L'écologie est de plus en plus une religion.
Par exemple, voici un texte de M. Evrard publié dans la page d'opinion du Nouvelliste:
La planète pleure
Nous nous plaignons de cet été gris, nous haïssons cette pluie abondante, nous grelottons en nous rappelant ces étés chauds d'antan, mais nous sommes-nous demandés pourquoi c'est ainsi?La planète pleure.
Elle pleure ses enfants les arbres que nous avons détruits, les espèces que nous avons éliminées.
Elle pleure les richesses qu'elle nous avait si généreusement offertes pour nous nourrir, mais que nous avons transformé en éthanol.
Elle pleure toutes ses étendues aquatiques que nous avons polluées pour satisfaire nos plaisirs.
Elle pleure cet air si pur qu'elle nous offrait pour respirer et que nous avons dégradé avec tout le pétrole que nous lui avons volé.
Elle pleure l'inconscience de l'homme et, surtout, de ses dirigeants.
Ce genre de texte montre bien qu'une partie du mouvement écologique a sombré dans le mysticisme. Selon vous, il fait froid et il pleut pour une simple raison: nous ne vénérons pas assez le Dieu Terre.
Mais cette Terre dont vous parlez n'est aucunement une entité consciente. Ce Gaia que vous vénérez ne fait pas partie de notre réalité...
Votre litanie a plusieurs problèmes de logique et de cohérence.
Par exemple, vous pleurez les arbres détruits mais nous dites que cette planète c'est offerte pour nous nourrir. J'extrapole donc: pour nous abriter à l'aide de bois aussi. Mais peut-être est-ce que je pousse trop loin et le bois est sacré lui ?...
Les richesses sont offertes généreusement mais il ne faut pas détruire d'arbre pour en faire du bois ? Ou est le mode d'emploi ? C'est vous qui l'avez ?
Elle pleure ses enfants les arbres que nous avons détruits...
Elle pleure les richesses qu'elle nous avait si généreusement offertes pour nous nourrir...
Elle pleure toutes ses étendues aquatiques que nous avons polluées pour satisfaire nos plaisirs.
Vous déplorez les étendues d'eau pollués simplement pour notre plaisir... Mais de quel plaisir parle-t-on ici ? De la motomarine peut-être ? Ou bien est-ce du plaisir de manger du riz qui ne pousse pas ici et doit être acheminé en bateau ?
Le plaisir est-il un mal en soit ?
[cet air] que nous avons dégradé avec tout le pétrole que nous lui avons volé.
Le pétrole est volé ?...
Donc, le fruit ramassé dans un arbre est OK, l'eau prise dans le ruisseau est OK. Le métal pris de la terre pour faire tout ce qui fait partie de notre vie est OK.
Mais le pétrole lui, pris dans le sol sont un vol ( un viol tant qu'à y être ? )...
Selon quel critère en est-ce ainsi M. Evrard ?
Selon quelle valeur permettez-vous à l'humain d'utiliser le fer pour batir mais lui reniez-vous le pétrole ? Pourquoi l'un est OK et l'autre est un vol ?
Tous, nous devrions déclarer cet été: saison de deuil national planétaire en hommage à tous ces enfants de la Terre que nous avons détruits.
Choisissons un élément de la nature que nous chérissons particulièrement, que ce soit un arbre, une fleur, un animal, un panorama, peu importe.
Parlons-lui, en lui demandant pardon pour tout le mal que nous avons fait et promettons-lui de faire notre part pour l'aider à retrouver la santé.
Wow !... Vénérable pissenlit, je ne suis qu'un misérable humain qui te demande pardon pour tous les tords que je t'ai causés. Ho Grand Pissenlit, accorde nous les chaleurs d'antan lorsqu'il fait froid et les froids d'antan lorsqu'il fait chaud...
Nous nous plaignons de cet été gris, nous haïssons cette pluie abondante, nous grelottons en nous rappelant ces étés chauds d'antan
C'est que c'est du délire mystique tout cela ! Le culte du pissenlit
Nous sommes au 21e siècle, l'humain est capable d'expliquer la très grande majorité des phénomènes climatiques, il comprend l'évolution des espèces sur la terre.
Mais ce que ces gens sont en train de faire est de retourner au moyen-age en nous affirmant que le climat est une manifestation mystique d'une divine entité.
A cette époque, les fanatiques brûlaient des gens pour apaiser les Dieux et avoir une clémence climatique. Ce mouvement écologique est en train de nous ramener à cette époque.
Évidemment, on ne brûle plus les gens sur le bûcher mais on «brûle» tout épanouissement de l'humain sur le bûcher idéologique.
Ces gens sont très dangereux pour l'avenir de l'humanité. En panne totale de valeur humaine, de valeur philosophique concordant avec ce qu'est l'humanité, ceux-ci en sont venus à totalement détester l'humain, à le renier. Tellement incapable de trouver satisfaction dans une telle incohérence de valeur qu'est la leur, ils en viennent à détester le bonheur et le bien de l'humain.
Devant le néant et la médiocrité de leur vie et de leur valeurs, ils en viennent à haïr tout ce qui est «Grand» chez l'humain et souhaitent le détruire en lui faisant baiser un pissenlit !
M. Evrard, votre médiocrité en tant qu'humain à pour effet de donner de la valeur aux pissenlits....
François.