflation.
Quoi qu'il en soit, l'inflation est moins radicale qu'un crash boursier, vous avez plus de temps pour réfléchir et agir... Mais il faudra agir et ne pas compter sur votre conseiller pour le faire à votre place !

De mon coté, j'ai placé beaucoup en mars dernier dans un fond boursier à haut risque. Le pari a été rentable avec un rendement de 24% depuis. Mais maintenant, le risque est trop grand, je passes mon tour et vais me cacher....

Et n'oubliez pas de confronter votre conseiller à mon opinion juste pour voir... C'est le temps, il vous coures surement après de ce temps-ci pour avoir vos REER... :)
Son opinion sera certainement différente de la mienne (...) mais demander lui des explications.
Osez lui demander comment se mettre à l'abri d'une baisse à la bourse, si c'était le cas.
Osez lui demander comment se mettre à l'abri de l'inflation qui s'en vient...
Les temps sont incertains, osez lui demander quoi faire...
Et s'il vous répond que l'important c'est d'être heureux, méfiez-vous !

François.

4 commentaires:

Gilles Laplante a dit...

Vous n'êtes pas sérieux là, se mettre à l'abris de l'inflation avec des obligations d'épargne du Québec. Vous faites de l'umour ou quoi?

Gilles Laplante a dit...

Humour pas umour.

Francois a dit...

«Vous n'êtes pas sérieux là, se mettre à l'abris de l'inflation avec des obligations d'épargne du Québec.»
Non!!! et oui... :)

Non, l'idée est de se cacher de la prochaine dégringolade de la bourse. Il est possible de risquer dans certains secteurs mais le plus facile dans un tel cas est l'argent.

Oui, c'est s'exposer à l'inflation mais ceci est pour quelques mois...
Quand la bourse plonge, c'est rapide. L'inflation est plus sournoise, moins radicale.

Evidemment que c'est une stratégie à court terme. En fait, jusqu'à ce que la banque du Canada (cet été?) et la FED haussent leur taux d'interets (c'est là que tout risque le plus de glisser si cela ne se fait pas avant... ).

Par la suite, il faut évidemment rééaluer sa stratégie et voir que décider entre une inflation ou une bourse stagnante... ou quoi que l'on aura à ce moment...

Je n'anticipe pas grand gains dans les actions dans les prochains mois. Evidemment que des fonds monétaires donne quasi du -1% ( après inflation). Mais le gain possible face au risque à la bourse n'en vaut pas la peine à ce moment.
( A mon avis évidemment :) )

Gilles Laplante a dit...

Votre approche peut se défendre si vous possédez des actions de compagnies qui ont peu de liquidité.